- pingpangpongNiveau 1
Bonjour bonjour,
c'est mon premier post sur ce forum. J'ai été pris à l'ESPE de Grenoble pour faire un master MEEF parcours économie-gestion. Actuellement j'enseigne l'anglais à Riga dans une école de langues, jusqu'à fin août (j'ai la chance d'avoir grandi à Londres et d'être bilingue).
Avant ça j'ai travaillé dans plusieurs pays (Turquie, Luxembourg, Québec, Angleterre...), surtout en communication, matière que j'ai fini par étudier et dans laquelle j'ai obtenu un master en 2014 (anecdotiquement, avec 15.96 de moyenne générale, mais malgré ça on ne m'a pas donné la mention très bien :-[ ) En 2009 j'ai aussi obtenu un master études européennes de l'IEP de Grenoble.
J'ai 32 ans le 19 août, et je commence sérieusement à me dire qu'il faut que je trouve un travail sérieux et stable qui me permet de cotiser pour la retraite. Malgré mes études et compétences, je n'ai pas vraiment réussi à me faire une place dans le privé, peut être par ce que mon profil est trop atypique, puis les postes de communiquant sont rares (autour de 200 candidatures par poste).
Je suis en plein dilemme. Sur ce forum et ailleurs, j'ai lu des histoires à faire pâlir sur les TZR, les classes intenables ou illettrées, les hiérarchies incompétentes ou tyranniques, les mutations...
Ce que je sais, c'est que j'aime enseigner. Travailler dans la communication, c'est parfois intéressant car ça peut être créatif, mais c'est beaucoup de secrétariat aussi, surtout si on fait de l'évènementiel, donc on passe les heures à interagir avec un écran d'ordinateur et des programmes chiants (Excel...) à faire des mailing listes, ce que je trouve insupportable voir aliénant.
Ce qui complique encore un peu mes choix, c'est que je viens d'obtenir un PVT pour travailler au Canada, ce qui est tentant!
Donc quoi faire? M'inscrire en MEEF éco-g, me présenter aux concours (CAPET, agreg, CAPLP), prendre le risque de ne pas les réussir (vu le peu de postes offerts), étudier encore un an ou deux plutôt que de cotiser pour la retraite?
Ou juste partir au Canada au petit bonheur la chance?
Vos témoignages, conseils, avis de tous genres sont les bienvenus!
c'est mon premier post sur ce forum. J'ai été pris à l'ESPE de Grenoble pour faire un master MEEF parcours économie-gestion. Actuellement j'enseigne l'anglais à Riga dans une école de langues, jusqu'à fin août (j'ai la chance d'avoir grandi à Londres et d'être bilingue).
Avant ça j'ai travaillé dans plusieurs pays (Turquie, Luxembourg, Québec, Angleterre...), surtout en communication, matière que j'ai fini par étudier et dans laquelle j'ai obtenu un master en 2014 (anecdotiquement, avec 15.96 de moyenne générale, mais malgré ça on ne m'a pas donné la mention très bien :-[ ) En 2009 j'ai aussi obtenu un master études européennes de l'IEP de Grenoble.
J'ai 32 ans le 19 août, et je commence sérieusement à me dire qu'il faut que je trouve un travail sérieux et stable qui me permet de cotiser pour la retraite. Malgré mes études et compétences, je n'ai pas vraiment réussi à me faire une place dans le privé, peut être par ce que mon profil est trop atypique, puis les postes de communiquant sont rares (autour de 200 candidatures par poste).
Je suis en plein dilemme. Sur ce forum et ailleurs, j'ai lu des histoires à faire pâlir sur les TZR, les classes intenables ou illettrées, les hiérarchies incompétentes ou tyranniques, les mutations...
Ce que je sais, c'est que j'aime enseigner. Travailler dans la communication, c'est parfois intéressant car ça peut être créatif, mais c'est beaucoup de secrétariat aussi, surtout si on fait de l'évènementiel, donc on passe les heures à interagir avec un écran d'ordinateur et des programmes chiants (Excel...) à faire des mailing listes, ce que je trouve insupportable voir aliénant.
Ce qui complique encore un peu mes choix, c'est que je viens d'obtenir un PVT pour travailler au Canada, ce qui est tentant!
Donc quoi faire? M'inscrire en MEEF éco-g, me présenter aux concours (CAPET, agreg, CAPLP), prendre le risque de ne pas les réussir (vu le peu de postes offerts), étudier encore un an ou deux plutôt que de cotiser pour la retraite?
Ou juste partir au Canada au petit bonheur la chance?
Vos témoignages, conseils, avis de tous genres sont les bienvenus!
- Blan6ineÉrudit
Bonjour pingpangpong !
Que de questions ! Tu devines qu'on ne peut pas te donner de réponse nette et définitive mais tu vas pouvoir avancer dans ta réflexion en lisant nos réponses et en parcourant le forum.
Moi, ce que je me demande, c'est ce qui t'attend au Canada si tu y vas :y trouveras-tu facilement un travail ?
Que de questions ! Tu devines qu'on ne peut pas te donner de réponse nette et définitive mais tu vas pouvoir avancer dans ta réflexion en lisant nos réponses et en parcourant le forum.
Moi, ce que je me demande, c'est ce qui t'attend au Canada si tu y vas :y trouveras-tu facilement un travail ?
- pingpangpongNiveau 1
Bonjour Blandine, merci pour ton message, belle surprise que d'avoir un retour aussi rapidement. Le forum est riche de témoignages, j'ai lu quelques fils de discussions. Au Canada, rien ne m'attend si ce n'est une poignée d'amis (j'ai travaillé à Montréal quatre mois l'an dernier dans le cadre d'un stage avec l'OFQJ offert aux demandeurs d'emploi). Puis-je te demander, où enseignes-tu? Aimes-tu le métier?
- MalacaEsprit éclairé
Effectivement difficile de donner des conseils ... juste quelques remarques pour faire avancer ta réflexion.
Enseignant, un métier qui a des avantages et des inconvénients, le tout est de savoir ce qui correspond à sa personnalité et son mode de vie ...
PVT, c'est forcément petits jobs, et provisoire, rien qui puisse déboucher sur du "stable" si c'est ce que tu recherches ... par contre le Canada c'est vraiment tentant, une opportunité quand on a une âme de globe-trotter
Tu as déjà un master, tu peux aussi préparer un concours de l'EN à distance et en cas de réussite suivre le parcours ESPE adapté pour les titulaires d'un master, sans tout reprendre à zéro, non ?
Pas sûre de simplifier les choses
Au moins tu as le choix !
pingpangpong a écrit:Malgré mes études et compétences, je n'ai pas vraiment réussi à me faire une place dans le privé, peut être par ce que mon profil est trop atypique, puis les postes de communiquant sont rares (autour de 200 candidatures par poste).
Je comprends particulièrement tes remarques ... ma fille après un master en communication et 3 ans de boulot de "secrétariat" bien loin de ce qu'elle imaginait de la "création" en événementiel (peu de postes en effet, et en plus la plupart sont occupés par des stagiaires de diverses formations, se succédant auprès d'un seul "chef de projet" ) a fini par devenir Professeur des Ecoles, où elle se sent "utile" "autonome" et "créative" finalementpingpangpong a écrit:Travailler dans la communication, c'est parfois intéressant car ça peut être créatif, mais c'est beaucoup de secrétariat aussi, surtout si on fait de l’événementiel, donc on passe les heures à interagir avec un écran d'ordinateur et des programmes chiants (Excel...) à faire des mailing listes, ce que je trouve insupportable voir aliénant.
As-tu une réelle expérience sur le terrain, avec des enfants/ados ? Et je ne parle pas de formation pour adultes motivés et consentants ...pingpangpong a écrit:Ce que je sais, c'est que j'aime enseigner.
Si tu en as conscience c'est déjà bien au moins tu sais à quoi t'en tenirpingpangpong a écrit:Je suis en plein dilemme. Sur ce forum et ailleurs, j'ai lu des histoires à faire pâlir sur les TZR, les classes intenables ou illettrées, les hiérarchies incompétentes ou tyranniques, les mutations...
Enseignant, un métier qui a des avantages et des inconvénients, le tout est de savoir ce qui correspond à sa personnalité et son mode de vie ...
Ah ... l'appel de l'ailleurspingpangpong a écrit:Ce qui complique encore un peu mes choix, c'est que je viens d'obtenir un PVT pour travailler au Canada, ce qui est tentant!
PVT, c'est forcément petits jobs, et provisoire, rien qui puisse déboucher sur du "stable" si c'est ce que tu recherches ... par contre le Canada c'est vraiment tentant, une opportunité quand on a une âme de globe-trotter
Avec 42 annuités, et un âge minimum de départ qui recule d'année en année, si tu n'as pas encore commencé à cotiser en France ... tu n'es pas à une ou deux années près ... jdçjdr ... et il va falloir penser à l’assurance "vieillesse" volontairepingpangpong a écrit:J'ai 32 ans le 19 août, et je commence sérieusement à me dire qu'il faut que je trouve un travail sérieux et stable qui me permet de cotiser pour la retraite.(...)
Toi seule peux répondre à cette question !pingpangpong a écrit:Donc quoi faire?
M'inscrire en MEEF éco-g, me présenter aux concours (CAPET, agreg, CAPLP), prendre le risque de ne pas les réussir (vu le peu de postes offerts), étudier encore un an ou deux plutôt que de cotiser pour la retraite?
Ou juste partir au Canada au petit bonheur la chance?
Tu as déjà un master, tu peux aussi préparer un concours de l'EN à distance et en cas de réussite suivre le parcours ESPE adapté pour les titulaires d'un master, sans tout reprendre à zéro, non ?
Pas sûre de simplifier les choses
Au moins tu as le choix !
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"Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité." A. de Saint-Exupéry
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