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NadejdaGrand sage
L'un des derniers très très grands écrivains survivants des camps est mort ce matin :
Suite : http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2016/03/31/l-ecrivain-hongrois-imre-kertesz-prix-nobel-de-litterature-est-mort_4892850_3382.html
Je suis si émue...
Il était l’un des derniers survivants d’Auschwitz. Dans son discours de Stockholm, il disait d’ailleurs que cela résumait peut-être sa véritable histoire : « être mort une fois pour continuer à vivre ». L’écrivain hongrois Imre Kertész, prix Nobel de littérature en 2002, s’est éteint à l’aube, jeudi 31 mars à son domicile de Budapest, où il était revenu s’établir après avoir résidé en Allemagne jusqu’en 2013. L’auteur d’Etre sans destin (Actes Sud, 1998) souffrait d’une maladie de Parkinson. Il était âgé de 86 ans.
Suite : http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2016/03/31/l-ecrivain-hongrois-imre-kertesz-prix-nobel-de-litterature-est-mort_4892850_3382.html
Je suis si émue...
cannelle21Grand Maître
Je suis touchée. J'ai beaucoup aimé Être sans destin.
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Il y a des gens si bêtes que si une idée apparaissait à la surface de leur cerveau, elle se suiciderait, terrifiée de solitude.
trompettemarineMonarque
+1cannelle21 a écrit:Je suis touchée. J'ai beaucoup aimé Être sans destin.
User14996Niveau 10
Annus horribilis, décidément...
Beaucoup aimé Être sans destin comme vous, mais aussi Kaddish, Le Chercheur de traces....
NitaEmpereur
Nadejda a écrit:L'un des derniers très très grands écrivains survivants des camps est mort ce matin :
Il était l’un des derniers survivants d’Auschwitz. Dans son discours de Stockholm, il disait d’ailleurs que cela résumait peut-être sa véritable histoire : « être mort une fois pour continuer à vivre ». L’écrivain hongrois Imre Kertész, prix Nobel de littérature en 2002, s’est éteint à l’aube, jeudi 31 mars à son domicile de Budapest, où il était revenu s’établir après avoir résidé en Allemagne jusqu’en 2013. L’auteur d’Etre sans destin (Actes Sud, 1998) souffrait d’une maladie de Parkinson. Il était âgé de 86 ans.
Suite : http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2016/03/31/l-ecrivain-hongrois-imre-kertesz-prix-nobel-de-litterature-est-mort_4892850_3382.html
Je suis si émue...
Quand j'ai lu le titre du topic, avant même de savoir que tu l'avais posté, j'ai pensé au chagrin que te causerait cette nouvelle...
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A clean house is a sign of a broken computer.
AmaliahEmpereur
Moi aussi, quand j'ai lu le titre du topic sans avoir vu qui l'avait ouvert, j'ai pensé à toi, Nadejda, qui l'avais conseillé.
arcencielGrand Maître
Oh! très émue moi aussi.
SeiGrand Maître
Je commence un travail autour d'Être sans destin avec une classe que j'ai une heure par semaine... Nous devions nous voir aujourd'hui et ils devaient me rendre un devoir sur l'incipit, mais je suis allée manifester. Jeudi prochain, je commencerai par leur annoncer sa mort.
Je suis heureuse de pouvoir faire découvrir Imre Kertész à mes élèves...
Je suis heureuse de pouvoir faire découvrir Imre Kertész à mes élèves...
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"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
OlympiasProphète
Un de plus qui nous quitte.
Depuis trois ans, six de mes amis/amies proches rescapés d'Auschwitz sont morts. Je ne m'y fais pas.
Depuis trois ans, six de mes amis/amies proches rescapés d'Auschwitz sont morts. Je ne m'y fais pas.
- NadejdaGrand sage
Sei a écrit:Je commence un travail autour d'Être sans destin avec une classe que j'ai une heure par semaine... Nous devions nous voir aujourd'hui et ils devaient me rendre un devoir sur l'incipit, mais je suis allée manifester.
Quelle chance ils ont ! J'espère qu'ils sauront l'apprécier à sa juste valeur.
(Merci Nita, Amaliah et Jenny.)
- SeiGrand Maître
Nadejda a écrit:Sei a écrit:Je commence un travail autour d'Être sans destin avec une classe que j'ai une heure par semaine... Nous devions nous voir aujourd'hui et ils devaient me rendre un devoir sur l'incipit, mais je suis allée manifester.
Quelle chance ils ont ! J'espère qu'ils sauront l'apprécier à sa juste valeur.
(Merci Nita, Amaliah et Jenny.)
J'espère aussi...
Mais je suis vraiment heureuse de pouvoir le faire découvrir à ces élèves, tout particulièrement à ces élèves...
On a commencé l'année avec l'étude d'une pièce d'un écrivain israélien, Hanock Levin, sur un soldat qui perd son identité après être parti à la guerre, poursuivi avec L'Étranger de Camus, on a étudié l'incipit de Candide. Les voilà prêts pour Être sans destin, avec, en fil rouge, une réflexion sur l'identité.
Thalia de GMédiateur
Je ne connaissais pas, je l'avoue. Mais l'article cité révèle que c'est un grand homme. Je lirai Être sans destin.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
HannibalHabitué du forum
Etre sans destin et Le chercheur de traces m'avaient fait découvrir une manière très fine et très pudique d'aborder le sujet des camps et de la mémoire de l'expérience concentrationnaire.
Parfois un livre nous rappelle qu'il y a des choses que seule la littérature peut suggérer.
Parfois un livre nous rappelle qu'il y a des choses que seule la littérature peut suggérer.
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"Quand la pierre tombe sur l'oeuf, malheur à l'oeuf.
Quand l'oeuf tombe sur la pierre, malheur à l'oeuf." (proverbe)
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