- JPhMMDemi-dieu
http://smf.emath.fr/files/alertecapes-smf.pdf
Le programme de cette première épreuve pour l'option « informatique » semble correspondre au minimum de ce que l'on peut exiger des élèves en fin de terminale S. Il serait souhaitable qu'un niveau minimum en informatique pour les candidats de l'option « mathématiques » soit aussi identifié et exigé, puisque les candidats reçus seront amenés à enseigner aussi en informatique.
Le « programme » de la deuxième épreuve écrite d'admissibilité n'en est pas un ! Il est tout à fait semblable au « programme » du CAPES de mathématiques 2016 (et années précédentes) et on en connaît déjà une des conséquences : les étudiants de master MEEF en déduisent qu'il leur suffit de maîtriser les mathématiques de terminale S pour être admissibles.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ben2510Expert spécialisé
JPhMM a écrit:http://smf.emath.fr/files/alertecapes-smf.pdf
Le programme de cette première épreuve pour l'option « informatique » semble correspondre au minimum de ce que l'on peut exiger des élèves en fin de terminale S. Il serait souhaitable qu'un niveau minimum en informatique pour les candidats de l'option « mathématiques » soit aussi identifié et exigé, puisque les candidats reçus seront amenés à enseigner aussi en informatique.
Le « programme » de la deuxième épreuve écrite d'admissibilité n'en est pas un ! Il est tout à fait semblable au « programme » du CAPES de mathématiques 2016 (et années précédentes) et on en connaît déjà une des conséquences : les étudiants de master MEEF en déduisent qu'il leur suffit de maîtriser les mathématiques de terminale S pour être admissibles.
C'est lamentable. Les derniers sujets de CAPES sont donnables tels quels à des TS spé maths pas trop mauvais.
Pour citer l'IG présent aux journées nationales de l'APMEP à Laon, "le programme du CAPES va être mis en conformité avec ce qui est effectivement donné".
Le CAPES devient un concours à bac +0,5...
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On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- Samuel DMNiveau 6
Et on parle de l'externe...
- HélipsProphète
Mais surtout, malgré ces sujets, on ne remplit pas les posts...
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- AnaxagoreGuide spirituel
Après on vient me chanter que certains seraient "en souffrance devant les évolutions du métier"...non. Les gens lucides sont terrifiés par l'avenir que nous nous fabriquons. No future.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- BalthazaardVénérable
Qu'ajouter?!!
- sallyt44Niveau 10
J'ai passé (et eu) le CAPES 2014. Mes collègues ne m'ont pas crue lorsque j'ai affirmé qu'un bon élève de TS aurait été admissible sans problème...
- Pat BÉrudit
Comme quoi ceux qui le loupent ne sont vraiment pas bons....
Mais c'est dramatique de se dire qu'ils vont ensuite enseigner en lycée, voire en TS ????
Mais c'est dramatique de se dire qu'ils vont ensuite enseigner en lycée, voire en TS ????
- ycombeMonarque
Il arrive que des élèves de prépa s'inscrivent au CAPES pour s'entrainer. Et il arrive même qu'ils soient admissibles.
Évidemment ils ne se présentent pas à l'oral.
Évidemment ils ne se présentent pas à l'oral.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- sallyt44Niveau 10
Après, vues les questions posées aux oraux, ça m'étonnerait qu'un TS tienne 5 minutes...
- ptitMarcassinNiveau 2
Je peux vous parler de mon expérience du CAPES 2015
Ancien élève de prépa (PSI) ayant intégré une école du concours mines-ponts, je décide de me reconvertir et pense donc à l'enseignement. Je m'inscris au CAPES mais des obligations professionnelles m'empêchent de réviser. A ce moment j'étais loin d'avoir retrouvé le niveau qui fut le mien à la sortie de la spé. Je me présente aux écrits sans grandes ambitions (je passe quand même un concours à BAC+4). Finalement un sujet que j'aurais pu réussir en fin de terminale et une admissibilité acquise facilement.
J'arrive aux oraux sans plus de préparation, en touriste diront certains, aucune leçon préparée. Je tombe sur produit scalaire, je recopie plus ou moins la leçon d'un manuel et je définis le produit scalaire par la formule utilisant la norme.
Le jury me demande à la fin de mon exposé quelle norme j'utilise?
Moi: j'utilise de préférence la norme 2 ou norme euclidienne.
Jury: Comment la définissez vous?
Moi: Cette norme se définit à partir d'un produit scalaire.
Jury: vous n'avez pas l'impression de vous mordre la queue?
Moi: Oui mais si on veut être un minimum rigoureux il faudrait définir le produit scalaire comme une forme bilinéaire symétrique définie positive d'un espace vectorielle sur R.
Il s'ensuit une discussion d'un niveau sup sur les normes et la notion d'orthogonalité.
Ensuite question sur l'interdisciplinarité, je pars sur le lien entre les mathématiques et la physique, symbolisé par les équations différentielles avant que le jury ne m'arrête et que j’apprenne avec stupeur que ce n'est plus au programme.
Conclusion j'ai montré que je ne connaissais pas le milieu scolaire, que je n'avais aucune notion de pédagogie et de didactique et pourtant une note de 11. (Il suffit juste de quelques connaissances mathématiques (niveau sup) et de bien présenter).
Le deuxième oral est du même acabit. J'ai compris ma note lorsque j'ai vu d'autres candidat en spectateur.
L'un a annoncé fièrement qu'une fonction égale à plus l'infini multiplié par une fonction égale à 0 était une forme indéterminée. Il n'a jamais su malgré les questions du jury trouver son erreur. (il ne maîtrisait pas la "notion de tendre vers")
L'autre a annoncé que lorsque la dérivée d'une fonction s'annulait, on obtenait un extremum et malgré les questions du jury qui lui a fait tracé la fonction cube, il n'a pas su corriger son affirmation.
Et je ne parle pas des M1 Meef que je côtoie cette année à l'ESPE. Très peu ont un niveau qui leurs permettraient d'être admissibles aux concours CCP.
Ancien élève de prépa (PSI) ayant intégré une école du concours mines-ponts, je décide de me reconvertir et pense donc à l'enseignement. Je m'inscris au CAPES mais des obligations professionnelles m'empêchent de réviser. A ce moment j'étais loin d'avoir retrouvé le niveau qui fut le mien à la sortie de la spé. Je me présente aux écrits sans grandes ambitions (je passe quand même un concours à BAC+4). Finalement un sujet que j'aurais pu réussir en fin de terminale et une admissibilité acquise facilement.
J'arrive aux oraux sans plus de préparation, en touriste diront certains, aucune leçon préparée. Je tombe sur produit scalaire, je recopie plus ou moins la leçon d'un manuel et je définis le produit scalaire par la formule utilisant la norme.
Le jury me demande à la fin de mon exposé quelle norme j'utilise?
Moi: j'utilise de préférence la norme 2 ou norme euclidienne.
Jury: Comment la définissez vous?
Moi: Cette norme se définit à partir d'un produit scalaire.
Jury: vous n'avez pas l'impression de vous mordre la queue?
Moi: Oui mais si on veut être un minimum rigoureux il faudrait définir le produit scalaire comme une forme bilinéaire symétrique définie positive d'un espace vectorielle sur R.
Il s'ensuit une discussion d'un niveau sup sur les normes et la notion d'orthogonalité.
Ensuite question sur l'interdisciplinarité, je pars sur le lien entre les mathématiques et la physique, symbolisé par les équations différentielles avant que le jury ne m'arrête et que j’apprenne avec stupeur que ce n'est plus au programme.
Conclusion j'ai montré que je ne connaissais pas le milieu scolaire, que je n'avais aucune notion de pédagogie et de didactique et pourtant une note de 11. (Il suffit juste de quelques connaissances mathématiques (niveau sup) et de bien présenter).
Le deuxième oral est du même acabit. J'ai compris ma note lorsque j'ai vu d'autres candidat en spectateur.
L'un a annoncé fièrement qu'une fonction égale à plus l'infini multiplié par une fonction égale à 0 était une forme indéterminée. Il n'a jamais su malgré les questions du jury trouver son erreur. (il ne maîtrisait pas la "notion de tendre vers")
L'autre a annoncé que lorsque la dérivée d'une fonction s'annulait, on obtenait un extremum et malgré les questions du jury qui lui a fait tracé la fonction cube, il n'a pas su corriger son affirmation.
Et je ne parle pas des M1 Meef que je côtoie cette année à l'ESPE. Très peu ont un niveau qui leurs permettraient d'être admissibles aux concours CCP.
- BoubouleDoyen
ptitMarcassin a écrit:Je peux vous parler de mon expérience du CAPES 2015
Ancien élève de prépa (PSI) ayant integré une école du concours mines-ponts, je décide de me reconvertir et pense donc à l'enseignement. Je m'inscris au CAPES mais des obligations professionnelles m'empêchent de réviser. A ce moment j'étais loin d'avoir retrouver le niveau qui fut le mien à la sortie de la spé. Je me présente aux écrits sans grande ambition (je passe quand même un concours accessible à BAC+4). Finalement un sujet que j'aurais pu réussir en fin de terminale et une admissibilité acquise.
J'arrive aux oraux sans plus de préparation, en touriste diront certain, aucune leçon de préparée. Je tombe sur produit scalaire, je recopie plus ou moins la leçon d'un manuel et je définis le produit scalaire par la formule utilisant la norme.
Le jury me demande à la fin quel norme j'utilise.
Moi: j'utilise de préférence la norme 2 ou norme euclidienne.
Jury: Comment la définissez vous?
Moi: Cette norme se définit à partir d'un produit scalaire.
Jury: vous n'avez pas l'impression de vous mordre la queue?
Moi: Oui mais si on veut être un minimum rigoureux il faudrait définir le produit scalaire comme une forme bilinéaire symétrique définie positive d'un espace vectorielle dans R.
Il s'ensuit une discussion d'un niveau sup.
Ensuite question sur l'interdisciplinarité, je pars sur le lien entre les mathématiques et la physique, symbolisé par les équations différentielles avant que le jury m'arrête et que j’apprenne avec stupeur que ce n'est plus au programme.
Conclusion j'ai montré que je ne connaissais pas le milieu scolaire, que je n'avais aucune notion de pédagogie et de didactique et pourtant une note de 11.
Le deuxième oral est du même acabit. J'ai compris ma note lorsque j'ai vu d'autres candidat en spectateur.
L'un a annoncé fièrement qu'une fonction égale à plus l'infini multiplié par une fonction égale à 0 était une forme indéterminée. Il n'a jamais su malgré les questions du jury trouvé son erreur. (il ne maîtrisait pas la "notion de tendre vers")
L'autre a annoncé que lorsque la dérivée d'une fonction s'annulait, on obtenait un extremum et malgré les questions du jury qui lui a fait tracé la fonction cube, il n'a pas su corriger son affirmation.
Et je ne parle pas des M1 Meef que je côtoie cette année à l'ESPE. Très peu ont un niveau qui leurs permettraient d'être admissibles aux concours CCP.
Merci pour cette anecdote.
Sur ce que j'ai mis en gras : je pense qu'un jury intelligent cherche juste à transposer le potentiel du candidat qu'ils ont face à eux dans une classe. Si tu sembles avoir une certaine maîtrise disciplinaire, être capable d'en discuter, tu as les bases, aucune raison de te barrer par une sale note (ils en sont pas allés jusqu'à te mettre une note qui t'assure l'admission, il fallait aussi réussir l'autre épreuve). Comme tu le dis, il y a tellement pire.
- RendashBon génie
ycombe a écrit:Il arrive que des élèves de prépa s'inscrivent au CAPES pour s'entrainer. Et il arrive même qu'ils soient admissibles.
Évidemment ils ne se présentent pas à l'oral.
Ils s'inscrivent comment, puisqu'il y a condition de diplôme ?
- gauvain31Empereur
Rendash a écrit:ycombe a écrit:Il arrive que des élèves de prépa s'inscrivent au CAPES pour s'entrainer. Et il arrive même qu'ils soient admissibles.
Évidemment ils ne se présentent pas à l'oral.
Ils s'inscrivent comment, puisqu'il y a condition de diplôme ?
Tu peux fournir le diplôme après avoir passé les écrits ("M'dame chuis désolé j'ai oublié les pièces justificatives ")
- RendashBon génie
ptitMarcassin a écrit:
L'un a annoncé fièrement qu'une fonction égale à plus l'infini multiplié par une fonction égale à 0 était une forme indéterminée. Il n'a jamais su malgré les questions du jury trouver son erreur. (il ne maîtrisait pas la "notion de tendre vers")
Wocong, je me souviens m'être fait avoir en DS, en term
- RendashBon génie
gauvain31 a écrit:Rendash a écrit:ycombe a écrit:Il arrive que des élèves de prépa s'inscrivent au CAPES pour s'entrainer. Et il arrive même qu'ils soient admissibles.
Évidemment ils ne se présentent pas à l'oral.
Ils s'inscrivent comment, puisqu'il y a condition de diplôme ?
Tu peux fournir le diplôme après avoir passé les écrits ("M'dame chuis désolé j'ai oublié les pièces justificatives ")
D'acc, merci =)
- William FosterExpert
Rahlala ! Mais c'est embêtant ces gens qui s'inscrivent mais qui ne vont pas aux zorros... Ça va permettre à notre Ministre de dire que si ! il y a encore plein de gens qui s'inscrivent, et que c'est une preuve de l'attractivité du métier d'abord.
Sinon, il me semblait jusqu'à peu que dans un concours avec 1000 places, on prenait les 1000 meilleurs. Point barre. Et si certains admis avaient un niveau faible, bah ils sont dans les 1000 meilleurs quand même. Ils représentent une "élite" formée par la république qui, au final, n'a que ce qu'elle mérite.
Et finalement, les concours de maintenant ne sont donnés qu'aux gens qui "ont le niveau"... Ce qui me semble plus une définition de "examen".
Et c'est d'autant plus chelou que pour le DNB et le bac, qui sont des examens, on sait à peu de choses près quel va être le taux de reçus de la prochaine session...
Sinon, il me semblait jusqu'à peu que dans un concours avec 1000 places, on prenait les 1000 meilleurs. Point barre. Et si certains admis avaient un niveau faible, bah ils sont dans les 1000 meilleurs quand même. Ils représentent une "élite" formée par la république qui, au final, n'a que ce qu'elle mérite.
Et finalement, les concours de maintenant ne sont donnés qu'aux gens qui "ont le niveau"... Ce qui me semble plus une définition de "examen".
Et c'est d'autant plus chelou que pour le DNB et le bac, qui sont des examens, on sait à peu de choses près quel va être le taux de reçus de la prochaine session...
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Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- BoubouleDoyen
William Foster a écrit:Rahlala ! Mais c'est embêtant ces gens qui s'inscrivent mais qui ne vont pas aux zorros... Ça va permettre à notre Ministre de dire que si ! il y a encore plein de gens qui s'inscrivent, et que c'est une preuve de l'attractivité du métier d'abord.
Sinon, il me semblait jusqu'à peu que dans un concours avec 1000 places, on prenait les 1000 meilleurs. Point barre. Et si certains admis avaient un niveau faible, bah ils sont dans les 1000 meilleurs quand même. Ils représentent une "élite" formée par la république qui, au final, n'a que ce qu'elle mérite.
Et finalement, les concours de maintenant ne sont donnés qu'aux gens qui "ont le niveau"... Ce qui me semble plus une définition de "examen".
Et c'est d'autant plus chelou que pour le DNB et le bac, qui sont des examens, on sait à peu de choses près quel va être le taux de reçus de la prochaine session...
Ah non, moi j'ai connu la physique (agrégation certes) où on ne remplissait pas et pas par faute de candidats.
Bon, c'était l'époque où les IG avaient la classe en physique.
Dans certaines disciplines, ce serait bien qu'actuellement l'écrit soit un examen avec note éliminatoire (bon c'est un peu dramatique pour l'université qui a validé des masters mais c'est comme ça).
- RendashBon génie
Bouboule a écrit: (bon c'est un peu dramatique pour l'université qui a validé des masters mais c'est comme ça).
Ben, ouais, le voilà le problème. Si les masters valaient encore quelque chose, on n'aurait pas des burnes pour passer le CAPES, voire pour le décrocher. Et ça ne va pas s'arranger avec le MEEF
- Vincent83Niveau 6
Et en plus cette médiocrité ne va même pas valoriser les enseignants vraiment compétents en mathématiques! On aurait au moins pu trouver une occasion de se consoler ;-)
Plus sérieusement quand on sait le niveau de rigueur, d'abstraction et de logique nécessaire pour faire de l'informatique (je parle de la science, pas du paramètrage de Windows ou d'un compte gmail...) on ne peut qu'être consterné devant ce nouveau Capes.
De la thune (!) si on veut attirer des gens potentiellement compétents (*), et un minimum de considération aussi! On n'a rien sans rien, c'est pourtant excessivement clair dans la société actuelle.
(*) condition nécessaire pour faire un bon prof, point barre. Le reste n'est que du flan. Si à l'ESPE on doit refaire des maths de début de sup avec des M1/M2 c'est bon ils peuvent fermer. Ca fait tout de même un sacré budget pour atteindre un tel niveau en 4 ans (on fait ça en 3 mois avec des sups motivés...). Mais c'est vrai les CPGE ça coûte très très cher c'est mal...
Plus sérieusement quand on sait le niveau de rigueur, d'abstraction et de logique nécessaire pour faire de l'informatique (je parle de la science, pas du paramètrage de Windows ou d'un compte gmail...) on ne peut qu'être consterné devant ce nouveau Capes.
De la thune (!) si on veut attirer des gens potentiellement compétents (*), et un minimum de considération aussi! On n'a rien sans rien, c'est pourtant excessivement clair dans la société actuelle.
(*) condition nécessaire pour faire un bon prof, point barre. Le reste n'est que du flan. Si à l'ESPE on doit refaire des maths de début de sup avec des M1/M2 c'est bon ils peuvent fermer. Ca fait tout de même un sacré budget pour atteindre un tel niveau en 4 ans (on fait ça en 3 mois avec des sups motivés...). Mais c'est vrai les CPGE ça coûte très très cher c'est mal...
- chupitoNiveau 5
La 2ème épreuve de mathématiques correspond à une épreuve niveau bac S option Maths avec de la pédagogie???
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