Le SNPDEN estime que le ministère "empêche [les CDE] de travailler"

Le SNPDEN sonne l'alarme, face au "dysfonctionnement de l’institution scolaire". Il demande au gouvernement de changer de "façon de fonctionner", brandissant la menace d'une manifestation des personnels de direction.

(...)

Au lieu de nous aider, le ministère nous empêche de travailler. Il change sans arrêt d’avis. Tout est à l’avenant. Il y a deux ans, par exemple, on incitait les établissements à créer des classes bilangues, c’était merveilleux… puis on nous a soudainement expliqué que c’était un dispositif horrible de ségrégation sociale, qu’il fallait les supprimer, pour nous expliquer deux mois plus tard que finalement, il fallait en garder tout de même quelques-unes. C’est comme ça pour tout… ce à quoi s’ajoute, par dessus le marché, les fantaisies des académies.
Le ministère ne donne jamais de réponses précises à nos questions, pourtant précises. Ainsi, nous lui avons demandé si nous pouvions autoriser, ou non, les élèves à fumer à l’intérieur des établissements pendant la période de l’état d’urgence, et à ce jour nous n’avons toujours pas de réponse.

En revanche, il y a en parallèle un véritable déferlement de communications, de circulaires, d’ordres et de contre-ordres, qui finissent par devenir insupportables. On nous fait du préchi précha tous les jours, par exemple sur la question des inégalités. C’est un vrai problème, mais si elles existent, c’est davantage de la faute du pouvoir politique que des établissements !

(...)

Pour conclure, le personnel de direction en a ras-le-bol, et tout ce qu’il demande, c’est qu’on le laisse travailler. Si le ministère n’entend pas nos revendications, nous descendrons dans la rue, comme en novembre 2006, quand 40% des chefs d’établissements avaient manifesté pour réclamer une meilleure reconnaissance de leur métier.

jésus a écrit:Laissez-nous saquer les profs en paix...

henriette a écrit:

jésus a écrit:Laissez-nous saquer les profs en paix...

Bof, je trouve ça un peu lourd et contreproductif, même si c'est de l'humour.
Dommage qu'on ne se sente pas du même côté, profs et perdirs, pour s'opposer ensemble à ces délires du ministère :

Joël49 a écrit:Merci Henriette, effectivement : nous sommes tous dans la même galère et, parfois, en ramant tous dans le même sens et en évitant de se poignarder dans le dos on peut faire à notre modeste niveau (l'établissement) des choses dont on peut être collectivement fiers... après, si on veut vraiment créer des climats de tension permanente, voire de guerre civile, ce sera sans moi. Quant aux prises de position syndicales, on peut en écrire quelques volumes (mais sans moi à nouveau )

Jane a écrit:Eh bien qu'ils manifestent ! Avec un peu de bol (pour eux) ils seront plus visibles que les enseignants...

laMiss a écrit:Il faut bien reconnaitre que les perdirs se font balader d'ordres en ordres parfois totalement contraires (réforme ou non, d'ailleurs), qu'ils reçoivent des informations balancées à la dernière minute, parfois claires comme du jus de chaussette (y compris sur des sujets graves) et que lorsqu'ils ont besoin d'un éclaircissement ou d'une aide, ils n'ont pas toujours de réponse...

Celeborn a écrit:

henriette a écrit:

jésus a écrit:Laissez-nous saquer les profs en paix...

Bof, je trouve ça un peu lourd et contreproductif, même si c'est de l'humour.
Dommage qu'on ne se sente pas du même côté, profs et perdirs, pour s'opposer ensemble à ces délires du ministère :

Tout à fait d'accord. Ce qui pose la question du fait que le SNPDEN vote quasi systématiquement POUR la politique menée par le ministère.

Daphné a écrit:

Jane a écrit:Eh bien qu'ils manifestent ! Avec un peu de bol (pour eux) ils seront plus visibles que les enseignants...

Ils peuvent manifester voire même changer de syndicat, m. :censure:   à la fin ! Ils ont quand même voté pour, aux élections professionnelles et pour la réforme, maintenant yapuka assumer !