- JulieLHNiveau 8
Bonjour à tous,
Je prépare l'agrégation interne en Lettres Modernes. Je m'y suis mise tardivement (fin septembre) mais je suis à fond. Je cherche quelqu'un pour faire un skype ou un facetime pour une leçon sur Christine de Pizan. Y aurait-il, s'il vous plaît, une bonne âme pour m'écouter parler le temps d'une leçon ? Ce serait dans la semaine à venir ou alors la semaine prochaine. Merci, à bientôt et bon courage à tous !!
Ju
Je prépare l'agrégation interne en Lettres Modernes. Je m'y suis mise tardivement (fin septembre) mais je suis à fond. Je cherche quelqu'un pour faire un skype ou un facetime pour une leçon sur Christine de Pizan. Y aurait-il, s'il vous plaît, une bonne âme pour m'écouter parler le temps d'une leçon ? Ce serait dans la semaine à venir ou alors la semaine prochaine. Merci, à bientôt et bon courage à tous !!
Ju
- barègesÉrudit
Vu sur Fabula en cherchant autre chose : des enregistrements audio des conférences d'une journée d'agrégation à Tours (Montaigne). En accès libre.
http://cesr.univ-tours.fr/actualites/enregistrements-audios-agregation-de-lettres-2017-journee-montaigne-essais-livre-iii-519018.kjsp?RH=CESR_FR
http://cesr.univ-tours.fr/actualites/enregistrements-audios-agregation-de-lettres-2017-journee-montaigne-essais-livre-iii-519018.kjsp?RH=CESR_FR
- NestyaEsprit sacré
Voilà! 1ère épreuve du concours blanc terminée. Pfff! Je suis épuisée! On a eu un corpus composé de poèmes extraits de Romances sans paroles de Verlaine: "Paysages belges" ("Wancourt", "Charleroi", "Bruxelles simples fresques", Bruxelles chevaux de bois" et Malines) et "Birds in the night".
J'ai vraiment eu beaucoup de mal à démarrer. Il y a notamment ma 1ère séance que j'ai complètement foiré mais je n'avais plus le temps de recommencer. Tant pis.
Merci! J'ai justement une dissert sur Montaigne à terminer d'ici la fin des vacances.
J'ai vraiment eu beaucoup de mal à démarrer. Il y a notamment ma 1ère séance que j'ai complètement foiré mais je n'avais plus le temps de recommencer. Tant pis.
barèges a écrit:Vu sur Fabula en cherchant autre chose : des enregistrements audio des conférences d'une journée d'agrégation à Tours (Montaigne). En accès libre.
http://cesr.univ-tours.fr/actualites/enregistrements-audios-agregation-de-lettres-2017-journee-montaigne-essais-livre-iii-519018.kjsp?RH=CESR_FR
Merci! J'ai justement une dissert sur Montaigne à terminer d'ici la fin des vacances.
_________________
"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- JulieLHNiveau 8
Pour info : il y aura prochainement un documentaire intitulé "Montaigne, le croyant et le politique" sur la chaîne KTO. A la réalisation Olivier Besse. J'adore ce qu'il fait (cf. documentaire sur Mauriac). A voir donc. (je ne peux pas mettre de lien, je ne suis pas là depuis suffisamment longtemps. ))
- NatalinoNiveau 10
Hermiony a écrit:maldoror1 a écrit:Nestya a écrit:clairlaure a écrit:Et pour la didactique, il ne faut pas vraiment faire d'explication de texte mais plutôt travailler par grands axes. C'est beaucoup plus rapide et cela permet d'aller à l'essentiel.
Bon à savoir. Je fais des analyses linéaires pour chaque texte mais ça prend un temps fou!
Pareil. Je fais des lectures analytiques de chaque texte, cela m'aide à problematiser et je m'en sers lors de la description des séances. Mais cela me prend un temps fou aussi...C'est aussi une épreuve de rapidité!
Comme clairlaure, en 7h, il n'est pas possible d'analyser finement chaque texte et d'ailleurs, ce n'est pas ce qui est demandé. Il faut donc lutter contre notre tendance à vouloir tout dire dans le moindre détail parce que pour cette épreuve, le mieux est l'ennemi du bien. Il faut effectivement repérer les points communs / divergences des textes (quand c'est un corpus) ou les grands axes (quand tous les textes viennent du même auteur). On peut ponctuellement faire une analyse de détail, c'est même apprécié, mais c'est avant tout une épreuve de synthèse.
@Stench : Rappelle-toi qu'il n'y a jamais que 3/4 grandes problématiques pour chaque oeuvre et que toutes les disserts tournent autour. Peut-être peux-tu analyser un sujet de façon plus détaillé, pour voir à quoi il aboutit ? Et dis-toi que c'est la connaissance de l'oeuvre et de son exprit qui importe le plus. Se gaver de critiques (même si c'est que les professeurs laissent entendre avec leurs bibliographies de 10 pages) n'aide pas.
3,4 ? Flute, j'en cherche trop alors, j'ai tendance à en imaginer plutôt 7-8 par oeuvre. Ca vaudrait peut-être la peine d'en parler avec les autres agrégatifs.
Bon, moi de mon côté, je continue à ne pas être motivé par le programme et à m'y perdre. J'ai rendu deux devoirs en didactique (ça a été, 8-9 pour le premier, un peu bâclé et où j'étais hors sujet, 15-16 pour le second), mais je n'arrive pas à me lancer dans une dissertation sur Montaigne (et une sur Beaumarchais) à rendre pour le 10 novembre. Et j'ai séché pas mal de cours (dont ceux en grammaire d'hier, parce que je n'arrive vraiment plus, après l'an dernier, à me dire que je vais prendre du temps pour des épreuves d'admission, alors que rien ne m'assure une admissibilité). Bref, coup d'essai aussi sans doute cette année, en attendant un programme qui me favorise/plaise davantage.
- mélieNiveau 6
Bonjour,
Je prépare le concours toute seule dans mon coin et je me suis entraînée pendant les vacances sur le sujet de didactique de 2015. Est-ce que certains collègues agrégés se sentiraient le courage de me lire et d'évaluer ma copie? Un grand merci d'avance.
Je prépare le concours toute seule dans mon coin et je me suis entraînée pendant les vacances sur le sujet de didactique de 2015. Est-ce que certains collègues agrégés se sentiraient le courage de me lire et d'évaluer ma copie? Un grand merci d'avance.
- NatalinoNiveau 10
De mon côté, agrégés et agrégatifs, je cherche à m'améliorer en dissertation. Des idées pour éviter le hors sujet ???
Un exemple
Sujet proposé à Nanterre :
Dans L’Esthétique du tableau dans le théâtre du XVIIIe siècle (Paris, PUF, 1998,
p. 222), Pierre FRANTZ écrit que Beaumarchais « réinvente une pratique antique : sa
grande réussite fut de passer à une trilogie et d’avoir ainsi ouvert la voie à une
véritable scansion historique. Du Barbier à La Mère coupable, c’est l’histoire plus
que le hasard, et le roman autant que l’histoire qui mènent le jeu. L’horloger
astucieux offre au théâtre le temps du roman […]. Cette continuité sensible relève
d’un véritable roman d’éducation dont Almaviva est le héros. […] Le temps peut
ainsi s’ouvrir sur un roman virtuel, qu’un certain nombre d’allusions rendent
singulièrement présent. »
Votre lecture des pièces de Beaumarchais au programme confirme-t-elle ce
jugement ?
Alors là, je planche (sans compter les heures, je veux surtout rendre un bon devoir sur le plan formel, j'ai bien dû y passer au moins 9 ou 10 heures), je réfléchis, je souffre .. je produis 9-10 pages en format World (pour la didactique, je rends plutôt 7 pages ... donc c'est très long). Je relis mon devoir et je me dis ... "bon sang, je suis hors sujet"
A la lecture du sujet, je l'ai vu comme un sujet sur la continuité du temps. J'ai problématisé autour de l'idée que pour qu'il y ait continuité temporelle (et une entrée dans "le temps du roman", il faut qu'il y ait une continuité dans la trilogie.). Donc trois parties
I) sur la cohérence, la continuité, le passage du temps etc.
II) la manière dont le temps trébuche dans l'oeuvre (parce que l’œuvre est théâtrale, parce qu'elle est discontinue etc.)
III) l'ouverture/élargissement du temps est effectivement un apport et une richesse dans l'oeuvre de B. mais elle n'est ni spécifiquement romanesque, ni en lien avec le concept de trilogie.
A la relecture (et ma conclusion me le confirme cruellement) j'ai fait davantage un devoir sur la continuité et sur les personnages que sur le temps.
N'aurait-il pas mieux valu traiter en I d'un temps romanesque et en II d'un temps théâtral (pas d'idée pour le trois, mais je ne vais pas refaire le devoir !!!) en se demandant si le temps élargi dont il parle est réellement une spécificité romanesque ? Autrement dit, ne suis-je pas toujours trop suspicieux devant les sujets, toujours à la recherche du "problème" ou du "piège" ?
Un exemple
Sujet proposé à Nanterre :
Dans L’Esthétique du tableau dans le théâtre du XVIIIe siècle (Paris, PUF, 1998,
p. 222), Pierre FRANTZ écrit que Beaumarchais « réinvente une pratique antique : sa
grande réussite fut de passer à une trilogie et d’avoir ainsi ouvert la voie à une
véritable scansion historique. Du Barbier à La Mère coupable, c’est l’histoire plus
que le hasard, et le roman autant que l’histoire qui mènent le jeu. L’horloger
astucieux offre au théâtre le temps du roman […]. Cette continuité sensible relève
d’un véritable roman d’éducation dont Almaviva est le héros. […] Le temps peut
ainsi s’ouvrir sur un roman virtuel, qu’un certain nombre d’allusions rendent
singulièrement présent. »
Votre lecture des pièces de Beaumarchais au programme confirme-t-elle ce
jugement ?
Alors là, je planche (sans compter les heures, je veux surtout rendre un bon devoir sur le plan formel, j'ai bien dû y passer au moins 9 ou 10 heures), je réfléchis, je souffre .. je produis 9-10 pages en format World (pour la didactique, je rends plutôt 7 pages ... donc c'est très long). Je relis mon devoir et je me dis ... "bon sang, je suis hors sujet"
A la lecture du sujet, je l'ai vu comme un sujet sur la continuité du temps. J'ai problématisé autour de l'idée que pour qu'il y ait continuité temporelle (et une entrée dans "le temps du roman", il faut qu'il y ait une continuité dans la trilogie.). Donc trois parties
I) sur la cohérence, la continuité, le passage du temps etc.
II) la manière dont le temps trébuche dans l'oeuvre (parce que l’œuvre est théâtrale, parce qu'elle est discontinue etc.)
III) l'ouverture/élargissement du temps est effectivement un apport et une richesse dans l'oeuvre de B. mais elle n'est ni spécifiquement romanesque, ni en lien avec le concept de trilogie.
A la relecture (et ma conclusion me le confirme cruellement) j'ai fait davantage un devoir sur la continuité et sur les personnages que sur le temps.
N'aurait-il pas mieux valu traiter en I d'un temps romanesque et en II d'un temps théâtral (pas d'idée pour le trois, mais je ne vais pas refaire le devoir !!!) en se demandant si le temps élargi dont il parle est réellement une spécificité romanesque ? Autrement dit, ne suis-je pas toujours trop suspicieux devant les sujets, toujours à la recherche du "problème" ou du "piège" ?
- kokilleNiveau 5
A vue de nez et sans y avoir réfléchi plus que quelques minutes, une des choses qui me posent problème dans cette citation est que le héros de ce "roman d'éducation" soit Almaviva...
et... tirer la réussite de Beaumarchais vers la trilogie aussi me surprend. C'est un peu provocant. Mais je n'ai pas travaillé sur l'oeuvre, alors je me tais.
Je ne trouve pas si mal ta problématique, ni ton plan, et je ne vois pas bien en quoi la conclusion ( qui te permet de voir que ton devoir porte sur la continuité et les personnages) te révèle un hors sujet, bien au contraire...
et... tirer la réussite de Beaumarchais vers la trilogie aussi me surprend. C'est un peu provocant. Mais je n'ai pas travaillé sur l'oeuvre, alors je me tais.
Je ne trouve pas si mal ta problématique, ni ton plan, et je ne vois pas bien en quoi la conclusion ( qui te permet de voir que ton devoir porte sur la continuité et les personnages) te révèle un hors sujet, bien au contraire...
- Machin-truc-biduleNiveau 2
Je suis nouvelle sur le site. Je passe l'agrégation en 2017 pour la première fois, sans entraînement ni préparation, juste pour "voir" (on verra l'année prochaine). Mais il faut que je m'entraîne à réfléchir... quand même un peu...
VOICI QUELQUES IDEES EN VRAC:
1-Si je ne dis pas de bêtises, dans l'une de ses préfaces, Beaumarchais parle du "roman de la famille Almaviva". A relire. Mais faut-il vraiment le prendre au sens propre? J'en doute.
2-Le sujet aborde bel et bien la notion de temporalité:
- au sein de chaque pièce (jeu avec l'unité de temps + Pierre Frantz a développé l'idée de "tableau", proprement théâtral; il parle d'"horloger"; il s'agit donc d'un lien explicite avec l'ancienne profession de l'auteur et des mécanismes d'écriture pour "réinventer"...)
- d'une pièce à l'autre aussi (suite, mais évolution des personnages, et ellipses temporelles)
- les pièces incluent enfin le temps HISTORIQUE : Beaumarchais a vieilli en même temps que l'écriture de ses pièces et son projet initial. Des événements majeurs, perturbateurs sont venus modifier l'écriture, la perception de ses récepteurs.
L'ambition initiale de Beaumarchais est-elle conforme à ce qu'il a produit successivement? Roman d'initiation pour qui? Les pièces ne mettent-elles pas en abyme le temps même de l'h/Histoire, individuelle et collective?
Un peu brouillon. Ce ne sont que quelques réflexions, valables ou non. Bon courage.
VOICI QUELQUES IDEES EN VRAC:
1-Si je ne dis pas de bêtises, dans l'une de ses préfaces, Beaumarchais parle du "roman de la famille Almaviva". A relire. Mais faut-il vraiment le prendre au sens propre? J'en doute.
2-Le sujet aborde bel et bien la notion de temporalité:
- au sein de chaque pièce (jeu avec l'unité de temps + Pierre Frantz a développé l'idée de "tableau", proprement théâtral; il parle d'"horloger"; il s'agit donc d'un lien explicite avec l'ancienne profession de l'auteur et des mécanismes d'écriture pour "réinventer"...)
- d'une pièce à l'autre aussi (suite, mais évolution des personnages, et ellipses temporelles)
- les pièces incluent enfin le temps HISTORIQUE : Beaumarchais a vieilli en même temps que l'écriture de ses pièces et son projet initial. Des événements majeurs, perturbateurs sont venus modifier l'écriture, la perception de ses récepteurs.
L'ambition initiale de Beaumarchais est-elle conforme à ce qu'il a produit successivement? Roman d'initiation pour qui? Les pièces ne mettent-elles pas en abyme le temps même de l'h/Histoire, individuelle et collective?
Un peu brouillon. Ce ne sont que quelques réflexions, valables ou non. Bon courage.
- User27372Niveau 7
Salut Natalino,
Ton plan me paraît efficace et très clair. J'ai toujours comme toi l'écueil de la 3eme partie qui me pose problème. Juste une remarque: j'aurais insisté sur le temps de crise du théâtre de Beaumarchais, profondément anti-romanesque - c'est ce que tu traites dans ta dernière partie me semble-t-il ("folle journée", révélations...). Bon courage !
Ton plan me paraît efficace et très clair. J'ai toujours comme toi l'écueil de la 3eme partie qui me pose problème. Juste une remarque: j'aurais insisté sur le temps de crise du théâtre de Beaumarchais, profondément anti-romanesque - c'est ce que tu traites dans ta dernière partie me semble-t-il ("folle journée", révélations...). Bon courage !
- NatalinoNiveau 10
Merci pour vos réponses pertinentes. J'ai rendu la copie déjà, tant pis, on verra bien, pas eu le courage de recommencer et au moins je ne serai pas surpris par une mauvaise note. En fait, j'aimerais être sûr de maîtriser au moins la méthodologie sur le stricte plan formel. Tant pis pour le HS. J'espère que j'aurais une copie commentée que je pourrais utiliser pour progresser.
A vue de nez, quand je lis vos approches je trouve qu'elles sont plus claires, plus en phase avec le sujet et plus directement solidement inscrites dans le texte, le vrai. Je peux assez souvent me retrouver avec des considérations oiseuses difficiles à argumenter dans mes copies.
Par exemple : "j'aurais insisté sur le temps de crise du théâtre de Beaumarchais, profondément anti-romanesque - c'est ce que tu traites dans ta dernière partie me semble-t-il ("folle journée", révélations...)"
Ben oui, bien sûr, au fond c'est évident et, je pense, absolument indispensable pour traiter du sujet, mais il faudrait presque une partie pour ça (la deux en fait) alors que moi je l'aborde dans une sous-partie de la trois, et sans approfondissement. En fait, du coup, je n'ai pas vraiment dit ce qui faisait la spécificité du théâtre. Ne pensez-vous pas que la question générique (au sens large, théorique du terme) doit toujours surplomber un devoir ?
A vue de nez, quand je lis vos approches je trouve qu'elles sont plus claires, plus en phase avec le sujet et plus directement solidement inscrites dans le texte, le vrai. Je peux assez souvent me retrouver avec des considérations oiseuses difficiles à argumenter dans mes copies.
Par exemple : "j'aurais insisté sur le temps de crise du théâtre de Beaumarchais, profondément anti-romanesque - c'est ce que tu traites dans ta dernière partie me semble-t-il ("folle journée", révélations...)"
Ben oui, bien sûr, au fond c'est évident et, je pense, absolument indispensable pour traiter du sujet, mais il faudrait presque une partie pour ça (la deux en fait) alors que moi je l'aborde dans une sous-partie de la trois, et sans approfondissement. En fait, du coup, je n'ai pas vraiment dit ce qui faisait la spécificité du théâtre. Ne pensez-vous pas que la question générique (au sens large, théorique du terme) doit toujours surplomber un devoir ?
- beloteHabitué du forum
J'ai eu ma première note de didactique. La catastrophe : je n'ai absolument pas senti le thème qui parcourait les textes du corpus et j'ai même pris un des extraits à contre-sens. Bref, je me demande si ça vaut le coup de continuer. Je me fatigue sans doute pour rien.
- babetteNeoprof expérimenté
Allez belote, ne te décourage pas. Toutes les notes, commentaires ou mauvaises expériences servent. Remotive toi et va de l avant, tu as tout a y gagner.
_________________
« Si ton rève se réalise, c'est qu'il n'était pas assez beau."
Proverbe chinois.
- IlianaGrand sage
Belote, une des difficultés de l'agreg, je trouve, c'est que rien n'est acquis pour la dida, chaque corpus rebat les cartes. Ça ne préjuge pas de ce que tu seras capable de faire en janvier.
Il y a deux ans, j'avais eu 15 en entraînement, et 6 le jour du concours (contresens), alors tu sais...
Forcément, à ce stade, on préfère recevoir de bonnes notes pour se motiver, mais ne lâche rien, surtout !!!
Il y a deux ans, j'avais eu 15 en entraînement, et 6 le jour du concours (contresens), alors tu sais...
Forcément, à ce stade, on préfère recevoir de bonnes notes pour se motiver, mais ne lâche rien, surtout !!!
_________________
Minuit passé déjà. Le feu s'est éteint et je sens le sommeil qui gagne du terrain.
Je vais m'endormir contre vous, respirer doucement, parce que je sais où nous allons désormais.
Fauve - Révérence
- elsalyonNiveau 8
Trajectoire inverse: 7/20 rendu trois jours avant le concours... 17 le jour J.
Comme quoi...
Hauts les coeurs!
Comme quoi...
Hauts les coeurs!
- NatalinoNiveau 10
Oui ne t'inquiète pas. 18 le jour du concours l'an dernier, 8-9 au premier entrainement cette année (avec exactement la même chose que toi : j'ai aussi pris un des extraits à contre-sens), 15-16 au deuxième parce que j'étais plus méfiant, je crois. Donc je vais arrêter sans doute là : je pense que j'ai compris la méthode, mais chaque devoir est différent et la chance a une grande part dans tout ça.
Et je sais que j'ai raté ma première dissertation rendue. Il faut se dire qu'on est là pour progresser. Moi je n'envisage pas du tout de l'avoir cette année, ce qui m'intéresse c'est d'avoir rendu quelques copies pour avoir des pistes pour m'améliorer l'année prochaine ou la suivante, le jour où le programme m'intéressera assez pour me conduire à travailler autant que l'année dernière.
Et je sais que j'ai raté ma première dissertation rendue. Il faut se dire qu'on est là pour progresser. Moi je n'envisage pas du tout de l'avoir cette année, ce qui m'intéresse c'est d'avoir rendu quelques copies pour avoir des pistes pour m'améliorer l'année prochaine ou la suivante, le jour où le programme m'intéressera assez pour me conduire à travailler autant que l'année dernière.
- beloteHabitué du forum
Merci pour vos messages d'encouragement. Les vacances n'ont pas été très reposantes et la fatigue commence à se faire sentir. Je vais rendre une deuxième copie demain, on verra bien. Je te rejoins, Natalino, quand tu dis que tu as compris la méthode et qu'il faut passer à autre chose car chaque devoir est différent.
Je vais désormais davantage me concentrer sur Montaigne qui me rebute toujours autant. J'avais beaucoup aimé le Livre I des Essais mais je trouve que ce troisième tome est plus personnel et moins percutant. Sans doute est-ce dû au fait que les essais proposés sont très longs et leur structure argumentative est beaucoup plus complexe.
Allez, haut les coeurs ! et encore merci pour vos posts me touchent beaucoup.
Je vais désormais davantage me concentrer sur Montaigne qui me rebute toujours autant. J'avais beaucoup aimé le Livre I des Essais mais je trouve que ce troisième tome est plus personnel et moins percutant. Sans doute est-ce dû au fait que les essais proposés sont très longs et leur structure argumentative est beaucoup plus complexe.
Allez, haut les coeurs ! et encore merci pour vos posts me touchent beaucoup.
- IsidoriaDoyen
Pour ma part, plus ça va, plus je me dis que c'est mort.
J'ai travaillé un peu la didactique, et le stage Sévigné de juillet a été utile à ce titre, mais pour la littérature, c'est la catastrophe:
- pour Beaumarchais, je l'ai travaillé en classe en 1L, donc j'ai quelques notions, et encore, seulement sur le Barbier de Séville et sur Le Mariage de Figaro, je me demande si je ne vais pas faire impasse sur La Mère coupable.
- pour Giono, je lis au rythme d'une tortue
- Montaigne et Hugo, pas touché, pas le temps...
Du coup, soit j'ai une chance folle, soit je fais comme l'année dernière et j'essaie de faire sans avoir lu l'oeuvre, en m'appuyant sur mes connaissances (j'avais eu 6 sur Yourcenar avec cette tactique, mais c'est quitte ou double et il faudrait que je cartonne la didactique).
Bref, c'est la déprime. Mais j'ai des stages à préparer, un compte-rendu à faire sur l'enseignement de la compréhension, des copies à corriger et accessoirement des cours à préparer.
Ah, et inutile de préciser que je n'ai pas touché les oeuvres de comparée, ni travaillé la grammaire, si ce n'est les points que j'aborde en cours (et encore, la RPR et la Denis Saucier sont un peu touffues pour les cours)...
J'ai travaillé un peu la didactique, et le stage Sévigné de juillet a été utile à ce titre, mais pour la littérature, c'est la catastrophe:
- pour Beaumarchais, je l'ai travaillé en classe en 1L, donc j'ai quelques notions, et encore, seulement sur le Barbier de Séville et sur Le Mariage de Figaro, je me demande si je ne vais pas faire impasse sur La Mère coupable.
- pour Giono, je lis au rythme d'une tortue
- Montaigne et Hugo, pas touché, pas le temps...
Du coup, soit j'ai une chance folle, soit je fais comme l'année dernière et j'essaie de faire sans avoir lu l'oeuvre, en m'appuyant sur mes connaissances (j'avais eu 6 sur Yourcenar avec cette tactique, mais c'est quitte ou double et il faudrait que je cartonne la didactique).
Bref, c'est la déprime. Mais j'ai des stages à préparer, un compte-rendu à faire sur l'enseignement de la compréhension, des copies à corriger et accessoirement des cours à préparer.
Ah, et inutile de préciser que je n'ai pas touché les oeuvres de comparée, ni travaillé la grammaire, si ce n'est les points que j'aborde en cours (et encore, la RPR et la Denis Saucier sont un peu touffues pour les cours)...
- User27372Niveau 7
Belote, je partage ton avis sur Montaigne
- User27372Niveau 7
Isidoria, je pense qu'il faut toujours tenter le coup et je suis convaincu qu'il y a toujours un facteur chance dans un concours. Bon courage :-)
- InvitéInvité
Courage Isidoria ! Même si cette année n'est pas la bonne, tu apprends des choses et tu progresses forcément ! Pour ma part, c'est vraiment une année pour "rien" : date d'accouchement prévue à la mi-avril et j'habite à quatre heures de Paris. Comme tout un chacun je croule sous le boulot. Je prépare donc la didactique (et je me sens plus à l'aise que l'an dernier), je fais de la grammaire (le Maingueneau me convient bien), je complète mes lacunes théoriques et critiques... Je ne serai capable de disserter que sur Beaumarchais. Je me sens beaucoup moins sous pression depuis que j'ai décidé de préparer ce concours sur plusieurs années (et depuis que j'ai appris que la bi-admissibilité allait disparaître...)
- IsidoriaDoyen
Merci...
Je me noie sous les copies, en attendant!
Bon courage à tous.
Je me noie sous les copies, en attendant!
Bon courage à tous.
- stenchMonarque
Finalement, sait-on le corpus de comparée va être repris l'an prochain? Comme celui de cette année n'a pas suivi la logique habituelle, je me le demande (et j'espère!) Peut-être les chanceux qui suivent des cours ont-ils eu des informations?
_________________
"Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend." Yannis Youlountas
"Ils veulent dessiner l'apartheid, on dessinera le maquis."
- NatalinoNiveau 10
Les cours de comparée n'ont pas encore commencé chez moi : ils ont d'abord insisté sur la Didactique, Beaumarchais, Hugo et Montaigne.
Ensuite Pizan, le cours de cinéma et Giono (je suppose parce qu'il n'est pas dans les pronostics).
La comparé vient surtout après les écrits.
Sinon, je soumets ce sujet sur Hugo à votre sagacité :
À propos de ce qu’il nomme la « morale des choses », dont il fait l’un des principaux mérites de la poésie de Victor Hugo, Charles Baudelaire écrit :
« Aucun artiste n’est plus universel que lui [Hugo], plus apte à se mettre en contact avec les forces de la vie universelle, plus disposé à prendre sans cesse un bain de nature. Non seulement il exprime nettement, il traduit littéralement la lettre nette et claire ; mais il exprime, avec l’obscurité indispensable, ce qui est obscur et confusément révélé. » (Réflexions sur quelques-unes de mes contemporains, 1862).
Cette réflexion de Baudelaire vous paraît-elle éclairer la lecture des Contemplations ?
A priori, je ne vois rien : je distingue à peine le sujet (Hugo poète de l'universel, du monde, des choses) et je ne vois absolument pas comment c'est discutable (évidemment les contemplations c'est aussi ce qui n'est pas universel, mais je n'ai pas l'impression que l'affirmation de Baudelaire aille à l'encontre de la prédominance du "je" dans le texte). Bon, je crois qu'il n'y a pas d'autres choix que de commencer par lire le texte de Baudelaire pour y voir plus clair sur la "morale des choses".
Ensuite Pizan, le cours de cinéma et Giono (je suppose parce qu'il n'est pas dans les pronostics).
La comparé vient surtout après les écrits.
Sinon, je soumets ce sujet sur Hugo à votre sagacité :
À propos de ce qu’il nomme la « morale des choses », dont il fait l’un des principaux mérites de la poésie de Victor Hugo, Charles Baudelaire écrit :
« Aucun artiste n’est plus universel que lui [Hugo], plus apte à se mettre en contact avec les forces de la vie universelle, plus disposé à prendre sans cesse un bain de nature. Non seulement il exprime nettement, il traduit littéralement la lettre nette et claire ; mais il exprime, avec l’obscurité indispensable, ce qui est obscur et confusément révélé. » (Réflexions sur quelques-unes de mes contemporains, 1862).
Cette réflexion de Baudelaire vous paraît-elle éclairer la lecture des Contemplations ?
A priori, je ne vois rien : je distingue à peine le sujet (Hugo poète de l'universel, du monde, des choses) et je ne vois absolument pas comment c'est discutable (évidemment les contemplations c'est aussi ce qui n'est pas universel, mais je n'ai pas l'impression que l'affirmation de Baudelaire aille à l'encontre de la prédominance du "je" dans le texte). Bon, je crois qu'il n'y a pas d'autres choix que de commencer par lire le texte de Baudelaire pour y voir plus clair sur la "morale des choses".
- beloteHabitué du forum
C'est effectivement la tension entre le moi, le je lyrique, le message universel qui me semble en jeu dans le sujet. Je pense qu'il faut montrer en quoi il y a universalité du propos d'Hugo mais que celle-ci repose avant tout sur un parcours très personnel et que plus que "traduire le monde", il réinvente un monde (à travers les engagements politiques, le fait de faire revenir les morts par la poésie et en créant pratiquement une nouvelle religion, une nouvelle réflexion sur les rapports entre Dieu et l'homme). Oui, il y a une valeur généralisante du propos du poète mais elle se fonde sur un parcours unique, celui d'Hugo qui cherche à se reconstruire aussi une image, à se redonner une crédibilité. Ce sont des pistes lancées comme cela, sans véritable réflexion. Je suis très certainement encore une fois hors sujet.
Je trouve cette définition du travail d'Hugo très belle (l'importance de la nature, les jeux d'ombre et de lumière, la représentation du monde-livre, l'importance de la métempsychose : tout y est !) Il est fort, ce Baudelaire, quand même.
Je trouve cette définition du travail d'Hugo très belle (l'importance de la nature, les jeux d'ombre et de lumière, la représentation du monde-livre, l'importance de la métempsychose : tout y est !) Il est fort, ce Baudelaire, quand même.
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