Des nouvelles de Terre des Lettres

Je n'arrive pas à insérer de fichier PDF. Si quelqu'un est plus habile que moi, je le lui envoie our qu'il essaie.

En attendant, voici toujours ceci.

Sommaire de 6e

chapitre 1 : Poésies pour célébrer le monde.
C'est le même corpus que dans l'édition précédente, juste réorganisé en deux grands thèmes : la nature et le monde des hommes.

chapitre 2 : Ogres et sorcières, créatures maléfiques ou initiatrices ? Une réflexion sur l'ambivalence de ces figures, à la fois opposantes et initiatrices à travers La Belle au Bois dormant (fées et sorcières comme figures du destin), Jeannot et Margot, Vassilissa la très belle (avec Baba Yaga), Le Chat Botté, Le Petit Poucet, et La Barbe bleue.
Parcours de lecture ouvrant sur d'autres contes entrant dans la même problématique.

chapitre 3 : Belles et Bêtes, du livre à l'écran. Un travail sur le motif du fiancé-animal dans le conte et sur l'adaptation cinématographique.
- étude de La Belle et la Bête de Mme Leprince de Beaumont en regard du film de Cocteau ;
- une étude du Lai de Mélion, variante de Bisclavret de Marie de France, histoire d'un chevalier qui se transforme en loup-garou, et l'adaptation de ce lai en court-métrage par Michel Ocelot.

chapitre 4 : récits de création, en deux parties : la naissance du monde chez les Grecs (du chaos aux Olympiens et au partage de Prométhée, le déluge et Phaéton), et la genèse dans la Bible (les classiques : le poème de la création, Adam et Ève, Noé, Babel, Abraham) + un travail de mise en relation des textes (points communs et différences, émergence d'un ordre, rapport à la loi, conséquences de la transgression, danger de la démesure...)

chapitre 5 : Face au monstre, ou le rapport entre le monstre et le héros, qui n'est pas toujours le rapport d'opposition que l'on croit. Où l'on voit ce que représente le monstre dans l'antiquité (forces brutes, chaotiques, cruauté, barbarie...) et comment le héros s'oppose à lui en figure civilisatrice mais aussi ambiguë, car lui aussi est un être hybride, et donc plus encore "aux limites de l'humain", comme ils disent...
On y trouvera les hécatonchires ou la menace de retour au chaos, lycaon, Thésée et le Minotaure, Bellérophon et la Chimère, mais aussi Achille que la fureur rend insensible à la pitié et cruel au-delà de toute mesure.

chapitre 6 : L'Odyssée. C'est le même chapitre que précédemment, mais amélioré (enfin j'espère), enrichi, notamment d'une véritable étude transversale qui retrace le parcours d'Ulysse de la guerre à la paix, du guerrier pillant et massacrant au roi plein de pitié.

chapitre 7 : L'aventure. Travail modeste sur les codes du roman d'aventure. Nous avons repris certains extraits de l'ancien volume de 5e qui marchaient très bien et nous semblaient transposables en 6e : le Doyle (avec les dinosaures), l'extrait d'Oliver Twist, celui de Bilbo, et ajouté d'autres extraits accessibles à des Sixième : Tom Sawyer, Sans Famille, L'Enfant et la rivière, quelques planches de Tintin.

chapitre 8 : étude intégrale d'un classique de l'aventure accessible aux Sixième, qui figurait d'ailleurs déjà dans l'ancienne édition : Le Livre de la jungle. Davantage axé sur la dimension initiatique du roman.

chapitre 9 : De la fable au fabliau, renard et ses compères. La figure du renard et de quelques autres animaux pour parler de l'homme. Extraits d'Ésope, La Fontaine, trois extraits du Roman de Renart (déjà dans TDL 5e) et une étude du film de Wes Anderson adapté de Roald Dahl, Fantastic Mister Fox.

chapitre 10 : Le Médecin malgré lui. C'est le même chapitre que dans l'édition précédente, ne vous occupez pas de l'étiquette "ruses et masques" qu'on lui a collé.

Merci Véronique.

Cinquième

chapitre 1 : la poésie
Deux thèmes : "le voyage" (bon, OK, c'était téléphoné, mais on a essayé de faire dans la qualité : Heureux qui comme Ulysse, Ma Bohème, Les Conquérants, Fantaisie...) et "contempler le monde, inventer des mondes" : Hugo (Une nuit qu'on entendait la mer sans la voir), Laforgue (méditation grisâtre), Verlaine (Soleils couchants), Musset (Ballade à la lune, Cadou (Celui qui entre par hasard...)

chapitre 2 : l'enfant et les autres. L'émergence du personnage de l'enfant dans la littérature et ses enjeux, la mise en scène de l'émotion et d'un regard naïf qui permet une distance critique sur le monde. Avec Le petit Nicolas, une nouvelle de Colette, une de Maupassant (le papa de Simon), un extrait accessible de Vipère au poing, Jeanne était au pain sec, et deux articles de presse sur le harcèlement à l'école (notre concession à l'EMC, faut bien...).

En transition, l'étude du film de P. Brook Sa Majesté des mouches, entre récit sur l'enfance et abord des robinsonnades.

chapitre 3 : étude intégrale de L'Île au trésor.

Un dossier sur Jules Verne et les grandes figures de ses romans : le savant explorateur (Voyage au centre de la Terre), Philéas Fogg et le capitaine Némo. Le XIXe siècle, le positivisme, le développement des sciences, et comment tout cela nourrit l'imaginaire romanesque.

chapitre 4 : l'appel de l'aventure, GT avec Mark Twain (Huck Finn), J. London, Saint-Exupéry, un extrait de Sylvain Tesson et Sensation de Rimbaud en prolongement. Ici, il s'agit moins de travailler sur les codes de l'aventure ou l'initiation que sur l'aventure comme expérience des limites qui conduit à s'interroger sur soi et sur ses valeurs.

chapitre 5 : le héros. Comment la figure du héros évolue-t-elle au fil du temps ? On commence avec Achille, on poursuit avec la matière de France (deux extraits de Roland), puis la matière de Bretagne (Arthur, Lancelot, Perceval), et une ouverture sur le super-héros, héritier de tout cela à la fois.

chapitre 6 : étude intégrale de Tristan et Iseut.

Un dossier sur la Renaissance, avec une étude intégrale de Gargantua (attention, seulement deux extraits dans le manuel lui-même).

chapitre 7 : grands explorateurs réels ou imaginaires - parce que faire tout un chapitre sur Marco Polo, bof bof, quoi. Nous avons préféré montrer en quoi le récit de voyage, développé entre le XVe et le XVIIIe siècle, devient un genre à part entière nourrissant l'imaginaire romanesque de Verne, Doyle (ses Mondes perdus), Bradburry... avec le constat que cette exploration de mondes étrangers est toujours, in fine, un regard sur soi, évidemment.

Un dossier sur Enfer et Paradis : les Enfers dans la mythlogie gréco-romaine, l'influence de Virgile, le jardin d'Eden, l'âge d'or, la quête d'un paradis terrestre dans une nature refuge, avec toujours Virgile, père de la poésie lyrique telle qu'elle est encore célébrée par Hugo, par exemple.

chapitre 8 : Les Fourberies de Scapin. Même chapitre que précédemment, dûment étiqueté "famille, amis, réseaux..."

chapitre 9 : le renouveau du conte merveilleux. Pour ne pas être redondants avec la Sixième, et ouvrir en fin d'année vers la 4e, nous avons choisi de travailler sur des contes satiriques, en particulier avec une étude intégrale de Gulliver à Lilliput. En prolongement, les Habits neufs de l'empereur (Andersen) et le film Le Roi et l'Oiseau.

chapitre 10 : L'homme et la nature (si, si, on l'a fait) : travail sur le mythe de Déméter (le mythe), les cultes antiques, découverte de Thoreau et de Pierre Rhabi. Un article sur Monsantos.

Voilà.

Merci beaucoup pour les sommaires et pour tout le travail !

Je militerai pour le Terre des Lettres mais j'ai peur de ne pas gagner. Mes collègues n'aiment pas le manuel, je l'ai fait acheter sur le niveau 4e (personne n'avait répondu aux demandes, du coup j'en avais profité) et mes collègues le trouvent trop difficile, je cite mes collègues "les extraits sont trop longs et la grammaire c'est trop dur". Pffffff !!!

En tout cas, je m'en servirai encore et encore ! Je ne sais si vous vous rendez compte de l'aide que vous apportez à certains d'entre nous et à nos élèves, mais vraiment merci !

pallas a écrit:Merci beaucoup pour les sommaires et pour tout le travail !

Je militerai pour le Terre des Lettres mais j'ai peur de ne pas gagner. Mes collègues n'aiment pas le manuel, je l'ai fait acheter sur le niveau 4e (personne n'avait répondu aux demandes, du coup j'en avais profité) et mes collègues le trouvent trop difficile, je cite mes collègues  "les extraits sont trop longs et la grammaire c'est trop dur". Pffffff !!!

En tout cas, je m'en servirai encore et encore ! Je ne sais si vous vous rendez compte de l'aide que vous apportez à certains d'entre nous et à nos élèves, mais vraiment merci !

Cela en dit long sur tes collègues de lettres.

Merci Véro.
C'est un formidable travail et ceux qui ont le TDL "ancienne" version achèteront le nouveau les yeux fermés. Pour ma part, j'avais convaincu l'équipe qu'il nous fallait absolument le TDL lorsque nous avons renouvelé les manuels de 6e. Et mes collègues ont été conquises.

lisette83 a écrit:Petite question subsidiaire : vous pensez avoir les crédits pour de nouveaux manuels ? parce que je pense que dans mon établissement ce n'est pas à l'ordre du jour.
Les manuels "ancien programme" ne sont pas très vieux, nous aurions l'impression d'un gaspillage.
En avez-vous déjà parlé en CA ou ailleurs ?
Merci.

Je crains qu'il nous faille continuer avec les anciens manuels, pas si anciens...

Bonjour,
Je peux vous affirmer, à la lecture de ces sommaires, que vous trouverez de nombreux points communs dans d'autres manuels à paraître avec les choix d'oeuvres complètes, de textes, de problématiques, de résistance grammaticale etc. de ces deux TDL. Les éditeurs scolaires ne sont pas des imbéciles, ni des incultes en matière de pédagogie : certes, le MEN finance, mais ce sont les enseignants qui choisissent ; sans compter que les auteurs de manuels sont tous des enseignants de terrain. Le buzz autour des TDL est louable et respectable en regard de la politique promotionnelle de son éditeur, mais il alimente le principe que tous les autres sont des vendus, ce qui éthiquement est fort discutable. A bon entendeur !

lisette83 a écrit:Petite question subsidiaire : vous pensez avoir les crédits pour de nouveaux manuels ? parce que je pense que dans mon établissement ce n'est pas à l'ordre du jour.
Les manuels "ancien programme" ne sont pas très vieux, nous aurions l'impression d'un gaspillage.
En avez-vous déjà parlé en CA ou ailleurs ?
Merci.

Notre gestionnaire a expliqué que tous les collèges recevraient des crédits pour les manuels de Maths, Français, HG pour la rentrée 2016 ; pour les autres matières, il faudra attendre une année de plus...

Il reste à espérer alors que de nouveaux auteurs ont émergé pour les manuels de français, parce que pour les années passées, honnêtement, je n'ai rien trouvé qui soit en accord avec mes exigences en langue et en littérature en dehors de terre des lettres... Je suis néanmoins d'accord pour le côté buzz qui semble, à ce stade, un peu excessif, même si j'y ai ajouté un peu ma pierre sur Twitter...

J'adore ces sommaires! Je n'ai pas de 5e et pas de recul sur la question, mais quelle bonne idée d'avoir mis le conte satirique.
Pour les 6e, les choix que vous avez faits me semblent tellement riches qu'il me faudrait plus d'une année pour faire tout ce que je veux. Il faudra donc faire des choix! Mais c'est le but d'un manuel riche et bien pensé : proposer des ressources telles qu'elles permettent de pouvoir changer certaines séquences d'une année sur l'autre.

Quand je vois des manuels de français qui me parlent de compétences à toutes les pages, oui, je pense que ce sont des vendus, je reprends ton mot, miss isa, et mon éthique personnelle me pousse à dire qu'ils n'ont fait que plier l'échine devant des commandes ministérielles. De plus, concernant par exemple, les compétences, je n'ai encore jamais rencontré d'IPR capable de m'expliquer ce qu'on met précisément derrière l'évaluation d'une compétence en français. bref, du foutage de gueule.

Concernant la longueur des textes dans le TDL, j'ai justement été frappée par la brièveté des textes proposés sur Eduscol dans certains corpus! C'est cette longueur qui permet de rentrer dans l'histoire et de donner envie de lire la suite.
Pour la grammaire, ce sont parfois les phrases proposées dans les manuels de 4e et surtout de 3e qui sont compliquées. Des phrases complexes, c'est normal d'en trouver dans les exos de grammaire de 3e mais parfois l'absence de contexte rend les phrases énigmatiques pour les élèves qui se détournent de la consigne pour s'interroger sur le sens.

Merci Véro en tout cas! Tu as illuminé ma journée! J'ai presque envie d'être en septembre prochain! Et là, je me rends compte que j'aurai aussi deux 3e...

Oui Audrey, je parlais des motifs du buzz, la question de la démarche pédagogique c'est autre chose... On en saura plus début mai

Pour le buzz, c'est mea culpa. Mais c'est ça ou rien. Parce que si Nathan ne promeut pas TDL, je doute fort qu'Hachette le fasse.

Je serais ravie que d'autres manuels entament la "résistance grammaticale". Une question : pourquoi ne l'ont-ils pas fait avant ? Je veux dire, la démarche grammaticale de TDL (ou en voca, ou en écriture, ou en façon d'aborder la littérature, à partir de textes substantiels), elle ne date pas de la réforme. Et honnêtement, je n'ai jamais rien vu de semblable ailleurs.

Enfin, mieux vaut tard que jamais. Si cette réforme donnait au moins envie aux auteurs de manuels de réagir, elle aurait au moins ça pour elle.

Bah, le vrai support promo, c'est le spécimen, pas les vidéos neuneu ou les flyers qu'on jette tous dans nos casiers sans les lire. Non ?
Quant à la résistance grammaticale, il y a la résistance en termes de terminologie, et il y a la démarche pédagogique ; idem pour l'abord des textes, de l'écriture, de l'oral, du vocabulaire etc. TDL a sa démarche, qui fait largement consensus ici, d'autres manuels en proposent une autre. Je suis loin d'être une fan de Fleurs d'encre, mais si cette collection tient 35 à 40% du marché depuis 2005, ce n'est sans doute pas parce qu'elle met les élèves en échec. Loin de moi l'envie de polémiquer sur la démarche pédagogique :-) Bon courage en tout cas.

Fleurs d'encre marche parce que les livres sont zoulis!!!!
Ce n'est certes pas pour son gloubiboulga grammatical ou la longueur des extraits de texte proposés...

miss isa a écrit:Bah, le vrai support promo, c'est le spécimen, pas les vidéos neuneu ou les flyers qu'on jette tous dans nos casiers sans les lire. Non ?
Quant à la résistance grammaticale, il y a la résistance en termes de terminologie, et il y a la démarche pédagogique ; idem pour l'abord des textes, de l'écriture, de l'oral, du vocabulaire etc. TDL a sa démarche, qui fait largement consensus ici, d'autres manuels en proposent une autre. Je suis loin d'être une fan de Fleurs d'encre, mais si cette collection tient 35 à 40% du marché depuis 2005, ce n'est sans doute pas parce qu'elle met les élèves en échec. Loin de moi l'envie de polémiquer sur la démarche pédagogique :-) Bon courage en tout cas.

Il est vrai que les vidéos, les catalogues de présentation, on s'en fiche totalement pour choisir. Peu de collègues les regardent... Ce sont les spécimens qui comptent, et vu qu'on en aura...je ne m'inquiète pas trop pour TDL.

Je me souviens que certaines définitions grammaticales de Fleurs d'encre me laissaient parfois perplexe...

miss isa a écrit:Bonjour,
Je peux vous affirmer, à la lecture de ces sommaires, que vous trouverez de nombreux points communs dans d'autres manuels à paraître avec les choix d'oeuvres complètes, de textes, de problématiques, de résistance grammaticale etc. de ces deux TDL. Les éditeurs scolaires ne sont pas des imbéciles, ni des incultes en matière de pédagogie : certes, le MEN finance, mais ce sont les enseignants qui choisissent ; sans compter que les auteurs de manuels sont tous des enseignants de terrain. Le buzz autour des TDL est louable et respectable en regard de la politique promotionnelle de son éditeur, mais il alimente le principe que tous les autres sont des vendus, ce qui éthiquement est fort discutable. A bon entendeur !

On peut être tout à fait intelligent et appliquer des décisions ineptes : la réforme du collège en est la preuve. L'acceptation silencieuse de la nouvelle terminologie, des programmes tristes à pleurer montrent assez que la réussite disciplinaire des élèves n'est pas l'objectif de tous.

Les sommaires sont chouettes ! ça donne du grain à moudre

Un auteur de chez Hatier lance une polémique contre TDL "manuel de la résistance à collège 2016" en postant deux photos sur Facebook, accompagnées du commentaire "page de présentation de Terre des Lettres dans le fascicule reçu ce jour au collège!" et du constat "Pour ceux qui me disent que terre des lettres est anti réforme...pourquoi parler de nouveaux programmes et d épi?????"





Son pseudo sur Facebook est Jeff Dru.

On peut répondre quoi ?

Répondre que l'équipe des auteurs ne peut se soustraire à la loi , et applique donc les programmes, mais en conservant ce qui faisait la pertinence des anciens en matière de pédagogie. Ajouter que le manuel ne propose pas des EPI clé en main, mais des textes pouvant être étudiés de façon sérieuse et littéraire dans ce contexte des EPI.

Ah oui ? C'est drôle, je le connais...

J'ai envie de dire qu'il n'y a rien à répondre.

M'enfin s'il faut vraiment dire quelque chose, évidemment que TDL 2016 sera conforme aux nouveaux programmes. Pas le choix si on veut publier dans le domaine scolaire et non parascolaire. Cela ne signifie pas que le manuel adhère à la réforme en aucune façon. Je redis ce que j'ai dit dès le début : nous n'avons accepté ni une nomenclature débilitante, ni litté jeunesse, ni quelque mention que ce soit au socle commun...

Et oui, nous proposons des dossiers qui peuvent être menés en EPI. J'en avais parlé ici même, en particulier d'un EPI LCA. Si vraiment on est obligés de faire des EPI - et ce sera le cas pour un certain nombre de collègues -, nous préférons que ce soit Gargantua en OI ou l'étude de Jules Verne que "Madame Bovary mange-t-elle équilibré." Nous utilisons la structure de la réforme pour réinjecter du Français sur les heures volées au Français.

Et si on ne fait pas d'EPI ? Ben on peut étudier Gargantua quand même.

JF dru, il est sur prof-fr, non?

Il est auteur chez Hatier, il vend sa soupe lui aussi... ça se comprend. Effectivement, le discours pro-TDL laisse entendre qu'aucun autre manuel ne restera "digne" face à la vacuité de la réforme...

Oui. Enfin, il était. Je ne sais pas s'il y est encore, n'y étant plus moi-même.

Spoiler:

Yes! On vient d'apprendre qu'on aurait des crédits pour acheter des manuels (ça fait des années qu'on n'en pas en lettres chez nous), et aussitôt une des mes collègues a dit "il faut qu'on prenne TDL"! On est sur la même longueur d'onde, j'avais peur d'avoir à batailler!

Audrey a écrit:JF dru, il est sur prof-fr, non?

Il est auteur chez Hatier, il vend sa soupe lui aussi... ça se comprend. Effectivement, le discours pro-TDL laisse entendre qu'aucun autre manuel ne restera "digne" face à la vacuité de la réforme...

Et moi la mienne, soyons honnête. C'est de bonne guerre.
Cela dit, il peut effectivement argumenter, le cas échéant, sur le fait que TDL n'est pas le seul à faire de la résistance (ce qui serait une bonne nouvelle), mais difficilement prétendre que la collection ne tiendrait pas son cap : cela ne tiendrait pas l'épreuve des spécimens.

J'ai diffusé le message.
Je n'ai pas lu tout le topic, mais vous avez tout mon soutien et je pense que cela pourrait effectivement être une bonne idée qu'on organise une action de courriers à Nathan pour demander pourquoi aucune pub n'est faite pour le TDL.