- ValmageNiveau 2
Bonjour,
Je m'excuse par avance pour ce message assez brouillon.
Je suis TZR néotitulaire dans deux établissement en REP+ avec une classe de 5e, une classe de 4 et une classe de 3e.
Comme toujours, je me pose beaucoup de questions sur mes pratiques et ma façon d'enseigner, notamment dans le dosage entre pratique de la langue, de l’écriture et la lecture et l'analyse de textes littéraires. En 4e et et 3e, j'arrive facilement à faire des liens entre les différents domaines, mes pratiques sont assez équilibrées et je sais que es élèves trouvent de l'intérêt dans ce que nous faisons en classe et dans ce qu'ils apprennent.
Ce n'est pas si simple avec les 5ème qui, à l’occasion du bilan du 2è trimestre, m'ont dit qu'ils trouvaient que l'on faisait trop de littérature et de "vieux textes" et pas assez de leçons de grammaire, de conjugaison et d'orthographe. Je n'arrive pas à savoir si cette remarque est légitime ou si ce n'est qu'une forme d'insatisfaction assez chronique chez les élèves.
Je travaille sur Gargantua avec mes 5è, ils se sont montrés très enthousiastes au début de la séquence, je sais que l'histoire leur plaît et là, à l'occasion de ce bilan, je déchante : ils me disent qu'on fait des livres "avec des histoires fausses dedans", qui datent du Moyen-Age ( :lol: ) etc. Je leur ai parlé du programme de 5ème qui imposait de faire le Moyen-âge (on a passé du temps sur le roman de chevalerie et le roman de Renart) et de l'intérêt de travailler sur des livres qui font travailler l'imagination, qui permettent au cerveau des enfants et des adolescents de se développer, de pouvoir pratiquer la lecture pour être plus à l'aise au quotidien.... mais ça n'a pas eu de leur faire grand effet.
C'est une classe très difficile à gérer, ça se passe assez mal dans tous les cours. En français c'est assez variable mais ils sont toujours très agités. En continuant cette discussion avec eux pour envisager des solutions à ce problème, il m'ont dit que le seul cours dans lequel la classe était calme était celui d'anglais car la prof "fait des petits jeux", "on apprend en s'amusant". J'ai pu discuter avec elle. Elle travaille en effet beaucoup par le jeux et des activités très ludiques. Je me dis qu'il est sûrement possible de passer par ce biais pour travailler davantage la langue (puisqu'ils sont en demande je ne vais pas les frustrer ) Auriez-vous des idées ?
En ce qui concerne la littérature, je fais beaucoup de lecture car j'ai des élèves très très faibles, nous travaillons beaucoup sur la compréhension. Mais c'est vrai que nous faisons peu de "leçons" (alors qu'ils en sont demandeurs, ça les rassure). Pensez-vous que je doive continuer de travailler autant ce travail du texte (lecture, découverte des textes, compréhension de l'histoire, hypothèses de lecture...) sans prendre en compte leur demande ou au contraire, faire des activités plus cadrées autour du texte, mais qui pour moi, me paraissent sans grand intérêt ?
Je suis un peu perdue, j'ai envie qu'ils prennent plaisir et qu'ils apprennent et je trouve que faire des leçons et des exercices sur les accords particuliers des adjectifs de couleur quand ils ne connaissent pas le vocabulaire, ce n'est pas très productif.
Autre question, comment, pour ces élèves qui manquent cruellement de vocabulaire, faites-vous pour enrichir leur lexique ? Quelles activités leur proposez-vous ?
Je vous remercie très sincèrement pour vos idées et vos pistes de réflexion.
Je m'excuse par avance pour ce message assez brouillon.
Je suis TZR néotitulaire dans deux établissement en REP+ avec une classe de 5e, une classe de 4 et une classe de 3e.
Comme toujours, je me pose beaucoup de questions sur mes pratiques et ma façon d'enseigner, notamment dans le dosage entre pratique de la langue, de l’écriture et la lecture et l'analyse de textes littéraires. En 4e et et 3e, j'arrive facilement à faire des liens entre les différents domaines, mes pratiques sont assez équilibrées et je sais que es élèves trouvent de l'intérêt dans ce que nous faisons en classe et dans ce qu'ils apprennent.
Ce n'est pas si simple avec les 5ème qui, à l’occasion du bilan du 2è trimestre, m'ont dit qu'ils trouvaient que l'on faisait trop de littérature et de "vieux textes" et pas assez de leçons de grammaire, de conjugaison et d'orthographe. Je n'arrive pas à savoir si cette remarque est légitime ou si ce n'est qu'une forme d'insatisfaction assez chronique chez les élèves.
Je travaille sur Gargantua avec mes 5è, ils se sont montrés très enthousiastes au début de la séquence, je sais que l'histoire leur plaît et là, à l'occasion de ce bilan, je déchante : ils me disent qu'on fait des livres "avec des histoires fausses dedans", qui datent du Moyen-Age ( :lol: ) etc. Je leur ai parlé du programme de 5ème qui imposait de faire le Moyen-âge (on a passé du temps sur le roman de chevalerie et le roman de Renart) et de l'intérêt de travailler sur des livres qui font travailler l'imagination, qui permettent au cerveau des enfants et des adolescents de se développer, de pouvoir pratiquer la lecture pour être plus à l'aise au quotidien.... mais ça n'a pas eu de leur faire grand effet.
C'est une classe très difficile à gérer, ça se passe assez mal dans tous les cours. En français c'est assez variable mais ils sont toujours très agités. En continuant cette discussion avec eux pour envisager des solutions à ce problème, il m'ont dit que le seul cours dans lequel la classe était calme était celui d'anglais car la prof "fait des petits jeux", "on apprend en s'amusant". J'ai pu discuter avec elle. Elle travaille en effet beaucoup par le jeux et des activités très ludiques. Je me dis qu'il est sûrement possible de passer par ce biais pour travailler davantage la langue (puisqu'ils sont en demande je ne vais pas les frustrer ) Auriez-vous des idées ?
En ce qui concerne la littérature, je fais beaucoup de lecture car j'ai des élèves très très faibles, nous travaillons beaucoup sur la compréhension. Mais c'est vrai que nous faisons peu de "leçons" (alors qu'ils en sont demandeurs, ça les rassure). Pensez-vous que je doive continuer de travailler autant ce travail du texte (lecture, découverte des textes, compréhension de l'histoire, hypothèses de lecture...) sans prendre en compte leur demande ou au contraire, faire des activités plus cadrées autour du texte, mais qui pour moi, me paraissent sans grand intérêt ?
Je suis un peu perdue, j'ai envie qu'ils prennent plaisir et qu'ils apprennent et je trouve que faire des leçons et des exercices sur les accords particuliers des adjectifs de couleur quand ils ne connaissent pas le vocabulaire, ce n'est pas très productif.
Autre question, comment, pour ces élèves qui manquent cruellement de vocabulaire, faites-vous pour enrichir leur lexique ? Quelles activités leur proposez-vous ?
Je vous remercie très sincèrement pour vos idées et vos pistes de réflexion.
- AnaroreNiveau 9
Les jeux me semblent une bonne idée. Pour le vocabulaire, un truc qui marche bien : les jeux d'intrus, les mots-croisés, les schémas (genre le chevalier avec une flèche sur son équipement pour qu'ils voient ce que c'est directement).
Je pense que s'ils réclament de l'étude de la langue, tu peux en faire davantage, sans pour autant saborder tes textes.
Tu peux peut-être aussi donner des textes modernes en LC pour ne pas leur donner l'impression de ne lire que des vieux textes, et leur montrer que les textes modernes s'inspirent des vieux, donc qu'il faut les étudier !
Je pense que s'ils réclament de l'étude de la langue, tu peux en faire davantage, sans pour autant saborder tes textes.
Tu peux peut-être aussi donner des textes modernes en LC pour ne pas leur donner l'impression de ne lire que des vieux textes, et leur montrer que les textes modernes s'inspirent des vieux, donc qu'il faut les étudier !
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"En dépit de tout ce qu'on peut vous raconter, les mots et les idées peuvent changer le monde." - Le Cercle des Poètes Disparus
"Un baiser, mais à tout prendre, qu'est-ce? Un serment fait d'un peu plus près, une promesse plus précise, un aveu qui se veut confirmer, un point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer;
C'est un secret qui prend la bouche pour oreille, un instant d'infini qui fait un bruit d'abeille, une communion ayant un goût de fleur, une façon d'un peu se respirer le coeur, et d'un peu se goûter, au bord des lèvres, l'âme!" - Cyrano de Bergerac
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