Que faire quand les élèves ne participent pas?

Il arrive à certains moments que les élèves ne participent pas (seul 1 élève participe et encore), ça reste plutôt rare mais ça arrive quand même.

Est-ce que ça vous arrive des fois? Et si oui, que faites-vous?

J'ai une classe d'élèves absolument amorphes, dans toutes les disciplines. Ça repose, mais ça peu être déprimant.
Je fais des activités en groupe systématiquement, et puis après j'interroge nominalement en maintenant un rythme assez soutenu pour éviter que les élèves ne s'endorment.
Et puis j'ai fini par mettre une note de participation au 2ème trimestre, et comme c'est des élèves qui aiment les bonnes notes, je pense que ça va avoir de l'effet pour le troisième trimestre.
Dans une autre classe, j'ai une petite fiche de participation et je mets une note à chaque cours. Ça a bien marché, mais c'est beaucoup de boulot en plus donc je ne peux faire ça que pour une classe (et encore).
Le truc qui marche le mieux pour moi, ça reste le travail en groupe.

J'ai une classe de troisième plutôt zombie.
Mes cours reposant sur une participation active des élèves, me permettant de les amener là où je veux et de rebondir, avec mes zombies ces cours sont souvent nul à*** du coup.
Mais je le leur dit : ils ont le cours qu'il mérite, à leur image, ou plutôt à celle de leur investissement. S'ils sont à minima je le suis aussi, l'inverse étant bien évidemment vraie et étant ce que je préfère, je ne le leur cache pas.

Bien sûr ce n'est pas aussi caricatural que je le décris ici, ça dépend des jours, mais au bout d'un moment ça me saoule de devoir les supplier de sortir une calculatrice de leur sac par exemple.

Je devrais sûrement me remettre un peu plus en questions ; à l'instar de superlatifman, peut-être devrais-je me trouver un costume de supertrigoman...

Chertea a écrit:Il arrive à certains moments que les élèves ne participent pas (seul 1 élève participe et encore), ça reste plutôt rare mais ça arrive quand même.

Est-ce que ça vous arrive des fois? Et si oui, que faites-vous?

Cette semaine, j'ai obligé une classe à se lever. Les élèves apprécient peu de rester debout. Chaque élève qui participait avait le droit de se rasseoir. D'un seul coup, tout le monde s'est trouvé plus dynamique...

Provence a écrit:
Cette semaine, j'ai obligé une classe à se lever. Les élèves apprécient peu de rester debout. Chaque élève qui participait avait le droit de se rasseoir. D'un seul coup, tout le monde s'est trouvé plus dynamique...

C'est globalement le système que j'adoptais avec mes 3° silencieux l'an dernier : au début de cours ne pouvaient s'assoir que ceux qui participaient à l'activité : soit donner un mot de voca en rapport avec le cours précédent ou écrire qqchose au tableau (j'ai notamment fait des corrections de DS sur ce système, très très efficaces) ou autre suivant l'inspiration. Ca les réveille un peu. Et après j'avais trouvé un rythme et des activités qui leur allaient (peu de travaux de groupes, mais des activités cadrées où chacun était obligé de parler par ex).
Au final, j'étais la seule à ne plus m'en plaindre au conseil de classe du 3° trimestre et j'ai adoré travailler avec eux car très peu de discipline à faire.

Je vais frontalement chercher les récalcitrants, quand j'ai au moins quelques éléments qui participent.

Sinon, je leur fais sentir que "l'intérêt" du cours dépend essentiellement d'eux, j'ai l'habitude de construire la séance en fonction de ce qu'ils racontent.
En cas de classe vraiment plate, j'adapte les activités, en les forçant également à parler. Il m'arrive de les faire lever, ou de les coller au tableau, mais vraiment quand je sens que je suis à la rame.

Et bien moi, j'ai une classe de Terminale qui ne participe absolument pas et ça me prend la tête depuis le début de l'année scolaire ! Ce sont majoritairement des filles, certaines sont faibles d'autres non mais toutes sont très réservées et du coup, mon cours, c'est Waterloo morne plaine ! Quand je les interroge nominativement, j'ai une petite réponse, du bout des lèvres mais sinon, rien.J'ai hâte d'être à la fin de l'année en croisant les doigts très fort pour ne pas être inspectée avec ce groupe !

J'ai une classe de 3ème comme ça cette année et j'ai été inspectée avec eux en novembre ! Bien-sûr, c'est de ma faute si le cours "n'est pas vivant".
Donc vendredi, je leur ai dit que, comme je ne suis pas là pour faire les questions et les réponses, je zapperai dès que personne ne répond. J'ai fait ça dix minutes devant leurs yeux éberlués. Du coup, ils se sont réveillés.

J'ai tenté le coup de ne rien dire si les élèves ne disent rien non plus et du coup un silence pesant s'est installé, avec petits sourires en coin de certaines ( la prof va-t-elle péter les plombs en direct ?) Au bout de cinq minutes ( que c'est long!) j'ai annoncé que j'allais dans ce cas mettre zéro à tout le monde comme note de non-participation et là , j'ai eu une main qui s'est levée . Cela a un peu débloqué la situation pour cette heure là mais c'est usant ! Leur conseil est la semaine prochaine, je me suis bien lâchée sur les appréciations ! ( oui, c'est mesquin mais cela fait du bien ! )

Provence a écrit:

Chertea a écrit:Il arrive à certains moments que les élèves ne participent pas (seul 1 élève participe et encore), ça reste plutôt rare mais ça arrive quand même.

Est-ce que ça vous arrive des fois? Et si oui, que faites-vous?

Cette semaine, j'ai obligé une classe à se lever. Les élèves apprécient peu de rester debout. Chaque élève qui participait avait le droit de se rasseoir. D'un seul coup, tout le monde s'est trouvé plus dynamique...

Je vais tenter avec mes 3e. On entendrait une mouche péter tant ils sont silencieux. J'en ai 5 qui participent les jours fastes, 1 seule le reste du temps...

Mattlec a écrit:Je vais frontalement chercher les récalcitrants, quand j'ai au moins quelques éléments qui participent.

Sinon, je leur fais sentir que "l'intérêt" du cours dépend essentiellement d'eux, j'ai l'habitude de construire la séance en fonction de ce qu'ils racontent.
En cas de classe vraiment plate, j'adapte les activités, en les forçant également à parler. Il m'arrive de les faire lever, ou de les coller au tableau, mais vraiment quand je sens que je suis à la rame.

Voilà, c'est aussi ma technique. Et lorsqu'à la fin d'une séance particulièrement calme (et en LV c'est loin d'être un jugement positif) j'en ai qui me demandent pourquoi on a si peu de choses notées dans le cahier je réponds que vu ce qu'ils me donnent je ne peux faire mieux. .... c'est bête pour l'évaluation vous risquez de manquer de billes. .... ça débloque pas mal de choses.
Ça c'est valable pour les mises en commun. Pour le reste du travail en classe mes tables sont collées deux à deux donc j'ai des groupes de 4 élèves et là le travail collaboratif tourne à plein régime et en anglais, le français est tout bonnement banni de ma salle de classe à ces moments là.

J'ai diminué la part de cours magistral.
Quand je le fais, je l'annonce et j'exige la prise de notes. Les questions viennent finalement autant que dans un cours censé reposer sur le dialogue.
Si je veux faire un dialogue, j'essaie de le faire court. J'aime bien l'idée d'nlm76, consistant à prendre un élève et à jouer avec lui à la fiction du dialogue socratique. Les autres regardent et apprennent finalement pas mal à ce petit jeu-là.

Sinon, je les fais beaucoup plus écrire, en essayant de multiplier les avatars d'un exercice unique : l'explication de texte.

Ah, et quand je fais un cours magistral, je fais un schéma, une carte mentale, une liste de courtes informations au tableau. Ça va beaucoup plus vite, on gagne du temps et on passe plus vite aux exos de travaux pratiques.

doubledecker a écrit:

Mattlec a écrit:Je vais frontalement chercher les récalcitrants, quand j'ai au moins quelques éléments qui participent.

Sinon, je leur fais sentir que "l'intérêt" du cours dépend essentiellement d'eux, j'ai l'habitude de construire la séance en fonction de ce qu'ils racontent.
En cas de classe vraiment plate, j'adapte les activités, en les forçant également à parler. Il m'arrive de les faire lever, ou de les coller au tableau, mais vraiment quand je sens que je suis à la rame.

Voilà,  c'est aussi ma technique. Et lorsqu'à la fin d'une séance particulièrement calme (et en LV c'est loin d'être un jugement positif) j'en ai qui me demandent pourquoi on a si peu de choses notées dans le cahier je réponds que vu ce qu'ils me donnent je ne peux faire mieux. .... c'est bête pour l'évaluation vous risquez de manquer de billes. .... ça débloque pas mal de choses.
Ça c'est valable pour les mises en commun.  Pour le reste du travail en classe mes tables sont collées deux à deux donc j'ai des groupes de 4 élèves et là le travail collaboratif tourne à plein régime et en anglais,  le français est tout bonnement banni de ma salle de classe à ces moments là.

Et ils jouent le jeu ? Dans mes cours, c'est ce que je disais sur le fil concernant les îlots, dès que je m'éloigne d'un groupe , ils se remettent à échanger en français ! Comment faire pour qu'ils parlent anglais entre eux ?

J'ai deux classes de 3ème comme ça. Avec eux je m'épuise! Je mime, gesticule, je les taquine, les gronde, les interroge nominativement, leur fais la morale, me fâche parfois, et... rien!
J'ai instauré des fiches de participation depuis 2 semaines, ça ne semble pas les émouvoir plus que cela...
Le pire c'est quand je veux des compte-rendus de CO :help:
Je pense qu'ils me trouvent amusante, je suis plutôt bienveillante, mais eux, ils ne fichent rien!
Une collègue dans mon collège a sa propre méthode pour les forcer à parler après une CO: elle demande à un élève de faire le compte-rendu et lui mets une note. Selon elle, ça marche bien.

Bonjour

Depuis une trentaine d'années que j'enseigne les langues, j'ai pu constater que

1- on n'obtient pas grand-chose par la coercition
2-il y a un blocage chez les jeunes français pour ce qui est des prises de parole en public: que vont penser les autres? Dans d'autres pays, c'est à celui qui fera son show et montrera ce qu'il est capable de faire...

Donc pour favoriser la prise de parole à l'oral,  la proposition d'un thème intéressant  et normalement "porteur", ne suffit pas toujours.

D'abord j'essaie de les débloquer avec des récitations, traces écrites, parties de textes à apprendre PAR COEUR ET A RECITER.  Ils sont contents de réaliser qu'ils peuvent, en récitant, parler une minute en langue étrangère
Autre façon de les débloquer: la répétition de chaque phrase d'un petit document (oral de préférence) tous ensemble après le prof . Comme ça on ne s'observe pas et ne se moque pas des autres. Bonus pour celui qui est capable de répéter les 5 ou 6 phrases répétées 'en suivant"'
ça c'est de l'entraînement, bête et pas méchant.

Et puis lorsqu'on propose un nouveau doc, s'ils ont déjà un peu de voc sur le sujet, ils oseront davantage se lancer pour réemployer ce qu'ils viennent d'apprendre. La note de participation est un plus: on peut la faire soi-même à la louche après chaque cours ( les élèves viennent vérifier "j'ai bien participé aujourd'hui!"). Ou on le fait faire par un élève à tour de rôle.
Tout ça marche bien de la 4ème à la 2de.

J'ai parfois un peu trop tendance à lancer les questions à la cantonade et si on a une classe très active, pas de problème, sinon il vaut mieux interroger certains élèves directement.

Pour les classes de 1ère et T,  la règle est simple: soit ils prennent la parole et on construit les cours ensemble, soit ils écrivent et seront notés. En général, ils préfèrent la première solution.

Mais arriver à faire en sorte qu'ils s'habituent à parler spontanément en langue étrangère est un long processus, pas toujours évident, que les inspecteurs nous imposent comme objectif sans nous donner les trucs qui marchent...

Bon courage pour trouver la recette qui vous convient

Ici, c'est la classique fiche de participation tenue par un/une élève.

Note de participation avec un coefficient supérieur à toutes les évaluations en fin de trimestre. Système annoncé et expliqué en amont. Certaines moyennes passent ainsi de 18 à 14 ou de 8 à 12 selon les profils et au second trimestre, je vois un changement.

Sinon, depuis deux ans, je leur demande d'apprendre par coeur 3 énoncés de la trace écrite: un simple, un complexe et un de leur choix.

Cette année, pour la première fois en 5ème, j'ai procédé ainsi pour V1 V2+ing avec V1 = V de coeur et les adverbes de fréquence.

A mon très grand étonnement, 95% des élèves ont été capables de me dire" First of all, I often play football and Jevin sometimes forgets his school things and then I'm rather grumpy whereas Kate is quite touchy"

(C'est un exemple! Oui, je sais, cet énoncé est un peu débile mais bon il permet d'ancrer les structures)

Panta Rei : Quand tu dis fiche de participation tenue par un élève, tu veux dire qu'un élève doit mettre un petit bâton devant qui participe à chaque cours .Et tu changes d'élève responsable de la fiche à chaque séance, c'est ça ?
Il me tente bien, ce système mais les élèves n'essaient pas de favoriser leurs copains en rajoutant des bâtons ?

Poppy a écrit:Panta Rei : Quand tu dis fiche de participation tenue par un élève, tu veux dire qu'un élève doit mettre un petit bâton devant qui participe à chaque cours .Et tu changes d'élève responsable de la fiche à chaque séance, c'est ça ?
Il me tente bien, ce système mais les élèves n'essaient pas de favoriser leurs copains en rajoutant des bâtons ?

C'est ce que j'étais en train de me dire. Et puis si tu as 8 élèves qui lèvent la main et que tu en interroges 1, cet élève aura un bâton et les autres non alors qu'ils voulaient participer, je trouve ce système beaucoup trop compliqué à gérer.

Ce n'est pas compliqué, les élèves sont en général assez honnêtes ( je vérifie toujours lorsqu'ils me rendent la feuille en fin de cours).
Et lorsque 8 lèvent la main, je donne la parole à ceux qui ont le plus de difficulté et prennent leur courage à deux mains. Les autres comprennent bien car ils peuvent compléter ce qu'a dit le premier.

Poppy a écrit:

doubledecker a écrit:

Mattlec a écrit:Je vais frontalement chercher les récalcitrants, quand j'ai au moins quelques éléments qui participent.

Sinon, je leur fais sentir que "l'intérêt" du cours dépend essentiellement d'eux, j'ai l'habitude de construire la séance en fonction de ce qu'ils racontent.
En cas de classe vraiment plate, j'adapte les activités, en les forçant également à parler. Il m'arrive de les faire lever, ou de les coller au tableau, mais vraiment quand je sens que je suis à la rame.

Voilà,  c'est aussi ma technique. Et lorsqu'à la fin d'une séance particulièrement calme (et en LV c'est loin d'être un jugement positif) j'en ai qui me demandent pourquoi on a si peu de choses notées dans le cahier je réponds que vu ce qu'ils me donnent je ne peux faire mieux. .... c'est bête pour l'évaluation vous risquez de manquer de billes. .... ça débloque pas mal de choses.
Ça c'est valable pour les mises en commun.  Pour le reste du travail en classe mes tables sont collées deux à deux donc j'ai des groupes de 4 élèves et là le travail collaboratif tourne à plein régime et en anglais,  le français est tout bonnement banni de ma salle de classe à ces moments là.

Et ils jouent le jeu ? Dans mes cours, c'est ce que je disais sur le fil concernant les îlots, dès que je m'éloigne d'un groupe , ils se remettent à échanger en français ! Comment faire pour qu'ils parlent anglais entre eux ?

Ils parlent anglais entre eux parce que :
* je leur ai fourni des outils pour, genre blocs lexicalises pour défendre une opinion, faire répéter, demander des explications. ...
* au moment de la mise en commun s'ils n'ont pas parlé anglais ils vont pédaler dans la jelly devant les autres et ça ils n'aiment pas trop. Je n'ai aucun scrupule à attendre de loooongues minutes dans le silence. Généralement ça calme!

Pour la fiche de participation, impossible à gérer pour moi : j'évalue la quantité ou la qualité? Et si j'ai 20 mains levées pourquoi choisir qu'un point soit attribué à tel élève plutôt que tel autre? Bref, ça pour moi c'est niet.

Comment faire pour qu'ils parlent anglais entre eux ?

Je pense que malgré les prêches des inspecteurs,  il ne faut pas se faire d'illusion.  Attendre que les élèves échangent spontanément en langue étrangère entre eux est une vue de l'esprit...  Ils le feront avec le prof ou dans une activité spécialement conçue pour cela, du genre préparer à deux une prise de parole sur un document iconographique, sans RIEN écrire puis on tire à pile ou face pour choisir celui qui fait  la présentation. Ou proposer  un débat. Cependant on peut être sûrs que pour la préparation du débat, ils chercheront à traduire du français à la langue étrangère... c'est normal, et se polariser là-dessus est, pour moi, une perte de temps.

Quand je m'appuie sur un document nouveau, ils reçoivent sur feuille tout le vocabulaire traduit (entre 15 et 25 mots). On peut donc commenter le doc dans la LV sans traduire (sauf 4 ou 5 expressions immprévues mises au tableau). J'interroge toujours un élève précis, avec des questions en allemand ni trop fermées (qui est dans la cuisine ?) ni trop ouvertes (comment qualifier ce comportement ?) ; si la réponse est très bonne, je mets un + à l'élève, si c'est moyen : 0, si c'est mauvais ou pas de réponse : — ; au bout de trois questions (en général 3  semaines), je convertis : + = 6, 0 = 3, — = 0 ; ils peuvent donc avoir une note à l'oral qui va de 6x3=18 à 0/20. Pour le trimestre, ils ont en général 3 notes d'interro écrite et 2 pour l'oral. Je ne suis pas là pour les supplier de participer, et ne fais aucune remarque ; en général, les interrogés viennent à la fin de l'heure pour savoir ce qu'ils ont obtenu. Ça fonctionne bien. Mais je pose des questions plus faciles aux moins forts... Quand une réponse est fausse, je demande à un autre élève s'il est d'accord, ils sont donc obligés de s'écouter.

Klaus, avec ton système de participation, tes élèves ne peuvent pas avoir plus de 18/20?

C'est normal : 19/20 c'est pour moi, 20/20 c'est pour Dieu...

Ok
Je trouve ça un peu injuste de ne pas laisser la possibilité d'avoir 20, mais après chacun fait comme il veut.

En tout cas j'ai noté la participation pour deux classes qui ne faisaient aucun effort et cela n'a rien changé... Pour les 2nds, je vais chercher à fond, et je me fatigue à essayer de les faire parler anglais sur le sujet (parce que par contre ils sont hyper bavard et déconcentrés...) mais pour les 1ères STMG, c'est tant pis pour eux, ils ne veulent pas parler, on fait un cours super chiant et je leur rappelle que c'est leur faute et qu'ils vont être en difficulté pour le bac. Des fois ça marche car ils ont peur mais souvent ils continuent dans leur attitude toute pourrie à tous les niveaux et moi je ne me prend pas la tête. Des fois il n'y a malheureusement pas grand chose à faire...