- nesssnousssNiveau 6
+1Sowana a écrit:Il faudrait réaliser qu'il y a des choses que l'on peut faire avec un groupe unique de 18 élèves volontaires sur une année que l'on ne pourra pas faire avec des classes entières
c'est pareil pour les sections euro.
L'an dernier, mon CDE a vendu à ma collègue de LV qu'elles seraient maintenues. Elle y a cru. Il lui dit maintenant de transformer cela en EPI euro !
elle est pas belle la vie
- neocdtHabitué du forum
nesssnousss a écrit:+1Sowana a écrit:Il faudrait réaliser qu'il y a des choses que l'on peut faire avec un groupe unique de 18 élèves volontaires sur une année que l'on ne pourra pas faire avec des classes entières
c'est pareil pour les sections euro.
L'an dernier, mon CDE a vendu à ma collègue de LV qu'elles seraient maintenues. Elle y a cru. Il lui dit maintenant de transformer cela en EPI euro !
elle est pas belle la vie
Euh... je faisais DP3 et donc mini-entreprise en classe complète, soit 24/25 élèves...
- CelebornEsprit sacré
neocdt a écrit:
Euh... je faisais DP3 et donc mini-entreprise en classe complète, soit 24/25 élèves...
Mais quand même sur un horaire spécifique (et sur une "discipline" spécifique, si j'ose qualifier la DP de discipline).
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- dami1kdHabitué du forum
Adri a écrit:@ @dami1kd : Mes collègues d'espagnol trouvent que 2,5h par semaine, ce n'est pas une bonne chose pour apprendre une langue, ils trouvent aussi que leurs conditions de travail vont se détériorer, car ils auront plus d'élèves à suivre, plus de classes : donc les élèves vont en pâtir, et eux aussi... Et puis ils trouvent que le sort réservé aux autres matières est révoltant - parce qu'ils ne s'intéressent pas qu'à leur matière - et puis ils n'apprécient guère les mensonges du ministère, les méthodes d'enseignement imposées à tous, et j'en passe !
Comme quoi, même au sein d'une même discipline, les avis peuvent diverger. Moi, ma collègue d'espagnol qui a 4 classes dans mon établissement et 2 classes dans un autre établissement, à 40 minutes du miens, elle se réjouit de devoir prendre une classe en plus et ne plus faire de route...
- SowanaNiveau 8
le nombre d'élèves en dp3 a toujours varié d'un collège à l'autre. Cela pouvait descendre à 10 / 12 par endroit dans mon académie. Dans mon collège une 3è entière c'est plutôt 28/29 élèves. Et maintenant, la mini entreprise devra être multipliée par le nombre de divisions qu'il y a dans ton collège en 3ème. Tous les élèves doivent pouvoir avoir la possibilité de faire un EPI.
- neocdtHabitué du forum
Celeborn a écrit:neocdt a écrit:
Euh... je faisais DP3 et donc mini-entreprise en classe complète, soit 24/25 élèves...
Mais quand même sur un horaire spécifique (et sur une "discipline" spécifique, si j'ose qualifier la DP de discipline).
Euh... non plus, la base était sur la DP3, mais j'ai su convaincre le CDE de mettre plus de moyen... 5 heures en tout (mais très très difficilement obtenues...)
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“Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.”
- keroGrand sage
dami1kd a écrit:Adri a écrit:@ @dami1kd : Mes collègues d'espagnol trouvent que 2,5h par semaine, ce n'est pas une bonne chose pour apprendre une langue, ils trouvent aussi que leurs conditions de travail vont se détériorer, car ils auront plus d'élèves à suivre, plus de classes : donc les élèves vont en pâtir, et eux aussi... Et puis ils trouvent que le sort réservé aux autres matières est révoltant - parce qu'ils ne s'intéressent pas qu'à leur matière - et puis ils n'apprécient guère les mensonges du ministère, les méthodes d'enseignement imposées à tous, et j'en passe !
Comme quoi, même au sein d'une même discipline, les avis peuvent diverger. Moi, ma collègue d'espagnol qui a 4 classes dans mon établissement et 2 classes dans un autre établissement, à 40 minutes du miens, elle se réjouit de devoir prendre une classe en plus et ne plus faire de route...
Oui, m'enfin, là on est dans un détail très particulier, d'une personne qui par un jeu de reports horaires, sera sur un seul établissement.
Sauf à être de très mauvaise foi, je ne vois vraiment pas comment on peut évoquer une telle situation comme argument pro-réforme.
Parce qu'avec cette réforme, certains se trouveront à se balader entre plusieurs établissements alors que ce n'était pas le cas jusque là.
- Dr RaynalHabitué du forum
dami1kd a écrit:
En effet, ceux qui sont pour ne considèrent que la dimension pédagogique. Alors que ceux qui sont contre ne considère qu'eux.
Ben tiens, revoilà "l'intérêt-supérieur-des-zapprenants" qui justifie tout et n'importe quoi (d préférence n'importe quoi).
La dimension pédagogique ? Définie par qui ? Les spécialistes autoproclamé des pseudosciences de l'éducation ? Que se basent sur des études (rigoureuses, hein, avec, obligatoirement, des groupes témoins, par exemple, au minimum...) inexistantes, ou donnant des résultats inverses à ceux qu'ils défendent ?
La 'dimension pédagogique" exige :
- que vous passiez des heures gratis en réunions à n'en plus finir, alors que vous considérez que cotre métier; c'est avant tout de faire cours, et de transmettre (un gros mots) des connaissances (par lesquelles et pour lesquels vous avez été sélectionné, en passant).
- Que vous abandonniez toute ambition pour vous caler sur le plus petit dénominateur commun : votre cours doit devenir une grosse "école des fans"
- Que vous abandonniez votre liberté pédagogique pour adopter de force les méthodes fumeuses "pour le bien des enfants". Quel bien, et quels enfants ? Mystère.
Moyennant quoi, si vous vous mortifiez assez, si vous vous autoflagellez bien et rampez devant les spécialistes des sciences de l'éduc. (qui n'ont pas le quart de vos diplômes) qui, en "bons scientifiques" (ne pas rire) de l'éduc., vous persuadent à coup d'arguments d'autorité et d'artifices légalistes ("vous êtes fonctionnaires, obéissez sans réfléchir, réfléchir, c'est déjà désobéir!), les résultats de vos élèves vont monter en flèche, n'en doutez pas. Dans le cas contraire, c'est que, camarade, vous n'aurez pas assez appliqué les préceptes de la révolution, et devrez faire votre autocritique lors des prochaines inspections de groupe pédagogique.
Et si vous n'êtes pas d'accord pour le bien des enfants, c'est que vous travaillez pour vous, méchant koulak individualiste et ennemi de classe, au lieu de travailler uniquement pour les nenfants... Je suppose que certains verraient bien, pour ces ennemis de classe, des camps correctionnels de travail...
Je rappelle qu'au nom de la "dimension pédagogique", on a imposé des méthodes ineptes d'apprentissage de la lecture qui ont eu un effet dévastateur sur les capacités des enfants, justement, et dont nous payons actuellement le prix.
- CelebornEsprit sacré
neocdt a écrit:Celeborn a écrit:neocdt a écrit:
Euh... je faisais DP3 et donc mini-entreprise en classe complète, soit 24/25 élèves...
Mais quand même sur un horaire spécifique (et sur une "discipline" spécifique, si j'ose qualifier la DP de discipline).
Euh... non plus, la base était sur la DP3, mais j'ai su convaincre le CDE de mettre plus de moyen... 5 heures en tout (mais très très difficilement obtenues...)
je rappelle que les heures de marge ne peuvent servir à ajouter de l'horaire d'enseignement aux élèves. Donc tu n'as même plus "la base" dont tu parles.
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- Invité ElExpert spécialisé
mila saint anne a écrit:Les mini-entreprises ont de véritables entreprises. Une association appuie leur existence (notamment sur le plan juridique et pour les questions financières (disposer d'un compte en banque par exemple) et intervient dans toute la France : Entreprendre pour apprendre.
On peut prendre sur les marges en 3e et tout ce qui a un lien avec le monde économique peut en faire partie. En fait, il y a tellement de disciplines qui peuvent intervenir pour quelques heures, à différentes étapes... Maths pour les plan de financement, les plan comptables, français pour la présentation du produit, les relations avec les fournisseurs et les clients, arts plastiques pour la création du logo... et selon le produit ou le service fabriqué, n'importe quelle autre matières. cette année nous travaillerons sans doute avec les élèves de prépa-pro (et donc des profs de LP pour la réalisation du produit que nous allons réaliser).
En fait, ce qu'il faut c'est de la souplesse.... et ne pas se donner de frein.
dami1kd a écrit:En effet, ceux qui sont pour ne considèrent que la dimension pédagogique. Alors que ceux qui sont contre ne considère qu'eux. "JE ne veux pas" "On ME l'impose" "cela lèse LES COLLÈGUES". Pour qui travaille-t-on ? Les élèves ou les profs ?
Je ne veux pas que mes élèves, et encore moins mes enfants, aient une pratique utilitariste et déprimante du français ou qu'ils deviennent des chiens du consumérisme; je veux qu'ils deviennent des hommes. Dans cette optique, je trouve Montaigne plus nourrissant qu'un article de myRHline (je vous invite à aller regarder, c'est quelque chose).
- neocdtHabitué du forum
Celeborn a écrit:neocdt a écrit:Celeborn a écrit:neocdt a écrit:
Euh... je faisais DP3 et donc mini-entreprise en classe complète, soit 24/25 élèves...
Mais quand même sur un horaire spécifique (et sur une "discipline" spécifique, si j'ose qualifier la DP de discipline).
Euh... non plus, la base était sur la DP3, mais j'ai su convaincre le CDE de mettre plus de moyen... 5 heures en tout (mais très très difficilement obtenues...)
je rappelle que les heures de marge ne peuvent servir à ajouter de l'horaire d'enseignement aux élèves. Donc tu n'as même plus "la base" dont tu parles.
Ce n'était qu'une illustration du travail interdisciplinaire... j'ai conscience que 5H de mini-entreprise, les collèges qui le font doivent être rare, j'ai même l'impression d'être unique.... ou plutôt d'avoir été unique... n'étant plus au collège !
- ElyasEsprit sacré
elpenor08 a écrit:mila saint anne a écrit:Les mini-entreprises ont de véritables entreprises. Une association appuie leur existence (notamment sur le plan juridique et pour les questions financières (disposer d'un compte en banque par exemple) et intervient dans toute la France : Entreprendre pour apprendre.
On peut prendre sur les marges en 3e et tout ce qui a un lien avec le monde économique peut en faire partie. En fait, il y a tellement de disciplines qui peuvent intervenir pour quelques heures, à différentes étapes... Maths pour les plan de financement, les plan comptables, français pour la présentation du produit, les relations avec les fournisseurs et les clients, arts plastiques pour la création du logo... et selon le produit ou le service fabriqué, n'importe quelle autre matières. cette année nous travaillerons sans doute avec les élèves de prépa-pro (et donc des profs de LP pour la réalisation du produit que nous allons réaliser).
En fait, ce qu'il faut c'est de la souplesse.... et ne pas se donner de frein.dami1kd a écrit:En effet, ceux qui sont pour ne considèrent que la dimension pédagogique. Alors que ceux qui sont contre ne considère qu'eux. "JE ne veux pas" "On ME l'impose" "cela lèse LES COLLÈGUES". Pour qui travaille-t-on ? Les élèves ou les profs ?
Je ne veux pas que mes élèves, et encore moins mes enfants, aient une pratique utilitariste et déprimante du français ou qu'ils deviennent des chiens du consumérisme; je veux qu'ils deviennent des hommes. Dans cette optique, je trouve Montaigne plus nourrissant qu'un article de myRHline (je vous invite à aller regarder, c'est quelque chose).
L'exemple n'est-il pas un brin caricatural ? On en est revenu de Meirieu et de son manuel d'utilisateur de l'aspirateur.
- CelebornEsprit sacré
neocdt a écrit:
Ce n'était qu'une illustration du travail interdisciplinaire...
Le truc, c'est que ce que tu décris n'entre pas dans la réforme. Donc ça me paraît une mauvaise illustration par rapport à cette réforme (ça ne remet nullement en cause l'intérêt d'une interdisciplinarité, ou de cette interdisciplinarité-là en particulier). Or c'est quand même un peu le sujet du fil de discussion, la mise en œuvre de cette réforme.
D'ailleurs, beaucoup d'établissements qui « expérimentent » la réforme dès cette année (par exemple à Toulouse) ont en fait des organisations qui ne rentrent absolument pas dans le cadre de la réforme (par exemple de l'AP en + des heures de cours).
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- neocdtHabitué du forum
Celeborn a écrit:neocdt a écrit:
Ce n'était qu'une illustration du travail interdisciplinaire...
Le truc, c'est que ce que tu décris n'entre pas dans la réforme. Donc ça me paraît une mauvaise illustration par rapport à cette réforme (ça ne remet nullement en cause l'intérêt d'une interdisciplinarité, ou de cette interdisciplinarité-là en particulier). Or c'est quand même un peu le sujet du fil de discussion, la mise en œuvre de cette réforme.
D'ailleurs, beaucoup d'établissements qui « expérimentent » la réforme dès cette année (par exemple à Toulouse) ont en fait des organisations qui ne rentrent absolument pas dans le cadre de la réforme (par exemple de l'AP en + des heures de cours).
Pardon, mais certains, ici même, sont contre cette réforme car elle impose, disent-ils, une interdisciplinarité...
Je peux citer, c'est en page 15...
- AdriGrand Maître
dami1kd a écrit:Adri a écrit:@ @dami1kd : Mes collègues d'espagnol trouvent que 2,5h par semaine, ce n'est pas une bonne chose pour apprendre une langue, ils trouvent aussi que leurs conditions de travail vont se détériorer, car ils auront plus d'élèves à suivre, plus de classes : donc les élèves vont en pâtir, et eux aussi... Et puis ils trouvent que le sort réservé aux autres matières est révoltant - parce qu'ils ne s'intéressent pas qu'à leur matière - et puis ils n'apprécient guère les mensonges du ministère, les méthodes d'enseignement imposées à tous, et j'en passe !
Comme quoi, même au sein d'une même discipline, les avis peuvent diverger. Moi, ma collègue d'espagnol qui a 4 classes dans mon établissement et 2 classes dans un autre établissement, à 40 minutes du miens, elle se réjouit de devoir prendre une classe en plus et ne plus faire de route...
Mais ne serait-ce pas là un argument pro-réforme qui n'a à voir qu'avec l'intérêt de ta collègue, et pas avec celui des élèves ?
- CelebornEsprit sacré
neocdt a écrit:Celeborn a écrit:neocdt a écrit:
Ce n'était qu'une illustration du travail interdisciplinaire...
Le truc, c'est que ce que tu décris n'entre pas dans la réforme. Donc ça me paraît une mauvaise illustration par rapport à cette réforme (ça ne remet nullement en cause l'intérêt d'une interdisciplinarité, ou de cette interdisciplinarité-là en particulier). Or c'est quand même un peu le sujet du fil de discussion, la mise en œuvre de cette réforme.
D'ailleurs, beaucoup d'établissements qui « expérimentent » la réforme dès cette année (par exemple à Toulouse) ont en fait des organisations qui ne rentrent absolument pas dans le cadre de la réforme (par exemple de l'AP en + des heures de cours).
Pardon, mais certains, ici même, sont contre cette réforme car elle impose, disent-ils, une interdisciplinarité...
Je peux citer, c'est en page 15...
Je pratique de l'interdisciplinarité dans ma discipline (par exemple chaque fois que je fais de l'histoire littéraire, ou de l'étude d'image). je n'ai pas besoin d'un projet interdiciplinaire obligatoire pour le faire.
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- nautieHabitué du forum
ce n'est pas un argument, mais de l'ironie...Adri a écrit:dami1kd a écrit:Adri a écrit:@ @dami1kd : Mes collègues d'espagnol trouvent que 2,5h par semaine, ce n'est pas une bonne chose pour apprendre une langue, ils trouvent aussi que leurs conditions de travail vont se détériorer, car ils auront plus d'élèves à suivre, plus de classes : donc les élèves vont en pâtir, et eux aussi... Et puis ils trouvent que le sort réservé aux autres matières est révoltant - parce qu'ils ne s'intéressent pas qu'à leur matière - et puis ils n'apprécient guère les mensonges du ministère, les méthodes d'enseignement imposées à tous, et j'en passe !
Comme quoi, même au sein d'une même discipline, les avis peuvent diverger. Moi, ma collègue d'espagnol qui a 4 classes dans mon établissement et 2 classes dans un autre établissement, à 40 minutes du miens, elle se réjouit de devoir prendre une classe en plus et ne plus faire de route...
Mais ne serait-ce pas là un argument pro-réforme qui n'a à voir qu'avec l'intérêt de ta collègue, et pas avec celui des élèves ?
- ylmExpert spécialisé
Contradictoire avec un de tes précédents messages où tu disais que les "pour" étaient "pour" pour des raisons pédagogiques et que les "contre" étaient contre pour eux.dami1kd a écrit:Comme quoi, même au sein d'une même discipline, les avis peuvent diverger. Moi, ma collègue d'espagnol qui a 4 classes dans mon établissement et 2 classes dans un autre établissement, à 40 minutes du miens, elle se réjouit de devoir prendre une classe en plus et ne plus faire de route...
L'intérêt des élèves en langue c'est d'avoir un prof qui a moins de classes pour mieux les connaître et une exposition hebdomadaire à la langue plus grande. Ta collègue est pour la réforme parce que ça va améliorer son confort personnel alors que ça va contre l'intérêt de ses élèves.
- So VoxNiveau 7
neocdt a écrit:Celeborn a écrit:neocdt a écrit:
Ce n'était qu'une illustration du travail interdisciplinaire...
Le truc, c'est que ce que tu décris n'entre pas dans la réforme. Donc ça me paraît une mauvaise illustration par rapport à cette réforme (ça ne remet nullement en cause l'intérêt d'une interdisciplinarité, ou de cette interdisciplinarité-là en particulier). Or c'est quand même un peu le sujet du fil de discussion, la mise en œuvre de cette réforme.
D'ailleurs, beaucoup d'établissements qui « expérimentent » la réforme dès cette année (par exemple à Toulouse) ont en fait des organisations qui ne rentrent absolument pas dans le cadre de la réforme (par exemple de l'AP en + des heures de cours).
Pardon, mais certains, ici même, sont contre cette réforme car elle impose, disent-ils, une interdisciplinarité...
Je peux citer, c'est en page 15...
Bonsoir,
En ce qui me concerne, en EPS, de l'interdisciplinarité j'en fais depuis plusieurs années soit en liaison avec la SVT, soit avec les maths, soit la techno, soit avec l'anglais (pour ce dernier, en HIDA)
Et je ne suis pas la seule. Et j'aime ces moments choisis et placés selon les besoins. (cycles d'apprentissages)
Ce qui me pose problème, c'est l"interdisciplinarité pour tous", véritable camisole de force...
- User5899Demi-dieu
Et d'une.Dr Raynal a écrit:Je rappelle qu'au nom de la "dimension pédagogique", on a imposé des méthodes ineptes d'apprentissage de la lecture qui ont eu un effet dévastateur sur les capacités des enfants, justement, et dont nous payons actuellement le prix.
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Et de deux.elpenor08 a écrit:Je ne veux pas que mes élèves, et encore moins mes enfants, aient une pratique utilitariste et déprimante du français ou qu'ils deviennent des chiens du consumérisme; je veux qu'ils deviennent des hommes. Dans cette optique, je trouve Montaigne plus nourrissant qu'un article de myRHline (je vous invite à aller regarder, c'est quelque chose).
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Gott sei dank !neocdt a écrit:J'ai conscience que 5H de mini-entreprise, les collèges qui le font doivent être rare, j'ai même l'impression d'être unique.... ou plutôt d'avoir été unique... n'étant plus au collège !
Et de moins trois...
- JPhMMDemi-dieu
Erreur.neocdt a écrit:j'ai conscience que 5H de mini-entreprise, les collèges qui le font doivent être rare, j'ai même l'impression d'être unique.... ou plutôt d'avoir été unique... n'étant plus au collège !
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- neocdtHabitué du forum
Celeborn a écrit:neocdt a écrit:Celeborn a écrit:neocdt a écrit:
Ce n'était qu'une illustration du travail interdisciplinaire...
Le truc, c'est que ce que tu décris n'entre pas dans la réforme. Donc ça me paraît une mauvaise illustration par rapport à cette réforme (ça ne remet nullement en cause l'intérêt d'une interdisciplinarité, ou de cette interdisciplinarité-là en particulier). Or c'est quand même un peu le sujet du fil de discussion, la mise en œuvre de cette réforme.
D'ailleurs, beaucoup d'établissements qui « expérimentent » la réforme dès cette année (par exemple à Toulouse) ont en fait des organisations qui ne rentrent absolument pas dans le cadre de la réforme (par exemple de l'AP en + des heures de cours).
Pardon, mais certains, ici même, sont contre cette réforme car elle impose, disent-ils, une interdisciplinarité...
Je peux citer, c'est en page 15...
Je pratique de l'interdisciplinarité dans ma discipline (par exemple chaque fois que je fais de l'histoire littéraire, ou de l'étude d'image). je n'ai pas besoin d'un projet interdiciplinaire obligatoire pour le faire.
Y fais-tu venir le prof d'HG, qui pourrait y apporter un autre éclairage ? Qui verra les élèves, et le problème traité, sous un autre angle que le sien et que les élèves verront également sous un autre angle... bref, qui apporterait un "plus" à cette interdisciplinarité ?
C'est, il me semble, l'intérêt des EPI...
- DesolationRowEmpereur
Que l'on fasse passer les "anti" pour des égoïstes est assez grotesque.
Pour ma part, je m'en tape un peu. Je vais éviter soigneusement d'enseigner au collège ; l'état du latin et du grec en France est tel qu'une réforme inepte de plus ne va pas changer grand chose, au fond ; quant à mon fils, je me chargerai de la partie de l'éducation que l'EN n'assure plus, ou il ira dans le privé.
Mais tous les autres collégiens, qui n'ont pas de parents enseignants, comment feront-ils ? On va former de la bonne chair à canon bien inculte. On va continuer à faire croire à des générations d'élèves qu'ils sont bons à quelque chose, et ils découvriront à la fac (oh, de plus en plus tard, on arrivera bien à retarder cette découverte jusqu'en M2, à la longue) qu'ils ne savent rien, et qu'à force de jeux pédagogiques ineptes (grosse rigolade sur le Classcraft de Mila Saint Anne, attaque ad feminam oblige), d'EPI sur mon corps qui raconte des histoires et la boxe et l'épopée, on les a handicapés à vie. Cela me rend triste, et je ne pense pas que ce soit par égoïsme.
Pour ma part, je m'en tape un peu. Je vais éviter soigneusement d'enseigner au collège ; l'état du latin et du grec en France est tel qu'une réforme inepte de plus ne va pas changer grand chose, au fond ; quant à mon fils, je me chargerai de la partie de l'éducation que l'EN n'assure plus, ou il ira dans le privé.
Mais tous les autres collégiens, qui n'ont pas de parents enseignants, comment feront-ils ? On va former de la bonne chair à canon bien inculte. On va continuer à faire croire à des générations d'élèves qu'ils sont bons à quelque chose, et ils découvriront à la fac (oh, de plus en plus tard, on arrivera bien à retarder cette découverte jusqu'en M2, à la longue) qu'ils ne savent rien, et qu'à force de jeux pédagogiques ineptes (grosse rigolade sur le Classcraft de Mila Saint Anne, attaque ad feminam oblige), d'EPI sur mon corps qui raconte des histoires et la boxe et l'épopée, on les a handicapés à vie. Cela me rend triste, et je ne pense pas que ce soit par égoïsme.
- AdriGrand Maître
Voilà. Pensée pour tous ceux qui n'ont que l'école pour s'en sortir...
- neocdtHabitué du forum
JPhMM a écrit:Erreur.neocdt a écrit:j'ai conscience que 5H de mini-entreprise, les collèges qui le font doivent être rare, j'ai même l'impression d'être unique.... ou plutôt d'avoir été unique... n'étant plus au collège !
Pardon, mais pas compris... c'est courant que les élèves ont 5 heures de "mini-entreprise" dans leur semaine ? Dans ce cas, désolé, je retire... je pensais que mon collège était un cas rare... mais très heureux de lire que c'était courant !
- So VoxNiveau 7
neocdt a écrit:JPhMM a écrit:Erreur.neocdt a écrit:j'ai conscience que 5H de mini-entreprise, les collèges qui le font doivent être rare, j'ai même l'impression d'être unique.... ou plutôt d'avoir été unique... n'étant plus au collège !
Pardon, mais pas compris... c'est courant que les élèves ont 5 heures de "mini-entreprise" dans leur semaine ? Dans ce cas, désolé, je retire... je pensais que mon collège était un cas rare... mais très heureux de lire que c'était courant !
scusez moi mais "unique", je pense savoir quel sens lui donner.
"rare"...
"courant"..
c'est à partir de quelle proportion de pratiques installées ?
- Existe-t-il des PRO réforme ici ? Si oui, quels sont les arguments ?
- Projet de programmes 2016 : quelques éléments
- "La réforme du collège, c'est quoi, et quels sont ses dangers ?" : tract du collège de Chateauponsac aux parents.
- réforme college 2016 : lister ici des arguments qui remettent en cause la possibilité concrète de réaliser cette réforme
- Un tract contre la réforme du collège à partir des arguments de Mutis ?
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