- *Fifi*Modérateur
La modération a choisi de modérer les derniers messages qui n'avaient rien à voir avec le sujet de la réforme, sujet qui avait repris ces dernières pages. Merci de passer par MP pour toute question ou remarque personnelle.
- Docteur OXGrand sage
Gryphe a écrit:Entre Elyas et Celeborn, vous aviez raison, je ne vois que la thérapie de couple comme remède miracle.
Ou un pot avec une bonne bière, finalement c'est peut-être mieux.
Moi j''amène le fromage !
- *Fifi*Modérateur
Bon, maintenant on pourrait éviter les HS en plus des attaques personnelles et cie ? Ca m'arrangerait de ne pas avoir à couper tous les trois messages. (y'a le match de rugby bientôt) Merci
_________________
Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
https://www.neoprofs.org/t36320-bdd-hg-reglement
- nautieHabitué du forum
Isis39 a écrit:nautie a écrit:Isis39 a écrit:Les changements ne sont peut être pas révolutionnaires en HG mais les démarches sont quand même différentes, il faut intégrer les EPIs et l'AP. Énormément de travail en perspective pour ceux qui veulent faire correctement leur travail.
Je comprends bien la volonté de diversifier pour les EPI mais on va arriver à des moments où il faudra s'imposer des thèmes.
Si tu ne crois pas aux formations, penses-tu vraiment que tous les collègues vont révolutionner leurs pratiques grâce aux EPIs ?
beaucoup de collègues ne font pas la démarche de se former mais sont partants sur des projets quand on les guide! et j'ai vu des collègues frileux au départ puis convaincus par la suite se renseigner sur des formations...
Sauf que les formations n'existent pas forcément. En tout cas dans mon académie, je les attends toujours. Je me suis formée toute seule grâce à mes échanges sur internet.
Alors je crois qu'on pourrait montrer, notamment en HG qu'on peut travailler autrement qu'avec la démarche : questions sur des documents puis recopiage du résumé du prof.
Sinon, cela fera comme avec les IDD, les travaux croisés et autres parcours diversifiés : ils disparaîtront sans changer les pratiques.
Je trouve qu'une plus grande importance est accordée aux EPI par rapport aux IDD. Etre contre la réforme, se battre contre, faire grève, manifester, c'est très bien; on défend un point de vue, parfait. Mais quand la réforme est entérinée, continuer à dire: "je veux pas,je veux pas", faire en sorte qu'elle capote et pouvoir dire: "je vous l'avais dit!", je trouve pas ça hyper constructif...
Débattre en soulignant qu'il y a des points négatifs et des points positifs (au final, je suis pour, tu es contre mais il serait possible de travailler ensemble), me parait beaucoup plus intéressant. Je n'ai jamais rien vu de parfait dans une loi, dans un décret, dans une réforme, mais ce qui est positif l'emporte à mon sens sur le négatif. Je conçois que ce soit différent pour d'autres.
Je vois dans cette réforme un moyen de donner du sens aux apprentissages, de rendre l'élève acteur et non plus spectateur.
- Monsieur SilenceNiveau 9
nautie a écrit:rendre les EPI obligatoire permettra aux élèves de trouver de la motivations dans l'acquisition des savoirs. Cela lui permet aussi de ne pas associer savoirs exclusivement avec notes. "Je travaille pour la note, si ya pas de notes, je ne travaille pas..."
J'ai toujours du mal avec cet argument sur la motivation et le lien avec l'interdisciplinarité. Comme tout type de cours, cela dépendra des élèves. Certains y trouveront leur compte, d'autres non. Surtout, cela dépendra des sujets proposés. Certains exemples que j'ai pu lire ne m'auraient vraiment pas motivé.
Sinon, j'admets sans aucun problème qu'il puisse y avoir des pro-réforme, et bien évidemment, je ne doute pas que la plupart veulent œuvrer du mieux qu'ils peuvent à la réussite et aux progrès des élèves. Mais pour l'instant, aucun de leurs arguments ne me satisfait.
J'ai beau lire et relire cette réforme, je ne vois toujours pas ce qui permettra aux élèves en difficulté de progresser. Pour moi, nous allons perdre du temps et de l'énergie à vouloir mettre en place une réforme qui ne changera fondamentalement rien au niveau de nos élèves.
Je rejoins les remarques sur les thèmes imposés pour les EPI. Je trouve cela contraignant. Ne peut-on pas faire confiance aux professeurs ?
En imposant 2 ou 3 thèmes d'EPI par niveau, on risque justement de se retrouver avec à peu près les mêmes sujets traités par tous les élèves. Pour la diversité, on repassera. Diversité qui me semble plus évidente si justement on n'impose pas de thème.
- JPhMMDemi-dieu
Si si.dami1kd a écrit:En tout cas, il y a au moins un point sur lequel tout le monde semble d'accord : la suppression des sections européennes. En effet, je ne vois personne s'en offusquer dans la dizaine de page de ce topic (et la cinquantaine précédente), pas même une seule mention.
Mais dans d'autres topics.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
Savez-vous où il est possible de trouver le texte qui met fin aux IDD ?
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Etant en quelque sorte membre assumé de ce "groupe", je me permets de rectifier: je pense qu'en fait, ceux qui ont osé s'exprimer ici sont pour la plupart contre la réforme, mais voudraient apporter des nuances à l'unanimisme du forum. Notamment quand le "réforme bashing" mène à tourner en ridicule le principe de l'interdisciplinarité et celui de la différenciation (je ne parlerai pas des exemples concrets: on me répondrais que ce sont leurs auteurs qui les tournent en ridicule eux-même). Même si cela ne vient pas de tous les "antiréforme", même si c'est de l'humour, c'est souvent agaçant. En fait ce fil est une gigantesque métadiscussion.VanGogh59 a écrit:
En gros, ne pas respecter les textes quoi.
Ce que j'adore, c'est que les pro-réformes (ou les ni pour ni contre bien au contraire ) sont pour la réforme mais en précisant qu'ils n'acceptent pas tout un paquet de trucs. Le véritable problème de cette réforme, qui fait qu'en tant qu'insoumis de nature je ne me résignerai jamais à l'appliquer, est son caractère extrêmement contraignant. Imposer des méthodes de travail est mauvais : pour ceux qui ne l'ont pas encore compris, c'est cela qui attise tant de haines et de colère vis à vis des pro-réformes. Et puis, une chose essentielle : arrêter de dire constamment : "travailler de cette façon c'est super" ou "il faut obliger les autres à changer leur méthode d'enseignement". Je n'aime pas la choucroute et je dis que je n'aime pas, pas que c'est pas bon (désolé pour les adorateurs de la choucroute !)
Et puis que les pro-réformes arrêtent de jouer les victimes : c'est plutôt confortable de se trouver du côté de ceux qui tiennent les fouets...
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Asinus asinum fricat
- Monsieur SilenceNiveau 9
nautie a écrit:Je trouve qu'une plus grande importance est accordée aux EPI par rapport aux IDD. Etre contre la réforme, se battre contre, faire grève, manifester, c'est très bien; on défend un point de vue, parfait. Mais quand la réforme est entérinée, continuer à dire: "je veux pas,je veux pas", faire en sorte qu'elle capote et pouvoir dire: "je vous l'avais dit!", je trouve pas ça hyper constructif...
Parce qu'imposer les EPI et l'AP (en plus dans un cadre souvent contraignant), tu penses que c'est et ce sera hyper constructif ?
Résultat : une réforme mise en place sans enthousiasme au mieux, n'importe comment au pire.
Et je refuse de porter la responsabilité de son échec, si échec il y a.
- henrietteMédiateur
Ce sera la réforme du collège 2016, car les IDD n'ont pas été supprimés officiellement, ils perdurent du reste dans certains établissements.JPhMM a écrit:Savez-vous où il est possible de trouver le texte qui met fin aux IDD ?
Par contre, c'est juste l'obligation de les faire qui a été assouplie. Un établissement peut utiliser les heures IDD (qui existent toujours dans les DGH) pour faire des IDD, ou pour d'autres choses (augmenter les horaires en français et math par exemple).
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- JPhMMDemi-dieu
Merci.henriette a écrit:Ce sera la réforme du collège 2016, car les IDD n'ont pas été supprimés officiellement, ils perdurent du reste dans certains établissements.JPhMM a écrit:Savez-vous où il est possible de trouver le texte qui met fin aux IDD ?
Par contre, c'est juste l'obligation de les faire qui a été assouplie. Un établissement peut utiliser les heures IDD (qui existent toujours dans les DGH) pour faire des IDD, ou pour d'autres choses (augmenter les horaires en français et math par exemple).
Ainsi donc dans un établissement, il sera possible de trouver EPI et IDD ?
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- dami1kdHabitué du forum
JPhMM a écrit:Merci.henriette a écrit:Ce sera la réforme du collège 2016, car les IDD n'ont pas été supprimés officiellement, ils perdurent du reste dans certains établissements.JPhMM a écrit:Savez-vous où il est possible de trouver le texte qui met fin aux IDD ?
Par contre, c'est juste l'obligation de les faire qui a été assouplie. Un établissement peut utiliser les heures IDD (qui existent toujours dans les DGH) pour faire des IDD, ou pour d'autres choses (augmenter les horaires en français et math par exemple).
Ainsi donc dans un établissement, il sera possible de trouver EPI et IDD ?
Non, puisque c'est la réforme qui va mettre fin aux IDD, comme le dit @henriette.
Les textes de la réforme présentent une nouvelle répartition horaire, dans laquelle les IDD ne figurent plus.
- HonchampDoyen
Monsieur Silence a écrit:
J'ai beau lire et relire cette réforme, je ne vois toujours pas ce qui permettra aux élèves en difficulté de progresser. Pour moi, nous allons perdre du temps et de l'énergie à vouloir mettre en place une réforme qui ne changera fondamentalement rien au niveau de nos élèves.
C'est LA question : à quoi bon tout cela si à l'arrivée, les faibles restent faibles, et encore plus perdus en EPI qu'en cours "classique" ?
Voir mon long message page précédente sur l'expérience pédagogique menée l'an passée en extrayant 7 élèves des leurs classes de 4ème pendant 2 mois... (Est-cela que Arth évoque en liant le mot "ridicule", mais je ne sais pas dans quel sens...? Moi ausi, je devines parano)
Avoir des ambitions limitées, et un accompagnement constant. Pas question de faire autre chose (cahier de textes, rêvasser...)
Donc, en EPI à 26...
C'est pour cela que mon sous-chef veut mettre les EPI en barrette, pour faire des groupes
Sauf que ce n'est pas du transfert de connaissances ou du réinvestissment : il faut traiter le programme.
Et en prenant sur la marge, en théorie affectée en priorité aux groupes de langues et de sciences. On retombe sur la question des moyens.
Bref, le serpent se mord la queue.
(De toute façon, vu le calibrage du nouveau DNB, les élèves faibles/braves/que les profs voudront ménager s'ils se montrent globalement gentils, seront lauréats au DNB.
Je n'ose pas dire qu'ils l'auront, on leur aura globalement donné.)
Sur le fond, je pense qu'il faut que nous acceptions que les jeunes acquièrent un bagage culturel moins élevé par le biais de l'école.
C'est une tendance lourde. J'ai le sentiment qu'on se bat contre des moulins.
Il y a 30 ans, un élève avait 30 heures de dessin technique entre la seconde et le BTS (l'actuel CPI). Aujourd'hui, c'est une quinzaine d'heures.
Idem pour les maths et les sciences physiques au lycée, si on compare l'époque des bacs C, D et E avec l'actuel bac S.
Il a une érosion forte de l'acquisition des connaissances , et sa déportation vers les étapes en aval.
L'effort actuel porté sur les capacités compense-t-il ?
Cela permet-il aux faibles de mieux s'en tirer ?
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- JPhMMDemi-dieu
Ces textes ont une valeur supérieure ou égale à ceux qui ont institué les IDD ?dami1kd a écrit:JPhMM a écrit:Merci.henriette a écrit:Ce sera la réforme du collège 2016, car les IDD n'ont pas été supprimés officiellement, ils perdurent du reste dans certains établissements.JPhMM a écrit:Savez-vous où il est possible de trouver le texte qui met fin aux IDD ?
Par contre, c'est juste l'obligation de les faire qui a été assouplie. Un établissement peut utiliser les heures IDD (qui existent toujours dans les DGH) pour faire des IDD, ou pour d'autres choses (augmenter les horaires en français et math par exemple).
Ainsi donc dans un établissement, il sera possible de trouver EPI et IDD ?
Non, puisque c'est la réforme qui va mettre fin aux IDD, comme le dit @henriette.
Les textes de la réforme présentent une nouvelle répartition horaire, dans laquelle les IDD ne figurent plus.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- nautieHabitué du forum
Pour avoir piloté des PEAC avec des élèves très faibles, je pense que les EPI peuvent servir les plus faibles car ils y trouvent un moyen de relever des défis sans avoir peur de la sanction de la note; certains absentéistes se sont raccrochés au wagon par le biais des projets...
- dami1kdHabitué du forum
JPhMM a écrit:Ces textes ont une valeur supérieure ou égale à ceux qui ont institué les IDD ?dami1kd a écrit:JPhMM a écrit:Merci.henriette a écrit:
Ce sera la réforme du collège 2016, car les IDD n'ont pas été supprimés officiellement, ils perdurent du reste dans certains établissements.
Par contre, c'est juste l'obligation de les faire qui a été assouplie. Un établissement peut utiliser les heures IDD (qui existent toujours dans les DGH) pour faire des IDD, ou pour d'autres choses (augmenter les horaires en français et math par exemple).
Ainsi donc dans un établissement, il sera possible de trouver EPI et IDD ?
Non, puisque c'est la réforme qui va mettre fin aux IDD, comme le dit @henriette.
Les textes de la réforme présentent une nouvelle répartition horaire, dans laquelle les IDD ne figurent plus.
Le nouveau modifie l'ancien, tout simplement.
- HonchampDoyen
nautie a écrit:Pour avoir piloté des PEAC avec des élèves très faibles, je pense que les EPI peuvent servir les plus faibles car ils y trouvent un moyen de relever des défis sans avoir peur de la sanction de la note; certains absentéistes se sont raccrochés au wagon par le biais des projets...
Comment avez-vous résolu le pb du nombre d'élèves ? Et donc de la quantité d'attention et d'aide à apporter à chacun ?
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- Mila Saint AnneNiveau 9
nautie a écrit:Pour avoir piloté des PEAC avec des élèves très faibles, je pense que les EPI peuvent servir les plus faibles car ils y trouvent un moyen de relever des défis sans avoir peur de la sanction de la note; certains absentéistes se sont raccrochés au wagon par le biais des projets...
Les EPI seront évalués. Par contre, effectivement la Réforme quand on la regarde comme un tout, c'est à dire comme l'application de la Refondation de l'école de Peillon, permet de développer l'évaluation des compétences. J'aurais du mal à être contre, moi qui ne mets plus de notes depuis maintenant 7 années.
Un autre sujet que personne n'évoque jamais mais qui fait que je suis plutôt du côté des "pour" : la création de Conseil de la vie collégienne à l'image des CVL.
Pour ma part, je pense que cette réforme est finalement, sur le plan pédagogique, assez light. Elle a cependant le mérite de faire de l'interdisciplinarité non pas un "truc" de profs enthousiasme, mais une orientation "lourde" dans les pratiques pédagogiques. Et je trouve ça plutôt bien.
Elle affirme aussi que l'élève doit être pris dans sa globalité, et que l'école (au sens large du terme) doit aussi lui donner autant que faire se peut, confiance en lui, en sa capacité de progresser, d'apprendre... Faire travailler la totalité des équipes éducatives est un point important (vie scolaire, personnels de santé, enseignants). Une réforme qui fait entrer les compétences psychosociales dans l'école ça me plaît.
Alors effectivement, il reste des points d'achoppement, en particulier concernant la formation. Mais ce n'est pas en venant faire la guerilla dans les salles, face à des formateurs et parmi des collègues qui ont des compétences que l'on n'a pas forcément, que ça fera avancer le schmilblick. Dans mon académie, les formations auront lieu par "bassins de formation", regroupant différents types d'établissements et je sais d'avance que ça va être intéressant de pouvoir profiter de toutes les compétences professionnelles qui seront réunies ces jours là. Et je compte bien en profiter pour apprendre plein de trucs.
Et sinon, pour vos idées d'EPI, je vous conseille les publications de la DGESCO sur les Innovations article 34.
Il y aussi à creuser du côté des structures culturelles et associatives (musée et leurs services éducatifs, CEMEA, IREPS... ) qui travaillent depuis longtemps dans l’interdisciplinarité et qui peuvent nous aider à la mise en oeuvre de cette réforme.
- nesssnousssNiveau 6
L'argument Pro-réforme qui revient le plus (mon CDE nous le jette en pleine face à chaque fois) c'est les fameux "150 000 jeunes sans qualifications" blabla "il faut changer vos méthodes !"
On pourrait pas développer les filières pro, non il faut sortir 100% d'une classe d'âge avec un BAC S bidon
Peu importe la méthode, il y aura toujours un % d'élèves qui n'y arriveront pas. Quel chiffre serait alors acceptable?
D'ailleurs, j'aimerai bien savoir d'où vient ce chiffre et ce qui se cache vraiment derrière ( si MUTIS l'a déjà analysé, est-ce que quelqu'un pourrait me donner le lien SVP)
On pourrait pas développer les filières pro, non il faut sortir 100% d'une classe d'âge avec un BAC S bidon
Peu importe la méthode, il y aura toujours un % d'élèves qui n'y arriveront pas. Quel chiffre serait alors acceptable?
D'ailleurs, j'aimerai bien savoir d'où vient ce chiffre et ce qui se cache vraiment derrière ( si MUTIS l'a déjà analysé, est-ce que quelqu'un pourrait me donner le lien SVP)
- Isis39Enchanteur
Conseil de vie collégienne ?
Tu me l'apprends. Je n'avais encore vu cela nulle part.
Tu me l'apprends. Je n'avais encore vu cela nulle part.
- JPhMMDemi-dieu
Terme à définir, d'ailleurs, dans cette expression.nesssnousss a écrit:L'argument Pro-réforme qui revient le plus (mon CDE nous le jette en pleine face à chaque fois) c'est les fameux "150 000 jeunes sans qualifications"
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Mila Saint AnneNiveau 9
nesssnousss a écrit:L'argument Pro-réforme qui revient le plus (mon CDE nous le jette en pleine face à chaque fois) c'est les fameux "150 000 jeunes sans qualifications" blabla "il faut changer vos méthodes !"
On pourrait pas développer les filières pro, non il faut sortir 100% d'une classe d'âge avec un BAC S bidon
Peu importe la méthode, il y aura toujours un % d'élèves qui n'y arriveront pas. Quel chiffre serait alors acceptable?
D'ailleurs, j'aimerai bien savoir d'où vient ce chiffre et ce qui se cache vraiment derrière ( si MUTIS l'a déjà analysé, est-ce que quelqu'un pourrait me donner le lien SVP)
Pour ta dernière question, la réponse est là : http://media.education.gouv.fr/file/2010/81/2/NIMEN1012_152812.pdf
Le but de la réforme n'est pas d'envoyer tout le monde en S ! les efforts mis sur l'orientation sont là justement pour que chaque jeune puisse construire un projet de formation qui lui convienne, Quel que soit ce choix. Trop de jeunes se retrouvent actuellement "par défaut" dans des filières pro et n'y ont pas plus leur place qu'ailleurs. Cela contribue à faire des filières pro des filières de relégation, Ce qui est vraiment une catastrophe pour tout le monde.
Je persiste à croire que 100% des jeunes sont "éducables". Ils ne rentrent pas dans le moule. j'ai des tas d'élèves qui ne rentrent pas dans le moule, pour diverses raisons (handicap, SDF, problèmes spy...) cela ne doit fait en faire, dès l'adolescence, des exclus. Je pense même que c'est quand ces jeunes là réussiront aussi à profiter pleinement de l'école que nous ferons vraiment notre travail.
- HonchampDoyen
Mila Saint Anne a écrit:nautie a écrit:Pour avoir piloté des PEAC avec des élèves très faibles, je pense que les EPI peuvent servir les plus faibles car ils y trouvent un moyen de relever des défis sans avoir peur de la sanction de la note; certains absentéistes se sont raccrochés au wagon par le biais des projets...
Les EPI seront évalués. Par contre, effectivement la Réforme quand on la regarde comme un tout, c'est à dire comme l'application de la Refondation de l'école de Peillon, permet de développer l'évaluation des compétences. J'aurais du mal à être contre, moi qui ne mets plus de notes depuis maintenant 7 années.
Un autre sujet que personne n'évoque jamais mais qui fait que je suis plutôt du côté des "pour" : la création de Conseil de la vie collégienne à l'image des CVL.
Pour ma part, je pense que cette réforme est finalement, sur le plan pédagogique, assez light. Elle a cependant le mérite de faire de l'interdisciplinarité non pas un "truc" de profs enthousiasme, mais une orientation "lourde" dans les pratiques pédagogiques. Et je trouve ça plutôt bien.
Elle affirme aussi que l'élève doit être pris dans sa globalité, et que l'école (au sens large du terme) doit aussi lui donner autant que faire se peut, confiance en lui, en sa capacité de progresser, d'apprendre... Faire travailler la totalité des équipes éducatives est un point important (vie scolaire, personnels de santé, enseignants). Une réforme qui fait entrer les compétences psychosociales dans l'école ça me plaît.
Alors effectivement, il reste des points d'achoppement, en particulier concernant la formation. Mais ce n'est pas en venant faire la guerilla dans les salles, face à des formateurs et parmi des collègues qui ont des compétences que l'on n'a pas forcément, que ça fera avancer le schmilblick. Dans mon académie, les formations auront lieu par "bassins de formation", regroupant différents types d'établissements et je sais d'avance que ça va être intéressant de pouvoir profiter de toutes les compétences professionnelles qui seront réunies ces jours là. Et je compte bien en profiter pour apprendre plein de trucs.
Et sinon, pour vos idées d'EPI, je vous conseille les publications de la DGESCO sur les Innovations article 34.
Il y aussi à creuser du côté des structures culturelles et associatives (musée et leurs services éducatifs, CEMEA, IREPS... ) qui travaillent depuis longtemps dans l’interdisciplinarité et qui peuvent nous aider à la mise en oeuvre de cette réforme.
Même question que plus haut : que préconisez-vous pour ne pas être en classe entière en EPI ?
Si nous devons être en classe entière en EPI, que nous conseillez-vous pour les élèves faibles et ceux qui ont besoin d'être très guidés/cadrés ? Qui, sinon, se découragent et ne font rien ou presque...
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- Mila Saint AnneNiveau 9
Isis39 a écrit:Conseil de vie collégienne ?
Tu me l'apprends. Je n'avais encore vu cela nulle part.
Pourtant c'est écrit là (paragraphe 4.3) : http://www.education.gouv.fr/cid86831/college-mieux-apprendre-pour-mieux-reussir.html
- nautieHabitué du forum
Honchamp a écrit:nautie a écrit:Pour avoir piloté des PEAC avec des élèves très faibles, je pense que les EPI peuvent servir les plus faibles car ils y trouvent un moyen de relever des défis sans avoir peur de la sanction de la note; certains absentéistes se sont raccrochés au wagon par le biais des projets...
Comment avez-vous résolu le pb du nombre d'élèves ? Et donc de la quantité d'attention et d'aide à apporter à chacun ?
Ilôt dans la classe (ou en sortie), deux adultes parfois quand il y a un intervenant extérieur qui participe... Et peu à peu les élèves prenant confiance gagnent en autonomie.
- Mila Saint AnneNiveau 9
Honchamp a écrit:
Même question que plus haut : que préconisez-vous pour ne pas être en classe entière en EPI ?
Si nous devons être en classe entière en EPI, que nous conseillez-vous pour les élèves faibles et ceux qui ont besoin d'être très guidés/cadrés ? Qui, sinon, se découragent et ne font rien ou presque...
Les EPI n'étant pas une discipline, je modifierai un peu la question pour y répondre : "comment faire cours aux élèves faibles et ceux qui ont besoin d'être très guidés/cadrés ? Qui, sinon, se découragent et ne font rien ou presque..." Parce que c'est quand même une question centrale, voir LA question centrale pour les enseignants que nous somme.
Mais là, je suis un peu embêtée pour vous répondre, parce que si je vous dit ce que je fais (enfin, ce que j'essaie de faire) on va me dire que j'ai le melon et que si je reste dans le théorique, on va me dire que ce n'est pas faisable.... du coup, je suis un peu embêtée.
Mais je peux vous dire quand même une chose : c'est possible.
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