- dami1kdHabitué du forum
bubulle59 a écrit:Un pro-réforme tendance +++ dans le sens où il persiste à vouloir imposer cette réforme.
Il a beau polir son discours et regretter la manière dont celle-ci tend à être imposer, mais il n'en reste pas moins favorable à cette réforme pour ses prétendues vertus pédagogiques. C'est son droit et il peut défendre la réforme tant qu'il veut sur ce forum, dans son établissement et même dans les médias s'il le souhaite !
De ce que j'ai pu lire, Elyas est contré point par point par ses contradicteurs quand il avance ses idées. Et, là aussi, il me semble que c'est une bonne chose.
Ce qui me lasse, moi, c'est cette tendance à vouloir se faire passer pour une victime, surtout quand on est modérateur...
N'y a-t-il aucune différence entre défendre la réforme et vouloir l'imposer ? On pourrait vous répondre exactement la même chose, pourquoi vouloir imposer de garder le modèle actuel ? Vraiment, je ne comprends pas cet argument.
- Marie LaetitiaBon génie
Celeborn a écrit:Tamerlan a écrit:arth75 a écrit:De toute façon, il faut éviter de faire des généralités (dans un sens comme dans l'autre). Dans mon établissement par exemple, on ne parle jamais de quoi que ce soit en rapport avec le contenu de nos cours. Disons que ça ne va pas plus loin que "T'en est où avec tes 5e ?" et on ne saurait appeler ça "discuter pédagogie".
(...)
C'est tout à fait ce à quoi je faisais allusion.
Probablement un questionnement assez spécifique à l'Histoire-Géo, non ?
Dans ma salle des profs, j'ai déjà eu (et assisté à) de très, très nombreux échanges pédagogiques qui allaient beaucoup plus loin que ça. On se file aussi des docs, des fiches méthodes, etc.
En HG aussi. Sans parler des échanges avec les collègues de Français en particulier.
(J'ai plutôt l'impression de me creuser le ciboulot en permanence (même quand je fais toute autre chose) pour améliorer une fiche, me dire "tiens il faut que je demande à ce collègue comment il fait pour ce chapitre, et j'en passe...)
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ElyasEsprit sacré
MUTIS a écrit:Elyas a écrit:bubulle59 a écrit:Un pro-réforme tendance +++ dans le sens où il persiste à vouloir imposer cette réforme.
Il a beau polir son discours et regretter la manière dont celle-ci tend à être imposer, mais il n'en reste pas moins favorable à cette réforme pour ses prétendues vertus pédagogiques. C'est son droit et il peut défendre la réforme tant qu'il veut sur ce forum, dans son établissement et même dans les médias s'il le souhaite !
De ce que j'ai pu lire, Elyas est contré point par point par ses contradicteurs quand il avance ses idées. Et, là aussi, il me semble que c'est une bonne chose.
Ce qui me lasse, moi, c'est cette tendance à vouloir se faire passer pour une victime, surtout quand on est modérateur...
Tout cela relève de ton impression. Je n'ai pas été contré point par point car, quand j'ai présenté des trucs pratiques, on m'a réponde "Ah oui! C'est bien mais c'est une façon de voir la réforme !" Je n'appelle pas ça être contré point par point. Cependant, je n'ai pas été converti à la cause anti-réforme, c'est vrai
C'est amusant car qui écrivait cela en juin ??? :lol: :
:"Les EPI, dans leur fond, ne sont pas des horreurs. C'est leur mise en pratique dans un carcan horaire visant l'économie (à la fois à cause de l'obsession sur la dette et la réduction des frais de l'Etat mais aussi de la crise grave du recrutement liée à la chute du prestige social et du revenu financier du métier d'enseignant) et leur présentation comme la solution qui sont le problème.
Je l'ai déjà dit ailleurs contrairement à ce que certains disent, les EPI ont été tués dans l'œuf en les imposant et en demandant aux disciplines de les financer sur leurs propres horaires. On court à la catastrophe
En bref, cette réforme est bancale, branlante, mal écrite, mal pensée pour cacher des économies et la crise du recrutement."
Même réponse qu'ici : https://www.neoprofs.org/t95923p540-existe-t-il-des-pro-reforme-ici-si-oui-quels-sont-les-arguments#3345763
- *Fifi*Modérateur
Là, c'est vrai qu'il y a un point qui me perturbe pour les TZR/contractuels/stagiaires dans la mesure où les choix d'EPI seront faits sans eux, bien avant leur arrivée. Et j'imagine que dans certains établissements on ne va pas se prendre la tête : si on décide que tous les 5e ont tel EPI, on va pas se préoccuper de savoir si c'est un TZR ou un contractuel qui aura une des classes ou pas.Rendash a écrit:
Et c'est là que je reproche un certain aveuglement à ceux qui sont ravis de voir imposer cette forme de travail aux autres. Qu'ils soient convaincus du bien-fondé de leurs convictions, grand bien leur fasse, et je n'en doute pas. Mais ils oublient allègrement que dans bon nombre d'endroits, ça se traduira simplement par des difficultés terribles pour les stagiaires et TZR.
_________________
Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
https://www.neoprofs.org/t36320-bdd-hg-reglement
- VanGogh59Expert spécialisé
arth75 a écrit:
Cette réforme m'intéresse peu (hors la modification des programmes disciplinaires).
Tu devrais pourtant. Moi en tout cas je m'en préoccupe pour au moins 2 raisons : ma fille va devoir la subir (et j'envisage de plus en plus de l'inscrire dans le privé pour lui faire éviter çà). Et surtout, le métier pour lequel j'ai signé un contrat ne stipulait pas qu'un jour je me transformerai en clown. Mais bon, tu as peut être à l'origine une grande admiration pour Bozo...
arth75 a écrit:
Mais les pro réformes existent ne sont pas si peu nombreux
Dans mon établissement comportant 40 profs, je n'en compte qu'un. Beaucoup d'attentistes je te l'accorde, qui vont tomber de haut (certains en ont la révélation lors de cette brillante formation des vacances) mais des pro-réformes, je les vois véritablement extrêmement minoritaires, c'est clair.
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- PabloPEExpert
Et tu crois que honnêtement les EPIs vont fonctionner par magie dans ce genre d'établissement? Je crois que au contraire ça risque de "casser" des binômes qui fonctionnaient pour les remplacer par des duos bancals.arth75 a écrit:Empiler les cas particuliers n'amène rien, il me semble. J'insiste sur ce que j'ai dit plus haut. Dire que les EPI ne servent à rien parce qu'on faisait déjà de l'interdisciplinarité c'est à la fois faux et vrai, en fonction de l'établissement où l'on enseigne.Celeborn a écrit:Tamerlan a écrit:arth75 a écrit:De toute façon, il faut éviter de faire des généralités (dans un sens comme dans l'autre). Dans mon établissement par exemple, on ne parle jamais de quoi que ce soit en rapport avec le contenu de nos cours. Disons que ça ne va pas plus loin que "T'en est où avec tes 5e ?" et on ne saurait appeler ça "discuter pédagogie".
(...)
C'est tout à fait ce à quoi je faisais allusion.
Probablement un questionnement assez spécifique à l'Histoire-Géo, non ?
Dans ma salle des profs, j'ai déjà eu (et assisté à) de très, très nombreux échanges pédagogiques qui allaient beaucoup plus loin que ça. On se file aussi des docs, des fiches méthodes, etc.
Questionnement assez spécifique à l'histoire géo ? Je ne vois pas pourquoi (à moins que tu ne fasses allusion à la lourdeur de nos programmes). En tout cas, ma remarque sur mon établissement concerne toutes les disciplines.
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Je partage certains de tes points de vue. Simplement, il ne faut pas oublier que beaucoup de chefs d'établissement s'inquiètent car la réforme paraît infaisable sur le papier et le ministère n'a pas été capable de produire une simulation concrète de la réforme à l'échelle d'un établissement.Milaghjiu2005 a écrit:PE enseignant en SEGPA, j'ai tendance à être PRO-réforme:
- je partage le point de vue selon lequel le collège actuel renforce l'échec scolaire et les inégalités
- pour les EPI, je pense que des contenus disciplinaires traités à l'intérieur de projets pluri-disciplinaires peuvent constituer des leviers puissants pour enrôler les élèves dans les apprentissages
- pour l'AP, je pense que des contenus disciplinaires traités avec une recherche de personnalisation peuvent constituer une véritable solution pour faire progresser TOUS les élèves
L'argument selon lequel ces AP et EPI consommeraient des heures disciplinaires ne tient pas selon moi: j'y vois plutôt une synergie.
Je pense qu'il est possible d'organiser le tout en évitant les contraintes qui peuvent impacter les EDT: chaque équipe doit se responsabiliser pour proposer AP et EPI aux classes, pas besoin de systématiser les barrettes, les co-interventions et dédoublements...
On évite ainsi de consommer la marge et on garde des moyens pour les matières qui ont besoin des 1/2 groupes ou pour conserver des options LATIN, OCCITAN, découverte PRO...
Je comprends que certains s'émeuvent du sort réservé à la véritable option LATIN ou à la bi-langue... Mais ce n'est pas mon cas...
Je pense par contre que cette réforme n'a pas le courage d'énoncer ses intentions: modifier nos pratiques, considérées inadaptées.
Je pense aussi que cette réforme est vouée à l'échec car:
- elle impose sans convaincre
- elle se heurte à une réaction de défense naturelle: on refuse de changer nos pratiques car c'est inconfortable et fatiguant (j'ai un grand respect pour ceux qui énoncent clairement cet argument)
- elle se heurte aussi à un conditionnement humain: le meilleur système c'est celui dont j'ai bénéficié étant enfant (mais celui de mes parents était encore meilleur...)
- elle ne prend pas suffisamment le temps d'expérimenter ou d'accompagner des établissements volontaires...
Au final rien de grave:
-les établissements où une majorité des enseignants adhère profiteront de la réforme pour initier une modification des pratiques
-les établissements où une majorité des enseignants s'oppose trouveront les solutions pour que rien ne change véritablement dans les faits
Cordialement (3.. 2... 1... envoyez les cailloux!!!)
Et puis si le problème c'est nos pratiques, il aurait été intéressant d'investir dans la réforme, plutôt que de la faire à moyens "constants" (ce qui est quand même un peu suspect) et nous contraindre au bricolage.
Sur la question de l'implication des équipes, c'est toujours pareil: cela dépend de la personnalité, de la compétence, du professionnalisme et un peu de l'humanité du chef d'établissement. Dans les collèges qui sont bien gérés, la réforme pourra éventuellement se faire de manière intelligente. Dans d'autres, je ne vois pas pourquoi les collègues se tartineraient le travail d'un CDE de pacotille à sa place. Surtout quand on voit le casse-tête.
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Asinus asinum fricat
- dami1kdHabitué du forum
VanGogh59 a écrit:arth75 a écrit:
Cette réforme m'intéresse peu (hors la modification des programmes disciplinaires).
Tu devrais pourtant. Moi en tout cas je m'en préoccupe pour au moins 2 raisons : ma fille va devoir la subir (et j'envisage de plus en plus de l'inscrire dans le privé pour lui faire éviter çà). Et surtout, le métier pour lequel j'ai signé un contrat ne stipulait pas qu'un jour je me transformerai en clown. Mais bon, tu as peut être à l'origine une grande admiration pour Bozo...arth75 a écrit:
Mais les pro réformes existent ne sont pas si peu nombreux
Dans mon établissement comportant 40 profs, je n'en compte qu'un. Beaucoup d'attentistes je te l'accorde, qui vont tomber de haut (certains en ont la révélation lors de cette brillante formation des vacances) mais des pro-réformes, je les vois véritablement extrêmement minoritaires, c'est clair.
Mais qui vous demande de vous transformer en clown ? Je ne comprends pas. L'interdisciplinaire, c'est amuser la galerie ? Travailler en équipe, par projet, c'est forcément pour des pitreries ? Les EPI seront ce que vous en ferez (ou pas), c'est quand même vous qui placerez le curseur...
- ErgoDevin
Tout le problème est qu'on n'a pas nécessairement envie d'en faire...
J'ai déjà beaucoup de possibilités toute seule en anglais pour varier mes pratiques sans avoir à essayer de faire un "projet" avec des collègues d'une autre discipline.
Je ne demande pas à mes collègues de travailler en îlots, ou en chevrons, ou de faire absolument de la lecture suivie -- donc j'aimerais bien qu'on me laisse décider de la manière dont je veux mener à bien le programme sans m'imposer des thématiques de projet alors même que la pédagogie de projets est un truc qui me laisse au mieux perplexe.
J'ai déjà beaucoup de possibilités toute seule en anglais pour varier mes pratiques sans avoir à essayer de faire un "projet" avec des collègues d'une autre discipline.
Je ne demande pas à mes collègues de travailler en îlots, ou en chevrons, ou de faire absolument de la lecture suivie -- donc j'aimerais bien qu'on me laisse décider de la manière dont je veux mener à bien le programme sans m'imposer des thématiques de projet alors même que la pédagogie de projets est un truc qui me laisse au mieux perplexe.
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Je l'ai lue cette réforme et je la connais. Et personne ne m'obligera jamais à être un clown dans ma classe. Et je n'ai rien vu de tel dans la réforme, il me semble (mais je peux me tromper, montre moi l'extrait). Je ne me souviens pas non plus avoir signé de contrat d'ailleurs.VanGogh59 a écrit:arth75 a écrit:
Cette réforme m'intéresse peu (hors la modification des programmes disciplinaires).
Tu devrais pourtant. Moi en tout cas je m'en préoccupe pour au moins 2 raisons : ma fille va devoir la subir (et j'envisage de plus en plus de l'inscrire dans le privé pour lui faire éviter çà). Et surtout, le métier pour lequel j'ai signé un contrat ne stipulait pas qu'un jour je me transformerai en clown. Mais bon, tu as peut être à l'origine une grande admiration pour Bozo...arth75 a écrit:
Mais les pro réformes existent ne sont pas si peu nombreux
Dans mon établissement comportant 40 profs, je n'en compte qu'un. Beaucoup d'attentistes je te l'accorde, qui vont tomber de haut (certains en ont la révélation lors de cette brillante formation des vacances) mais des pro-réformes, je les vois véritablement extrêmement minoritaires, c'est clair.
Puisqu'on en est aux échanges d'expériences personnelles, dans mon établissement, il y a 0 antiréforme et 0 proréforme. En même temps, on est 3 à avoir lu les textes.
Pour ce qui est de ta fille, puisque tu en parles, il va falloir te tourner vers le hors contrat.
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Asinus asinum fricat
- PabloPEExpert
Tamerlan a écrit:Je crois que ce qui faire rire Isis c'est qu'en tant que formatrice en FC elle peut mesurer tout ce que la remarque sur le pouvoir d'un formateur peut avoir de faux (Rendash, je ne parle pas de formation initiale). Un formateur en FC c'est la plupart du temps quelqu'un qui bosse beaucoup pour pouvoir convaincre un auditoire qui souvent arrive avec beaucoup de réticences et sur lequel il n'a pas une grande prise sinon le persuader intellectuellement. En terme de pouvoir ce n'est quand même pas grand chose. Si, celui de se mettre parfois soi-même en danger.
Pour la remarque sur la modération, il me semble que c'est surtout, au delà d'un pouvoir, un engagement non? C'est peut-être sur ces distinctions qu'il faudrait réfléchir.
euh on n'a vraiment pas les mêmes entre le primaire et le secondaire... entre ceux qui te font une animation où ils lisent le BO pendant 1 h puis te font une bibliographie sur le sujet, ceux qui te mettent en groupe de travail et qui ramassent les copies à la fin des 3 h et ceux qui maîtrisent bien leur sujet certes mais qui viennent avec leur éditeur pour te faire acheter le livre dont ils te parlent pendant toute la conférence j'ai plutôt l'impression que chez nous le ratio est inverse... la plupart du temps ils ne bossent pas beaucoup même si il existe des perles rares.
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- ErgoDevin
Il y a de tout parmi les formateurs -- comme dans toutes les fonctions.
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« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Je n'ai rien dit de tel. Mais je ne suis pas si catastrophiste sur les EPIs, ne serait-ce que parce que je ne sous-estime pas le pouvoir d'inertie qui nous caractérise, dans le secondaire, quand on a pas envie de faire quelque chose.PabloPE a écrit:Et tu crois que honnêtement les EPIs vont fonctionner par magie dans ce genre d'établissement? Je crois que au contraire ça risque de "casser" des binômes qui fonctionnaient pour les remplacer par des duos bancals.arth75 a écrit:
Empiler les cas particuliers n'amène rien, il me semble. J'insiste sur ce que j'ai dit plus haut. Dire que les EPI ne servent à rien parce qu'on faisait déjà de l'interdisciplinarité c'est à la fois faux et vrai, en fonction de l'établissement où l'on enseigne.
Questionnement assez spécifique à l'histoire géo ? Je ne vois pas pourquoi (à moins que tu ne fasses allusion à la lourdeur de nos programmes). En tout cas, ma remarque sur mon établissement concerne toutes les disciplines.
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Asinus asinum fricat
- PabloPEExpert
Je vous ai déjà parlé de ma magnifique animation pédagogique liant Anglais et EPS? Les élèves devaient mimer "We're going on a bear hunt"Ergo a écrit:Tout le problème est qu'on n'a pas nécessairement envie d'en faire...
J'ai déjà beaucoup de possibilités toute seule en anglais pour varier mes pratiques sans avoir à essayer de faire un "projet" avec des collègues d'une autre discipline.
Je ne demande pas à mes collègues de travailler en îlots, ou en chevrons, ou de faire absolument de la lecture suivie -- donc j'aimerais bien qu'on me laisse décider de la manière dont je veux mener à bien le programme sans m'imposer des thématiques de projet alors même que la pédagogie de projets est un truc qui me laisse au mieux perplexe.
Et un EPI, un c'est cadeau :lol:
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- RoninMonarque
C'est surtout une réforme qui ne sert absolument à rien à part gratter un peu de pognon sur les options. Les inégalités elles se construisent dans le premier degré. Les bonnes et mauvaises habitudes elles s'acquièrent dans le premier degré. Les bases aussi bien scolaires que de comportement elles sont faites avant l'entrée en sixième.
Dès lors, vous pouvez faire des EPI, ne pas en faire, tuer le latin, réduire l'HG ou faire de l'informatique, les gamins qui n'ont pas les bases en lecture-écriture et en numération et un minimum d'autonomie et d'estime d'eux-mêmes, ils ne réussiront pas mieux.
Cette réforme prétend lutter contre les inégalités à un moment ou c'est déjà en grande partie joué. Pour lutter réellement contre les inégalités et les injustices de naissance, bref, pour faire une école Républicaine, c'est en maternelle et en primaire qu'il faut agir. Et même pour être plus précis, ça se joue aux cycles 1 et 2.
Mais on a eu la réforme des rythmes et on retrouve des programmes à la sauce 2002, zéro formation continue, toujours pas de rased, toujours le même dogme qui nous a conduit dans l'échec où nous sommes.
Alors franchement, enseignement frontal ou de projet en collège ce serait rigolo si ce n'était pas tragique pour les élèves et l'avenir du pays.
Et au passage, bien sûr, ce sont les enseignants à qui on fait porter le poids de ce s échecs. Les ministres, rien, les inspecteurs, rien, l'ESPE, rien, les recteurs et autres Dasen, rien, la Dgesco, rien. Les responsables et coupables ce sont toujours les enseignants de terrain. Des lampistes, rien d'autre.
Je crois que si j'étais en collège, j'appliquerai, je mettrai du zèle. Histoire que l'on rigole. On a vu comment l'enseignement de la lecture a été saccagé et comment les responsables de ce massacre n'ont jamais eu de compte à rendre et continuent à faire de belles carrières. Par contre les gamins, eux, payeront cet échec toute leur vie.
Vive le ministère, ce grand Moloch qui n'est jamais responsable de rien
Dès lors, vous pouvez faire des EPI, ne pas en faire, tuer le latin, réduire l'HG ou faire de l'informatique, les gamins qui n'ont pas les bases en lecture-écriture et en numération et un minimum d'autonomie et d'estime d'eux-mêmes, ils ne réussiront pas mieux.
Cette réforme prétend lutter contre les inégalités à un moment ou c'est déjà en grande partie joué. Pour lutter réellement contre les inégalités et les injustices de naissance, bref, pour faire une école Républicaine, c'est en maternelle et en primaire qu'il faut agir. Et même pour être plus précis, ça se joue aux cycles 1 et 2.
Mais on a eu la réforme des rythmes et on retrouve des programmes à la sauce 2002, zéro formation continue, toujours pas de rased, toujours le même dogme qui nous a conduit dans l'échec où nous sommes.
Alors franchement, enseignement frontal ou de projet en collège ce serait rigolo si ce n'était pas tragique pour les élèves et l'avenir du pays.
Et au passage, bien sûr, ce sont les enseignants à qui on fait porter le poids de ce s échecs. Les ministres, rien, les inspecteurs, rien, l'ESPE, rien, les recteurs et autres Dasen, rien, la Dgesco, rien. Les responsables et coupables ce sont toujours les enseignants de terrain. Des lampistes, rien d'autre.
Je crois que si j'étais en collège, j'appliquerai, je mettrai du zèle. Histoire que l'on rigole. On a vu comment l'enseignement de la lecture a été saccagé et comment les responsables de ce massacre n'ont jamais eu de compte à rendre et continuent à faire de belles carrières. Par contre les gamins, eux, payeront cet échec toute leur vie.
Vive le ministère, ce grand Moloch qui n'est jamais responsable de rien
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- Monsieur SilenceNiveau 9
Je rejoins les remarques d'arth75.
J'ai cette impression que le ministère a lancé cette réforme sans vraiment savoir ou se rendre compte des implications dans les établissements. Il n'y a qu'à voir le dossier qui présentait la réforme au début ; à le relire, c'est parfois hallucinant.
Et il faudrait une simulation différente en fonction de la taille de l'établissement : entre petits collèges et grands collèges, je ne suis pas sûr que les implications soient les mêmes et donc que la mise en place de la réforme soit aussi simple.
Pour la question des pratiques, on en revient à ce qui a déjà été dit : c'est bien beau de vouloir faire changer les pratiques, mais il ne suffit pas de le dire... Cela fait 15 ans que j'enseigne, et cela fait 15 ans que je bricole, que je change d'année en année, peu à peu, ma façon (mes façons devrais-je dire) d'enseigner. Oui, je bricole, parce qu'il n'y a pas de formations dignes de ce nom. Pour que cette réforme porte ses fruits, encore faudrait-il donc un véritable accompagnement, sur le long terme, des professeurs. Là, il n'y a rien (ou pas grand chose, ce ne sont pas les quelques journées de formation prévues qui changeront la donne).
Je suis contre cette réforme parce que je ne vois pas en quoi elle améliorera le niveau global des élèves. Souvent, quand je lis des arguments pour cette réforme, j'ai l'impression d'être dans le domaine de la croyance. Je n'ai pas envie de croire ; j'ai envie d'être convaincu. Et ce n'est pas le cas.
Je ne suis donc pas d'accord avec Milaghjiu2005 sur tout le début de son message. Par contre, le bilan qu'il dresse à la fin me paraît le plus réaliste qu'il soit, et de ce qu'il va se passer.
Mais, pour en arriver là, que de temps perdu, que d'énergie gaspillée, et parfois des équipes qui en sortiront divisées.
J'ai cette impression que le ministère a lancé cette réforme sans vraiment savoir ou se rendre compte des implications dans les établissements. Il n'y a qu'à voir le dossier qui présentait la réforme au début ; à le relire, c'est parfois hallucinant.
Et il faudrait une simulation différente en fonction de la taille de l'établissement : entre petits collèges et grands collèges, je ne suis pas sûr que les implications soient les mêmes et donc que la mise en place de la réforme soit aussi simple.
Pour la question des pratiques, on en revient à ce qui a déjà été dit : c'est bien beau de vouloir faire changer les pratiques, mais il ne suffit pas de le dire... Cela fait 15 ans que j'enseigne, et cela fait 15 ans que je bricole, que je change d'année en année, peu à peu, ma façon (mes façons devrais-je dire) d'enseigner. Oui, je bricole, parce qu'il n'y a pas de formations dignes de ce nom. Pour que cette réforme porte ses fruits, encore faudrait-il donc un véritable accompagnement, sur le long terme, des professeurs. Là, il n'y a rien (ou pas grand chose, ce ne sont pas les quelques journées de formation prévues qui changeront la donne).
Je suis contre cette réforme parce que je ne vois pas en quoi elle améliorera le niveau global des élèves. Souvent, quand je lis des arguments pour cette réforme, j'ai l'impression d'être dans le domaine de la croyance. Je n'ai pas envie de croire ; j'ai envie d'être convaincu. Et ce n'est pas le cas.
Je ne suis donc pas d'accord avec Milaghjiu2005 sur tout le début de son message. Par contre, le bilan qu'il dresse à la fin me paraît le plus réaliste qu'il soit, et de ce qu'il va se passer.
Mais, pour en arriver là, que de temps perdu, que d'énergie gaspillée, et parfois des équipes qui en sortiront divisées.
- henrietteMédiateur
Ronin, je souscris à chacun de tes mots - l'exception de l'avant-dernier paragraphe : je ne peux m'y résoudre pour le moment.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- PabloPEExpert
C'est justement ça qui me gêne... je suis dans une équipe fusionnelle, mais vraiment fusionnelle, on partage beaucoup, on fait des tonnes de projets ensemble, on échange nos classes.. et là depuis peu est arrivée une collègue qui n'a pas l'habitude de.. elle essaie de s'intégrer hein mais on sent bien que ce n'est pas son truc. Ben moralité même avec toute sa bonne volonté, non seulement on diminue les projets pour ne pas l'exclure du groupe mais en plus certains ont carrément capoté au dernier moment. Ca démotive même les plus motivés d'entre nous.arth75 a écrit:Je n'ai rien dit de tel. Mais je ne suis pas si catastrophiste sur les EPIs, ne serait-ce que parce que je ne sous-estime pas le pouvoir d'inertie qui nous caractérise, dans le secondaire, quand on a pas envie de faire quelque chose.PabloPE a écrit:Et tu crois que honnêtement les EPIs vont fonctionner par magie dans ce genre d'établissement? Je crois que au contraire ça risque de "casser" des binômes qui fonctionnaient pour les remplacer par des duos bancals.arth75 a écrit:
Empiler les cas particuliers n'amène rien, il me semble. J'insiste sur ce que j'ai dit plus haut. Dire que les EPI ne servent à rien parce qu'on faisait déjà de l'interdisciplinarité c'est à la fois faux et vrai, en fonction de l'établissement où l'on enseigne.
Questionnement assez spécifique à l'histoire géo ? Je ne vois pas pourquoi (à moins que tu ne fasses allusion à la lourdeur de nos programmes). En tout cas, ma remarque sur mon établissement concerne toutes les disciplines.
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- ErgoDevin
PabloPE a écrit:Je vous ai déjà parlé de ma magnifique animation pédagogique liant Anglais et EPS? Les élèves devaient mimer "We're going on a bear hunt"Ergo a écrit:Tout le problème est qu'on n'a pas nécessairement envie d'en faire...
J'ai déjà beaucoup de possibilités toute seule en anglais pour varier mes pratiques sans avoir à essayer de faire un "projet" avec des collègues d'une autre discipline.
Je ne demande pas à mes collègues de travailler en îlots, ou en chevrons, ou de faire absolument de la lecture suivie -- donc j'aimerais bien qu'on me laisse décider de la manière dont je veux mener à bien le programme sans m'imposer des thématiques de projet alors même que la pédagogie de projets est un truc qui me laisse au mieux perplexe.
Et un EPI, un c'est cadeau :lol:
Guerre avec l'HG et l'allemand aussi, sinon : soldats français et soldats anglais dans la Caverne du Dragon et quelques mètres plus loin, soldats allemands et hop, le tour est joué. Ca donnerait presque envie de le proposer, juste pour voir la réaction.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- PabloPEExpert
Ronin a écrit:C'est surtout une réforme qui ne sert absolument à rien à part gratter un peu de pognon sur les options. Les inégalités elles se construisent dans le premier degré. Les bonnes et mauvaises habitudes elles s'acquièrent dans le premier degré. Les bases aussi bien scolaires que de comportement elles sont faites avant l'entrée en sixième.
Dès lors, vous pouvez faire des EPI, ne pas en faire, tuer le latin, réduire l'HG ou faire de l'informatique, les gamins qui n'ont pas les bases en lecture-écriture et en numération et un minimum d'autonomie et d'estime d'eux-mêmes, ils ne réussiront pas mieux.
Cette réforme prétend lutter contre les inégalités à un moment ou c'est déjà en grande partie joué. Pour lutter réellement contre les inégalités et les injustices de naissance, bref, pour faire une école Républicaine, c'est en maternelle et en primaire qu'il faut agir. Et même pour être plus précis, ça se joue aux cycles 1 et 2.
Mais on a eu la réforme des rythmes et on retrouve des programmes à la sauce 2002, zéro formation continue, toujours pas de rased, toujours le même dogme qui nous a conduit dans l'échec où nous sommes.
Alors franchement, enseignement frontal ou de projet en collège ce serait rigolo si ce n'était pas tragique pour les élèves et l'avenir du pays.
Et au passage, bien sûr, ce sont les enseignants à qui on fait porter le poids de ce s échecs. Les ministres, rien, les inspecteurs, rien, l'ESPE, rien, les recteurs et autres Dasen, rien, la Dgesco, rien. Les responsables et coupables ce sont toujours les enseignants de terrain. Des lampistes, rien d'autre.
Je crois que si j'étais en collège, j'appliquerai, je mettrai du zèle. Histoire que l'on rigole. On a vu comment l'enseignement de la lecture a été saccagé et comment les responsables de ce massacre n'ont jamais eu de compte à rendre et continuent à faire de belles carrières. Par contre les gamins, eux, payeront cet échec toute leur vie.
Vive le ministère, ce grand Moloch qui n'est jamais responsable de rien
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- KatowNiveau 3
Ronin a écrit: Pour lutter réellement contre les inégalités et les injustices de naissance, bref, pour faire une école Républicaine, c'est en maternelle et en primaire qu'il faut agir. Et même pour être plus précis, ça se joue aux cycles 1 et 2.
Pleinement d'accord c'est là que ça se joue... Mais le collège aggrave le problème.
- PabloPEExpert
:lol: :lol:Ergo a écrit:PabloPE a écrit:Je vous ai déjà parlé de ma magnifique animation pédagogique liant Anglais et EPS? Les élèves devaient mimer "We're going on a bear hunt"Ergo a écrit:Tout le problème est qu'on n'a pas nécessairement envie d'en faire...
J'ai déjà beaucoup de possibilités toute seule en anglais pour varier mes pratiques sans avoir à essayer de faire un "projet" avec des collègues d'une autre discipline.
Je ne demande pas à mes collègues de travailler en îlots, ou en chevrons, ou de faire absolument de la lecture suivie -- donc j'aimerais bien qu'on me laisse décider de la manière dont je veux mener à bien le programme sans m'imposer des thématiques de projet alors même que la pédagogie de projets est un truc qui me laisse au mieux perplexe.
Et un EPI, un c'est cadeau :lol:
Guerre avec l'HG et l'allemand aussi, sinon : soldats français et soldats anglais dans la Caverne du Dragon et quelques mètres plus loin, soldats allemands et hop, le tour est joué. Ca donnerait presque envie de le proposer, juste pour voir la réaction.
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- RoninMonarque
C'est à dire qu'à force de prendre les élèves, les parents, les enseignants, les citoyens pour des [Modéré] ou de la chair à canon d'expérimentation, j'ai des accès de colère mais je me dis qu'après tout, puisque des centaines de signaux, de livres, de pétitions, d'articles, ne servent à rien et que le rouleau compresseur de la technostructure tourne toujours à plein régime sans que l'on ne parvienne à changer quoi que ce soit, il faut peut-être envisager de vraiment jouer aux [Modéré].
En ce qui concerne le passé, l'apprentissage de la lecture, domaine dont nous avons déjà parlé ici à de nombreuses reprises, les causes de l'échec sont connues de longue date. Mais rien n'est fait et nous continuons de plus belle avec des pratiques nocives qui relèvent de la croyance religieuse et non de l'expérimentation et de la recherche, pour des raisons idéologiques. Le tout avec des chercheurs officiels, Goigoux par exemple, et des syndicats complices, le SNuipp par exemple.
Continuons à renforcer les inégalités que nous prétendons combattre, à nourrir le hors contrat et les cours particuliers et à détruire l'école Républicaine au nom de l'égalitarisme.
Si nous étions médecins, nous serions classés derniers mondiaux par l'OMS et notre taux de mortalité infantile serait le pire du monde, mais si le dogme est respecté, peu importe, nous sommes des gens de progrès.
En ce qui concerne le passé, l'apprentissage de la lecture, domaine dont nous avons déjà parlé ici à de nombreuses reprises, les causes de l'échec sont connues de longue date. Mais rien n'est fait et nous continuons de plus belle avec des pratiques nocives qui relèvent de la croyance religieuse et non de l'expérimentation et de la recherche, pour des raisons idéologiques. Le tout avec des chercheurs officiels, Goigoux par exemple, et des syndicats complices, le SNuipp par exemple.
Continuons à renforcer les inégalités que nous prétendons combattre, à nourrir le hors contrat et les cours particuliers et à détruire l'école Républicaine au nom de l'égalitarisme.
Si nous étions médecins, nous serions classés derniers mondiaux par l'OMS et notre taux de mortalité infantile serait le pire du monde, mais si le dogme est respecté, peu importe, nous sommes des gens de progrès.
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- henrietteMédiateur
Le problème s'aggrave au collège, je dirais plutôt.Milaghjiu2005 a écrit:Ronin a écrit: Pour lutter réellement contre les inégalités et les injustices de naissance, bref, pour faire une école Républicaine, c'est en maternelle et en primaire qu'il faut agir. Et même pour être plus précis, ça se joue aux cycles 1 et 2.
Pleinement d'accord c'est là que ça se joue... Mais le collège aggrave le problème.
Parce que le collège ne peut rien faire pour rattraper cela, malheureusement, ni maintenant ni avec la réforme.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- VanGogh59Expert spécialisé
arth75 a écrit:Je l'ai lue cette réforme et je la connais. Et personne ne m'obligera jamais à être un clown dans ma classe. Et je n'ai rien vu de tel dans la réforme, il me semble (mais je peux me tromper, montre moi l'extrait). Je ne me souviens pas non plus avoir signé de contrat d'ailleurs.VanGogh59 a écrit:arth75 a écrit:
Cette réforme m'intéresse peu (hors la modification des programmes disciplinaires).
Tu devrais pourtant. Moi en tout cas je m'en préoccupe pour au moins 2 raisons : ma fille va devoir la subir (et j'envisage de plus en plus de l'inscrire dans le privé pour lui faire éviter çà). Et surtout, le métier pour lequel j'ai signé un contrat ne stipulait pas qu'un jour je me transformerai en clown. Mais bon, tu as peut être à l'origine une grande admiration pour Bozo...arth75 a écrit:
Mais les pro réformes existent ne sont pas si peu nombreux
Dans mon établissement comportant 40 profs, je n'en compte qu'un. Beaucoup d'attentistes je te l'accorde, qui vont tomber de haut (certains en ont la révélation lors de cette brillante formation des vacances) mais des pro-réformes, je les vois véritablement extrêmement minoritaires, c'est clair.
Puisqu'on en est aux échanges d'expériences personnelles, dans mon établissement, il y a 0 antiréforme et 0 proréforme. En même temps, on est 3 à avoir lu les textes.
Pour ce qui est de ta fille, puisque tu en parles, il va falloir te tourner vers le hors contrat.
Les exemples d'EPI proposés montrent très clairement une volonté d'animation des cours. Si c'est le mot clown qui te gêne, je le remplace par animateur. Mais animer n'est pas non plus mon métier. Mon métier consiste à enseigner. Je n'ai pas envie de me voir imposer des pratiques qui ont montré leur échec dans tous les pays où elles ont été instituées que ce soit au Québec ou en Finlande.
Pour ma fille, pas besoin de privé hors-contrat. Renseigne toi et tu apprendras que le privé est en train de mettre en place toutes les sections qui sont abandonnées dans le public
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- celitianSage
VanGogh59 a écrit:Les exemples d'EPI proposés montrent très clairement une volonté d'animation des cours. Si c'est le mot clown qui te gêne, je le remplace par animateur. Mais animer n'est pas non plus mon métier. Mon métier consiste à enseigner. Je n'ai pas envie de me voir imposer des pratiques qui ont montré leur échec dans tous les pays où elles ont été instituées que ce soit au Québec ou en Finlande.
Pour ma fille, pas besoin de privé hors-contrat. Renseigne toi et tu apprendras que le privé est en train de mettre en place toutes les sections qui sont abandonnées dans le public
Je suis persuadée que dans les collèges publics où les parents sont capables de suivre la scolarité de leurs enfants, ce type de truc
http://www.clg-picasso-montesson.com/rencontre-entre-boxe-et-epopee/ ne passera pas non plus.
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- Projet de programmes 2016 : quelques éléments
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