- Isis39Enchanteur
francois75 a écrit:Bonsoir,
Est-ce que vous connaissez ce blog ? https://laurentfillion.wordpress.com/
Apparemment il expérimente déjà les EPI.
Oui, il teste déjà.
Mais tu es un peu suicidaire de poster cela ici. Bon courage !
- francois75Niveau 5
Oui, il teste déjà.
Mais tu es un peu suicidaire de poster cela ici. Bon courage ! Very Happy
J'ai du mal à comprendre qu'on puisse soutenir cette réforme, alors j'apprécie de voir les "pro" réformes développer des arguments, pas les comptines récitées par les fayots du PS... Je me dis que, peut-être, je me suis fait une mauvaise conception du projet ? Je suis prêt à revoir mon avis. C'est pourquoi je demande ce que vous pensez des propos de l'auteur de ce blog.
Pour le moment, je suis donc très réticent, perplexe, décontenancé par ce projet, très beau sur le papier, infaisable, à mon avis, dans la réalité. Avec aussi peu de préparation, la rentrée 2016 risque de rester dans les annales ... (et on aura mal). Je ne comprends pas la raison de cette précipitation. Attendre 1 an n'était pas possible ?
Peut-être que je me trompe, car "je n'ai pas confiance dans mes élèves" (comme diraient mes formateurs ...)
- TangledingGrand Maître
L'exemple français-histoire de Fillion est plus solide en histoire qu'en français. Les grilles d'autoévaluation des lettres sont indigentes en ce qui concerne la rédaction.
Sinon les exemples d'EPI du dernier billet sont aussi de qualité variable. Une nouvelle policière en 4e. Le genre policier n’est plus au programme en 5e depuis une paye (heureusement, quelle daube en général).
Pour ce qui est du futur programme de 4e, on n'en sait encore rien d'officiel, si ce n'est qu'ils ont été rejetés en CSE. La fin de la chronologie parallèle lettres/histoire dans les projets met à mal ce genre de projets interdisciplinaires.
Bref.
Sinon les exemples d'EPI du dernier billet sont aussi de qualité variable. Une nouvelle policière en 4e. Le genre policier n’est plus au programme en 5e depuis une paye (heureusement, quelle daube en général).
Pour ce qui est du futur programme de 4e, on n'en sait encore rien d'officiel, si ce n'est qu'ils ont été rejetés en CSE. La fin de la chronologie parallèle lettres/histoire dans les projets met à mal ce genre de projets interdisciplinaires.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- IlseÉrudit
Tangleding a écrit:L'exemple français-histoire de Fillion est plus solide en histoire qu'en français. Les grilles d'autoévaluation des lettres sont indigentes en ce qui concerne la rédaction.
Sinon les exemples d'EPI du dernier billet sont aussi de qualité variable. Une nouvelle policière en 4e. Le genre policier n’est plus au programme en 5e depuis une paye (heureusement, quelle daube en général).
Pour ce qui est du futur programme de 4e, on n'en sait encore rien d'officiel, si ce n'est qu'ils ont été rejetés en CSE. La fin de la chronologie parallèle lettres/histoire dans les projets met à mal ce genre de projets interdisciplinaires.
Bref.
Même avis pour la partie lettres... (on voit que c'est fait par un prof d'histoire, et pas de français)
- *Fifi*Modérateur
C'est le problème de cette réforme, on connaît mal les programmes des autres.
Avec ma collègue de français on fait un projet d'écriture sur un trimestre mais plus axé sur "l'étude de la langue" que sur la littérature, ce qui permet d'être moins lié à la chronologie parallèle entre les deux matières.
Avec ma collègue de français on fait un projet d'écriture sur un trimestre mais plus axé sur "l'étude de la langue" que sur la littérature, ce qui permet d'être moins lié à la chronologie parallèle entre les deux matières.
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Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
https://www.neoprofs.org/t36320-bdd-hg-reglement
- ElyasEsprit sacré
francois75 a écrit:Oui, il teste déjà.
Mais tu es un peu suicidaire de poster cela ici. Bon courage ! Very Happy
J'ai du mal à comprendre qu'on puisse soutenir cette réforme, alors j'apprécie de voir les "pro" réformes développer des arguments, pas les comptines récitées par les fayots du PS... Je me dis que, peut-être, je me suis fait une mauvaise conception du projet ? Je suis prêt à revoir mon avis. C'est pourquoi je demande ce que vous pensez des propos de l'auteur de ce blog.
Pour le moment, je suis donc très réticent, perplexe, décontenancé par ce projet, très beau sur le papier, infaisable, à mon avis, dans la réalité. Avec aussi peu de préparation, la rentrée 2016 risque de rester dans les annales ... (et on aura mal). Je ne comprends pas la raison de cette précipitation. Attendre 1 an n'était pas possible ?
Peut-être que je me trompe, car "je n'ai pas confiance dans mes élèves" (comme diraient mes formateurs ...)
Le nombre de fois où on m'a dit ça, en ZEP ou non, alors que le gars voyait mes élèves le faisant ou le résultat de leur travail. Honnêtement, il faut arrêter cette antienne de l'infaisable. Vous ne vous voyez pas gérer ça, c'est différent. Les élèves sont effectivement capables de faire des trucs incroyables tant qu'on pose le cadre et qu'on a confiance dans leurs capacités et qu'on a fait le diagnostic juste pour pouvoir les pousser juste ce qu'il faut pour progresser. Je suis certain que vous le faîtes et que des collègues pensent que des choses que vous pratiquez au quotidien sont infaisables. A tort !
- TangledingGrand Maître
Elyas, je suis d'accord avec toi, ils savent faire des trucs sensationnels, quand on les guide et qu'on leur propose des choses stimulantes. Mais même moi qui suis une quiche en pédagogie différenciée je n'ai pas eu besoin du cadre des EPI pour y parvenir, avec un peu d'inspiration. Avec le cadre hypercontraignant des EPI ça me sera simplement encore plus difficile.
Ce n'est pas en rajoutant 3 couches de contraintes que la réforme va donner confiance aux collègues qui doutent de pouvoir se lancer dans de tels projets.
Sans compter que (comme mes collègues de lettres au collège), j'ai souvent travaillé avec notre collègue prof-doc. Or le prof-doc dans la réforme semble devenir une personne ressource plus qu'un enseignant et j'ai bien peur que ce ne soit pas considéré comme une discipline avec qui faire un projet interdisciplinaire.
Ce n'est pas en rajoutant 3 couches de contraintes que la réforme va donner confiance aux collègues qui doutent de pouvoir se lancer dans de tels projets.
Sans compter que (comme mes collègues de lettres au collège), j'ai souvent travaillé avec notre collègue prof-doc. Or le prof-doc dans la réforme semble devenir une personne ressource plus qu'un enseignant et j'ai bien peur que ce ne soit pas considéré comme une discipline avec qui faire un projet interdisciplinaire.
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- RendashBon génie
ET puis, il eût mieux fallu former les gens à ces pédagogies différenciées qu'à cette réforme, à ce compte-là.
De vraies formations, hein. Assurées par des connaisseurs, qui savent de quoi ils parlent, et qui présentent du concret. Pas des clowneries assurées par des fumistes qui se contentent de lire des PowerPoint et de "mettre en atelier pour réfléchir à des mises en oeuvre".
Mauvaise expérience de ma dernière formation PAF, navré.
De vraies formations, hein. Assurées par des connaisseurs, qui savent de quoi ils parlent, et qui présentent du concret. Pas des clowneries assurées par des fumistes qui se contentent de lire des PowerPoint et de "mettre en atelier pour réfléchir à des mises en oeuvre".
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- OlympiasProphète
Mais ce n'est pas un problème de PE, Elyas, mais une conjonction de problèmes variés, champ lexical très réduit de certains petits, parents qui ont du mal à concevoir que l'école est un lieu d'apprentissage et non une garderie, difficultés d'accès à la lecture, refus de travailler, de supporter des contraintes ...celui qui ne maîtrise pas les bases en sortant du CM2 aura des difficultés au collège, a fortiori dans des classes chargées. On sait tous qu'il faut pouvoir dédoubler les CP dans les écoles où les petits sont en difficulté à la maternelle.Elyas a écrit:Ronin a écrit:Elyas, tu continues à estimer que le problème vient du collège unique. Nous, PE, passons notre temps à vous raconter que les élèves ne sont pas en difficulté le jour de l'entrée en sixième mais que ça remonte à avant. Dès lors, tu peux faire ce que tu veux du collège, tant qu'ils sortent du primaire avec un niveau de CE2, tu peux faire ce que tu veux...j'ai d'ailleurs posté un long message sur le fil des EPI à ce sujet, aucun retour...
Le fait est que ne connaissant absolument pas le primaire et que les élèves arrivant chez moi ne présentant pas nécessairement de manques criants, je ne me sens pas assez légitime pour critiquer le primaire. Les PE de mon bassin sont assez exceptionnels.
- RatatouilleNiveau 2
Pour répondre au sujet, je n'ai pas beaucoup d'années d'enseignement derrière moi, mais cette réforme m'a rendu enthousiaste sur quelques points. J'ai eu l'occasion d'essayer d'en parler ici mais ce n'est pas évident en effet.
Je pense que le point de désaccord profond part du collège unique. Je suis profondément convaincu que le collège unique est une bonne chose (même si tout le monde est d'accord dans l'état il ne fonctionne pas) mais cela relève plus de la conviction.
Sur le papier, ce qui me plait dans la réforme :
- l'autonomie laissée aux établissements (gestion de marge, enseignements complémentaires, organisation des cycles...). Le collège unique ne signifie pas pour moi uniforme, il me semble que les équipes doivent pouvoir s'adapter à leur public. Je regrette : la marge assez faible, le pouvoir trop faible du conseil pédagogique, la gestion du latin sur la marge... et puis vu l'état des salles de prof c'est pas gagné.
- le travail en équipe : un enseignant travaille souvent seul. C'est un point de mon métier que je regrette et qui ne me plait pas. J'ai eu la chance de travailler par projets en 6ème toute une année avec une collègue de maths. J'ai découvert un autre métier. Après libre à chacun de faire comme il veut. Ce que je regrette : l'absence de temps de concertation en dehors des REP+.
Cette réforme ce n'est pas la panacée. Elle est assez violente et pourtant ne révolutionne pas tant le collège que ça.
Dans le collège où je suis, la majorité de mes collègues sont plutôt opposés à la réforme; ce que j'apprécie c'est que nous pouvons en débattre de manière intelligente. Et c'est assez précieux!
Je pense que le point de désaccord profond part du collège unique. Je suis profondément convaincu que le collège unique est une bonne chose (même si tout le monde est d'accord dans l'état il ne fonctionne pas) mais cela relève plus de la conviction.
Sur le papier, ce qui me plait dans la réforme :
- l'autonomie laissée aux établissements (gestion de marge, enseignements complémentaires, organisation des cycles...). Le collège unique ne signifie pas pour moi uniforme, il me semble que les équipes doivent pouvoir s'adapter à leur public. Je regrette : la marge assez faible, le pouvoir trop faible du conseil pédagogique, la gestion du latin sur la marge... et puis vu l'état des salles de prof c'est pas gagné.
- le travail en équipe : un enseignant travaille souvent seul. C'est un point de mon métier que je regrette et qui ne me plait pas. J'ai eu la chance de travailler par projets en 6ème toute une année avec une collègue de maths. J'ai découvert un autre métier. Après libre à chacun de faire comme il veut. Ce que je regrette : l'absence de temps de concertation en dehors des REP+.
Cette réforme ce n'est pas la panacée. Elle est assez violente et pourtant ne révolutionne pas tant le collège que ça.
Dans le collège où je suis, la majorité de mes collègues sont plutôt opposés à la réforme; ce que j'apprécie c'est que nous pouvons en débattre de manière intelligente. Et c'est assez précieux!
- User5899Demi-dieu
Et sinon, je m'étonne d'un point tout bête. Toute personne connaissant les enfants se rend compte qu'il y a un âge où l'on apprend très facilement et que cette aptitude s'étiole ensuite. Depuis le collège unique (mais c'est peut-être seulement une coïncidence), la part consacrée aux apprentissages ne fait que décroître. Je lis ici ou là les mirifiques projets des uns et des autres. Mais où sont les apprentissages ? Les bêtes, mais utiles, ceux dont on ne peut pas se passer si on veut savoir lire dix lignes dans sa langue à 15 ans ? Vos chevaliers, tout ça, c'est bien joli. On ne connaissait pas ça, nous, il y a quarante ans, parce que sur 7h/sem de français, on en avait bien 4 ou 5 de langue. Mais est-ce un progrès que de voir des élèves de 16 ans bloquer sur un mot minimum par phrase ? Ne pas reconnaître un furtur ou le distinguer d'un passé ? Ne pas voir le rapprochement entre un "homme de main" et un "ministre" ? Ne pas comprendre que si on trouve parfois hypo, parfois hippo devant un nom, ça a une importance et que ça aide ? Bref, les apprentissages, où sont-ils ?
Demain, je tente de vous poster une copie de BTS, un bachelier S de juin dernier qui tente d'analyser le propos d'un médecin sur la grandeur de la science. Il y a de quoi pleurer. J'en ai eu 20/30 de cet acabit. Au-delà des prises de bec, c'est à pleurer. Je comprends qu'ils s'abstiennent aux élections : ils ne peuvent plus comprendre les enjeux communs, ils ne peuvent plus communiquer qu'entre eux, c'est-à-dire entre nuls avec 150 mots de lexique courant. Je n'ai pas d'enfants, mais je suis infiniment triste. Parce que ma nièce, fille de profs de fac, travaille toute seule à la maison et progresse à vitesse stupéfiante, pendant que d'autres balbutient les bêtises de leurs géniteurs et ne trouvent rien à l'école pour enrichir le brouet.
EPIcétou, vous pouvez bien vous parfumer de vos projets mirifiques. Les résultats sont là : les apprentissages manquent.
- OlympiasProphète
Je confirme. Cela fait des années que j'ai des copies incompréhensibles, et leur nombre augmente. Je bétonne dès la seconde, étymologie, recherche systématique de synonymes, dictionnaire obligatoire, Atlas (que de nombreux élèves ne savent pas utiliser)
- Shere KhanNiveau 10
Moui… ailleurs que sur ce forum, ce sont les anti-réformes qui se font insulter (réacs, fachos…) par les pro qui ont le pouvoir. Fastoche de les présenter les pro comme des victimes.Elyas a écrit:Oui, il y a des pro-réformes sur le forum. Mais ils se font rares et en ont un peu ras-le-bol d'être souvent insultés quand certains anti-réformes se permettent, fort de leur sentiment de majorité et de supériorité intellectuelle, de ne pas débattre.
- Invité ElExpert spécialisé
Je suis entièrement d'accord avec Cripure, même si je n'ai pas le même recul.
J'ai enguirlandé récemment mes terminales latinistes qui avaient pratiquement tous fait les mêmes fautes, grossières, dans une traduction. Au fond, je les plaignais: si des élèves vraiment bons, assez doués, de bonne volonté, et en tout cas les meilleurs de mon lycée, ont des lacunes dans la maîtrise de la langue, c'est bien que l'école a été défaillante. Alors, certes, ils ont lâché des ballons pour tout bien apprendre la tolérance, ils savent tout du développement durable, ils ont fait de magnifiques productions sur l'héraldique en 5ème, mais au bout du compte... Mon aîné de sept ans a encore des progrès à faire en grammaire, mais il a déjà fait des séances TICE où on lui a appris cette distinction conceptuelle lumineuse entre "périphériques d'entrée" et "périphériques de sortie" sur un ordinateur...
Donc, oui, c'est du cours de grammaire qui manque.
J'imagine que dans les autres disciplines (je pense notamment aux mathématiques, c'est la même chose).
J'ai enguirlandé récemment mes terminales latinistes qui avaient pratiquement tous fait les mêmes fautes, grossières, dans une traduction. Au fond, je les plaignais: si des élèves vraiment bons, assez doués, de bonne volonté, et en tout cas les meilleurs de mon lycée, ont des lacunes dans la maîtrise de la langue, c'est bien que l'école a été défaillante. Alors, certes, ils ont lâché des ballons pour tout bien apprendre la tolérance, ils savent tout du développement durable, ils ont fait de magnifiques productions sur l'héraldique en 5ème, mais au bout du compte... Mon aîné de sept ans a encore des progrès à faire en grammaire, mais il a déjà fait des séances TICE où on lui a appris cette distinction conceptuelle lumineuse entre "périphériques d'entrée" et "périphériques de sortie" sur un ordinateur...
Donc, oui, c'est du cours de grammaire qui manque.
J'imagine que dans les autres disciplines (je pense notamment aux mathématiques, c'est la même chose).
- Shere KhanNiveau 10
Pouvez-vous sérieusement prouver que vous n'avez pas le melon et que vous n'êtes pas autoritarismes au vu des méthodes appliquées ? Un décret sorti un soir de grève pour rassurer les anti, excusez du peu !!!Elyas a écrit:Ragnetrude a écrit:Je soupçonne qu'il y a très peu de collègues capables de donner de vrais arguments pro-réforme, que ce soit dans mon établissement ou sur le forum, tout simplement car tout ce qui est présenté comme des aspects "positifs" de la réforme (interdisciplinarité, projets, pédagogie différenciée...) est tout à fait faisable au collège actuellement, sans réforme (avec plus de moyens ça serait mieux mais la réforme n'en donne pas). Alors que les aspects négatifs sont bien réels et quasiment irrémédiables (suppression des options, du soutien individualisé...).
On ne m'a pour l'instant jamais présenté un argument pro-réforme auquel je ne puisse répondre : "et ben puisque tu trouves ça si bien, qu'est-ce qui t'empêche de le faire aujourd'hui ?".
Pour moi le seul argument qui tient la route pour cette réforme est celui des personnes qui sont persuadées d'avoir des méthodes pédagogiques géniales et qui pensent qu'il faudrait les imposer à tout le monde. Je ne suis pas d'accord, mais ça se tient.
Mon premier signalement en gras : Ah bon, la différenciation pédagogique est si pratiquée que ça ? Le fais-tu ? Tes collègues le font-ils beaucoup ? Et les autres établissements ?
Mon second signalement en gras : c'est pratique de disqualifier ainsi les gens pro-réformes en sous-entendant qu'ils sont imbus d'eux-mêmes (persuadés d'avoir des méthodes pédagogiques géniales) et autoritaires (et qui pensent qu'il faudrait les imposer à tout le monde).
Vive le débat ! Fermez les bans, la messe est dite ! Les pro-réformes sont des collègues au melon surdéveloppé et autoritaristes, voulant commander leurs autres collègues.
- RatatouilleNiveau 2
Je ne pense pas que ce soit Elyas qui ait publié le décret
- MoonchildSage
Voilà, il faut poser le bon diagnostic : depuis que le système scolaire laisse massivement passer dans chaque niveau (y compris au lycée et même après) des élèves qui ont depuis longtemps accumulé d'énormes lacunes, le problème n'est plus d'ordre pédagogique, il est devenu structurel. S'il existe effectivement des méthodes pédagogiques connues pour être assez inefficaces (étrangement, ce sont celles qui ont été promues par les corps d'inspections depuis déjà longtemps, particulièrement au primaire), il n'existe en revanche aucune pédagogie permettant à un niveau donné de remédier - autrement que ponctuellement quand une conjonction favorable s'y prête - à toute une diversité de difficultés qui remontent en fait à plusieurs années en amont ; avec le passage quasi systématique dans la classe supérieure au primaire, puis le collège unique et ensuite l'orientation de moins en moins exigeante au lycée, l'institution scolaire a organisé la mise en échec professionnel de l'ensemble de ses enseignants, provoquant ainsi sa propre instabilité à grande échelle.ycombe a écrit:Le collège unique met en évidence des difficultés qui existaient avant. Au début de celui-ci, certains élèves étaient maintenus en CM2 jusqu'à avoir l'âge pour passer en CPPN. D'autres élèves étaient orientés en fin de cinquième. Aujourd'hui nous les gardons jurqu'en troisième, alors que − de l'aveux même de l'IGEN − c'est principalement à partir de la quatrième que les problèmes scolaires se transforment en problèmes de comportement.Elyas a écrit: Ensuite, il y a un vrai débat à avoir sur la naissance de la difficulté et de l'échec scolaires depuis la création du collège unique. Je pense que la réponse à ce débat est bien plus complexe que les idées véhiculées maladroitement en ce moment.
La difficulté scolaire anormale commence quand on utilise en primaire des pédagogies non adaptées. Mais la pédagogie ne donnera jamais 100% de réussite. Malgré tous les moyens déployés là-bas, les Finlandais gardent 8% d'élèves très en difficulté dans PISA (pour la France c'est 23%…).
Je ne voudrais pas être inutilement désagréable (bon, en réalité, je m'en fiche) , mais la construction de schémas statistiques est tout de même un travail assez pauvre d'un point de vue mathématique. On retrouve dans ce genre de projet les mêmes travers que dans les TPE en filière S : les mathématiques, lorsqu'elles y font une apparition, sont presque systématiquement cantonnées au rôle de simple outil appliqué à une autre discipline et le prof de maths se retrouve alors à faire de la figuration puisque le collègue de l'autre discipline pourrait parfaitement traiter l'intégralité de l'affaire tout seul ; bref, c'est à l'interdisciplinarité ce que Canada Dry est à l'alcool.arth75 a écrit:Tiens, face à la nullité chronique de mes élèves dans la compréhension de la projection des données chiffrées (courbe, diagramme, histogrammes mais aussi tableaux), j'avais fait (il y a longtemps) un projet avec le prof de Maths (oui de MATHS, mon ennemi juré ): construire du début à la fin des schémas statistiques sur la population française. Eh bien, j'envisage de le ressusciter, mais je ne sais pas trop dans quelle "thématique EPI" il pourra s'intégrer.
- BabelleNiveau 10
Rendash a écrit:ET puis, il eût mieux fallu former les gens à ces pédagogies différenciées qu'à cette réforme, à ce compte-là.
De vraies formations, hein. Assurées par des connaisseurs, qui savent de quoi ils parlent, et qui présentent du concret. Pas des clowneries assurées par des fumistes qui se contentent de lire des PowerPoint et de "mettre en atelier pour réfléchir à des mises en oeuvre".
Mauvaise expérience de ma dernière formation PAF, navré.
Tiens j'ai vécu la même chose ! L'an dernier je me suis inscrite à un stage de "différenciation pédagogique" : quelle déception ! Je n'ai rien appris et je ne sais toujours pas ce que c'est que la différenciation pédagogique.
- Shere KhanNiveau 10
Non, mais il l'approuve et prétend que ce sont les antis qui refusent toute discussion.Ratatouille a écrit:Je ne pense pas que ce soit Elyas qui ait publié le décret
- BalthamosDoyen
Le problème, c'est que la réforme est faite pour un collège idéale avec des collègues consentants.
Et à l'heure actuelle, ni l'un ni l'autre n'existent.
Et à l'heure actuelle, ni l'un ni l'autre n'existent.
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- Spoiler:
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Mais ça en ce qui me concerne, c'est totalement assumé.Moonchild a écrit:Je ne voudrais pas être inutilement désagréable (bon, en réalité, je m'en fiche) , mais la construction de schémas statistiques est tout de même un travail assez pauvre d'un point de vue mathématique. On retrouve dans ce genre de projet les mêmes travers que dans les TPE en filière S : les mathématiques, lorsqu'elles y font une apparition, sont presque systématiquement cantonnées au rôle de simple outil appliqué à une autre discipline et le prof de maths se retrouve alors à faire de la figuration puisque le collègue de l'autre discipline pourrait parfaitement traiter l'intégralité de l'affaire tout seul ; bref, c'est à l'interdisciplinarité ce que Canada Dry est à l'alcool.arth75 a écrit:Tiens, face à la nullité chronique de mes élèves dans la compréhension de la projection des données chiffrées (courbe, diagramme, histogrammes mais aussi tableaux), j'avais fait (il y a longtemps) un projet avec le prof de Maths (oui de MATHS, mon ennemi juré ): construire du début à la fin des schémas statistiques sur la population française. Eh bien, j'envisage de le ressusciter, mais je ne sais pas trop dans quelle "thématique EPI" il pourra s'intégrer.
Plus sérieusement, mon collègue n'était pas mécontent d'avoir cette occasion pour faire réviser quelques bases défaillantes (mesure et calcul d'angle, manipulation de fractions et de pourcentages, numération de base). C'était avec des 3e.
Et puis d'ailleurs, je préfère le Canada Dry à l'alcool.
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Asinus asinum fricat
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Cripure a écrit:
Et sinon, je m'étonne d'un point tout bête. Toute personne connaissant les enfants se rend compte qu'il y a un âge où l'on apprend très facilement et que cette aptitude s'étiole ensuite. Depuis le collège unique (mais c'est peut-être seulement une coïncidence), la part consacrée aux apprentissages ne fait que décroître. Je lis ici ou là les mirifiques projets des uns et des autres. Mais où sont les apprentissages ? Les bêtes, mais utiles, ceux dont on ne peut pas se passer si on veut savoir lire dix lignes dans sa langue à 15 ans ? Vos chevaliers, tout ça, c'est bien joli. On ne connaissait pas ça, nous, il y a quarante ans, parce que sur 7h/sem de français, on en avait bien 4 ou 5 de langue. Mais est-ce un progrès que de voir des élèves de 16 ans bloquer sur un mot minimum par phrase ? Ne pas reconnaître un furtur ou le distinguer d'un passé ? Ne pas voir le rapprochement entre un "homme de main" et un "ministre" ? Ne pas comprendre que si on trouve parfois hypo, parfois hippo devant un nom, ça a une importance et que ça aide ? Bref, les apprentissages, où sont-ils ?
Demain, je tente de vous poster une copie de BTS, un bachelier S de juin dernier qui tente d'analyser le propos d'un médecin sur la grandeur de la science. Il y a de quoi pleurer. J'en ai eu 20/30 de cet acabit. Au-delà des prises de bec, c'est à pleurer. Je comprends qu'ils s'abstiennent aux élections : ils ne peuvent plus comprendre les enjeux communs, ils ne peuvent plus communiquer qu'entre eux, c'est-à-dire entre nuls avec 150 mots de lexique courant. Je n'ai pas d'enfants, mais je suis infiniment triste. Parce que ma nièce, fille de profs de fac, travaille toute seule à la maison et progresse à vitesse stupéfiante, pendant que d'autres balbutient les bêtises de leurs géniteurs et ne trouvent rien à l'école pour enrichir le brouet.
EPIcétou, vous pouvez bien vous parfumer de vos projets mirifiques. Les résultats sont là : les apprentissages manquent.
Haha, on ne devrait vraiment jamais dire ce qu'on fait en classe, sur ce forum. Réglons le problème simplement: faisons un collège où on ne ferait que des "apprentissages fondamentaux" (encore faudrait-il les définir). J'ignore cependant si le latin et l'allemand y auraient leur place.
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Asinus asinum fricat
- oursdestropiquesNiveau 7
Et pour être honnête ,c'est ce point de vue, qui est défendu par beaucoup sur ce forum, qui m'a déterminé à lancer un projet. J'ai donc commencé par cibler les apprentissages des fondamentaux. Des élèves qui ne savent pas apprendre une leçon par cœur, qui ont parfois des problèmes de lecture et de compréhension. Je ne parle même pas de la qualité de l'écrit. Peu de contact avec des livres à la maison, et à la culture en général. On a travaillé là dessus. Le projet a servi à les stimuler, car il y avait la présentation au concours à la fin. Ils ont du progresser sur tout ces points, ne serait-ce que parce qu'ils allaient présenter leur travail à un public, à des gens qui n'étaient pas leurs profs. Ils ont du rédiger des rapports. Ce ne fut pas sans mal. Mais voilà, tous ont réussi à sortir leur vingtaine de page. Et puis il a fallu revenir sur la notion de travail personnel. Apprendre à gérer l'effort. Les parties du programme qui devaient être traitées l'ont été, et ont été évaluées.Cripure a écrit:
Et sinon, je m'étonne d'un point tout bête. Toute personne connaissant les enfants se rend compte qu'il y a un âge où l'on apprend très facilement et que cette aptitude s'étiole ensuite. Depuis le collège unique (mais c'est peut-être seulement une coïncidence), la part consacrée aux apprentissages ne fait que décroître. Je lis ici ou là les mirifiques projets des uns et des autres. Mais où sont les apprentissages ? Les bêtes, mais utiles, ceux dont on ne peut pas se passer si on veut savoir lire dix lignes dans sa langue à 15 ans ? Vos chevaliers, tout ça, c'est bien joli. On ne connaissait pas ça, nous, il y a quarante ans, parce que sur 7h/sem de français, on en avait bien 4 ou 5 de langue. Mais est-ce un progrès que de voir des élèves de 16 ans bloquer sur un mot minimum par phrase ? Ne pas reconnaître un furtur ou le distinguer d'un passé ? Ne pas voir le rapprochement entre un "homme de main" et un "ministre" ? Ne pas comprendre que si on trouve parfois hypo, parfois hippo devant un nom, ça a une importance et que ça aide ? Bref, les apprentissages, où sont-ils ?
Demain, je tente de vous poster une copie de BTS, un bachelier S de juin dernier qui tente d'analyser le propos d'un médecin sur la grandeur de la science. Il y a de quoi pleurer. J'en ai eu 20/30 de cet acabit. Au-delà des prises de bec, c'est à pleurer. Je comprends qu'ils s'abstiennent aux élections : ils ne peuvent plus comprendre les enjeux communs, ils ne peuvent plus communiquer qu'entre eux, c'est-à-dire entre nuls avec 150 mots de lexique courant. Je n'ai pas d'enfants, mais je suis infiniment triste. Parce que ma nièce, fille de profs de fac, travaille toute seule à la maison et progresse à vitesse stupéfiante, pendant que d'autres balbutient les bêtises de leurs géniteurs et ne trouvent rien à l'école pour enrichir le brouet.
EPIcétou, vous pouvez bien vous parfumer de vos projets mirifiques. Les résultats sont là : les apprentissages manquent.
Mais comme vous les projets pour favoriser le vivre ensemble, ou la prise d'initiative... Bof. Et je vous suis sur un autre point, beaucoup ont un titre ronflant, mais sont là pour cacher la misère.
Après, l'idée n'est pas de dire que je suis meilleur que les autres. Mais juste de dire que oui un projet peut servir les apprentissages. Après est-ce simple? Non. Est-ce que ça a sa place partout? Non plus. D'ailleurs, maintenant que je suis en lycée, je n'ai pas pour objectif d'en faire.
Et je dois avouer que cette discussion m'a été fort utile. Je comprend mieux pourquoi ça ne marchera pas. Et je suis maintenant convaincu d'une chose. Quelque soit la réforme qui passera, elle est vouée à l’échec.
Pour finir avec ce qui est en gras. Je fais le même constat que vous. Et ça me désole. Mais honnêtement, qu'est-ce qui dans le collège actuel favorise un changement là dessus? Ce qu'il faut pour que cela change c'est des gens qui comme beaucoup sur le forum, et là dessus vous êtes un exemple pour moi, aient à cœur de faire progresser tous les élèves. Malheureusement, je n'en croise que peu dans la vie réelle. Au lycée les lacunes viennent du collège, et on ne peut rien y faire. Au collège, elles viennent du primaire, et on ne peut rien y faire. Au primaire, elles viennent de la maternelle et des parents, et on ne peut rien y faire. Ce discours me rend triste.
- ElyasEsprit sacré
Shere Khan a écrit:Moui… ailleurs que sur ce forum, ce sont les anti-réformes qui se font insulter (réacs, fachos…) par les pro qui ont le pouvoir. Fastoche de les présenter les pro comme des victimes.Elyas a écrit:Oui, il y a des pro-réformes sur le forum. Mais ils se font rares et en ont un peu ras-le-bol d'être souvent insultés quand certains anti-réformes se permettent, fort de leur sentiment de majorité et de supériorité intellectuelle, de ne pas débattre.
Dans les deux camps, il y a des gens qui dérapent et insultent. On parle de ce forum pour le moment. On a tout de même eu le droit à des remarques comme quoi si on est pas contre la réforme, on est un jaune, un tueur de la culture, un animateur de colonie de vacances, un pourrisseurs des conditions d'exercice du métier, une personne qui a le melon, un autoritariste, un vendu aux grandes entreprises néolibérales, un assassin de l'école... etc.
Shere Khan a écrit:Pouvez-vous sérieusement prouver que vous n'avez pas le melon et que vous n'êtes pas autoritarismes au vu des méthodes appliquées ? Un décret sorti un soir de grève pour rassurer les anti, excusez du peu !!! Evil or Very Mad
Non, je ne peux pas. Tout comme tu ne peux pas prouver que tu es vraiment professeur de lettres à la lecture de ce message. Pour le décret sorti le soir de la grève, j'étais ahuri de voir un tel manque de respect. SI vous me lisiez d'ailleurs, vous auriez compris que je pense que la réforme va échouer en partie car elle se fait vent debout sans pitié ni respect contre la profession.
Shere Khan a écrit:Non, mais il l'approuve et prétend que ce sont les antis qui refusent toute discussion.
Je n'ai jamais prétendu ça. Je dis juste qu'il est difficile de débattre sur le forum quand on n'est pas totalement hostile à la réforme. Quant au décret, oui, j'approuve les 26h, les 1h30 de pause repas, l'idée des AP et des EPI ainsi que l'idée de donner aux professeurs les moyens de souplesse pour aider leurs élèves. Après, ils ont rajouté plein de choses qui démolissent cette souplesse et ça va donc être la catastrophe. Tout simplement parce qu'ils ne placent aucune confiance dans les professeurs et ça, c'est une faute majeure.
Après, je pourrais vous dire tout ce qui me hérisse le poil dans la réforme mais j'aurais l'impression de me répéter.
- El-vacatorNiveau 7
Juste un petit message pour dire que, comme la plupart, je suis vent debout contre cette réforme.
Dans le même temps, j'aimerai apporter un peu de soutien à Elyas, qui est en position minoritaire ici, et ce n'est pas facile. Tout n'est pas à rejeter dans ce qu'il propose (voir ses conseils pour l'écriture en histoire), et, s'il donne parfois la sensation d'avoir "le melon", il n'est certainement pas le seul ici... Et il faut bien admettre qu'il doit souvent se défendre seul contre une dizaine d'intervenants, on serait tout aussi agacé que lui, à sa place. Sachons rester courtois, j'aime beaucoup ce forum et la qualité des intervenants, cela serait dommage de finir par se tarter la face façon puzzle comme sur les réseaux sociaux...
Maintenant, pour être très clair, il n'y a rien de valable (et/ou de valide) dans cette réforme. Rien. Et, somme toute, la méthode pour l'imposer laissera plus de blessures que les mesures elles-mêmes !
Dans le même temps, j'aimerai apporter un peu de soutien à Elyas, qui est en position minoritaire ici, et ce n'est pas facile. Tout n'est pas à rejeter dans ce qu'il propose (voir ses conseils pour l'écriture en histoire), et, s'il donne parfois la sensation d'avoir "le melon", il n'est certainement pas le seul ici... Et il faut bien admettre qu'il doit souvent se défendre seul contre une dizaine d'intervenants, on serait tout aussi agacé que lui, à sa place. Sachons rester courtois, j'aime beaucoup ce forum et la qualité des intervenants, cela serait dommage de finir par se tarter la face façon puzzle comme sur les réseaux sociaux...
Maintenant, pour être très clair, il n'y a rien de valable (et/ou de valide) dans cette réforme. Rien. Et, somme toute, la méthode pour l'imposer laissera plus de blessures que les mesures elles-mêmes !
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Victoriae mundis et mundis lacrima
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Ben en fait, l'expérience que j'ai de la pédagogie différenciée, c'est des clowneries assurées par des fumistes.Babelle a écrit:Rendash a écrit:ET puis, il eût mieux fallu former les gens à ces pédagogies différenciées qu'à cette réforme, à ce compte-là.
De vraies formations, hein. Assurées par des connaisseurs, qui savent de quoi ils parlent, et qui présentent du concret. Pas des clowneries assurées par des fumistes qui se contentent de lire des PowerPoint et de "mettre en atelier pour réfléchir à des mises en oeuvre".
Mauvaise expérience de ma dernière formation PAF, navré.
Tiens j'ai vécu la même chose ! L'an dernier je me suis inscrite à un stage de "différenciation pédagogique" : quelle déception ! Je n'ai rien appris et je ne sais toujours pas ce que c'est que la différenciation pédagogique.
C'est un peu comme l'interdisciplinarité : tout le monde le fait depuis toujours, mais il s'agit de l'ériger en dogme, la rendant ainsi, par la magie de l'incompétence crasse de notre encadrement, aussi rebutante qu'inopérante.
- Existe-t-il des PRO réforme ici ? Si oui, quels sont les arguments ?
- Projet de programmes 2016 : quelques éléments
- "La réforme du collège, c'est quoi, et quels sont ses dangers ?" : tract du collège de Chateauponsac aux parents.
- réforme college 2016 : lister ici des arguments qui remettent en cause la possibilité concrète de réaliser cette réforme
- Un tract contre la réforme du collège à partir des arguments de Mutis ?
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