Peut-on changer le barème d'une évaluation ?

Il y a 20 questions. Les élèves devaient choisir 1 réponse parmi 3 proposées.

C'est délicat dans un cas comme ça. La stratégie de réponse n'aurait peut-être pas été la même avec un autre barème...
Maintenant, si, en changeant de barème, les notes sont meilleures, il ne devrait pas y avoir de pb.

Cristyna a écrit:Il y a 20 questions. Les élèves devaient choisir 1 réponse parmi 3 proposées.

Alors normalement oui, tu dois retirer 0,5 pt par mauvaise réponse.

-0.5 paraît jouable

(@Will.T: Pour la stratégie de réponse, j'aimerais bien voir un élève qui me dit: «ah mais dans ces conditions, j'aurais répondu au hasard, msieu!», non seulement parce que ça lui aurait fait perdre des points sauf coup de bol, mais surtout parce qu'il ne faut pas répondre au hasard! )

PauvreYorick a écrit:-0.5 paraît jouable

(@Will.T: Pour la stratégie de réponse, j'aimerais bien voir un élève qui me dit: «ah mais dans ces conditions, j'aurais répondu au hasard, msieu!», non seulement parce que ça lui aurait fait perdre des points sauf coup de bol, mais surtout parce qu'il ne faut pas répondre au hasard! )

Il ne s'agit pas forcément de répondre au hasard.
On peut comprendre qu'un élève qui n'est pas sûr de lui ne prenne pas le risque de répondre si une erreur coûte 1 point, et prenne ce risque si elle ne coûte que 0,5 point ou moins.

OK, mon expression était ambiguë. Je reformule: il faut savoir (donc être sûr).

J'enlèverai donc 0,5 . Je coupe la poire en deux. Les élèves ne pourront qu'accepter puisque ce changement est à leur avantage.
Merci pour vos réponses.

Cristyna a écrit:Le changement de barème serait effectué en faveur de la classe. J'ai donné un qcm (bonne réponse = 1 point, absence de réponse = 0 point, mauvaise réponse = -1 point). Résultats: La majorité des élèves obtient une note inférieure à 05.  Alors au lieu d'enlever 1 point, je pensais enlever 0,5. :| 

Si tous les élèves sont notés de la même façon et que tous ont une note plus élevée à la fin, cela ne devrait pas poser de problème. Je ne pense pas que les élèves comptent et comparent leurs points selon les deux barèmes (mais s'agit-il d'un "barème" à proprement parler?).
Tu peux aussi mettre la note et ne pas la compter dans la moyenne, si tu as assez de notes pour ton trimestre.

Hors sujet :
Ta question soulève aussi le problème de la notation à l'anglo-saxonne des QCM qui note autant les connaissances, la stratégie et la capacité à gérer un stress à chaque question. Selon moi, cela peut être efficace pour certains types de concours destinés à départager des étudiants, mais pas à évaluer des élèves.
Je suis personnellement contre non pas les QCM (de temps en temps), mais ce système de notation (Imaginons que nous passions le code du permis de conduire selon ces modalités !  ).
Le plus simple selon moi est de ne se focaliser que sur la mémorisation des connaissances (pour les QCM de français) : 20 questions, en précisant à chaque question s'il y a une ou plusieurs réponses attendues, et en attribuant un point par bonne réponse, sans enlever de point par mauvaise réponse.  Tu ne notes ainsi que ce qui est su. (Du hasard et de l'arbitraire il y en a toujours une part dans toute évaluation.)
Les notes seront élevées, certes, mais on peut coefficienter faiblement l'exercice.

Et enfin je conseillerais de limiter ce genre d'exercice.
Il vaut mieux une réponse courte rédigée qu'une réponse par un mot ou une croix.

@trompettemarine : l'opportunité de ne pas enlever de points en cas de mauvaise réponse dépend du rapport du nombre de choix justes sur le nombre de choix possibles.

En appliquant ta méthode dans les conditions les pires possibles (vingt questions, une bonne réponse parmi deux réponses possibles à chaque question, un point par bonne réponse, 0 point en cas d'omission ou de mauvaise réponse), des élèves qui joueraient tous toutes leurs réponses à pile ou face ou avec un dé auraient une moyenne qui tendrait vers 10/20.

Avec une bonne réponse parmi trois réponses possibles à chaque question, et la même stratégie de la part des élèves (ne rien apprendre, tout jouer aux dés), la moyenne tendrait vers 6,66/20.

C'est précisément pour ne noter que ce qui est su (et non la plus ou moins grande chance du lanceur de dés) qu'on adopte la méthode qui consiste à pénaliser les mauvaises réponses davantage que l'abstention.

Tu as raison Yorick : je suis nulle en proba !, enfin non catastrophique !
Cela me rappelle les horribles exercices de maths sur le tirage des boules noires, rouges et blanches...
Avec ma chance, j'aurais pu, élève, ne cocher que les mauvaises réponses !  

En revanche, cela conforte mon avis sur les QCM : trop longs à préparer et inefficaces pour savoir si l'élève sait ou ne sait pas. Qu'ils écrivent : on verra mieux où leur raisonnement est fautif et quelles sont leurs véritables lacunes.

Bien fait, ça peut être très efficace. Mais un QCM qui tient la route est si long à concevoir qu'il faut beaucoup de copies pour que l'économie de temps de correction compense le temps de conception (au doigt mouillé, je dirais qu'en-dessous d'une centaine de copies ce n'est pas forcément intéressant, mais j'imagine que ça doit dépendre des disciplines; je l'ai fait une fois pour un examen de logique, mais j'avais trop peu de copies pour trouver l'économie de temps de correction satisfaisante).

Arghh... plus d'une centaine de copies... (Ne dis pas ça le dimanche soir ) 
re argh...
Mais je suis d'accord avec toi.