Calculatrices mode examen... mesure reportée à après 2018

Mathador a écrit:

Bouboule a écrit:- épreuve pratique de calculs sur machine en parallèle des ECE PC/SVT

Déjà expérimenté (sans que la note compte réellement au bac) en 2008, en salle info. Je l'ai eue en tant qu'élève, et cela ne m'avait pas paru bien difficile.

C'est le principe de l'ECE !

Il n'y a pas si longtemps que ça, on avait un formulaire en maths. Pourquoi l'avoir supprimé ??

Bouboule a écrit:

Mathador a écrit:

Manu7 a écrit:A la limite, ce serait bien plus simple de faire deux épreuves de maths, une avec calculatrice programmable et l'autre sans.

Voire mieux, des calculatrices lycées sans espace mémoire, après tout, a-t-on souvent eu besoin de la mémoire pour une épreuve de bac ???

Encore plus simple, on fait l'algo sur papier, on arrête les programmes ineptes sur les lois binomiales et normales et on impose la calculatrice collège, ou pas de calculatrice du tout selon la complexité des calculs numériques. Mais bien sûr on ne le fera pas, car on se retrouverait à évaluer les compétences mathématiques des élèves et cela engendrerait des notes trop basses.

- calculatrice collège
-

C'est ce qui me semble le plus intelligent, pour en finir avec ces béquilles qui ne font qu'entraver les élèves, en maths et en physique ! Quand il faut vraiment tracer un graphique ou faire de la programmation, il faut en passer par la salle info.
Mais ça n'arrivera pas :decu:

Mathador a écrit:

Bouboule a écrit:- épreuve pratique de calculs sur machine en parallèle des ECE PC/SVT

Déjà expérimenté (sans que la note compte réellement au bac) en 2008, en salle info. Je l'ai eue en tant qu'élève, et cela ne m'avait pas paru bien difficile.

Épreuve qui avait été mise en place de façon expérimentale une année, puis annulée brusquement sans préavis au moment de sa généralisation, pour le plus grand bonheur des profs qui s'étaient investis dans sa mise en place.

L'idée était de laisser librement un élève utiliser différents logiciels en salle info (Geogebra, Libreoffice, XCas...) pour faire une conjecture sur un problème donné, puis de démontrer le résultat énoncé.

A l'époque, je trouvais l'idée intéressante. J'étais beaucoup moins enthousiaste sur le barème proposé, qui accordait 15 points à une conjecture correcte et 5 points pour la démonstration. Autant dire la distribution automatique de bonnes notes à des élèves juste capables de dire ce qu'ils voyaient, et la marginalisation des activités de rédaction et de démonstration.

Avec le temps, je suis de toute façon devenu réservé sur ce genre d'approche. L'utilisation d'un logiciel est assez chronophage, et l'établissement de conjectures grâce à un ordinateur ne couvre de toute façon qu'une partie relativement limitée de l'activité mathématiques.

Les TICE, c'est so années 2000, finalement.

(Pour l'épreuve de maths, je suis assez d'accord avec ce qui a été dit : calculette 4 opérations+tables pour les lois normales. Et si on désire apprendre aux élèves à utiliser un logiciel dédié, on y consacre des heures spécifiques et on fait une évaluation séparée en salle info.)

Prezbo a écrit:(Pour l'épreuve de maths, je suis assez d'accord avec ce qui a été dit : calculette 4 opérations+tables pour les lois normales. Et si on désire apprendre aux élèves à utiliser un logiciel dédié, on y consacre des heures spécifiques et on fait une évaluation séparée en salle info.)

Si l'on garde les lois normales. Il me semble qu'au moins pour la spécialité (en filières technologiques, le contexte est différent) il serait souhaitable de se concentrer sur des objets plus simples, et de se contenter de lois discrètes à support fini (dont la binomiale, qui ne nécessite que la factorielle tant que l'on n'abuse pas de la fonction de répartition), et éventuellement la loi géométrique, plutôt que de manipuler des lois à densité alors que l'intégrale vient à peine d'être abordée.

Ce serait en effet le bon sens même …

VinZT a écrit:Ce serait en effet le bon sens même …

J'aime bien ta façon de dire que ça ne se fera pas... :|

Mathador a écrit:
Si l'on garde les lois normales. Il me semble qu'au moins pour la spécialité (en filières technologiques, le contexte est différent) il serait souhaitable de se concentrer sur des objets plus simples, et de se contenter de lois discrètes à support fini (dont la binomiale, qui ne nécessite que la factorielle tant que l'on n'abuse pas de la fonction de répartition), et éventuellement la loi géométrique, plutôt que de manipuler des lois à densité alors que l'intégrale vient à peine d'être abordée.

Je partais de l'hypothèse où on voulait conserver les lois normales.

Ce n'est pas que personnellement j'y tienne, hein.

VinZT a écrit:
J'ai des collègues un peu particuliers parfois (faut les voir avec les photocopieuses pour faire un recto/verso ... Alors le mode examen ...)

Tsss, ce n'est pas bien de se moquer des profs de langue

[/quote]
Comment as-tu deviné ?

Prezbo a écrit:Je partais de l'hypothèse où on voulait conserver les lois normales.

Ce n'est pas que personnellement j'y tienne, hein.

moi j'aime bien les lois normales, on parle de The Big Bang Theory, des différentes unités (QI échelle de Weschler/Catell), des "déviations standard" de leur carnet de santé : esprit critique et "normalité"... Bon, d'accord, pas très "mathématique" tout ça, mais je n'ai jamais eu de S, que des ES ou des techno ..

Tout ça pour dire aussi que l'objectif n'est pas forcément non plus le même dans toutes les filières, même si derrière c'est la faculté à raisonner qui se travaille ?

Il y a quand même une manière de "d'étudier" les sciences qui ressemble à une promenade au zoo.

et comme au zoo, il est interdit de nourrir les équations !

de toute façon, je n'accepte jamais rien des inconnu(e)s

Prezbo a écrit:

Mathador a écrit:

Bouboule a écrit:- épreuve pratique de calculs sur machine en parallèle des ECE PC/SVT

Déjà expérimenté (sans que la note compte réellement au bac) en 2008, en salle info. Je l'ai eue en tant qu'élève, et cela ne m'avait pas paru bien difficile.

Épreuve qui avait été mise en place de façon expérimentale une année, puis annulée brusquement sans préavis au moment de sa généralisation, pour le plus grand bonheur des profs qui s'étaient investis dans sa mise en place.

L'idée était de laisser librement un élève utiliser différents logiciels en salle info (Geogebra, Libreoffice, XCas...) pour faire une conjecture sur un problème donné, puis de démontrer le résultat énoncé.

A l'époque, je trouvais l'idée intéressante. J'étais beaucoup moins enthousiaste sur le barème proposé, qui accordait 15 points à une conjecture correcte et 5 points pour la démonstration. Autant dire la distribution automatique de bonnes notes à des élèves juste capables de dire ce qu'ils voyaient, et la marginalisation des activités de rédaction et de démonstration.

Avec le temps, je suis de toute façon devenu réservé sur ce genre d'approche. L'utilisation d'un logiciel est assez chronophage, et l'établissement de conjectures grâce à un ordinateur ne couvre de toute façon qu'une partie relativement limitée de l'activité mathématiques.

Les TICE, c'est so années 2000, finalement.

(Pour l'épreuve de maths, je suis assez d'accord avec ce qui a été dit : calculette 4 opérations+tables pour les lois normales. Et si on désire apprendre aux élèves à utiliser un logiciel dédié, on y consacre des heures spécifiques et on fait une évaluation séparée en salle info.)

J'ai connu cela et vécu quelques expérimentations....sans surprise, ceux qui se débrouillent le mieux avec ordi (voire qui se demandent ce que cela apporte) sont ceux qui sont les plus performants sur papier. Une fois de plus on prenait l'effet pour la cause. Dieu merci c'est parti aux poubelles. Cela survit un peu dans les ccf de bts...hélas.

Anaxagore a écrit:Il y a quand même une manière de "d'étudier" les sciences qui ressemble à une promenade au zoo.

IL est très clair que ce que l'on attend de nous ce sont des "leçons de choses" comme au bon vieux temps.

Balthazaard a écrit:

Anaxagore a écrit:Il y a quand même une manière de "d'étudier" les sciences qui ressemble à une promenade au zoo.

IL est très clair que ce que l'on attend de nous ce sont des "leçons de choses" comme au bon vieux temps.

La différence, c'est que la leçon de choses elle s'apprend. Par cœur.

Mode examen, le retour de la revanche, saison II épisode 3 : je viens de recevoir ça à l'instant.

Mesdames et Messieurs les professeurs,

Nous vous communiquons un message de la mission de pilotage des examens au niveau national, qui nous parvient :

« Je vous informe qu’il a été décidé à partir de la prochaine session, d’appliquer la circulaire n°2015-178 du 1 octobre 20015 relative à l’utilisation des calculatrices aux examens et concours de l’enseignement et concours de l’enseignement scolaire. Cette réglementation s’applique aux épreuves communes de contrôle continu (E3C) ainsi qu’aux épreuves ponctuelles de tous les examens visés.
Par conséquent, les sujets d’examens et du concours général des métiers à compter de la session 2020 pour lesquels la calculatrice est autorisée devront comporter sur la page de garde la mention suivante :

   « L'usage de calculatrice avec mode examen actif est autorisé.
   L'usage de calculatrice sans mémoire « type collège » est autorisé.».

Cette décision s’applique à toutes les épreuves (ponctuelles terminales, épreuves communes de contrôle continu, contrôle en cours de formation). »

Cette réglementation s'applique dès à présent à toutes les épreuves de mathématiques.

Bien cordialement,

Pour les IA-IPR de mathématiques, [Nom de l'IPR]

Merci Prezbo!
Nouveau rebondissement donc..jusqu'à la prochaine!

Prezbo a écrit:Mode examen, le retour de la revanche, saison II épisode 3 : je viens de recevoir ça à l'instant.

« Je vous informe qu’il a été décidé à partir de la prochaine session, d’appliquer la circulaire n°2015-178 du 1 octobre 20015 relative à l’utilisation des calculatrices aux examens et concours de l’enseignement et concours de l’enseignement scolaire. Cette réglementation s’applique aux épreuves communes de contrôle continu (E3C) ainsi qu’aux épreuves ponctuelles de tous les examens visés.
Par conséquent, les sujets d’examens et du concours général des métiers à compter de la session 2020 pour lesquels la calculatrice est autorisée devront comporter sur la page de garde la mention suivante :

   « L'usage de calculatrice avec mode examen actif est autorisé.
   L'usage de calculatrice sans mémoire « type collège » est autorisé.».

Cette décision s’applique à toutes les épreuves (ponctuelles terminales, épreuves communes de contrôle continu, contrôle en cours de formation). »

Cette réglementation s'applique dès à présent à toutes les épreuves de mathématiques.

Bien cordialement,

Pour les IA-IPR de mathématiques, [Nom de l'IPR]

Génial !
On nous a expliqué deux années de suite que le mode examen c'était trop compliqué à appliquer au bac.

Finalement tout ça c'était n'importe quoi puisque maintenant c'est mode examen pour tous !

Y a-t-il un pilote dans l'avion éducation nationale?

Il fallait s'y attendre avec la mise en place des E3C....

Ça me semble être la moins mauvaise solution en l’état : on veut éviter que les corrigés des e3c soient dans la calculatrice mais en même temps ne pas pénaliser ceux qui ont une calculatrice scientifique de type lycée. En disant qu’on autorise la calculatrice collège, on simplifie grandement l’usine à gaz qu’est le mise examen, en incitant les élèves (il ne devrait pas être trop difficile de les convaincre en leur disant qu’une calculatrice lycée sera interdite) à ramener une calculatrice de type collège. Bref, compte-tenu de la nature des épreuves imposées (par le ministre et pas les IG), c’est la moins mauvaise solution.

Ce doit être ça qu'on appelle le comique de répétition.

La formulation :
« L'usage de calculatrice avec mode examen actif est autorisé.
L'usage de calculatrice sans mémoire « type collège » est autorisé.» me laisse songeur, je la trouve bancale. Elle n'interdit pas explicitement les calculatrices avec mémoire et sans mode examen. J'imagine que c'est juste un extrait et qu'une mention restrictive figure dans la suite.

Badiste75 a écrit:Ça me semble être la moins mauvaise solution en l’état : on veut éviter que les corrigés des e3c soient dans la calculatrice mais en même temps ne pas pénaliser ceux qui ont une calculatrice scientifique de type lycée. En disant qu’on autorise la calculatrice collège, on simplifie grandement l’usine à gaz qu’est le mise examen, en incitant les élèves (il ne devrait pas être trop difficile de les convaincre en leur disant qu’une calculatrice lycée sera interdite) à ramener une calculatrice de type collège. Bref, compte-tenu de la nature des épreuves imposées (par le ministre et pas les IG), c’est la moins mauvaise solution.

La circulaire sur le mode examen a toujours autorisé les calculatrices collège. J'ai pu utiliser la mienne à un concours de la DGFiP où cette circulaire était appliquée (contrairement au bac).

VinZT a écrit:Ce doit être ça qu'on appelle le comique de répétition.

La formulation :
« L'usage de calculatrice avec mode examen actif est autorisé.
L'usage de calculatrice sans mémoire « type collège » est autorisé.» me laisse songeur, je la trouve bancale. Elle n'interdit pas explicitement les calculatrices avec mémoire et sans mode examen.

Alors ça, c'est bien un raisonnement de matheux.

Prezbo a écrit:

VinZT a écrit:Ce doit être ça qu'on appelle le comique de répétition.

La formulation :
« L'usage de calculatrice avec mode examen actif est autorisé.
L'usage de calculatrice sans mémoire « type collège » est autorisé.» me laisse songeur, je la trouve bancale. Elle n'interdit pas explicitement les calculatrices avec mémoire et sans mode examen.

Alors ça, c'est bien un raisonnement de matheux.

Je prends ça comme un compliment
Mais je pense qu'un avocat un peu tatillon (pléonasme ?) pourrait trouver un angle d'attaque si un candidat est pris la main dans le sac les doigts sur la calculatrice non mode-examenisée.

Je propose VinZT comme juriste à l’EN compte-tenu de son excellente remarque sur ce fil et Moonchild au CSP pour la pertinence de ses analyses et sa grande sagesse!!

« L'usage de calculatrice avec mode examen actif est autorisé.

Plus simple encore : si un élève arrive avec sa calculatrice avec le mode examen déjà actif, alors c'est autorisé sachant qu'une fois le mode exam en place on peut enregistrer tout ce qu'on veut...

Donc je suppose qu'on n'obligera pas les élèves à montrer le passage du mode inactif vers le mode actif qui est vraiment chronophage et facile à contourner. Le tricheur pouvant toujours tenter sa chance, il déclare qu'il est passé en mode exam trop vite avec le stress et je vois mal un surveillant demandé de retirer le mode exam pour le remettre à plusieurs élèves car cela pourrait décaler le départ de l'épreuve !!!

Car n'oublions pas que la bonne procédure, c'est de d'abord vérifier que la led ne clignote pas et ensuite qu'elle clignote. Faut-il le faire un par un ou bien tout le monde en même temps ?

Sans parler des modèles qui permettent de contourner le mode exam, si j'ai bonne mémoire cela existe.

Et comment définit-on une calculatrice collège ? Quand je regarde une "numworks", elle ressemble à une calculatrice collège. Les surveillants auront une liste ? Les vraies calculatrices collèges deviennent de plus en plus alphanumérique et dispose d'un espace mémoire... encore petit certes, mais il est probable que cet espace augmente très rapidement pour "permettre de la programmation plus longue".