Agressions sur les personnels de l'EN, un fil pour leur recensement.

LemmyK a écrit:Dans l'Aveyron aussi.  L'agresseur a été condamné  en comparution immédiate.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/aveyron/rodez/crachats-insultes-une-directrice-d-ecole-agressee-par-le-pere-d-un-ancien-eleve-200-personnes-lui-manifestent-leur-soutien-2936292.html

epekeina.tes.ousias a écrit:2 ans de prison + révocation d'un sursis de 10 mois + interdiction de séjour en Aveyron pendant 5 ans : ce n'est pas une peine pour rire, mais une vraie peine.

nono a écrit:

epekeina.tes.ousias a écrit:2 ans de prison + révocation d'un sursis de 10 mois + interdiction de séjour en Aveyron pendant 5 ans : ce n'est pas une peine pour rire, mais une vraie peine.

Tant mieux. Ras le bol.

L'homme, né en 1988 en Tunisie et arrivé dans la préfecture aveyronnaise cet été, s'est longuement "excusé" pour les insultes et menaces proférées. Sans reconnaître néanmoins les crachats au visage. "Peut-être, mais j'étais trop alcoolisé ce soir-là, je ne me souviens pas. Je sais que j'ai l'alcool mauvais", a-t-il indiqué du bout des lèvres. Alors que le tribunal a rappelé que plusieurs mains courantes avaient déjà été déposées par la directrice de l'école envers ce père de famille, au casier particulièrement chargé : 16 condamnations. Depuis la scolarisation de son enfant, âgé de 11 ans, à l'école Flaugergues, plusieurs incidents s'étaient déjà produits. La police était même intervenue au sein même de l'ensemble scolaire, à la suite d'une bagarre dans laquelle était impliquée l'élève. Le père, lui, ayant la garde malgré une sortie de détention en août dernier pour une affaire de violences conjugales, avait déjà fait l'objet de plusieurs mains courantes auprès du commissariat pour des menaces envers la directrice. En janvier, le fils a changé d'établissement. Il est depuis les faits placé en famille d'accueil.

Tontondubled a écrit:Trappes : après avoir harcelé une professeure de SVT, un père d'élève condamné en appel à six mois avec sursis (il avait écopé de six mois fermes en 1ère instance).

Lors d’un cours donné en février 2021, une professeure de SVT d’un établissement de Trappes avait utilisé un montage sur l’évolution de l’Homme où étaient associées une image de singe et une photo du chanteur Soprano (voir le montage dans l'article du Parisien). Le père d’une de ses élèves avait qualifié ce montage de « raciste » dans un post publié sur Facebook.

Article du Parisien : https://www.leparisien.fr/faits-divers/trappes-apres-avoir-harcele-une-enseignante-un-pere-condamne-a-six-mois-avec-sursis-13-03-2024-3UJGO2VW4RBZBIMW4BIW6RK3TI.php

Dijon : un collégien interpellé après avoir menacé sa principale au couteau :
https://www.lefigaro.fr/faits-divers/dijon-un-collegien-interpelle-apres-avoir-menace-sa-principale-au-couteau-20240315

L'adolescent avait demandé rendez-vous avec la principale du collège Edouard-Herriot, à Chenôve, une banlieue sensible de Dijon, après son exclusion de l'établissement pour problèmes de discipline. Cet élève avait déjà été exclu d'une autre école avant d'être admis au collège Herriot, selon le recteur.
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L'adolescent a été placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête pour «menaces de mort, violences dans un établissement scolaire et intrusion d'une arme dans un établissement scolaire», a précisé à l'AFP le procureur de la République à Dijon, Olivier Caracotch.
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L'élève a remis «une lettre» à la principale, lors du rendez-vous menaçant, dans lequel sont évoqués les attentats de 2015 dans la région parisienne, a ajouté le recteur. Le président du conseil départemental de Côte-d'Or, François Sauvadet (UDI), a «témoigné toute (sa) solidarité à la principale du collège, victime de cette menace au couteau», remerciant les forces de l'ordre pour leur intervention «extrêmement rapide».

Après avoir menacé la principale, il a tenté de rejoindre sa classe mais cette dernière était confinée comme l'ensemble de l'établissement, ainsi que le veut la procédure après le déclenchement d'une alarme de ce type.

Jenny a écrit:Dans l'article du Figaro, ce passage me semble aussi inquiétant...

Après avoir menacé la principale, il a tenté de rejoindre sa classe mais cette dernière était confinée comme l'ensemble de l'établissement, ainsi que le veut la procédure après le déclenchement d'une alarme de ce type.

L’adolescent avait demandé un rendez-vous avec la principale du collège, après son exclusion de l’établissement pour problèmes de discipline. C’est lors de ce tête-à-tête qu’il a sorti le couteau. La cheffe d’établissement n’a pas été blessée, et a réussi à s’échapper de son bureau, tout en déclenchant l’alarme de l’établissement, a fait savoir le recteur de l’académie de Dijon, Pierre N’Gahane.

Après avoir menacé la principale, l’élève a tenté de rejoindre sa classe, mais celle-ci était confinée, comme l’ensemble de l’établissement, ainsi que le veut la procédure après le déclenchement d’une alarme de ce type. La porte de la classe étant fermée, l’adolescent est resté dans le couloir avant d’être finalement interpellé par la police, arrivée sur place rapidement. « La police était déjà en intervention dans le quartier, et l’a désarmé très vite », a déclaré le recteur. L’âge de l’élève n’est pas précisé, a détaillé le recteur. Mais selon ses dires, il avait déjà été exclu d’un autre établissement avant d’être admis au collège Herriot.

C'est armé d'un couteau que le jeune homme s'est introduit dans le collège Edouard Herriot de Chenôve, dont il est élève, ce vendredi 15 mars après-midi.Le garçon aurait tenté de s'en prendre à la Principale de l'établissement qu'il aurait poursuivit avec son arme avant de s'en prendre à un agent d'entretien. Selon le recteur de l'académie de Dijon, le respect des mesures de confinement aurait permis au personnel de mettre les élèves à l'abri. Pierre N'Gahane a confié que le garçon tambourinait aux portes des classes avec son couteau pour tenter de les forcer.

Il portait une lettre annonçant son intention de tuer

Selon nos sources, les forces de l'ordre ont menacé le garçon d'un taser afin qu'il dépose son arme. Ce qu'il a fini par faire. Il a été interpellé par la brigade spéciale de terrain de la police. Sur le collègien, ils ont trouvé une lettre dans laquelle il annonce son intention de tuer et de conduire une prise d'otage.