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- IssonoukwaNiveau 4
Mara-jade a écrit: « Versailles 1685, complot à la Cour du Roi Soleil » (seuls les vrais savent !) : les bribes de conversations entendues dans la galerie des Glaces, le message à révéler… ce jeu m’a fait ne pas aimer les musiques de Lully (je n’en pouvais plus, heureusement qu’on pouvait le mettre en mode silencieux) ; après avoir été un garçon bleu des heures durant, j’ai même été déçue en visitant Versailles, c’est dire si ce jeu m’a marquée !
J'aimerais tellement retrouver ce jeu... Sur lequel j'ai passé des heures, sans jamais réussir à le finir!
- AdrenFidèle du forum
Finalement, encore un tour de chaises musicales pour placer la dernière lecture que je pensais hors-défi. La dernière page de Gazmend Kapllani. L'auteur, albanais émigré en Grèce retourne à Tirana à la mort de son père. Dans l'appartement, il trouve un manuscrit de son père qui retrace son enfance et éclair d'un nouveau jour les membres de sa famille. Je le place dans dans le défi n°43 (roman grec, puisque l'auteur écrit en grec) mon ancien 43 passe en 46 Je m'appelle Europe (du même auteur qui remplit plein de défis) puisqu'il y est essentiellement question d'immigration et L'opticien de Lampedusa lu et conseillé par Miss Sophie remplit mon défi n°45.
D'ailleurs en consultant les listes des autres participants à la recherche d'idées, j'ai l'impression que tous ne viennent pas parler de leurs lectures et je trouve que c'est dommage de ne pas venir les partager ici.
D'ailleurs en consultant les listes des autres participants à la recherche d'idées, j'ai l'impression que tous ne viennent pas parler de leurs lectures et je trouve que c'est dommage de ne pas venir les partager ici.
- nicole 86Expert spécialisé
Pour le défi 4 : Un livre qui évoque l’esclavage, Bakhita de Véronique Olmi. Un roman à partir de l'histoire vraie d'une petite fille enlevée à sept ans dans son village du Darfour par des négriers en 1869 qui terminera sa vie comme religieuse en Italie où son histoire sera utilisée comme propagande par Mussolini. Une histoire émouvante et bien racontée par l'auteur, celle-ci est toutefois moins à l'aise dans la partie qui concerne la vie religieuse. Bakhita a été canonisée en 1992.
Pour le défi 42 : Un livre d'un auteur sur lequel on a des a priori, L'homme qui plantait des arbres de Jean Giono car je dois en partie à cet auteur ma détestation du Sud.
Pour le défi 12. Un livre écrit par un auteur qui use de plusieurs noms de plume : Crainte et Tremblement de Kierkegaard. Un auteur que j'avais envie de lire depuis longtemps mais surtout parce que il s'appuie sur la ligature d'Isaac pour s'opposer à la philosophie hegelienne.
Je termine avec ce livre le cinquantième défi, j'ai laissé de côté le roman de cape et d'épée mais je compte bien continuer à vous accompagner dans ce fil. Grâce à vous j'ai repris goût à la lecture et je vais sans doute poursuivre l'exploration de certains des items. Je vais aussi prendre le temps de mettre en évidence mes lectures préférées dans la liste.
Pour le défi 42 : Un livre d'un auteur sur lequel on a des a priori, L'homme qui plantait des arbres de Jean Giono car je dois en partie à cet auteur ma détestation du Sud.
Pour le défi 12. Un livre écrit par un auteur qui use de plusieurs noms de plume : Crainte et Tremblement de Kierkegaard. Un auteur que j'avais envie de lire depuis longtemps mais surtout parce que il s'appuie sur la ligature d'Isaac pour s'opposer à la philosophie hegelienne.
Je termine avec ce livre le cinquantième défi, j'ai laissé de côté le roman de cape et d'épée mais je compte bien continuer à vous accompagner dans ce fil. Grâce à vous j'ai repris goût à la lecture et je vais sans doute poursuivre l'exploration de certains des items. Je vais aussi prendre le temps de mettre en évidence mes lectures préférées dans la liste.
- MalagaModérateur
Bravo Nicole !!
Et merci pour tes compte-rendus détaillés et toujours intéressants.
Et merci pour tes compte-rendus détaillés et toujours intéressants.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- IrulanHabitué du forum
Félicitations Nicole, c'est impressionnant !
D'accord avec toi, même si chacun fait comme il veut, je trouve ça sympa de venir parler ici de nos lectures ; comme Nicole le défi me motive à lire davantage ! Si ce n'était qu'une liste à mettre à jour je ne l'aurais pas continué.
Issonoukwa, je te l'aurais volontiers envoyé, mais je me suis débarrassé de mes jeux Cryo parce qu'ils ne fonctionnaient plus. Par contre, je sais qu'il était également sorti sur Playstation ; apparemment il existe aussi une version téléchargeable compatible avec Windows 10 (si j'en crois un commentaire sur Amazon).
Ce jeu a été le début d'une longue lignée pour moi : Versailles II (beaucoup moins bien), Chine, Egypte I et II, Aztec, Paris 1313, Redjack...
Adren a écrit:D'ailleurs en consultant les listes des autres participants à la recherche d'idées, j'ai l'impression que tous ne viennent pas parler de leurs lectures et je trouve que c'est dommage de ne pas venir les partager ici.
D'accord avec toi, même si chacun fait comme il veut, je trouve ça sympa de venir parler ici de nos lectures ; comme Nicole le défi me motive à lire davantage ! Si ce n'était qu'une liste à mettre à jour je ne l'aurais pas continué.
Issonoukwa, je te l'aurais volontiers envoyé, mais je me suis débarrassé de mes jeux Cryo parce qu'ils ne fonctionnaient plus. Par contre, je sais qu'il était également sorti sur Playstation ; apparemment il existe aussi une version téléchargeable compatible avec Windows 10 (si j'en crois un commentaire sur Amazon).
Ce jeu a été le début d'une longue lignée pour moi : Versailles II (beaucoup moins bien), Chine, Egypte I et II, Aztec, Paris 1313, Redjack...
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Ad augusta per angusta.
- Escargot GéantNiveau 8
Bravo nicole 86 et merci pour les retours.
- miss sophieExpert spécialisé
Félicitations nicole 86 ! Quel rythme !
- nicole 86Expert spécialisé
Je n'ai aucun mérite : je suis retraitée et ne sors quasiment plus. Et surtout j'ai pris un plaisir fou dans lequel le fil "on papote" a été essentiel, parallèlement ma LAL s'est terriblement allongée.
- *Ombre*Grand sage
Bravo, Nicole. Pour ma part, j'en suis pile à la moitié.
- Calypso64Niveau 10
Nicole Moi j'ai un p'tit coup de mou et dans les commentaires, et dans mes lectures..... Je dois en être à 13-14 je crois. Mais c'est vrai que cela motive ce défi ! Je viens d'acheter en promo en ebook "A l'est d'Eden" de Steinbeck mon livre ayant tellement vécu (mais je le garde précieusement !).
- NasopiBon génie
Bravo Nicole !
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- AmaliahEmpereur
Bravo Nicole! Et continue à venir nous conseiller les lectures qui t'ont marquée!
Moi aussi, quand j'aurai fini un jour La Cousine Bette, je commencerai A l'Est d'Eden.
Moi aussi, quand j'aurai fini un jour La Cousine Bette, je commencerai A l'Est d'Eden.
- ValorNiveau 9
Félicitations Nicole!
Moi aussi, j'ai pris goût à ce défi et à nos échanges sur les livres. C'est presque devenu addictif!
En revanche, Nicole, je serais curieuse de savoir quel livre de Giono a contribué à ta détestation du sud, moi qui aime tant cet auteur et le sud.
Moi aussi, j'ai pris goût à ce défi et à nos échanges sur les livres. C'est presque devenu addictif!
En revanche, Nicole, je serais curieuse de savoir quel livre de Giono a contribué à ta détestation du sud, moi qui aime tant cet auteur et le sud.
- nicole 86Expert spécialisé
Valor a écrit:Moi aussi, j'ai pris goût à ce défi et à nos échanges sur les livres. C'est presque devenu addictif!
En revanche, Nicole, je serais curieuse de savoir quel livre de Giono a contribué à ta détestation du sud, moi qui aime tant cet auteur et le sud.
Regain lu en seconde parce que tout le monde le lisait à l'internat du lycée. Et toi, quel fut le livre de la rencontre ?
"Addictif", oui c'est le mot juste, d'ailleurs je me sens un peu désœuvrée ce soir !
- OudemiaBon génie
Bravo Nicole, pour le défi et pour le goût retrouvé de la lecture.
Ce que je lis en ce moment ne cadre pas avec les items, mais en regardant bien peut-être que j'en trouverai quand même (comme cela s'est passé pour l'item des cinq sens).
Ce que je lis en ce moment ne cadre pas avec les items, mais en regardant bien peut-être que j'en trouverai quand même (comme cela s'est passé pour l'item des cinq sens).
- nicole 86Expert spécialisé
Oudemia a écrit:Bravo Nicole, pour le défi et pour le goût retrouvé de la lecture.
Ce que je lis en ce moment ne cadre pas avec les items, mais en regardant bien peut-être que j'en trouverai quand même (comme cela s'est passé pour l'item des cinq sens).
Un petit effort pour partager ces lectures sur le fil "nos dernières lectures" ?
- ValorNiveau 9
nicole 86 a écrit:Valor a écrit:Moi aussi, j'ai pris goût à ce défi et à nos échanges sur les livres. C'est presque devenu addictif!
En revanche, Nicole, je serais curieuse de savoir quel livre de Giono a contribué à ta détestation du sud, moi qui aime tant cet auteur et le sud.
Regain lu en seconde parce que tout le monde le lisait à l'internat du lycée. Et toi, quel fut le livre de la rencontre ?
"Addictif", oui c'est le mot juste, d'ailleurs je me sens un peu désœuvrée ce soir !
Ce fut d'abord Le Hussard sur le toit, puis les "chroniques" Un roi sans divertissement et Les Âmes fortes. Ses écrits pacifistes, et tant d'autres… Je suis loin d'en avoir fait le tour mais je me replonge souvent dans son œuvre avec un réel plaisir.
- nicole 86Expert spécialisé
@Valor merci pour ta réponse, un jour peut-être je reviendrai à Giono.
- ValorNiveau 9
Nicole, je te le souhaite. Je trouve que Giono est un conteur extraordinaire; il sait également être très audacieux sur le plan narratif, et il chante la nature comme personne, une nature souvent âpre et intransigeante.
- FrisouilleEnchanteur
Bravo Nicole.
Mais détestation du Sud, et de Giono ? Mais pourquoi tant de haine ? (d'autant que Giono ne verse pas dans le sud folklorique...)
Mais détestation du Sud, et de Giono ? Mais pourquoi tant de haine ? (d'autant que Giono ne verse pas dans le sud folklorique...)
- ValorNiveau 9
Je crois qu'il va falloir ouvrir un fil Giono!
- TremereNiveau 9
Bravo Nicole ! Une idée si tu veux continuer sur ta lancée : tu pourrais faire les précédents défis ?
Moi aussi, j'apprécie beaucoup ce fil, je trouve que la diversité des participants permet une émulation enthousiasmante. J'adore lire vos comptes rendus de lecture. En ce qui me concerne, je préfère prendre le temps de lire plutôt que de parler de mes lectures mais je suis contente de m'y astreindre néanmoins car ça me permet de fixer mes découvertes et de prolonger ma relation avec un livre, quand je l'ai aimé.
La dernière fois que j'avais posté, c'était pour raconter toutes mes déceptions. Depuis, heureusement, j'ai lu Beloved, de Toni Morrison, pour la catégorie 4. Un livre qui évoque l'esclavage. Ce fut un enchantement. Certes, pas au début, car c'est une lecture déstabilisante, la narration est très fragmentée, il y a de nombreux retours en arrière qui ne sont pas clairement signalés, ce qui entretient une confusion permanente. Mais au fil de ma lecture, je me suis laissée envoûter par le rythme lancinant, les personnages extrêmement émouvants. Il y a une espèce de routine circulaire, c'est-à-dire que les mêmes épisodes sont racontés plusieurs fois, parfois en changeant de point de vue, parfois en ajoutant des détails. Et, je ne sais pas comment dire... j'ai l'impression d'avoir lu quelque chose de très singulier, tant au niveau de la construction du récit que grâce à la poésie, aux relents d'irréel qui côtoient pourtant une rude réalité. Pour la première fois, mon premier geste après avoir terminé le roman fut d'en relire les trente premières pages. Envoûtée, je vous dis ! Pour ne rien gâter, l'auteure, pour ce que j'en ai lu rapidement sur internet, semble être une femme exceptionnelle.
Pour la petite histoire, c'est Carole Martinez qui m'avait conseillé ce roman. (Elle a fait une intervention dans mon lycée et j'en profite pour dire que c'est une femme adorable, drôle, accessible, simple, ce qu'on ne perçoit pas forcément en lisant ses romans ) et, moi qui ne savais pas ce qu'était le réalisme magique avant de commencer ce défi (oui, j'avoue !), je rattrape mon retard car Beloved appartient à cette catégorie.
Je n'en dis pas plus sur l'intrigue car une grande partie de l'intérêt qu'on peut porter à ce roman est de la voir s'esquisser peu à peu, avant qu'elle ne s'estompe, puis revienne, etc. Ne lisez pas la 4e de couverture ! (En fait, ne lisez jamais les 4e de couverture).
Pas de résumé, donc, mais je vous mets deux extraits du texte qui m'ont interpellée :
J'ai commencé Sorcières de Mona Cholet. J'ai bien peur que ça soit incasable, mais il me fait de l’œil depuis trop longtemps pour que je continue à l'ignorer.
Moi aussi, j'apprécie beaucoup ce fil, je trouve que la diversité des participants permet une émulation enthousiasmante. J'adore lire vos comptes rendus de lecture. En ce qui me concerne, je préfère prendre le temps de lire plutôt que de parler de mes lectures mais je suis contente de m'y astreindre néanmoins car ça me permet de fixer mes découvertes et de prolonger ma relation avec un livre, quand je l'ai aimé.
La dernière fois que j'avais posté, c'était pour raconter toutes mes déceptions. Depuis, heureusement, j'ai lu Beloved, de Toni Morrison, pour la catégorie 4. Un livre qui évoque l'esclavage. Ce fut un enchantement. Certes, pas au début, car c'est une lecture déstabilisante, la narration est très fragmentée, il y a de nombreux retours en arrière qui ne sont pas clairement signalés, ce qui entretient une confusion permanente. Mais au fil de ma lecture, je me suis laissée envoûter par le rythme lancinant, les personnages extrêmement émouvants. Il y a une espèce de routine circulaire, c'est-à-dire que les mêmes épisodes sont racontés plusieurs fois, parfois en changeant de point de vue, parfois en ajoutant des détails. Et, je ne sais pas comment dire... j'ai l'impression d'avoir lu quelque chose de très singulier, tant au niveau de la construction du récit que grâce à la poésie, aux relents d'irréel qui côtoient pourtant une rude réalité. Pour la première fois, mon premier geste après avoir terminé le roman fut d'en relire les trente premières pages. Envoûtée, je vous dis ! Pour ne rien gâter, l'auteure, pour ce que j'en ai lu rapidement sur internet, semble être une femme exceptionnelle.
Pour la petite histoire, c'est Carole Martinez qui m'avait conseillé ce roman. (Elle a fait une intervention dans mon lycée et j'en profite pour dire que c'est une femme adorable, drôle, accessible, simple, ce qu'on ne perçoit pas forcément en lisant ses romans ) et, moi qui ne savais pas ce qu'était le réalisme magique avant de commencer ce défi (oui, j'avoue !), je rattrape mon retard car Beloved appartient à cette catégorie.
Je n'en dis pas plus sur l'intrigue car une grande partie de l'intérêt qu'on peut porter à ce roman est de la voir s'esquisser peu à peu, avant qu'elle ne s'estompe, puis revienne, etc. Ne lisez pas la 4e de couverture ! (En fait, ne lisez jamais les 4e de couverture).
Pas de résumé, donc, mais je vous mets deux extraits du texte qui m'ont interpellée :
Écouter les tourterelles à Alfred, Géorgie, et n’avoir ni le droit ni la permission d’y prendre plaisir, parce que dans cet endroit, brume, tourterelles, soleil, poussière cuivrée, lune – tout appartenait aux hommes qui avaient les fusils. De petits hommes, pour certains, et des hommes grands aussi, qu’il aurait tous pu briser comme fétus, s’il l’avait voulu. Des hommes convaincus que leur virilité résidait dans leur fusil et qui n’était même pas gênés de savoir que, coup de feu ou pas, les renards se moquaient d’eux. Et ces « hommes » qui faisaient rire jusqu’aux renardes pouvaient, si vous les laissiez faire, vous priver d’entendre les tourterelles ou d’aimer le clair de lune. Si bien que vous vous protégiez et que vous finissiez par aimer petit. Que vous choisissiez la plus petite étoile du ciel pour vôtre ; que vous couchiez la tête tordue pour apercevoir la bien-aimée par dessus le bord du fossé avant de vous endormir. Lui glissiez des coups d’œil timides entre les arbres au moment de l’enchaînage. Brins d’herbes, salamandres, araignées, piverts, scarabées, vous n’aviez droit qu’à un royaume de fourmis. A l’exclusion de tout ce qui était plus grand. Une femme, un enfant, un frère – un grand amour comme ceux-là vous eût déchiré de part en part, à Alfred, Géorgie. Il savait exactement ce qu’elle voulait dire : arriver quelque part où l’on pouvait aimer tout ce que l’on voulait – ne pas avoir besoin d’autorisation pour désirer – eh bien, ça c’était la liberté.
Que tout Blanc avait le droit de se saisir de toute votre personne pour un oui ou pour un non. Pas seulement pour vous faire travailler, vous tuer ou vous mutiler, mais pour vous salir. Vous salir si gravement qu’il vous serait à jamais impossible de vous aimer. Vous salir si profondément que vous en oubliiez qui vous étiez et ne pouviez même plus vous en souvenir. Et qu’alors même qu’elle, Sethe, et d’autres étaient passés par là et y avaient survécu, jamais elle n’aurait pu permettre que cela arrive aux siens. Le meilleur d’elle, c’étaient ses enfants. Les Blancs pouvaient bien la salir, elle, mais pas ce qu’elle avait de meilleur, ce qu’elle avait de beau, de magique -la partie d’elle qui était propre.
J'ai commencé Sorcières de Mona Cholet. J'ai bien peur que ça soit incasable, mais il me fait de l’œil depuis trop longtemps pour que je continue à l'ignorer.
- Calypso64Niveau 10
Je l'ai lu aussi mais n'ai pas encore fait de compte-rendu, je l'ai mis dans le défi 48. un livre dont l'histoire contient un procès donc ici les procès des sorcières Et moi je te pique l'idée de Beloved pour le réalisme magique que je ne connaissais pas non plus !
- Escargot GéantNiveau 8
Coucou petite mise à jour fin avril début mai j'ai lu:
7. Un livre dont l’histoire n’est pas racontée dans l’ordre chronologique. "Avec toutes mes sympathies" de Olivia de Lamberterie
Autobiographie d'Olivia de Lamberterie centrée sur le suicide de son frère.
Quelques réflexions intéressantes sur le deuil et un procédé rigolo qui consiste à utiliser des titres de livres français contemporains comme phrases du livre. Mais j'ai surtout été soufflée par le mépris de l'autrice pour tous ceux qui ne font pas partie de son cercle (notamment un mépris de classe de toute beauté) acommpagné d'une ode aux limites du ridicule pour tous ses proches et quelques auteurs (avec un name dropping de toute beauté également).
38. Un livre dont le titre contient une apostrophe. "Les bonnes nouvelles de l'Amérique latine" de collectif/présenté par Mario Vargas Llosa
J'espérais lire du réalisme magique mais seulement 2 nouvelles étaient dans ce thème. Il est beaucoup plus question de la corruption du pouvoir ou des compromissions des hommes dans ces nouvelles d'un bon ou très bon niveau.
10. Un livre d'un auteur qui n'écrit pas dans sa langue maternelle. "Le manuscrit trouvé à Saragosse" de Jean Potocki
Roman fantastique écrit en français par le polonais Jean Potocki. Le manuscrit raconte l'histoire d'un garde Wallon qui erre dans un désert espagnol, il rencontre de nombreux personnages qui racontent leurs histoires avec des fantômes, de l'érotisme, des enfers, de l'amour, des aventures, des voleurs, des pirates, des ermites,de la cape et de l'épée à travers l'Europe.
J'ai bien aimé le procédé des histoires enchâssées, et l'auteur se joue souvent du lecteur en n'en finissant pas certaines (et quand vous êtes au 4ème niveau d'histoire dans l'histoire, le retour brutal à l'histoire principale vous fait vous sentir perdu comme le héros dans ces montagnes dont il n'arrive pas à sortir). De même certains motifs se retrouvent d'une histoire à l'autre ce qui augmente la sensation d'être dans un labyrinthe.
Bref bonne surprise.
23. Un livre qui évoque les enfers. "Un bébé pour Rosemary" de Ira Levin
Roman fantastique à l'origine du film Rosemary's baby. Rosemary, en rupture avec sa famille catholique, et son conjoint acteur aménagent dans un immeuble new-yorkais à la sombre réputation. Des relations sont nouées avec les voisins qui ont parfois un comportement étrange...
Bien aimé, par contre en ayant vu le film on n'a aucune surprise (peut-être les relations de Rosemary avec sa famille et la religion catholique sont un peu plus évoquées mais c'est tout)
7. Un livre dont l’histoire n’est pas racontée dans l’ordre chronologique. "Avec toutes mes sympathies" de Olivia de Lamberterie
Autobiographie d'Olivia de Lamberterie centrée sur le suicide de son frère.
Quelques réflexions intéressantes sur le deuil et un procédé rigolo qui consiste à utiliser des titres de livres français contemporains comme phrases du livre. Mais j'ai surtout été soufflée par le mépris de l'autrice pour tous ceux qui ne font pas partie de son cercle (notamment un mépris de classe de toute beauté) acommpagné d'une ode aux limites du ridicule pour tous ses proches et quelques auteurs (avec un name dropping de toute beauté également).
- Spoiler:
- Par exemple les infirmières, hôtesses de l'air, touristes japonaises-oui c'est un mépris très genré- ressemblent à des ragondins, ont des étiquettes qui dépassent ce qui montre leur peu de profondeur d'âme (!!!!), l'une est même soupçonnée de porter des pantacourts le week-end(!!!!) bon dans l'ensemble sont moches pas sympas mal habillées et bêtes.
D'un autre côté dans sa famille et ses amis tout le monde est beau sensible et intelligent, le top c'est quand même quand elle raconte sa scolarité avec ses institutrices qui lui donnent le rôle principal de la pièce de théâtre normalement réservée à la meilleure élève mais la petite Olivia est leur rayon de soleil, et le top du top c'est son frère qui fait pleurer ses profs de fac (!!!) tellement ce qu'il rend comme devoirs est beau et bien fait (spoiler: il a recopié une oeuvre de Jean Cocteau)
38. Un livre dont le titre contient une apostrophe. "Les bonnes nouvelles de l'Amérique latine" de collectif/présenté par Mario Vargas Llosa
J'espérais lire du réalisme magique mais seulement 2 nouvelles étaient dans ce thème. Il est beaucoup plus question de la corruption du pouvoir ou des compromissions des hommes dans ces nouvelles d'un bon ou très bon niveau.
10. Un livre d'un auteur qui n'écrit pas dans sa langue maternelle. "Le manuscrit trouvé à Saragosse" de Jean Potocki
Roman fantastique écrit en français par le polonais Jean Potocki. Le manuscrit raconte l'histoire d'un garde Wallon qui erre dans un désert espagnol, il rencontre de nombreux personnages qui racontent leurs histoires avec des fantômes, de l'érotisme, des enfers, de l'amour, des aventures, des voleurs, des pirates, des ermites,de la cape et de l'épée à travers l'Europe.
J'ai bien aimé le procédé des histoires enchâssées, et l'auteur se joue souvent du lecteur en n'en finissant pas certaines (et quand vous êtes au 4ème niveau d'histoire dans l'histoire, le retour brutal à l'histoire principale vous fait vous sentir perdu comme le héros dans ces montagnes dont il n'arrive pas à sortir). De même certains motifs se retrouvent d'une histoire à l'autre ce qui augmente la sensation d'être dans un labyrinthe.
Bref bonne surprise.
23. Un livre qui évoque les enfers. "Un bébé pour Rosemary" de Ira Levin
Roman fantastique à l'origine du film Rosemary's baby. Rosemary, en rupture avec sa famille catholique, et son conjoint acteur aménagent dans un immeuble new-yorkais à la sombre réputation. Des relations sont nouées avec les voisins qui ont parfois un comportement étrange...
Bien aimé, par contre en ayant vu le film on n'a aucune surprise (peut-être les relations de Rosemary avec sa famille et la religion catholique sont un peu plus évoquées mais c'est tout)
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