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- painbeurreNiveau 7
A priori vu comme ça je pense que c'est pas mal ^^ Je l'ai fait aussi, mais très rapidement avec mes 3e, et j'avais a peu près fait ça (mais ils étaient moins nombreux) ^^
- alprechac2Expert
Je ressors ce fil car j'ai mis en pratique l'an dernier cette activité, qui a très bien marché.
Par contre, il y a un point qui me pose problème : c'est le nombre de citoyens par centurie. La logique voudrait qu'il soit 100, ce que je trouve dans certains livres. Mais dans ce cas, la classe 1 ne peut pas former 98 centuries (donc 9800 hommes) alors que la hors-classe compterait 500 hommes seulement (puisque 5 centuries). Après de nouvelles recherches, j'ai lu (dans L'Antiquité romaine de Catherine Salles) que le nombre de citoyens par centuries n'était pas fixe mais variable.
Vous pensez que les 98 centuries de la classe 1 pouvait compter par exemple 1500 hommes en tout, tandis que les 5 de la hors-classe pourraient compter par exemple 10 000 hommes ?
Mais comment faisaient-ils pour s'y retrouver ? En plus, ça déterminait le système de l'armée : comment pouvaient-ils faire s'ils avaient des centuries de nombre différent ?
Angie, ou Henriette, si vous passez par là ...
Par contre, il y a un point qui me pose problème : c'est le nombre de citoyens par centurie. La logique voudrait qu'il soit 100, ce que je trouve dans certains livres. Mais dans ce cas, la classe 1 ne peut pas former 98 centuries (donc 9800 hommes) alors que la hors-classe compterait 500 hommes seulement (puisque 5 centuries). Après de nouvelles recherches, j'ai lu (dans L'Antiquité romaine de Catherine Salles) que le nombre de citoyens par centuries n'était pas fixe mais variable.
Vous pensez que les 98 centuries de la classe 1 pouvait compter par exemple 1500 hommes en tout, tandis que les 5 de la hors-classe pourraient compter par exemple 10 000 hommes ?
Mais comment faisaient-ils pour s'y retrouver ? En plus, ça déterminait le système de l'armée : comment pouvaient-ils faire s'ils avaient des centuries de nombre différent ?
Angie, ou Henriette, si vous passez par là ...
- MarillionEsprit éclairé
Oulala, va falloir que je m'y remette : j'ai comme un trou noir, là
- User5899Demi-dieu
Feraient mieux d'apprendre le subjonctifalprechac2 a écrit:Je me souviens d'un post où quelqu'un expliquait qu'elle avait organisé en latin des élections comme cela se déroulait sous la République romaine, pour montrer à ses élèves combien il était difficile à la plèbe de se faire élire.
- CondorcetOracle
Cripure a écrit:Feraient mieux d'apprendre le subjonctifalprechac2 a écrit:Je me souviens d'un post où quelqu'un expliquait qu'elle avait organisé en latin des élections comme cela se déroulait sous la République romaine, pour montrer à ses élèves combien il était difficile à la plèbe de se faire élire.
Encore aurait-il fallu qu'ils prissent conscience de cet impérieux devoir constitutif du métier de citoyen ! :lol!:
Outre le livre éponyme de Claude Nicolet, on peut aussi lire un bon compte-rendu ici : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1976_num_26_6_393705_t1_1153_0000_001
Cela m'amène à évoquer cet entretien accordé par Jean-François Sirinelli, directeur du Centre d'histoire de Sciences-Po et surtout de la vénérable Revue historique à Gilles Heuré dans le dernier numéro de Télérama : "Autrefois, les historiens étrangers apprenaient notre langue pour lire leurs collègues de l'Hexagone, car les avancées historiographiques étaient souvent françaises. Si la génération née dans les années 1920 a rayonné - Robert Mandrou, Georges Duby ou Emmanuel Le Roy Ladurie -, ce n'est plus le cas aujourd'hui [...] D'une manière générale, les sciences sociales, qui sont celles de la complexité, sont désormais conduites à communiquer dans un anglais dégradé, que pratiquent, hélas, bien des chercheurs non anglophones. De plus, comme les traductions décroissent, faute de moyens, les historiens français sont contraints d'écrire directement dans cette langue édulcorée [...]". Comme un écho au débat sur le déclin des filières de lettres classiques à l'université, Jean-François Sirinelli dresse un constat identique pour l'histoire : "A part un certain nombre de grandes universités parisiennes et quelques-unes de province, les départements d'histoire fondent. Or le coeur de la recherche se faisait dans les universités...".
J'espère que le déclin des humanités de l'école à l'université amènera un jour une révolte et des réponses communes car les problématiques sont trop entrelacées pour s'autoriser les guerres picrocholines qui gênent considérablement toute tentative d'insurrection face à l'arbitraire politique.
- IphigénieProphète
si on veut vraiment "actualiser" la Rome antique: jouons la chute de Rome en direct:
après les Wisigoths,Ostrogoths et autres Vandales, les CAC 40.
Et ce sont encore les humanités qui trinquent.
après les Wisigoths,Ostrogoths et autres Vandales, les CAC 40.
Et ce sont encore les humanités qui trinquent.
- alprechac2Expert
Cripure a écrit:Feraient mieux d'apprendre le subjonctifalprechac2 a écrit:Je me souviens d'un post où quelqu'un expliquait qu'elle avait organisé en latin des élections comme cela se déroulait sous la République romaine, pour montrer à ses élèves combien il était difficile à la plèbe de se faire élire.
Mes élèves apprennent aussi le subjonctif et le savent en sortant de 3e ...
- User5899Demi-dieu
L'était pas si longue, cette réponse, quand je suis allé me couchercondorcet a écrit:Cripure a écrit:Feraient mieux d'apprendre le subjonctifalprechac2 a écrit:Je me souviens d'un post où quelqu'un expliquait qu'elle avait organisé en latin des élections comme cela se déroulait sous la République romaine, pour montrer à ses élèves combien il était difficile à la plèbe de se faire élire.
Encore aurait-il fallu qu'ils prissent conscience de cet impérieux devoir constitutif du métier de citoyen ! :lol!:
Outre le livre éponyme de Claude Nicolet, on peut aussi lire un bon compte-rendu ici : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1976_num_26_6_393705_t1_1153_0000_001
Cela m'amène à évoquer cet entretien accordé par Jean-François Sirinelli, directeur du Centre d'histoire de Sciences-Po et surtout de la vénérable Revue historique à Gilles Heuré dans le dernier numéro de Télérama : "Autrefois, les historiens étrangers apprenaient notre langue pour lire leurs collègues de l'Hexagone, car les avancées historiographiques étaient souvent françaises. Si la génération née dans les années 1920 a rayonné - Robert Mandrou, Georges Duby ou Emmanuel Le Roy Ladurie -, ce n'est plus le cas aujourd'hui [...] D'une manière générale, les sciences sociales, qui sont celles de la complexité, sont désormais conduites à communiquer dans un anglais dégradé, que pratiquent, hélas, bien des chercheurs non anglophones. De plus, comme les traductions décroissent, faute de moyens, les historiens français sont contraints d'écrire directement dans cette langue édulcorée [...]". Comme un écho au débat sur le déclin des filières de lettres classiques à l'université, Jean-François Sirinelli dresse un constat identique pour l'histoire : "A part un certain nombre de grandes universités parisiennes et quelques-unes de province, les départements d'histoire fondent. Or le coeur de la recherche se faisait dans les universités...".
J'espère que le déclin des humanités de l'école à l'université amènera un jour une révolte et des réponses communes car les problématiques sont trop entrelacées pour s'autoriser les guerres picrocholines qui gênent considérablement toute tentative d'insurrection face à l'arbitraire politique.
Je n'ai pas tout très bien compris. Mais je sais que "latin" n'est pas "histoire ancienne".
Donc : subjonctif ! (En plus, c'est facile).
Non parce que faire un faux procès pendant deux mois, n'importe quel contractuel d'EPS opportuniste peut le faire... (cf. un autre fil).
- User5899Demi-dieu
Oui oui, oui. C'est toujours ce qu'on me répond dans ce cas. Et l'année d'après, ça ne loupe pas, faut recommencer à zéro de chez zéro. Alors je veux bien vous faire confiance. Mais je n'ai pas confiance. Ca fait vingt ans que je passe selon les années, en français comme en latin, entre un tiers et la moitié du temps à faire en seconde et première ce qui devait être fait au collège. Et pourtant, par chez nous, seulement 48% des 3e passent en seconde GT. Alors, excusez ma défiance.alprechac2 a écrit:Cripure a écrit:Feraient mieux d'apprendre le subjonctifalprechac2 a écrit:Je me souviens d'un post où quelqu'un expliquait qu'elle avait organisé en latin des élections comme cela se déroulait sous la République romaine, pour montrer à ses élèves combien il était difficile à la plèbe de se faire élire.
Mes élèves apprennent aussi le subjonctif et le savent en sortant de 3e ...
- Thalia de GMédiateur
Je plussoie volontiers, bien plus facile que ces électionsCripure a écrit:
Donc : subjonctif ! (En plus, c'est facile).
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- CondorcetOracle
Cripure a écrit:L'était pas si longue, cette réponse, quand je suis allé me couchercondorcet a écrit:Cripure a écrit:Feraient mieux d'apprendre le subjonctifalprechac2 a écrit:Je me souviens d'un post où quelqu'un expliquait qu'elle avait organisé en latin des élections comme cela se déroulait sous la République romaine, pour montrer à ses élèves combien il était difficile à la plèbe de se faire élire.
Encore aurait-il fallu qu'ils prissent conscience de cet impérieux devoir constitutif du métier de citoyen ! :lol!:
Outre le livre éponyme de Claude Nicolet, on peut aussi lire un bon compte-rendu ici : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1976_num_26_6_393705_t1_1153_0000_001
Cela m'amène à évoquer cet entretien accordé par Jean-François Sirinelli, directeur du Centre d'histoire de Sciences-Po et surtout de la vénérable Revue historique à Gilles Heuré dans le dernier numéro de Télérama : "Autrefois, les historiens étrangers apprenaient notre langue pour lire leurs collègues de l'Hexagone, car les avancées historiographiques étaient souvent françaises. Si la génération née dans les années 1920 a rayonné - Robert Mandrou, Georges Duby ou Emmanuel Le Roy Ladurie -, ce n'est plus le cas aujourd'hui [...] D'une manière générale, les sciences sociales, qui sont celles de la complexité, sont désormais conduites à communiquer dans un anglais dégradé, que pratiquent, hélas, bien des chercheurs non anglophones. De plus, comme les traductions décroissent, faute de moyens, les historiens français sont contraints d'écrire directement dans cette langue édulcorée [...]". Comme un écho au débat sur le déclin des filières de lettres classiques à l'université, Jean-François Sirinelli dresse un constat identique pour l'histoire : "A part un certain nombre de grandes universités parisiennes et quelques-unes de province, les départements d'histoire fondent. Or le coeur de la recherche se faisait dans les universités...".
J'espère que le déclin des humanités de l'école à l'université amènera un jour une révolte et des réponses communes car les problématiques sont trop entrelacées pour s'autoriser les guerres picrocholines qui gênent considérablement toute tentative d'insurrection face à l'arbitraire politique.
Je n'ai pas tout très bien compris. Mais je sais que "latin" n'est pas "histoire ancienne".
Donc : subjonctif ! (En plus, c'est facile).
Non parce que faire un faux procès pendant deux mois, n'importe quel contractuel d'EPS opportuniste peut le faire... (cf. un autre fil).
:shock: :shock: :shock: Quel faux procès ? Je dis simplement que le déclin des lettres classiques et celui de l'histoire sont liés et ne sauraient faire l'objet de luttes corporatistes isolées.
- CondorcetOracle
Et je pense aussi qu'il y a un risque assez grand de confusion entre le sens que les citoyens romains sous la République attachaient aux élections et le nôtre.
- User5899Demi-dieu
Le faux procès à faire en classe au lieu de faire le subjonctif :lol: Ce n'est pas vous qui faites un faux procès, m'enfin !condorcet a écrit:Cripure a écrit:L'était pas si longue, cette réponse, quand je suis allé me couchercondorcet a écrit:Cripure a écrit:Feraient mieux d'apprendre le subjonctifalprechac2 a écrit:Je me souviens d'un post où quelqu'un expliquait qu'elle avait organisé en latin des élections comme cela se déroulait sous la République romaine, pour montrer à ses élèves combien il était difficile à la plèbe de se faire élire.
Encore aurait-il fallu qu'ils prissent conscience de cet impérieux devoir constitutif du métier de citoyen ! :lol!:
Outre le livre éponyme de Claude Nicolet, on peut aussi lire un bon compte-rendu ici : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1976_num_26_6_393705_t1_1153_0000_001
Cela m'amène à évoquer cet entretien accordé par Jean-François Sirinelli, directeur du Centre d'histoire de Sciences-Po et surtout de la vénérable Revue historique à Gilles Heuré dans le dernier numéro de Télérama : "Autrefois, les historiens étrangers apprenaient notre langue pour lire leurs collègues de l'Hexagone, car les avancées historiographiques étaient souvent françaises. Si la génération née dans les années 1920 a rayonné - Robert Mandrou, Georges Duby ou Emmanuel Le Roy Ladurie -, ce n'est plus le cas aujourd'hui [...] D'une manière générale, les sciences sociales, qui sont celles de la complexité, sont désormais conduites à communiquer dans un anglais dégradé, que pratiquent, hélas, bien des chercheurs non anglophones. De plus, comme les traductions décroissent, faute de moyens, les historiens français sont contraints d'écrire directement dans cette langue édulcorée [...]". Comme un écho au débat sur le déclin des filières de lettres classiques à l'université, Jean-François Sirinelli dresse un constat identique pour l'histoire : "A part un certain nombre de grandes universités parisiennes et quelques-unes de province, les départements d'histoire fondent. Or le coeur de la recherche se faisait dans les universités...".
J'espère que le déclin des humanités de l'école à l'université amènera un jour une révolte et des réponses communes car les problématiques sont trop entrelacées pour s'autoriser les guerres picrocholines qui gênent considérablement toute tentative d'insurrection face à l'arbitraire politique.
Je n'ai pas tout très bien compris. Mais je sais que "latin" n'est pas "histoire ancienne".
Donc : subjonctif ! (En plus, c'est facile).
Non parce que faire un faux procès pendant deux mois, n'importe quel contractuel d'EPS opportuniste peut le faire... (cf. un autre fil).
:shock: :shock: :shock: Quel faux procès ? Je dis simplement que le déclin des lettres classiques et celui de l'histoire sont liés et ne sauraient faire l'objet de luttes corporatistes isolées.
- CondorcetOracle
Mille excuses
Ah oui, l'idée m'a paru tellement étrange que j'en ai perdu le peu de latin qui subsiste (il faut dire que je n'ai pas eu le bonheur de préparer un master d'histoire médiévale :lol!: ).
Ah oui, l'idée m'a paru tellement étrange que j'en ai perdu le peu de latin qui subsiste (il faut dire que je n'ai pas eu le bonheur de préparer un master d'histoire médiévale :lol!: ).
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