- Eric17Niveau 1
Bonjour à toutes et à tous,
Après 20 ans d'expérience dans le privé, (formation ingénieur informatique) j'ai postulé très récemment pour des suppléances de mathématiques dans le privé (catholique ).
Au cas où une proposition me serait faite assez rapidement (??) je me pose pas mal de question.
Bien sûr je m'interroge sur la 'conduite d'une classe' en 2016, on entend et lit bcp de choses sur la difficulté à 'tenir une classe'. Je suis conscient que ça ne doit plus du tout ressembler à ce que j'ai connu en tant qu'élève il y a bien longtemps et que le professorat ne consiste pas à administrer ses connaissances à un auditoire sage et tout ouïe.
Aussi pour maîtriser ses classes et être un bon prof, du moins essayer , il faut maîtriser le contenu pédagogique. J'en arrive à d'autres interrogations plus précises, sur la préparation des cours.
Pour anticiper un éventuel remplacement, je pense me replonger un peu dans un ou deux manuels (parce qu'il y a longtemps que...) mais je voudrais savoir précisément comment vous, les expérimentés, abordez une préparation de cours/séances..
* pour les cours : sont ils généralement issus de manuels (autre que celui de la classe)
* devoirs maisons ou contrôles : piochez vous dans des ressources web existantes ou des manuels (autres que ceux de la classe) ?
d'autre part (même si bien sûr cela dépend des établissements) quels sont les supports pédagogiques aujourd'hui ? Écrit on toujours soi-même les cours sur un tableau blanc ? J'entends parler de TBI, est ce généralisé (collège ou lycée) ?
*J'ai vu qu'il existe d'innombrables ressources sur le net, mais si vous pouviez m'aider à cibler un peu...
Merci beaucoup pour vos réponses éclairées.
Après 20 ans d'expérience dans le privé, (formation ingénieur informatique) j'ai postulé très récemment pour des suppléances de mathématiques dans le privé (catholique ).
Au cas où une proposition me serait faite assez rapidement (??) je me pose pas mal de question.
Bien sûr je m'interroge sur la 'conduite d'une classe' en 2016, on entend et lit bcp de choses sur la difficulté à 'tenir une classe'. Je suis conscient que ça ne doit plus du tout ressembler à ce que j'ai connu en tant qu'élève il y a bien longtemps et que le professorat ne consiste pas à administrer ses connaissances à un auditoire sage et tout ouïe.
Aussi pour maîtriser ses classes et être un bon prof, du moins essayer , il faut maîtriser le contenu pédagogique. J'en arrive à d'autres interrogations plus précises, sur la préparation des cours.
Pour anticiper un éventuel remplacement, je pense me replonger un peu dans un ou deux manuels (parce qu'il y a longtemps que...) mais je voudrais savoir précisément comment vous, les expérimentés, abordez une préparation de cours/séances..
* pour les cours : sont ils généralement issus de manuels (autre que celui de la classe)
* devoirs maisons ou contrôles : piochez vous dans des ressources web existantes ou des manuels (autres que ceux de la classe) ?
d'autre part (même si bien sûr cela dépend des établissements) quels sont les supports pédagogiques aujourd'hui ? Écrit on toujours soi-même les cours sur un tableau blanc ? J'entends parler de TBI, est ce généralisé (collège ou lycée) ?
*J'ai vu qu'il existe d'innombrables ressources sur le net, mais si vous pouviez m'aider à cibler un peu...
Merci beaucoup pour vos réponses éclairées.
- William FosterExpert
Bonjour,
Je peux te dire ce que, moi, je fais, mais qui peut être trèèèès différent de ce que ferait un collègue, et très différent aussi de ce que tu feras
1. Prendre le programme officiel pour estimer/vérifier le contenu d'un chapitre, le temps à y accorder, et ce que les élèves devraient en retenir.
2. Comparer ça avec deux ou trois manuels scolaires : activités d'introduction (ou pas), exercices basiques, exercices plus compliqués, utilisation (ou pas) d'un ordi par les élèves...
3. Taper un contrôle bilan avec éventuellement un contrôle de mi-parcours.
4. Taper le cours que tu aurais aimé avoir quand tu étais élève.
5. Saucissonner le chapitre en autant de séances pour que ça corresponde au nombre d'heures que tu t'es fixé a priori.
6. Goto 1.
Pour le matériel que tu auras à ta disposition, ça change tellement d'un bahut à l'autre... Certains ont des TBI, d'autres n'ont qu'un vidéo-projecteur avec un tableau à feutres, d'autres n'ont qu'un tableau noir avec une craie blanche...
En espérant que ça t'aura aidé
Bon courage
Je peux te dire ce que, moi, je fais, mais qui peut être trèèèès différent de ce que ferait un collègue, et très différent aussi de ce que tu feras
1. Prendre le programme officiel pour estimer/vérifier le contenu d'un chapitre, le temps à y accorder, et ce que les élèves devraient en retenir.
2. Comparer ça avec deux ou trois manuels scolaires : activités d'introduction (ou pas), exercices basiques, exercices plus compliqués, utilisation (ou pas) d'un ordi par les élèves...
3. Taper un contrôle bilan avec éventuellement un contrôle de mi-parcours.
4. Taper le cours que tu aurais aimé avoir quand tu étais élève.
5. Saucissonner le chapitre en autant de séances pour que ça corresponde au nombre d'heures que tu t'es fixé a priori.
6. Goto 1.
Pour le matériel que tu auras à ta disposition, ça change tellement d'un bahut à l'autre... Certains ont des TBI, d'autres n'ont qu'un vidéo-projecteur avec un tableau à feutres, d'autres n'ont qu'un tableau noir avec une craie blanche...
En espérant que ça t'aura aidé
Bon courage
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Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- géohistoireNiveau 10
Ne te prends pas trop la tête. A chaque remplacement j'ai pu rentrer en contact voire rencontrer la personne que je remplaçais et elle me donnait le chapitre qu'elle était en train de faire avec chaque classe (il est très rare de commencer un chapitre le premier jour). Ça donne une idée de la manière de s'y prendre pour la suite. Après tu adaptes ça à ta sauce. Parfois même ils sont prêts à te filer tous les cours pour toute la durée du remplacement (dans le principe j'ai toujours trouvé ça un peu gênant de profiter autant du travail des autres mais si tu peux profites-en, surtout le premier remplacement).
N'hésite pas à poser beaucoup de questions au titulaire, ils sont en général très à l'écoute et prêts à t'aider: ils savent que plus ils te donneront de conseils moins tu risques de faire de bêtise et plus les choses seront simples pour eux à leur retour.
N'hésite pas à poser beaucoup de questions au titulaire, ils sont en général très à l'écoute et prêts à t'aider: ils savent que plus ils te donneront de conseils moins tu risques de faire de bêtise et plus les choses seront simples pour eux à leur retour.
- ClairedigiSchoolNiveau 5
On a pas mal de ressources (des fiches de cours et des exercices) sur nos sites ... ils sont faits par des profs du coup, c'est assez sûr comme contenu ...
Tu peux les trouver ici http://www.brevetdescolleges.fr/revision/mathematiques/
Bon courage pour la suite
Tu peux les trouver ici http://www.brevetdescolleges.fr/revision/mathematiques/
Bon courage pour la suite
_________________
Claire
digiSchool
- Eric17Niveau 1
Merci pour ces premieres réponses.
Maintenant je me demande si assuré des suppléances est un métier... en ce sens que on doit être ultra disponible (surtout au début je pense pour arriver à se faire connaitre et valoir) et si des mois s'écoulent entre les missions, ça nourrit pas beaucoup ?
Maintenant je me demande si assuré des suppléances est un métier... en ce sens que on doit être ultra disponible (surtout au début je pense pour arriver à se faire connaitre et valoir) et si des mois s'écoulent entre les missions, ça nourrit pas beaucoup ?
- géohistoireNiveau 10
Il y a toujours des postes vacants à l'année pour différentes raisons, mais ces postes sont réservés en priorité aux TZR (pour éviter de les payer à ne rien faire) même si ils sont loin d'en avoir chaque année, ensuite viennent les contractuels en fonction de l'ancienneté; plus tu es sur les listes depuis longtemps, plus tu as de chance d'avoir un remplacement long (je veux dire un remplacement que le rectorat sait devoir être long: poste vacant en début d'année, congé maladie longue durée, congé maternité, ...).
Au début, on te met sur des remplacements a priori courts (tu peux toujours espérer un prolongement de l'arrêt maladie du titulaire, ça m'est arrivé) et entre deux remplacements tu attends, tu fais autre chose en essayant d'être disponible pratiquement du jour au lendemain pour le cas où le rectorat t'appelle. Après ça dépend aussi beaucoup de la matière et du manque ou de l'abondance de candidats.
Entre deux missions il peut effectivement s'écouler plusieurs mois, je l'ai vécu. Comme en plus ils ne remplacent presque jamais une absence de moins de deux semaines, très peu de chance d'être contacté à moins de deux semaines de petites vacances.
Par expérience je peux te dire que mieux vaut avoir de la réserve financière et/ou ne pas avoir de loyer à payer parce que les papiers pour justifier les droits au chômage mettent toujours beaucoup de temps à arriver. C'est l'une des principales causes de plainte des contractuels envers le rectorat et pour beaucoup une cause de renoncement.
Si tu es vraiment motivé, tu as au bout de trois ans la possibilité de passer le capes interne, et là on peut parler de vrai métier comme tu dis.
Au début, on te met sur des remplacements a priori courts (tu peux toujours espérer un prolongement de l'arrêt maladie du titulaire, ça m'est arrivé) et entre deux remplacements tu attends, tu fais autre chose en essayant d'être disponible pratiquement du jour au lendemain pour le cas où le rectorat t'appelle. Après ça dépend aussi beaucoup de la matière et du manque ou de l'abondance de candidats.
Entre deux missions il peut effectivement s'écouler plusieurs mois, je l'ai vécu. Comme en plus ils ne remplacent presque jamais une absence de moins de deux semaines, très peu de chance d'être contacté à moins de deux semaines de petites vacances.
Par expérience je peux te dire que mieux vaut avoir de la réserve financière et/ou ne pas avoir de loyer à payer parce que les papiers pour justifier les droits au chômage mettent toujours beaucoup de temps à arriver. C'est l'une des principales causes de plainte des contractuels envers le rectorat et pour beaucoup une cause de renoncement.
Si tu es vraiment motivé, tu as au bout de trois ans la possibilité de passer le capes interne, et là on peut parler de vrai métier comme tu dis.
- ZeSandmanFidèle du forum
géohistoire a écrit:Ne te prends pas trop la tête. A chaque remplacement j'ai pu rentrer en contact voire rencontrer la personne que je remplaçais et elle me donnait le chapitre qu'elle était en train de faire avec chaque classe (il est très rare de commencer un chapitre le premier jour). Ça donne une idée de la manière de s'y prendre pour la suite. Après tu adaptes ça à ta sauce. Parfois même ils sont prêts à te filer tous les cours pour toute la durée du remplacement (dans le principe j'ai toujours trouvé ça un peu gênant de profiter autant du travail des autres mais si tu peux profites-en, surtout le premier remplacement).
N'hésite pas à poser beaucoup de questions au titulaire, ils sont en général très à l'écoute et prêts à t'aider: ils savent que plus ils te donneront de conseils moins tu risques de faire de bêtise et plus les choses seront simples pour eux à leur retour.
En tant que TZR je l'ai souvent vécu.
J'avoue qu'avec mon esprit mal tourné j'y voyais plutôt un manque de confiance dans le collègue qui vient te remplacer.
Mais bon je suis mauvais esprit on ne se refait pas !
_________________
Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- géohistoireNiveau 10
Une fois, la collègue que je remplaçais travaillait en binôme avec une autre, chacune préparant un cours sur deux, et le remplacement ne durait que trois semaines, donc je n'ai rien vu à y redire. Sinon je n'ai pas souvenir d'une seule qui ait utilisé un ton qui aurait pu me faire penser à un manque de confiance. Et pourtant je suis du genre méfiant vis à vis de l'être humain. Il s'agissait plutôt je pense de désir d'aider un pauvre contractuel. D'autant que cette proposition venait parfois d'autres collègues qui ne m'ont jamais dit avoir entendu parler de problème particulier quant à la qualité de mon cours.ZeSandman a écrit:géohistoire a écrit:Ne te prends pas trop la tête. A chaque remplacement j'ai pu rentrer en contact voire rencontrer la personne que je remplaçais et elle me donnait le chapitre qu'elle était en train de faire avec chaque classe (il est très rare de commencer un chapitre le premier jour). Ça donne une idée de la manière de s'y prendre pour la suite. Après tu adaptes ça à ta sauce. Parfois même ils sont prêts à te filer tous les cours pour toute la durée du remplacement (dans le principe j'ai toujours trouvé ça un peu gênant de profiter autant du travail des autres mais si tu peux profites-en, surtout le premier remplacement).
N'hésite pas à poser beaucoup de questions au titulaire, ils sont en général très à l'écoute et prêts à t'aider: ils savent que plus ils te donneront de conseils moins tu risques de faire de bêtise et plus les choses seront simples pour eux à leur retour.
En tant que TZR je l'ai souvent vécu.
J'avoue qu'avec mon esprit mal tourné j'y voyais plutôt un manque de confiance dans le collègue qui vient te remplacer.
Mais bon je suis mauvais esprit on ne se refait pas !
- Eric17Niveau 1
Merci pour ces précisions.
Pour l'instant je ne suis inscrit que dans le privé catholique. J'hésite à faire de même pour le public, je vais attendre un peu...
Privé parce que suppose djà que le climat est plus 'sain' ? Parce que aussi si 1 jour au bout des 3 ans (il s'agit je suppose de 3 ans de présence cumulée ?) je passe et réussi le concours, je peux rester dans ma région contrairement au public.
En privé il me semble qu'il n'y a pas de TZR, c'est appel au fichier des suppléant..
Pour l'instant je ne suis inscrit que dans le privé catholique. J'hésite à faire de même pour le public, je vais attendre un peu...
Privé parce que suppose djà que le climat est plus 'sain' ? Parce que aussi si 1 jour au bout des 3 ans (il s'agit je suppose de 3 ans de présence cumulée ?) je passe et réussi le concours, je peux rester dans ma région contrairement au public.
En privé il me semble qu'il n'y a pas de TZR, c'est appel au fichier des suppléant..
- géohistoireNiveau 10
N'ayant été que dans le public je ne saurais te dire.
Si effectivement il n'y a pas de TZR dans le privé ça t'épargnera au moins la réflexion, exceptionnelle heureusement, d'une prof que je ne qualifierai pas qui a répété à trois reprises en 1 mois et demi devant moi qu'elle avait passé un concours élitiste et qu'elle trouvait anormal qu'on fasse appel à des contractuels. Je me suis contenté d'ignorer ces propos.
Si effectivement il n'y a pas de TZR dans le privé ça t'épargnera au moins la réflexion, exceptionnelle heureusement, d'une prof que je ne qualifierai pas qui a répété à trois reprises en 1 mois et demi devant moi qu'elle avait passé un concours élitiste et qu'elle trouvait anormal qu'on fasse appel à des contractuels. Je me suis contenté d'ignorer ces propos.
- Pat BÉrudit
Dans le privé il y a juste un fichier des suppléants, et dans certaines régions ou certaines années ils manquent de profs de maths... Ça c'est pour la bonne nouvelle. Pour la mauvaise, il existe des diocèses où le responsable des suppléants marche au piston ou à la tête du client (moins de risque en maths, ils en manquent souvent). Tu peux aussi te retrouver sur des temps partiels, ou sur deux établissements. J'ai fait 2 ou 3 suppléances avant de passer le concours, mais pour aucun on ne m'a filé de cours tout fait (inversement, j'ai passé pas mal de choses à mes suppléants quand j'étais remplacée, je savais qu'ils débutaient et avaient besoin d'une base de départ). Par contre je pouvais demander de l'aide ou des conseils aux collègues.
Honnêtement, quand tu débutes et que tu ne fais que de courts remplacements, le plus simple (surtout si tu as 3-4 niveaux et des classes pas faciles), c'est de t'appuyer sur leur manuel et de compléter avec des idées que tu trouves par ailleurs, sur d'autres manuels, sur le net, ou dans ta propre imagination. En vérifiant, pour chaque chapitre, ce que prévoit exactement le programme, pour le confronter avec ce qui est prévu par le manuel.Après, le plaisir du métier est tout de même de créer ses propres cours (en puisant à droite et à gauche mais surtout en analysant par soi-même ce qu'on attend dans tel chapitre, ce qui va poser souci aux élèves et comment on peut faire passer les notions de façon efficace).
Ah, enlève-toi de la tête que le privé est forcément plus facile : il existe des établissements élitistes où tout tourne bien, mais il y a aussi des établissement en perte de vitesse qui, du coup, prennent plein de cas difficiles sans avoir forcément le personnel ou la structure pour bien les gérer. Il y a en prime le clientélisme qui fait qu'on ne veut perdre aucun client donc plaire à tout prix aux familles et être à leur service à 200%... selon les chefs d'établissements ça peut être très inconfortable, on ne se sent pas forcément soutenus en cas de conflit avec une famille.
Honnêtement, quand tu débutes et que tu ne fais que de courts remplacements, le plus simple (surtout si tu as 3-4 niveaux et des classes pas faciles), c'est de t'appuyer sur leur manuel et de compléter avec des idées que tu trouves par ailleurs, sur d'autres manuels, sur le net, ou dans ta propre imagination. En vérifiant, pour chaque chapitre, ce que prévoit exactement le programme, pour le confronter avec ce qui est prévu par le manuel.Après, le plaisir du métier est tout de même de créer ses propres cours (en puisant à droite et à gauche mais surtout en analysant par soi-même ce qu'on attend dans tel chapitre, ce qui va poser souci aux élèves et comment on peut faire passer les notions de façon efficace).
Ah, enlève-toi de la tête que le privé est forcément plus facile : il existe des établissements élitistes où tout tourne bien, mais il y a aussi des établissement en perte de vitesse qui, du coup, prennent plein de cas difficiles sans avoir forcément le personnel ou la structure pour bien les gérer. Il y a en prime le clientélisme qui fait qu'on ne veut perdre aucun client donc plaire à tout prix aux familles et être à leur service à 200%... selon les chefs d'établissements ça peut être très inconfortable, on ne se sent pas forcément soutenus en cas de conflit avec une famille.
- Eric17Niveau 1
Merci PatB, ça sent le vécu . Dans le privé, contrairement au public, la réussite au concours signifie une attribution dans sa région, c'est toujours comme ça ?
Pour en revenir au déroulement des cours, les profs de maths écrivent toujours (comme dans ma jeunesse au tableau le cours (notion à apprendre, théorème), voir aussi exos en classe que les élèves écrivent sur cahier cours/exos ?
Pour en revenir au déroulement des cours, les profs de maths écrivent toujours (comme dans ma jeunesse au tableau le cours (notion à apprendre, théorème), voir aussi exos en classe que les élèves écrivent sur cahier cours/exos ?
- Pat BÉrudit
La réussite au concours signifie en priorité un poste dans son académie, sauf s'il n'y en a pas assez, auquel cas on passe au mouvement national (rarissime en maths). Les néotitulaires, après leur année de stage (toujours dans l'académie), postulent au mouvement comme les autres, avec une priorité moindre que les titulaires plus anciens (leurs voeux sont étudiés à la dernière commission, ce qui est logique).
Et sinon, oui, les cours (en tout cas les miens !) se déroulent souvent comme ceux que tu as dû connaître : on écrit le cours au tableau et ils copient, souvent après une petite activité d'intro, et on leur fait faire des exos qu'on corrige au tableau.
Après, il y a des nouveautés... Les tableaux blancs avec vidéoprojecteur semblent pousser certains collègues à donner des cours à trous (ou des exos à trou) sur des fiches à compléter; personnellement, je n'y vois guère d'intérêt pédagogique, surtout des inconvénients (juste peut-être un gain de temps quand le matériel fonctionne). On fait davantage de travaux en groupe. On nous incite à faire des activités d'introduction pour donner du sens, des "situations-problèmes" pour qu'ils cogitent et découvrent une nouvelle notion, on nous enjoint à suivre une progression "spiralée" plutôt que chapitre par chapitre...
Chacun suit ou non ces injonctions changeantes venues d'en haut, selon ses convictions ou son inspiration ; ce qui compte c'est d'enseigner comme on le sent, en fonction de ce qu'on pense être la meilleure façon d'atteindre les objectifs fixés...
Et sinon, oui, les cours (en tout cas les miens !) se déroulent souvent comme ceux que tu as dû connaître : on écrit le cours au tableau et ils copient, souvent après une petite activité d'intro, et on leur fait faire des exos qu'on corrige au tableau.
Après, il y a des nouveautés... Les tableaux blancs avec vidéoprojecteur semblent pousser certains collègues à donner des cours à trous (ou des exos à trou) sur des fiches à compléter; personnellement, je n'y vois guère d'intérêt pédagogique, surtout des inconvénients (juste peut-être un gain de temps quand le matériel fonctionne). On fait davantage de travaux en groupe. On nous incite à faire des activités d'introduction pour donner du sens, des "situations-problèmes" pour qu'ils cogitent et découvrent une nouvelle notion, on nous enjoint à suivre une progression "spiralée" plutôt que chapitre par chapitre...
Chacun suit ou non ces injonctions changeantes venues d'en haut, selon ses convictions ou son inspiration ; ce qui compte c'est d'enseigner comme on le sent, en fonction de ce qu'on pense être la meilleure façon d'atteindre les objectifs fixés...
- SandyVegNiveau 9
Pour ce qui est d'enseigner dans le public : en maths, compte tenu de la pénurie de profs, mes barres des mutations inter-académiques sont basses depuis déjà plusieurs années. Si tu bénéficies d'un rapprochement de conjoint, tu as de grandes chances de pouvoir rester dans l'académie de Poitiers.
_________________
- Parcours :
- Enseignante spécialisée
2017-2019 : T5 & T6 - Coordonnatrice d'un dispositif ULIS collège + formation CAPPEI.
Prof de maths
2015-2017 : T3 & T4 - Classes de 6e et de 3e - PP 6e + coordo Maths + coordo 6e
2014-2015 : T2 - Classes de 5e et de 4e
2013-2014 : T1 - Classes de 5e, 4e, 3e, 2nde et 1ère
2012-2013 : Stagiaire - Classes de 4e et de 3e
2012 : 3e concours du CAPES
2009-2012 : Contractuelle - Plein de petits remplacements en collège et lycée
2005-2012 : Cours particuliers - Collège, lycée et prépa ECE
Informaticienne
2000-2004 : Ingénieur en informatique
1999-2000 : Monitrice d'informatrice à la fac
- Eric17Niveau 1
Je reviens sur ce post, en particulier pour la pertinence de passer peut être un jour le concours (plutôt interne) à mon âge. J'ai 50 ans. En me projetant après quelques années de suppléances, disons 4 ou 5 années civiles (?) pour compter les 3 ans d'enseignements nécessaires pour postuler au concours internet, ça porterai à 54/55 ans. En théorie, il n'y a plus de limite d'âge, mais dans la pratique : vont ils vouloir titulariser à cet âge là ?
- hobbitNiveau 7
Pour compenser les démissions des petits jeunes, pas de souci pour être titularisé.
- William FosterExpert
Je ne pense pas que le jury fasse de discrimination anti-vieux (je te taquine ) et je ne pense pas qu'en ces temps de pénurie de "bons" candidats (cf derniers rapports de jury dans différentes disciplines) ils puissent se permettre de faire la fine bouche.
A mon avis, ils regarderont si tu es compétent ou pas, sans se poser la question de ton âge.
En attendant, passer le concours externe serait un bon entraînement
A mon avis, ils regarderont si tu es compétent ou pas, sans se poser la question de ton âge.
En attendant, passer le concours externe serait un bon entraînement
_________________
Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- Eric17Niveau 1
bon. merci de cette réponse qui me convient bien William
- SandyVegNiveau 9
Dans mon groupe de stagiaire, il y avait plusieurs profs stagiaires de 40 à 50 ans. Je ne pense pas qu'il y ait de discrimination.
Par contre, l'interne, tu peux le passer dès la 3e année.
Voici le système de calcul :
"Calcul de la durée des services
Les services à temps partiel ou les services incomplets ou discontinus sont totalisés dans le cadre de l'année scolaire.
les services à temps partiel (50 % et au-delà) sont considérés comme des services à temps plein,
les services discontinus sont considérés comme des services à temps plein dès lors qu'ils représentent au moins 50 % d'un équivalent temps plein,
les services incomplets inférieurs à 50 % ou les services discontinus représentant moins de 50 %, sont comptabilisés forfaitairement pour la moitié d'une année quelle que soit la quotité de temps travaillé."
Par contre, l'interne, tu peux le passer dès la 3e année.
Voici le système de calcul :
"Calcul de la durée des services
Les services à temps partiel ou les services incomplets ou discontinus sont totalisés dans le cadre de l'année scolaire.
les services à temps partiel (50 % et au-delà) sont considérés comme des services à temps plein,
les services discontinus sont considérés comme des services à temps plein dès lors qu'ils représentent au moins 50 % d'un équivalent temps plein,
les services incomplets inférieurs à 50 % ou les services discontinus représentant moins de 50 %, sont comptabilisés forfaitairement pour la moitié d'une année quelle que soit la quotité de temps travaillé."
_________________
- Parcours :
- Enseignante spécialisée
2017-2019 : T5 & T6 - Coordonnatrice d'un dispositif ULIS collège + formation CAPPEI.
Prof de maths
2015-2017 : T3 & T4 - Classes de 6e et de 3e - PP 6e + coordo Maths + coordo 6e
2014-2015 : T2 - Classes de 5e et de 4e
2013-2014 : T1 - Classes de 5e, 4e, 3e, 2nde et 1ère
2012-2013 : Stagiaire - Classes de 4e et de 3e
2012 : 3e concours du CAPES
2009-2012 : Contractuelle - Plein de petits remplacements en collège et lycée
2005-2012 : Cours particuliers - Collège, lycée et prépa ECE
Informaticienne
2000-2004 : Ingénieur en informatique
1999-2000 : Monitrice d'informatrice à la fac
- Eric17Niveau 1
Je vois parfois des offres de remplacement de maths et physique en même temps. Est ce le cas souvent ? Car ça me parait compliqué, surtout dans les débuts de gérer les deux matières...
- Pat BÉrudit
Maths-physique, c'est souvent en lycée pro. Il y a aussi quelques postes en collège, restes d'ancienne structure avec des PEGC qui enseignaient autrefois deux matières (les collèges privés, contrairement au public, ont parfois gardé cette habitude de bivalence). Honnêtement, c'est pas top d'enseigner une matière qu'on ne maitrise pas... j'ai dû faire un remplacement maths-techno et j'ai commencé comme titulaire en maths-physique, j'ai galéré. Ce n'était que transitoire le temps d'avoir toutes mes heures en maths.
Mais donc, il y a de tout, et effectivement la bi-matière est plus courante que dans le public.
Mais donc, il y a de tout, et effectivement la bi-matière est plus courante que dans le public.
- Eric17Niveau 1
Merci pour ta réponse. Pour des 1eres suppléances, aborder toutes les préparations des classes de maths auquelles il faudrait ajouter les classes de physique-chime me semble trop important
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