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- ninie88Niveau 2
Bonjour,
Je poste ce message au risque d'être tournée en ridicule car je ne parviens plus à gérer le fait d'aller en formation.
Je sais pertinemment que cette formation est obligatoire, et compte sur notre temps de service, je suis aussi consciente qu'elle possède un poids non négligeable dans notre titularisation.
Bien entendu, la formation dépend des académies, et certains formateurs sont impliqués, ou tentent de bien faire dans la mesure du possible. Ce que je vais dire n'est donc pas du tout un jugement d'ensemble, ni de cette formation, ni des formateurs.
En bref, la formation "adaptée" que je me dois de suivre ne concerne pas le métier. A l'exception d'un formateur qui était aussi enseignant, et qui a tenté de nous aider sur le plan didactique en trois séances, je n'ai eu aucun cours concernant directement le métier d'enseignant. Je suis titulaire d'un M2 Recherche, et la plupart des cours que j'ai dû suivre étaient d'ordre disciplinaire, j'entends par là l'équivalent de cours de master en littérature, et se validaient de la même manière que des cours de master (dissertations, exposés, commentaires de texte oral et écrit, dossier d'histoire des arts). S'ajoute à cela le fait que j'avais déjà suivi des cours sur ces thèmes lorsque j'étais en master, souvent de manière plus fouillée. Les autres cours présentent des théories de l'éducation (ex: le fonctionnement du collège dans plusieurs pays d'Europe) ou des visions historiques, par exemple "histoire de la sanction". C'est tout. Ces derniers cours pourraient être intéressants, mais évidemment, en une séance d'une à deux heures, il ne s'agit que de lister des pratiques.
Bon, en soit, j'ai déjà quelques difficultés à accepter que ce type de cours puisse me prendre tant de temps, quand j'ai l'impression d'en manquer constamment pour préparer mes cours et me former. De plus, les heures sont réparties au petit bonheur la chance, tout au long de la journée (la formation a lieu durant deux jours et demi dans mon académie).
Mais en plus, les formateurs et l'administration font dans l'ensemble montre de mépris et de condescendance à notre égard, tout du moins dans mon ressenti. Les retards sont notés (un retard de train m'a valu un retard, qui lui m'a valu une lettre de l'ESPE), nos questions sont le plus souvent évacuées, et on nous tient un discours "autoritaire" chaque semaine, rappelant les sanctions encourues. J'ai entendu plusieurs fois les formateurs (ou membres de l'administration ?) nous dire qu'au vu de notre attitude (plusieurs d'entre nous profitent de ces cours pour corriger des copies), il ne fallait pas nous attendre à être titularisés, que nous avions la chance d'avoir une formation de qualité et que nous refusions cette chance, qu'il ne fallait pas s'étonner si nous rencontrions des difficultés en classe étant donné notre manque d'attention à l'espe, etc. Ce discours est très récurrent.
Depuis deux mois, je craque. Je sais que c'est bientôt fini, mais cette formation me rend folle. Je suis en grande partie absentéiste, et je fais des crises de panique avant de m'y rendre. Mon médecin m'a donné des médicaments à prendre les matins où je dois me rendre à l'espe, car je n'y arrive plus. Je suis suivie par un psy depuis ces deux mois grâce aux conseils de mon médecin. En fait, j'ai quelques difficultés avec mes classes, mais rien de catastrophique, je suis soutenue par mon administration et mes collègues, mon tuteur est plutôt encourageant, le problème c'est vraiment l'espe. Même avec les médicaments, j'ai du mal à me rendre à l'espe, plusieurs fois j'ai fait demi tour et je suis rentrée chez moi. Je ne sais pas quoi faire, et je ne sais pas quel poids réel peuvent avoir mes absences, dont je ne peux évidemment pas leur expliquer le motif. Mon médecin m'a arrêtée plusieurs fois les jours de formation, mais il reste tout de même un certain nombre de jours que j'ai manqués.
J'ai conscience du fait que ce message peut avoir l'air complètement bidon, ou ridicule, mais je suis vraiment en détresse. Je sais que je dois prendre du recul, que je n'en ai plus pour longtemps, mais vraiment chaque fois que j'y retourne, je sors éreintée et déprimée. Excusez-moi pour la longueur de ce message. J'ai vraiment besoin de vos conseils.
Je poste ce message au risque d'être tournée en ridicule car je ne parviens plus à gérer le fait d'aller en formation.
Je sais pertinemment que cette formation est obligatoire, et compte sur notre temps de service, je suis aussi consciente qu'elle possède un poids non négligeable dans notre titularisation.
Bien entendu, la formation dépend des académies, et certains formateurs sont impliqués, ou tentent de bien faire dans la mesure du possible. Ce que je vais dire n'est donc pas du tout un jugement d'ensemble, ni de cette formation, ni des formateurs.
En bref, la formation "adaptée" que je me dois de suivre ne concerne pas le métier. A l'exception d'un formateur qui était aussi enseignant, et qui a tenté de nous aider sur le plan didactique en trois séances, je n'ai eu aucun cours concernant directement le métier d'enseignant. Je suis titulaire d'un M2 Recherche, et la plupart des cours que j'ai dû suivre étaient d'ordre disciplinaire, j'entends par là l'équivalent de cours de master en littérature, et se validaient de la même manière que des cours de master (dissertations, exposés, commentaires de texte oral et écrit, dossier d'histoire des arts). S'ajoute à cela le fait que j'avais déjà suivi des cours sur ces thèmes lorsque j'étais en master, souvent de manière plus fouillée. Les autres cours présentent des théories de l'éducation (ex: le fonctionnement du collège dans plusieurs pays d'Europe) ou des visions historiques, par exemple "histoire de la sanction". C'est tout. Ces derniers cours pourraient être intéressants, mais évidemment, en une séance d'une à deux heures, il ne s'agit que de lister des pratiques.
Bon, en soit, j'ai déjà quelques difficultés à accepter que ce type de cours puisse me prendre tant de temps, quand j'ai l'impression d'en manquer constamment pour préparer mes cours et me former. De plus, les heures sont réparties au petit bonheur la chance, tout au long de la journée (la formation a lieu durant deux jours et demi dans mon académie).
Mais en plus, les formateurs et l'administration font dans l'ensemble montre de mépris et de condescendance à notre égard, tout du moins dans mon ressenti. Les retards sont notés (un retard de train m'a valu un retard, qui lui m'a valu une lettre de l'ESPE), nos questions sont le plus souvent évacuées, et on nous tient un discours "autoritaire" chaque semaine, rappelant les sanctions encourues. J'ai entendu plusieurs fois les formateurs (ou membres de l'administration ?) nous dire qu'au vu de notre attitude (plusieurs d'entre nous profitent de ces cours pour corriger des copies), il ne fallait pas nous attendre à être titularisés, que nous avions la chance d'avoir une formation de qualité et que nous refusions cette chance, qu'il ne fallait pas s'étonner si nous rencontrions des difficultés en classe étant donné notre manque d'attention à l'espe, etc. Ce discours est très récurrent.
Depuis deux mois, je craque. Je sais que c'est bientôt fini, mais cette formation me rend folle. Je suis en grande partie absentéiste, et je fais des crises de panique avant de m'y rendre. Mon médecin m'a donné des médicaments à prendre les matins où je dois me rendre à l'espe, car je n'y arrive plus. Je suis suivie par un psy depuis ces deux mois grâce aux conseils de mon médecin. En fait, j'ai quelques difficultés avec mes classes, mais rien de catastrophique, je suis soutenue par mon administration et mes collègues, mon tuteur est plutôt encourageant, le problème c'est vraiment l'espe. Même avec les médicaments, j'ai du mal à me rendre à l'espe, plusieurs fois j'ai fait demi tour et je suis rentrée chez moi. Je ne sais pas quoi faire, et je ne sais pas quel poids réel peuvent avoir mes absences, dont je ne peux évidemment pas leur expliquer le motif. Mon médecin m'a arrêtée plusieurs fois les jours de formation, mais il reste tout de même un certain nombre de jours que j'ai manqués.
J'ai conscience du fait que ce message peut avoir l'air complètement bidon, ou ridicule, mais je suis vraiment en détresse. Je sais que je dois prendre du recul, que je n'en ai plus pour longtemps, mais vraiment chaque fois que j'y retourne, je sors éreintée et déprimée. Excusez-moi pour la longueur de ce message. J'ai vraiment besoin de vos conseils.
- Reine MargotDemi-dieu
L'année est bientôt finie, si les choses se passent bien en cours c'est l'essentiel, fais bien attention à garder un masque lors des cours à l'ESPE, ne corrige pas de copies en cours (si c'est remarqué, à éviter car ils peuvent poser des difficultés à ta titularisation) et donne le change. Plus que 3 mois à tenir environ, tu as fait le plus dur. Comment se sont passées les visites? Tes relations avec tes tuteurs ESPE?
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- nitescenceÉrudit
La validation de l'ESPE prend essentiellement en compte la présence (et non l'attitude qui est difficile à évaluer de façon objective, contrairement à la présence). De plus, l'avis de l'ESPE ne vaut que pour un tiers, avec celui de l'IPR et du CDE : si ça se passe bien en classe, tu n'as pas d'inquiétude majeure à avoir, à moins d'être absentéiste notoire à l'ESPE.
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- ninie88Niveau 2
Je n'ai pas de tuteur espe, seul mon tuteur-collègue est venu me voir. Ca se passe correctement en classe, des fois bien, des fois moins bien, mais mon tuteur n'a rien noté de négatif dans mes rapports.
Par contre, je suis depuis deux mois absentéiste notoire. J'arrive à peu près à garder un masque quand j'y vais, je ne corrige pas de copies, je ne fais rien et regarde bêtement les powerpoint. Mais comme je le disais, même si je sais que c'est bientôt la fin, assez souvent physiquement ça bloque, je n'arrive simplement pas à y aller.
Par contre, je suis depuis deux mois absentéiste notoire. J'arrive à peu près à garder un masque quand j'y vais, je ne corrige pas de copies, je ne fais rien et regarde bêtement les powerpoint. Mais comme je le disais, même si je sais que c'est bientôt la fin, assez souvent physiquement ça bloque, je n'arrive simplement pas à y aller.
- Reine MargotDemi-dieu
Méfie-toi de tes absences, des exemples montrent que malgré de bons rapports du tuteur-collègue et du CDE l'ESPE peut compromettre une titularisation. Et ce même pour des gens présents à l'ESPE mais qui ont eu le malheur de déplaire. Si tu souhaites poursuivre dans le métier je ne peux que te conseiller d'aller quand même à l'ESPE en espérant que ces deux mois ne te porteront pas préjudice.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- ByzaNiveau 5
Je te comprends, j'ai fait une dépression à l'IUFM. Entre la prof de sciences de l'éducation qui fait une faute de français par phrase, l'infantilisation à coup de se mettre en situation vécue par l'élève et les propos du type "Je vous distribue ce document de 4 pages, ne le lisez pas en entier c'est trop long", les cours à recopier les programmes ou à inventer des séances improbables, l'inculture de certains profs et maîtres formateurs... J'ai fini aussi sous anxiolitiques.
- PoppyNiveau 8
Courage Ninie88 ! Mon année à l'IUFM s'est tellement mal passée ( tuteur désagréable, formateurs indifférents et incompétents) que j'ai failli démissionner à l'époque .
- ShajarVénérable
Tu peux faire acte de présence à l'ESPE sans t'y investir plus que ça, non ? L'essentiel, c'est quand même ce qui se passe dans tes classes. Pour le reste, tu laisses pisser le mérinos, tu corriges tes copies et tu bâcles le boulot qui t'es demandé de manière obligatoire seulement, basta.
Syndrome du trop bon élève, ça.
Syndrome du trop bon élève, ça.
- RendashBon génie
On est nombreux à avoir très mal vécu l'année à l'ESPE. Cela dit, tu n'as pas trente-six solutions : tu dois être présente (comme tu le soulignes, tu es payée pour ça). Deux attitudes possibles :
- la passivité la plus totale : tu n'interviens que si le formateur te pose une question, le reste du temps tu attends que ça se passe. C'est long, c'est une perte de temps (corriger les copies/préparer les cours est un tort à mon avis, parce que ça te met en faute), mais vois ça comme un investissement sur l'avenir : l'idée est d'éviter de devoir subir une nouvelle fois leur... (complète toi-même )
- la contestation systématique, en posant une tétrachiée de questions, faussement naïves, ou en râlant. Jeu dangereux, parce qu'il arrive que certains formateurs n'encaissent pas ce qu'ils perçoivent (à raison) comme une remise en cause de leur..."travail". Disons qu'il faut pouvoir résister aux pressions de l'ESPE pour jouer à ça, autrement dit, être soutenu à 100% par son tuteur en établissement et le CDE.
Dans tous les cas, ne te mets pas en faute : il faut être présent, et éviter les attitudes qu'on peut légitimement te reprocher. Il reste deux mois à tenir, ce sont les plus longs, mais la libération approche
- la passivité la plus totale : tu n'interviens que si le formateur te pose une question, le reste du temps tu attends que ça se passe. C'est long, c'est une perte de temps (corriger les copies/préparer les cours est un tort à mon avis, parce que ça te met en faute), mais vois ça comme un investissement sur l'avenir : l'idée est d'éviter de devoir subir une nouvelle fois leur... (complète toi-même )
- la contestation systématique, en posant une tétrachiée de questions, faussement naïves, ou en râlant. Jeu dangereux, parce qu'il arrive que certains formateurs n'encaissent pas ce qu'ils perçoivent (à raison) comme une remise en cause de leur..."travail". Disons qu'il faut pouvoir résister aux pressions de l'ESPE pour jouer à ça, autrement dit, être soutenu à 100% par son tuteur en établissement et le CDE.
Dans tous les cas, ne te mets pas en faute : il faut être présent, et éviter les attitudes qu'on peut légitimement te reprocher. Il reste deux mois à tenir, ce sont les plus longs, mais la libération approche
- MarounetteHabitué du forum
Je vis aussi de plus en plus mal mes journées de formation à l'Espe. J'essaie de relativiser en le "voyant comme un investissement pour plus tard".
Courage!
Rendash a écrit:
Dans tous les cas, ne te mets pas en faute : il faut être présent, et éviter les attitudes qu'on peut légitimement te reprocher. Il reste deux mois à tenir, ce sont les plus longs, mais la libération approche
+1
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"Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien." Socrate
La recherche est l'un des rares domaines où des personnes volontaires peuvent mesurer leur ignorance. :lol:
[url=laclassedemarou.canalblog.com/]laclassedemarou.canalblog.com/[/url]
- CachéeNiveau 9
Stagiaire moi aussi l'an dernier, je te conseillerai de suivre l'attitude proposée par Rendash et les autres. Il te faut être présente au maximum ou justifier avec un arrêt de travail tes absences à l'ESPE. L'année de stage est stressante et la formation bien souvent inutile, car complètement éloignée des difficultés du terrain. Nous sommes début mars et en juin, tout sera terminé ! Courage !!
- GreenCpeNiveau 6
Je compatis car je ressens la même chose. Perdre son temps à ce point est déprimant et dégueulasse sans compter que je perds 8 h dans les trajets pour m'y rendre et revenir. A un moment il faut aussi qu'ils comprennent que ce n'est pas humain ce qu'ils nous font subir.
- teobaldoNiveau 2
Le staff des ESPÉS est très agressif car ils réalisent pertinemment qu'ils ne font que parasiter le système éducatif alors que l'État leur confie une mission d'intérêt général, financée par nos impôts.
Comme ils sont incapables de faire leur boulot, ils cooptent plus incompétents qu'eux pour éviter de se faire démasquer.
Ajoutez-y la propension à user de leur pouvoir sur la titularisation pour tyranniser les enseignants qui leur sont confiés.
Tout cela fait des ESPÉ un enfer. On y pousse à la démission des milliers d'enseignants année après année et en bout de chaîne, les élèves subissent.
Comme ils sont incapables de faire leur boulot, ils cooptent plus incompétents qu'eux pour éviter de se faire démasquer.
Ajoutez-y la propension à user de leur pouvoir sur la titularisation pour tyranniser les enseignants qui leur sont confiés.
Tout cela fait des ESPÉ un enfer. On y pousse à la démission des milliers d'enseignants année après année et en bout de chaîne, les élèves subissent.
- Invité ElExpert spécialisé
Tout à fait d'accord avec les avis déjà exprimés. Courage!
L'année de mon stage, pour tenir le coup, il m'est arrivé plusieurs fois:
- de picoler allégrement avec d'autres stagiaires à la pause méridienne pour revenir plein d'enthousiasme aux séances de l'après-midi; nous mettions beaucoup d'animation, prenant grand soin de poser mille et une questions aux formateurs qui n'en pouvaient plus d'avoir autre chose que de pauvres stagiaires passifs et résignés
- de vomir sur le chemin du retour... (EDIT: de dégoût, hein, pas d'excès de boisson; ce n'était pas les mêmes jours...)
Leur réputation n'est plus à faire. Assiste aux :censure: , et ne donne aucun bâton pour te faire battre.
L'année de mon stage, pour tenir le coup, il m'est arrivé plusieurs fois:
- de picoler allégrement avec d'autres stagiaires à la pause méridienne pour revenir plein d'enthousiasme aux séances de l'après-midi; nous mettions beaucoup d'animation, prenant grand soin de poser mille et une questions aux formateurs qui n'en pouvaient plus d'avoir autre chose que de pauvres stagiaires passifs et résignés
- de vomir sur le chemin du retour... (EDIT: de dégoût, hein, pas d'excès de boisson; ce n'était pas les mêmes jours...)
Leur réputation n'est plus à faire. Assiste aux :censure: , et ne donne aucun bâton pour te faire battre.
- GisèleNiveau 4
Ce que tout ceci dit de l'esprit du système est effrayant. Dans d'autres pays ça a donné des choses terribles...
- moonieNiveau 9
En quoi le fait d'assister assidûment aux cours Espé peut-il jouer ou non sur une titularisation?
Nombre élèves très assidus se sont fait renouveler quand même.
- RendashBon génie
moonie a écrit:
En quoi le fait d'assister assidûment aux cours Espé peut-il jouer ou non sur une titularisation?
Nombre élèves très assidus se sont fait renouveler quand même.
La réponse est dans la question. L'assiduité ne garantit pas une titularisation, l'absentéisme garantit quasiment un renouvellement.
Je dis bien absentéisme, et non absence. C'est-à-dire l'absence de justification.
- JennyMédiateur
Moonie, en tant que fonctionnaire stagiaire, aller en formation fait partie des obligations. Ce n'est pas suffisant pour être titularisé, mais ça peut faire pencher la balance en faveur d'un renouvellement ou d'un licenciement. Les absences et retards doivent être justifiés auprès de l'ESPE.
- NadejdaGrand sage
Je compatis, ninie88. J'ai aussi très mal vécu l'ESPE l'an dernier, je comptais les heures, c'était affreux alors que j'étais heureuse d'aller au collège, de voir mes collègues. Il m'est arrivé quelques fois de sécher sans justification (tellement l'idée d'y retourner me semblait insurmontable), mea culpa, heureusement je n'ai pas eu de comptes à rendre mais il vaut mieux, il faut être en règle.
- JennyMédiateur
Quelques absences peuvent passer, mais il faut y retourner, Ninie88.
- RendashBon génie
C'est un peu comme si tu décidais de ne pas te pointer dans l'établissement quelques jours, quoi.
"Le CDE est un con, les collègues de imbéciles, les élèves sont ingérables, c'est vraiment n'importe quoi, on ne peut même pas enseigner correctement. Puisque c'est comme ça je n'y vais pas." Ho wait...
Beaucoup d'ESPE représentent une perte de temps, foutent une pression de malade sur les stagiaires, se délectent de la situation dégueulasse dans laquelle lesdits stagiaires se trouvent, et font tout pour les coincer sous leur botte. Mais ça fait partie du boulot, on n'a pas le choix. On serre les dents, on s'accroche, et on y va. La chose à laquelle il faut se raccrocher, c'est qu'on oublie vite une fois qu'on est titularisé. Ninie88, quels relations as-tu avec le reste de la promo? C'est ça qui te permettra de t'accrocher jusqu'au bout, ainsi que les rares moments utiles. Bon courage.
"Le CDE est un con, les collègues de imbéciles, les élèves sont ingérables, c'est vraiment n'importe quoi, on ne peut même pas enseigner correctement. Puisque c'est comme ça je n'y vais pas." Ho wait...
Beaucoup d'ESPE représentent une perte de temps, foutent une pression de malade sur les stagiaires, se délectent de la situation dégueulasse dans laquelle lesdits stagiaires se trouvent, et font tout pour les coincer sous leur botte. Mais ça fait partie du boulot, on n'a pas le choix. On serre les dents, on s'accroche, et on y va. La chose à laquelle il faut se raccrocher, c'est qu'on oublie vite une fois qu'on est titularisé. Ninie88, quels relations as-tu avec le reste de la promo? C'est ça qui te permettra de t'accrocher jusqu'au bout, ainsi que les rares moments utiles. Bon courage.
- HesteNiveau 9
Si jamais c'est possible, amène un ordinateur pour préparer tes cours, pour ne pas me faire remarquer avec mes manuels, je scannais ou photographiais avec mon téléphone les pages qui m'intéressaient.
- Pat BÉrudit
Hum.... transforme ces longues heures qui ne servent à rien en un reportage écrit sur les formations délirantes des enseignants, que tu feras ensuite publier ? Au lieu de ne rien faire, tu tape directement un compte-rendu détaillé (ben quoi, ils peuvent rien reprocher, tu prends des notes...) avec tes commentaires...
Sinon, le coup de la préparation de cours en tâche de fond sur ton ordi est pas mal aussi.
Bon courage!
Sinon, le coup de la préparation de cours en tâche de fond sur ton ordi est pas mal aussi.
Bon courage!
- DanskaProphète
Autre possibilité, le coup du journal : avant d'arriver à l'Espe, tu achètes un journal que tu poses machinalement sur ta table en arrivant. Il ne reste plus qu'à le retourner discrètement quand le formateur a le dos tourné. Avec un peu d'entraînement, on arrive à lire sans que ce soit visible. (l'année dernière, j'ai lu comme ça le Canard Enchaîné, d'un bout à l'autre, tous les mercredis : une bonne heure de temps "non perdu", c'est toujours ça de pris).
Autre possibilité, plus discrète : si tu as une liseuse, tu peux la poser sur un coin de table (personne ne remarque un banal étui noir) et lire tranquillement en relevant les yeux de temps en temps pour bien montrer que tu suis le cours passionnant qui se déroule en même temps
Autre possibilité, plus discrète : si tu as une liseuse, tu peux la poser sur un coin de table (personne ne remarque un banal étui noir) et lire tranquillement en relevant les yeux de temps en temps pour bien montrer que tu suis le cours passionnant qui se déroule en même temps
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