- User14996Niveau 10
Si la réponse m'est adressée, j'ai parlé de phobie des concours. Vous ne connaissez peut-être pas (et tant mieux pour vous) mais d'autres que vous doivent composer avec les crises de panique et diverses maladies psychosomatiques.Balthamos a écrit:La fameuse phobie administrative !
Parmi les conditions de recrutement des contractuels : "être titulaire d'un diplôme de niveau Bac + 3 en concordance avec la discipline d'enseignement" (Ac Orléans-Tours).Le plus gros problème dans ce statut de contractuel, c'est l'absence de formation initiale et la difficulté d'accès à la formation continue et l'isolement qui n'aident pas les contractuels motivés et les mauvais contractuels.
- zouzFidèle du forum
Karine B. a écrit:Provence a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Carnyx a écrit:
Ils savent que le XVIe siècle ce sont les années 1500 ?
Quand on sait placer la Réforme, tout est OK pour moi.
Non, mais sans rire, ils n'ont évidemment pas le niveau extraordinaire de nous autres anciens, mais quand même...
Mais quand même... Quand un professeur de français ne maîtrise pas l'accord du participe passé ou qu'il commet des fautes grossières (un receuil pour recueil, par exemple, et de façon répétée), c'est un peu gênant.
on est d'accord, sauf qu'on est dans un système hypocrite qui refuse la titularisation, mais pas l'emploi !
+ 1000
- zouzFidèle du forum
On peut aussi parler du niveau de certains néotitulaires...
- zouzFidèle du forum
Carnyx a écrit:Un contractuel qui est venu pour l’hist-géo il y a quelques années n’a fait que « l’eau » toute l’année en 2de !
Dont plusieurs fois les mêmes chapitres, il devait être bègue.
Ca existe chez les titulaires aussi. On les remplace, on voit et on sait.
- RabelaisVénérable
Les rapports de jury ont toujours déploré le niveau des candidats et c'est bien normal.Sullien a écrit:Merci, c'est sympathique. En théorie, un contractuel doit avoir une licence (et bientôt un master) dans la discipline qu'il prétend à enseigner.Balthamos a écrit:moonie a écrit:C'est clair qu'il y a un minimum à connaître. Sinon la profession n'aurait plus aucune crédibilité si on autorisait n'importe qui à enseigner (il faut au minimum une licence).
On autorise déjà n'importe qui à enseigner. On appelle ça des contractuels.Je trouve l'ironie un peu déplacée, quand on sait d'une part la précarité de la situation de contractuel, et d'autre part la diversité des situations qui exigerait un peu de nuance et de prudence. Certains échouent aux épreuves du CAPES non faute de connaissances mais pour des raisons aussi incontrôlables que la phobie des concours par exemple. Ceux-là supportent d'autant plus mal de lire un rapport déplorant le niveau des derniers candidats admis.Carnyx a écrit:Ils savent que le XVIe siècle ce sont les années 1500 ?Marcel Khrouchtchev a écrit:Balthamos a écrit:
On autorise déjà n'importe qui à enseigner. On appelle ça des contractuels.
On pourra (légitimement) discuter la valeur des diplômes, mais on ne laisse quand même pas "n'importe qui" enseigner. Je suis le premier étonné (pour être poli) en voyant le recrutement comme contractuels d'anciens étudiants que je ne voyais pas enseignants, mais ils ont quand même suivi une formation disciplinaire minimale.
Néanmoins, il reste un concours et pour information, la barre d'admissibilité du capes de LM l'an passé a été la plus haute depuis près de 10 ans .
Quant à la phobie des concours, ne nous voilons pas la face, elle touche tous les candidats, il n'est jamais agréable d'affronter un jury de Capes.
C'est aussi cette capacité à se dépasser et à affronter ses peurs, fussent-elles les plus profondes, qui est évaluée.
_________________
Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- LefterisEsprit sacré
Il n 'y a pas lieu de s'étonner. Et certaines filières sont en train de se vider pour ne pas "finir" enseignant. L'onde de choc dans les années à venir risque d'être dure, avec les nouvelles dégradations du métier promises.
Le débat sur les contractuels est stérile, on ne peut leur reprocher de boucher les trous qui vont devenir béants.
Etre enseignant n'a plus de sens aujourd'hui, que ce soit pour le traitement, l'intérêt pour sa matière, les conditions de travail de plus en plus dures. Les jeune s le savent, et pour connaître un peu le monde des préparations aux concours, ils se renseignent de plus en plus sur les déroulements indiciaires, les débouchés de carrière, etc. A la limite, avec un bon niveau, il vaut mieux rentrer en catégorie B jeune, sans perte de temps, et tabler sur les concours internes.
Le débat sur les contractuels est stérile, on ne peut leur reprocher de boucher les trous qui vont devenir béants.
Etre enseignant n'a plus de sens aujourd'hui, que ce soit pour le traitement, l'intérêt pour sa matière, les conditions de travail de plus en plus dures. Les jeune s le savent, et pour connaître un peu le monde des préparations aux concours, ils se renseignent de plus en plus sur les déroulements indiciaires, les débouchés de carrière, etc. A la limite, avec un bon niveau, il vaut mieux rentrer en catégorie B jeune, sans perte de temps, et tabler sur les concours internes.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- OlympiasProphète
:mal:choup78 a écrit:Carnyx a écrit:Balthamos a écrit:Voila.
salaire, réformes non réfléchies et non reconnaissance.
j'en avais entendu parler mais jamais vue, mais qu'elle est méprisante et méprisable... et ce petit rire hautain... :censure:
- RabelaisVénérable
Tout à fait. Comment enseigner , pourquoi enseigner? Pour l'argent, non? Pour l'amour de sa discipline? Plus maintenant car elle disparaît peu à peu. Pour transmettre un savoir avec passion? Pas le droit, c'est mal et puis y' a Google, c'est ça?Lefteris a écrit:Il n 'y a pas lieu de s'étonner. Et certaines filières sont en train de se vider pour ne pas "finir" enseignant. L'onde de choc dans les années à venir risque d'être dure, avec les nouvelles dégradations du métier promises.
Le débat sur les contractuels est stérile, on ne peut leur reprocher de boucher les trous qui vont devenir béants.
Etre enseignant n'a plus de sens aujourd'hui, que ce soit pour le traitement, l'intérêt pour sa matière, les conditions de travail de plus en plus dures. Les jeune s le savent, et pour connaître un peu le monde des préparations aux concours, ils se renseignent de plus en plus sur les déroulements indiciaires, les débouchés de carrière, etc. A la limite, avec un bon niveau, il vaut mieux rentrer en catégorie B jeune, sans perte de temps, et tabler sur les concours internes.
Par altruisme, vocation, implication? La réforme peut leur faire plus de mal que de bien et leur rendre définitivement inintelligible le monde qui les entoure.
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- JPhMMDemi-dieu
J'aime tellement son ricanement que je me le passe en boucle... "et ça fait peur aux chiens."
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ProvenceEnchanteur
Sullien a écrit:Si la réponse m'est adressée, j'ai parlé de phobie des concours. Vous ne connaissez peut-être pas (et tant mieux pour vous) mais d'autres que vous doivent composer avec les crises de panique et diverses maladies psychosomatiques.Balthamos a écrit:La fameuse phobie administrative !
Ce n'est guère engageant pour un futur enseignant.
- LefterisEsprit sacré
Je ne suis pas enseignant depuis si longtemps, et je vois le système, déjà hallucinant il y a une petite décennie pour qui comme moi l'avait quitté longtemps, se déliter totalement, avec une accélération. Je vois de jeunes agrégés vouloir partir, même en démissionnant. Ca, c'est un signe, je doute qu'il en fût ainsi à une certaine époque. Moi-même, qui suis mieux loti du fait de ma situation matérielle ( habitant à deux pas, hors-classe) je vois mon métier comme le degré zéro de l'intérêt, surtout avec la réforme, un truc alimentaire d'où on est pressé de partir avant d'avoir mis les pieds dans l'établissement. Alors un jeune qui vient se faire insulter de tous côtés (élèves, parents, institution, formation initiale) sans être prévenu, loin de chez lui et pour pas cher, je comprends . Si en plus il aime sa discipline, il est vraiment cuit...Rabelais a écrit:Tout à fait. Comment enseigner , pourquoi enseigner? Pour l'argent, non? Pour l'amour de sa discipline? Plus maintenant car elle disparaît peu à peu. Pour transmettre un savoir avec passion? Pas le droit, c'est mal et puis y' a Google, c'est ça?Lefteris a écrit:Il n 'y a pas lieu de s'étonner. Et certaines filières sont en train de se vider pour ne pas "finir" enseignant. L'onde de choc dans les années à venir risque d'être dure, avec les nouvelles dégradations du métier promises.
Le débat sur les contractuels est stérile, on ne peut leur reprocher de boucher les trous qui vont devenir béants.
Etre enseignant n'a plus de sens aujourd'hui, que ce soit pour le traitement, l'intérêt pour sa matière, les conditions de travail de plus en plus dures. Les jeune s le savent, et pour connaître un peu le monde des préparations aux concours, ils se renseignent de plus en plus sur les déroulements indiciaires, les débouchés de carrière, etc. A la limite, avec un bon niveau, il vaut mieux rentrer en catégorie B jeune, sans perte de temps, et tabler sur les concours internes.
Par altruisme, vocation, implication? La réforme peut leur faire plus de mal que de bien et leur rendre définitivement inintelligible le monde qui les entoure.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
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- User14996Niveau 10
A des degrés divers : je n'employais pas "phobie" en place de "peur".Rabelais a écrit:Les rapports de jury ont toujours déploré le niveau des candidats et c'est bien normal.
Néanmoins, il reste un concours et pour information, la barre d'admissibilité du capes de LM l'an passé a été la plus haute depuis près de 10 ans .
Quant à la phobie des concours, ne nous voilons pas la face, elle touche tous les candidats, il n'est jamais agréable d'affronter un jury de Capes.
C'est aussi cette capacité à se dépasser et à affronter ses peurs, fussent-elles les plus profondes, qui est évaluée.
Quoi qu'il en soit, je ne conteste pas le principe de la sélection par concours : j'expliquais tout bêtement qu'un professeur contractuel peut exceller dans sa discipline autant qu'un titulaire (et visiblement plus que certains néo-certifiés, d'où ma remarque sur niveau des derniers admis).
- User14996Niveau 10
Pas futur puisque contractuel.Provence a écrit:Sullien a écrit:Si la réponse m'est adressée, j'ai parlé de phobie des concours. Vous ne connaissez peut-être pas (et tant mieux pour vous) mais d'autres que vous doivent composer avec les crises de panique et diverses maladies psychosomatiques.Balthamos a écrit:La fameuse phobie administrative !
Ce n'est guère engageant pour un futur enseignant.
- RabelaisVénérable
N
En revanche, votre critique des neo-titulaires me chagrine.
Vous ne pouvez demander que nous ne généralisions pas le cas de certains contractuels problématiques en généralisant vous-même .
Bien sûr qu'un contractuel peut être excellent, évidemment aussi peut-il avoir choisi de refuser d'être envoyé hors academie pour des raisons diverses et honorables.Sullien a écrit:A des degrés divers : je n'employais pas "phobie" en place de "peur".Rabelais a écrit:Les rapports de jury ont toujours déploré le niveau des candidats et c'est bien normal.
Néanmoins, il reste un concours et pour information, la barre d'admissibilité du capes de LM l'an passé a été la plus haute depuis près de 10 ans .
Quant à la phobie des concours, ne nous voilons pas la face, elle touche tous les candidats, il n'est jamais agréable d'affronter un jury de Capes.
C'est aussi cette capacité à se dépasser et à affronter ses peurs, fussent-elles les plus profondes, qui est évaluée.
Quoi qu'il en soit, je ne conteste pas le principe de la sélection par concours : j'expliquais tout bêtement qu'un professeur contractuel peut exceller dans sa discipline autant qu'un titulaire (et visiblement plus que certains néo-certifiés, d'où ma remarque sur niveau des derniers admis).
En revanche, votre critique des neo-titulaires me chagrine.
Vous ne pouvez demander que nous ne généralisions pas le cas de certains contractuels problématiques en généralisant vous-même .
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- User14996Niveau 10
Ce n'est pas une évidence pour tout le monde, malheureusement : d'où ma réaction...Rabelais a écrit:NBien sûr qu'un contractuel peut être excellent, évidemment aussi peut-il avoir choisi de refuser d'être envoyé hors academie pour des raisons diverses et honorables.Sullien a écrit:A des degrés divers : je n'employais pas "phobie" en place de "peur".Rabelais a écrit:Les rapports de jury ont toujours déploré le niveau des candidats et c'est bien normal.
Néanmoins, il reste un concours et pour information, la barre d'admissibilité du capes de LM l'an passé a été la plus haute depuis près de 10 ans .
Quant à la phobie des concours, ne nous voilons pas la face, elle touche tous les candidats, il n'est jamais agréable d'affronter un jury de Capes.
C'est aussi cette capacité à se dépasser et à affronter ses peurs, fussent-elles les plus profondes, qui est évaluée.
Quoi qu'il en soit, je ne conteste pas le principe de la sélection par concours : j'expliquais tout bêtement qu'un professeur contractuel peut exceller dans sa discipline autant qu'un titulaire (et visiblement plus que certains néo-certifiés, d'où ma remarque sur niveau des derniers admis).
J'ai écrit "certains néo-certifiés", ça ne me paraissait pas une généralisation. Il y a bien sûr d'excellents candidats.En revanche, votre critique des neo-titulaires me chagrine.
Vous ne pouvez demander que nous ne généralisions pas le cas de certains contractuels problématiques en généralisant vous-même .
- dandelionVénérable
Le trac intense et invalidant ressenti lors des concours a beaucoup moins lieu d'être dans le quotidien d'un enseignant. On peut souffrir de timidité maladive et réussir à devenir enseignant. Il vaut mieux cependant avoir eu de très bonnes notes à l'écrit... Je suppose également que le format même du concours, notamment les exigences concernant la dissertation, peuvent mettre en échec certains candidats sans que ceux-ci soient dépourvus de connaissances. Si l'on devient contractuel, c'est bien souvent parce qu'on n'a financièrement pas d'autre choix. Mais une fois que l'on est contractuel, le maigre salaire, la précarité, la lourdeur du travail demandé, rendent très difficile la préparation des concours.Provence a écrit:Sullien a écrit:Si la réponse m'est adressée, j'ai parlé de phobie des concours. Vous ne connaissez peut-être pas (et tant mieux pour vous) mais d'autres que vous doivent composer avec les crises de panique et diverses maladies psychosomatiques.Balthamos a écrit:La fameuse phobie administrative !
Ce n'est guère engageant pour un futur enseignant.
- ProvenceEnchanteur
Les débuts dans l'enseignement sont très souvent extrêmement éprouvants et stressants.dandelion a écrit:
Le trac intense et invalidant ressenti lors des concours a beaucoup moins lieu d'être dans le quotidien d'un enseignant.
- OsmieSage
Tellement éprouvants qu'on se suicide parfois, comme notre collègue stagiaire de mathématiques la semaine dernière...
- RabelaisVénérable
Plus mon expérience s'accroît,plus je constate qu'il faut etre extremement solide psychologiquement...ou tres, tres détaché,de tout.Osmie a écrit:Tellement éprouvants qu'on se suicide parfois, comme notre collègue stagiaire de mathématiques la semaine dernière...
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- InvitéeLoChaHabitué du forum
Je suis dans le Privé et les profs ne maths n'ont pas intérêt à être en arrêt maladie car il n'y a aucun remplaçant. Pendant 3 semaines , mon collègue de maths a remplacé , en plus de ses cours, ma collègue.Cette même collègue a un bras en écharpe actuellement et ne veut pas se mettre en arrêt pour ne pas donner le boulot à mon collègue.
- Karine B.Guide spirituel
Sullien a écrit:A des degrés divers : je n'employais pas "phobie" en place de "peur".Rabelais a écrit:Les rapports de jury ont toujours déploré le niveau des candidats et c'est bien normal.
Néanmoins, il reste un concours et pour information, la barre d'admissibilité du capes de LM l'an passé a été la plus haute depuis près de 10 ans .
Quant à la phobie des concours, ne nous voilons pas la face, elle touche tous les candidats, il n'est jamais agréable d'affronter un jury de Capes.
C'est aussi cette capacité à se dépasser et à affronter ses peurs, fussent-elles les plus profondes, qui est évaluée.
Quoi qu'il en soit, je ne conteste pas le principe de la sélection par concours : j'expliquais tout bêtement qu'un professeur contractuel peut exceller dans sa discipline autant qu'un titulaire (et visiblement plus que certains néo-certifiés, d'où ma remarque sur niveau des derniers admis).
avec la difficulté que le contractuel change de poste tous les ans, de niveaux, parfois passe de collège à lycée, donc a toujours un ou plusieurs nouveaux programmes à préparer, en plus du programme du concours
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- dandelionVénérable
Je suis bien d'accord, mais le trac et le stress ne sont pas la même chose. Je n'aime pas parler en public et pourtant je suis prof. En classe j'ai une personnalité très différente et, bizarrement, enseigner m'a permis de prendre pas mal d'assurance. Je pense très sincèrement qu'on peut perdre tous ses moyens face à un jury et être pourtant en mesure d'assurer ses cours très professionnellement.Provence a écrit:Les débuts dans l'enseignement sont très souvent extrêmement éprouvants et stressants.dandelion a écrit:
Le trac intense et invalidant ressenti lors des concours a beaucoup moins lieu d'être dans le quotidien d'un enseignant.
- LeclochardEmpereur
Rabelais a écrit:Plus mon expérience s'accroît,plus je constate qu'il faut etre extremement solide psychologiquement...ou tres, tres détaché,de tout.Osmie a écrit:Tellement éprouvants qu'on se suicide parfois, comme notre collègue stagiaire de mathématiques la semaine dernière...
J'ai l'impression que c'est le cas de beaucoup de métiers. J'en discutais avec ma femme qui n'est pas fonctionnaire et a eu l'occasion d'occuper des postes différents: c'est exceptionnel sur une carrière de ne pas éprouver des difficultés, de ne pas avoir des soucis à cause d'un supérieur pénible ou harceleur, d'un environnement difficile, d'objectifs inatteignables, d'un changement de poste ou de lieu de travail ou de le peur du chômage. C'est évident qu'on peut tous traverser une crise qui conduit au burn-out ou au désir de se suicider.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
Carnyx a écrit:Un contractuel qui est venu pour l’hist-géo il y a quelques années n’a fait que « l’eau » toute l’année en 2de !
Dont plusieurs fois les mêmes chapitres, il devait être bègue.
Ignare! il a fait: Premier trimestre: l'eau liquide, deuxième trimestre: l'eau solide, troisième trimestre: la vapeur. A chaque fois, il a développé les usages, les risques et des exemples de l'influence du précieux liquide sur les grands événements de l'Histoire de l'humanité. Il a commencé avec le déluge et a terminé par l'exploration des comètes, ces formidables boules de glace, qui auraient apporté la vie sur terre. Il n'a pas négligé les petites anecdotes (l'eau comme instrument de torture par exemple), ni le recours aux supports qui font plaisir aux élèves (diffusions des multiples versions filmiques de l'histoire du Titanic; dégustation de grands crus quand il traite de la sécheresse de 1976 et de ses conséquences bienfaitrices sur le vin.).
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- JPhMMDemi-dieu
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
Pardon...
- Spoiler:
- Spoiler:
- C'est un fou rire nerveux...
- Spoiler:
- :mdr3: :mdr3: :mdr3:
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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