Des nouvelles de l'intersyndicale

may68 a écrit:http://www.sudeducation.org/Communique-de-l-intersyndicale-6507.html

"les personnels qui combattent avec l’intersyndicale second degré une réforme du collège renvoyant au local une grande partie des choix, aggravant les inégalités, n’ont toujours reçu aucune réponse de la part de la Ministre "

Mêmes principes que la loi travail ...

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On est coeur de la Réforme du collège: son autonomie!

CGT, FO, FSU, Solidaires appellent à une manifestation nationale avec grève le mardi 14 juin, c'est la veille du début des épreuves du bac. Dans certaines manifestations, des enseignants sont descendus dans la rue contre la réforme du collège. La loi travail est le facteur dominant du "mouvement social", mais cela n'empêche pas les cheminots par exemple d'avoir leur propres revendications. Alors pourquoi pas les enseignants?

Naaaaan mais les enseignants z'ont pas compris qu'on est tous dans le même bateau , qu'on subit tous le même genre de réformes !
Le jour où l'évasion fiscale sera à 0 , on aura plus besoin de toutes ces réformes qui tapent toujours sur les mêmes en prétendant oeuvrer pour notre bien à tous !

C'est le moment ou jamais , qu'on se le dise !

May 68 a écrit

"Naaaaan mais les enseignants z'ont pas compris qu'on est tous dans le même bateau , qu'on subit tous le même genre de réformes !
Le jour où l'évasion fiscale sera à 0 , on aura plus besoin de toutes ces réformes qui tapent toujours sur les mêmes en prétendant oeuvrer pour notre bien à tous ! "

Le problème des enseignants est multiple. La difficulté à entrer dans l'action syndicale a des causes. Pour y remédier il faut les désigner, pour les sumonter

Pêle-mêle
1 - le syndicalisme autonome ou corpo qui date de la scission de 47 qui a donné CGT et FO (époque de la guerre froide), et des syndicats enseignants.
2- De nombreuses journées de grèves enseignantes  contre la réforme du collège. Il a fallu attendre le congrès de la FCPE de Marseille pour que l'appui de celle-ci à la réforme du collège se fissure. Le syndicalisme enseignant ne pouvaient pas opérer la jonction avec les parents-salariés via la FCPE.

Maintenant, il faudrait essayer de s'en sortir sans pleurer sur le passé, ni vouloir le refaire! On peut tout au plus en tirer des leçons.

Dans le moment présent le Gouvernement est en difficulté face à un mouvement social qui se fraie un chemin. Là aussi plutôt que de voir les difficultés chez nous regardons en face: aussi bien la majorité parlementaire que le trio Hollande/Walls/ Macron se fissurent.
On n'a pas grand chose à attendre pour le moment des élections. Avoir des illusions sur un retour de la droite est d'une grande naïveté ( voir leurs programmes). Alors je ne vois rien d'autre à faire que de nous insérer dans le "mouvement social" avec notre revendication sur la réforme du collège. Descendre dans la rue avec nos banderoles et avec les organisations qui voudront, cela a commencé à se faire timidement. Et de toute manière les enseignants ont intérêt à une défaite du gouvernement.

Mallet a écrit:May 68 a écrit

"Naaaaan mais les enseignants z'ont pas compris qu'on est tous dans le même bateau , qu'on subit tous le même genre de réformes !
Le jour où l'évasion fiscale sera à 0 , on aura plus besoin de toutes ces réformes qui tapent toujours sur les mêmes en prétendant oeuvrer pour notre bien à tous ! "

Le problème des enseignants est multiple. La difficulté à entrer dans l'action syndicale a des causes. Pour y remédier il faut les désigner, pour les sumonter

Pêle-mêle
1 - le syndicalisme autonome ou corpo qui date de la scission de 47 qui a donné CGT et FO (époque de la guerre froide), et des syndicats enseignants.
2- De nombreuses journées de grèves enseignantes  contre la réforme du collège. Il a fallu attendre le congrès de la FCPE de Marseille pour que l'appui de celle-ci à la réforme du collège se fissure. Le syndicalisme enseignant ne pouvaient pas opérer la jonction avec les parents-salariés via la FCPE.

Maintenant, il faudrait essayer de s'en sortir sans pleurer sur le passé, ni vouloir le refaire! On peut tout au plus en tirer des leçons.

Dans le moment présent le Gouvernement est en difficulté face à un mouvement social qui se fraie un chemin. Là aussi plutôt que de voir les difficultés chez nous regardons en face: aussi bien la majorité parlementaire que le trio Hollande/Walls/ Macron se fissurent.
On n'a pas grand chose à attendre pour le moment des élections. Avoir des illusions sur un retour de la droite est d'une grande naïveté ( voir leurs programmes). Alors je ne vois rien d'autre à faire que de nous insérer dans le "mouvement social" avec notre revendication sur la réforme du collège. Descendre dans la rue avec nos banderoles et avec les organisations qui voudront, cela a commencé à se faire timidement. Et de toute manière les enseignants ont intérêt à une défaite du gouvernement.

Oui! Il faut se remobiliser et remobiliser autour de nous! Il faut se persuader que tout est encore possible et qu'on doit résister jusqu'au bout!

14 juin, c'est la veille du bac mais c'est pendant l'euro foot !

Mallet a écrit:1 - le syndicalisme autonome ou corpo qui date de la scission de 47 qui a donné CGT et FO (époque de la guerre froide), et des syndicats enseignants.

Le SNALC existe depuis 1905.

Gryphe, ce qui s'est passé en 47, c'est le fait que les enseignants se sont réfugiés dans l'autonomie avec la FEN qui a contribué à forger un syndicalisme autonome. Le snalc qui existait effectivement avant s'est posé à plusieurs reprises le problème de rejoindre le syndicalisme confédéré.
Au-delà de tout cela, il y a une évidence qui s'impose, c'est qu'il faut mettre en œuvre des forces sociales qui dépasse l'enseignement pour faire reculer ce gouvernement sur ses réformes, la preuve en est faite tous les jours sur la loi "travail"et les enseignants ont intérêt à entrer dans l'action même si ce n'est pas simple.

Grève et manifestation le 26 mai aussi!

http://www.force-ouvriere.fr/communique-cgt-fo-fsu-solidaires-unef-unl-fidl-5074

Mallet a écrit:May 68 a écrit

"Naaaaan mais les enseignants z'ont pas compris qu'on est tous dans le même bateau , qu'on subit tous le même genre de réformes !
Le jour où l'évasion fiscale sera à 0 , on aura plus besoin de toutes ces réformes qui tapent toujours sur les mêmes en prétendant oeuvrer pour notre bien à tous ! "

Le problème des enseignants est multiple. La difficulté à entrer dans l'action syndicale a des causes. Pour y remédier il faut les désigner, pour les sumonter

Pêle-mêle
1 - le syndicalisme autonome ou corpo qui date de la scission de 47 qui a donné CGT et FO (époque de la guerre froide), et des syndicats enseignants.
2- De nombreuses journées de grèves enseignantes  contre la réforme du collège. Il a fallu attendre le congrès de la FCPE de Marseille pour que l'appui de celle-ci à la réforme du collège se fissure. Le syndicalisme enseignant ne pouvaient pas opérer la jonction avec les parents-salariés via la FCPE.

Maintenant, il faudrait essayer de s'en sortir sans pleurer sur le passé, ni vouloir le refaire! On peut tout au plus en tirer des leçons.

Dans le moment présent le Gouvernement est en difficulté face à un mouvement social qui se fraie un chemin. Là aussi plutôt que de voir les difficultés chez nous regardons en face: aussi bien la majorité parlementaire que le trio Hollande/Walls/ Macron se fissurent.
On n'a pas grand chose à attendre pour le moment des élections. Avoir des illusions sur un retour de la droite est d'une grande naïveté ( voir leurs programmes). Alors je ne vois rien d'autre à faire que de nous insérer dans le "mouvement social" avec notre revendication sur la réforme du collège. Descendre dans la rue avec nos banderoles et avec les organisations qui voudront, cela a commencé à se faire timidement. Et de toute manière les enseignants ont intérêt à une défaite du gouvernement.

C'est décidé, je ferai toutes les grèves et manifs de mai et juin, quitte à partir en vacances chez mes beaux-parents et à bouffer des pâtes sans beurre.

je vais de ce pas avec un groupe de collègues, renforcer le piquet de grève de la raffinerie la plus proche et pas par ouvriérisme, gauchisme ou je ne sais quelle autre connerie mais parce que c'est notre intérêt de faire céder le gouvernement. Et tout le reste n'est que littérature....

Pour ceux qui peuvent oui il faut y aller.
Ces mecs ont un pouvoir que nous n'avons pas mais il faut les aider coûte que coûte.
Physiquement financièrement moralement.
On a tout à y gagner oui.

Mallet a écrit:je vais de ce pas avec un groupe de collègues, renforcer le piquet de grève de la raffinerie la plus proche et pas par ouvriérisme, gauchisme ou je ne sais quelle autre connerie mais parce que c'est notre intérêt de faire céder le gouvernement. Et tout le reste n'est que littérature....

Bravo d'avoir réussi à motiver des collègues! Dans mon collège, on est 2 à se mobiliser.
Mardi et jeudi, au blocage d'un dépôt, j'ai vraiment eu le sentiment que la convergence des luttes est devenue concrète: il y avait des employés des industries mais aussi des "nuit debout", des militants politiques, des lycéens, des employés des secteurs de la santé, du social, du tertiaire, deux-trois agriculteurs... Et une petite poignée de profs

Pour info , visiblement à Paris ça a convergé :

http://www.humanite.fr/les-profs-fetent-le-premier-anniversaire-de-leur-lutte-contre-la-reforme-du-college-607608

Le collectif Condorcet organise un sit-in contre la réforme du collège le samedi 28 mai à 15h devant les rectorats et (pour la région parisienne) le ministère.

kamasolou a écrit:

Mallet a écrit:je vais de ce pas avec un groupe de collègues, renforcer le piquet de grève de la raffinerie la plus proche et pas par ouvriérisme, gauchisme ou je ne sais quelle autre connerie mais parce que c'est notre intérêt de faire céder le gouvernement. Et tout le reste n'est que littérature....

Bravo d'avoir réussi à motiver des collègues! Dans mon collège, on est 2 à se mobiliser.
Mardi et jeudi, au blocage d'un dépôt, j'ai vraiment eu le sentiment que la convergence des luttes est devenue concrète: il y avait des employés des industries mais aussi des "nuit debout", des militants politiques, des lycéens, des employés des secteurs de la santé, du social, du tertiaire, deux-trois agriculteurs... Et une petite poignée de profs

Bravo à vous 2 et à tous ceux qui se battent encore ! J'avoue être de plus en plus découragé (ça ne bouge pas bcp dans ma région), mais ça fait du bien de voir qu'ailleurs le mouvement prend de l'ampleur.

Extrait de la Dépêche édition Toulouse.

"Les syndicats et organisations de jeunes qui s'opposent la loi Travail envisagent des actions lors des deux premiers matches de l'Euro de football qui se dérouleront à Toulouse les 13 et 17 juin"

Pourquoi pas aussi les enseignants contre la réforme du collège? Il faut de l'audace dans le contexte actuel. C'est même une questiion de civilisation!

Le problème si ça se fait en même temps, c'est qu'à vouloir mélanger les combats, ils deviennent fourre-tout : on les dilue et on les noie.

Serge a écrit:Le problème si ça se fait en même temps, c'est qu'à vouloir mélanger les combats, ils deviennent fourre-tout : on les dilue et on les noie.

Dans le passé, il y a eu des exemples de plate-forme fourre-tout pour des journées d'action. On est dans une situation particulière qui fait que le moteur central de l'action, c'est le rejet de la loi travail. Dans un mouvement social d'autres revendications peuvent s'agglomérer. C'est aussi une question de dynamique de l'action. Depuis déjà un certain temps, j'ai avancé le terme de "mouvement social". Celui-ci se nourrit des revendications propres des cheminots.

Serge a écrit:Le problème si ça se fait en même temps, c'est qu'à vouloir mélanger les combats, ils deviennent fourre-tout : on les dilue et on les noie.

Oui mais en même temps comme je suis contre la réforme du collège, contre la loi "travail", contre le 49.3, contre la politique du gouvernement en matière d'écologie, contre la signature du TAFTA, outrée par les Panama Papers et les procès des lanceurs d'alerte, scandalisée par l'omerta des "grands" médias, pour que le gouvernement saute et pour la fin de la Vème république... Quand on me propose de manifester pour toutes ces raisons à la fois, je ne peux pas rester insensible!

Vu comme ça, c'est sûr :lol:

La CGT RATP réseau ferré et bus se lance dans la grève illimitée à partir du 2 juin.

kamasolou a écrit:

Serge a écrit:Le problème si ça se fait en même temps, c'est qu'à vouloir mélanger les combats, ils deviennent fourre-tout : on les dilue et on les noie.

Oui mais en même temps comme je suis contre la réforme du collège, contre la loi "travail", contre le 49.3, contre la politique du gouvernement en matière d'écologie, contre la signature du TAFTA, outrée par les Panama Papers et les procès des lanceurs d'alerte, scandalisée par l'omerta des "grands" médias, pour que le gouvernement saute et pour la fin de la Vème république... Quand on me propose de manifester pour toutes ces raisons à la fois, je ne peux pas rester insensible!

Le ministre Sapin fait comme la ministre de l'Education Nationale qui nie l'opposition à la réforme du collège. Les deux nient la réalité: ça durera ce que durent les roses!

« Il n'y a rien (dans la loi travail) de ce que dénonce aujourd'hui la CGT », a affirmé le ministre, ajoutant à propos des opposants au projet, « Eux-mêmes ne savent même plus pourquoi ils sont contre »!!!!!!!!

Les opposants sont de plus en plus nombreux à savoir ce qu'est "la hiérarchie des normes"! La preuve: le mouvement social s'élargit.

Mallet a écrit:
Le ministre Sapin fait comme la ministre de l'Education Nationale qui nie l'opposition à la réforme du collège. Les deux nient la réalité: ça durera ce que durent les roses!

l'espace d'un congrès du PS

Mallet a écrit:« Il n'y a rien (dans la loi travail) de ce que dénonce aujourd'hui la CGT », a affirmé le ministre, ajoutant à propos des opposants au projet, « Eux-mêmes ne savent même plus pourquoi ils sont contre »!!!!!!!!

Les opposants sont de plus en plus nombreux à savoir ce qu'est "la hiérarchie des normes"! La preuve: le mouvement social s'élargit.

Communiqué CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
Publié; le 20 mai 2016 |
Toujours déterminé-es : Amplifier la mobilisation, faire respecter la démocratie !

Après plus de deux mois de mobilisation des salarié-es, des jeunes, des privé-es d’emploi et des retraité-es, la mobilisation se poursuit et s’amplifie comme le montre cette journée du 19 mai.
Cette semaine, le développement d’actions, de grèves dans de nombreux secteurs et de blocages pour obtenir le retrait du projet de loi travail et l’obtention de nouveaux droits, montre que la détermination reste intacte.
L’opinion publique reste massivement opposée à cette loi Travail et à l’utilisation autoritaire du 49.3 par le gouvernement.
Le gouvernement n’a pas d’autre issue que celle du dialogue avec les organisations qui luttent pour le retrait de ce projet de loi et pour être écoutées sur les revendications qu’elles portent. C’est pourquoi les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse, UNEF, UNL et FIDL en appellent solennellement au Président de la République.
Des secteurs professionnels sont engagés dans un mouvement de grève reconductible, d’autres vont entrer dans l’action. Les organisations appellent le 26 mai prochain à une journée nationale de grève, manifestations et actions.
Les organisations décident de renforcer l’action par une journée de grève interprofessionnelle avec manifestation nationale à Paris le 14 juin, au début des débats au Sénat. Elles appellent à multiplier d’ici là, sur tout le territoire, des mobilisations sous des formes diversifiées.
Elles décident également une grande votation dans les entreprises, les administrations et les lieux d’étude qui se déroulera dans les semaines à venir en parallèle au débat parlementaire afin de poursuivre avec les salarié-es et les jeunes les débats sur la loi Travail, obtenir le retrait de ce texte pour gagner de nouveaux droits permettant le développement d’emplois stables et de qualité.
La loi doit notamment préserver la hiérarchie des normes, élément protecteur pour tous et toutes les salarié-es.
Cette votation sera remise lors d’un nouveau temps fort qu’elles décideront prochainement.
Les organisations invitent leurs structures à poursuivre la tenue d’assemblées générales avec les salarié-es pour débattre des modalités d’actions, de la grève et de sa reconduction.
Elles se retrouveront rapidement pour assurer l’organisation et la réussite de ces mobilisations et initiatives.

Les Lilas, 19 mai 2016