Lyon, 10 janvier 2015 : journée d'hommage à Philippe Meirieu pour son départ en retraite.

Hommage à Philippe Meirieu
10 janvier 2015 @ 13 h 30 min - 17 h 00 min
« Où vont les pédagogues ? »
Regards et perspectives à partir des travaux de Philippe Meirieu

samedi 10 janvier 2015
13h 30 – 17h

Université LUMIERE Lyon 2 – (Grand amphithéâtre)
16 quai Claude Bernard – 69007 Lyon

Inscription gratuite mais obligatoire (nombre de places limitée) avec le formulaire d’inscription.



L’Université LUMIERE-Lyon 2, l’Institut des Sciences et Pratiques d’Education et de Formation (ISPEF) et le laboratoire Education Cultures et Politiques (ECP) ont le plaisir de vous convier à une manifestation organisée en hommage à Philippe Meirieu, à l’occasion de son départ à la retraite. Cette journée d’étude, qui fera suite au colloque « Conditions enseignantes » (organisé du 8 au 10 janvier 2015), a pour ambition, à travers la trajectoire intellectuelle et les engagements de Philippe Meirieu, de questionner la place et l’avenir de la pédagogie dans les sciences de l’éducation, la réflexion éducative et, plus largement, au sein de nos sociétés contemporaines.

PROGRAMME

Denis Poizat (directeur de l’Institut des Sciences et Pratiques d’Education et de Formation – Université Lumière-Lyon 2) et André Robert(Université Lumière-Lyon 2) : Ouverture
Daniel Hameline (Université de Genève) : Introduction : L’enclos, le seuil et l’esplanade
Ostiane Mathon (professeure des écoles, militante pédagogique) : Le plaisir d’une rencontre
François Jarraud (journaliste, responsable du “Café pédagogique”) : La pédagogie est-elle encore d’actualité ?
Eric Favey (Ligue de l’Enseignement) : Philippe Meirieu, une pensée politique et pédagogique au-delà de l’Ecole
Luc Cédelle (journaliste au “Monde”) : Le Pédagogue et la meute
Mireille Cifali (Université de Genève) : Sur le seuil : l’invention d’un lieu
Charles Hadji (Université Pierre Mendès-France, Grenoble) : Philippe Meirieu et l’intelligence du pédagogique
Bernard Rey (Université Libre de Bruxelles) : Philippe Meirieu : une éthique de l’enseignement
Jean Houssaye (Université de Rouen ) : Le pédagogue des pédagogues ou le héraut des héros
Marcel Gauchet (Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales) : La République et la démocratie dans l’école
Philippe Meirieu (Université Lumière-Lyon 2) : Réactions et perspectives


Ponctuations musicales : Centre de Formation des Musiciens Intervenants de Lyon

Lectures : Emmanuel Meirieu

Organisation : Jean Rakovitch

L’œuvre de Philippe Meirieu illustre avec éclat, au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, le statut, le service rendu, mais tout autant les aléas, voire les impasses, d’une pensée quand, délibérément, on la veut “pédagogique” (…) : se tenir à la jointure de la “cité savante” et de la “cité mondaine”, en encourant les risques de n’être entendu des populations ni de l’une ni de l’autre. La “pédagogie” trouve dans cette posture “entre-deux”, l’un des “lieux” de ses débats endémiques. Spécifiquement, l’oeuvre de Meirieu y encourt des polémiques, parfois croisées, dont la violence est révélatrice de la valeur de la place ainsi occupée et de la manière singulière dont Meirieu l’occupe.

D. Hameline

Inscription gratuite mais obligatoire (nombre de places limitée) avec le formulaire d’inscription.

Pierre-Henri a écrit:Meirieu dit : "que la lumière soit" et la lumière fut. Meirieu vit que la lumière était bonne, et Meirieu sépara la lumière des ténèbres. Meirieu appela la lumière "jour" et les ténèbres "nuit". Il y eut un soir, il y eut un matin. Premier jour.

Thalia de G a écrit:Robin, tu es en pleine forme en ce moment ! (je lis avec délectation tes interventions sur un autre fil )

ycombe a écrit:J'ai vu «journée d'hommage», je me suis dit: «tiens ! il est mort». Je m’apprêtais à reprendre des moules pour la deuxième fois  quand j'ai lu la fin.

Condorcet a écrit:Lapsus, j'avais lu "le pédagogue et la rente" au lieu du "pédagogue et la meute".
Pour ceux qui auront raté la conférence de Marcel Gauchet aux rendez-vous de l'histoire de Blois, cette journée offre une opportunité féconde. En attendant, http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2014/10/06/marcel-gauchet-la-seule-attitude-c-est-le-silence-et-le-mepris-par-rapport-a-une-agression-sans-motif-plausible_4501375_3232.html
"Mais depuis le XIXe siècle, l'essentiel des rebelles dans les sociétés occidentales, les rebelles au sens rigoureux du mot, ont été de droite. Parce que la tendance dominante de nos sociétés était l'avènement du monde démocratique. Les gens de gauche, eux, ne se disaient pas rebelles, mais révolutionnaires. Et ce sont des termes qui n'ont rien à voir. Donc je ne suis pas un rebelle de droite, parce que je ne suis pas de droite, et en plus, je déteste la posture du rebelle. J'expliquerai pourquoi. En un mot, le rebelle, c'est le stade infantile du changement social. Je continue d'être de ceux qui cherchent un projet d'une société meilleure que celle qui existe.

Igniatius a écrit:C'est sûr, il part en retraite ?
Il ne reviendra plus sévir sous une quelconque forme ?

Si seulement c'était vrai...

Celadon a écrit:Je m'inscris. En faux.
Mais qui est Emmanuel Meirieu ? La postérité serait-elle assurée ???