- ditaNeoprof expérimenté
Bonjour,
j'ai une élève brillante en classe de seconde qui veut être professeur des écoles ou professeur d'anglais. Je suis son professeur de français. Elle s'intéresse à la psychologie et à la philosophie. Elle m'a demandé de lui conseiller des lectures. Auriez-vous des idées SVP ?
j'ai une élève brillante en classe de seconde qui veut être professeur des écoles ou professeur d'anglais. Je suis son professeur de français. Elle s'intéresse à la psychologie et à la philosophie. Elle m'a demandé de lui conseiller des lectures. Auriez-vous des idées SVP ?
- User28384Niveau 8
Bonjour Dita,
On peut lui conseiller, entre autres :
- Le monde de Sophie, J. GAARDER
- Qu'est-ce que les Lumières ? KANT
- Les dialogues de jeunesse de Platon + études s'y rapportant (éd. Profils...) : Le Criton, L'apologie de Socrate notamment, etc.
- Sa majesté des mouches, GOLDING
- Les pièces de théâtre de Sartre (!!!), de Shakespeare...
- Les oeuvres de Camus, Voltaire...
- 1894, Orwell
- La ferme des animaux, Orwell
Tous ces livres de littérature sont directement exploitables en philosophie ... Pour la "psychologie", je ne sais pas...
On peut lui conseiller, entre autres :
- Le monde de Sophie, J. GAARDER
- Qu'est-ce que les Lumières ? KANT
- Les dialogues de jeunesse de Platon + études s'y rapportant (éd. Profils...) : Le Criton, L'apologie de Socrate notamment, etc.
- Sa majesté des mouches, GOLDING
- Les pièces de théâtre de Sartre (!!!), de Shakespeare...
- Les oeuvres de Camus, Voltaire...
- 1894, Orwell
- La ferme des animaux, Orwell
Tous ces livres de littérature sont directement exploitables en philosophie ... Pour la "psychologie", je ne sais pas...
- cavatineNiveau 9
Il y a beaucoup d'oeuvres littéraires qui mettent à jour des questions de psychologie, y compris au XVIIIe - par exemple, la perversité de la marquise de Merteuil, son double-jeu et son parcours qu'elle raconte elle-même dans la lettre 81.
(je propose ces titres dans une liste destinée aux élèves de seconde pour cette année-là et la première, où ils peuvent piocher)
- Les Liaisons dangereuses, Laclos
- Orgueil et Préjugés, Jane Austen
- Le portrait de Dorian Gray, Wilde
- Un amour de Swann, Proust
- Thérèse Desqueyroux, Mauriac
- Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, Zweig
- Les animaux dénaturés, Vercors
- Le meilleur des mondes, Huxley
- Quelqu'un d'autre, Benacquista
Théâtre :
- Caligula, Camus
- Huis-clos, Sartre
- Antigone : Sophocle / la version par Anouilh
Il y a aussi la fameuse théorie de la cristallisation de l'amour de Stendhal (De l'Amour) - à mettre en lien avec la théorie développée par Proust. La Confusion des sentiments, de Zweig.
Madame Bovary, aussi, évidemment...
Il y a également les romans de Margaret Atwood : La femme comestible (The Edible Woman) : une femme fait l'expérience progressive de la dissociation, et s'identifie peu à peu avec de la nourriture, n'arrivant plus au final à en absorber ; Captive (Alias Grace) : en se basant sur des faits réels (l'assassinat au milieu du XIXe siècle d'un homme et de sa gouvernante, par deux de ses domestiques, dont une femme, Grace Marks), l'auteur invente le personnage d'un médecin faisant des recherches sur la folie, et rencontrant Grace, purgeant sa peine en prison. Par contre, c'est un long roman...
(je propose ces titres dans une liste destinée aux élèves de seconde pour cette année-là et la première, où ils peuvent piocher)
- Les Liaisons dangereuses, Laclos
- Orgueil et Préjugés, Jane Austen
- Le portrait de Dorian Gray, Wilde
- Un amour de Swann, Proust
- Thérèse Desqueyroux, Mauriac
- Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, Zweig
- Les animaux dénaturés, Vercors
- Le meilleur des mondes, Huxley
- Quelqu'un d'autre, Benacquista
Théâtre :
- Caligula, Camus
- Huis-clos, Sartre
- Antigone : Sophocle / la version par Anouilh
Il y a aussi la fameuse théorie de la cristallisation de l'amour de Stendhal (De l'Amour) - à mettre en lien avec la théorie développée par Proust. La Confusion des sentiments, de Zweig.
Madame Bovary, aussi, évidemment...
Il y a également les romans de Margaret Atwood : La femme comestible (The Edible Woman) : une femme fait l'expérience progressive de la dissociation, et s'identifie peu à peu avec de la nourriture, n'arrivant plus au final à en absorber ; Captive (Alias Grace) : en se basant sur des faits réels (l'assassinat au milieu du XIXe siècle d'un homme et de sa gouvernante, par deux de ses domestiques, dont une femme, Grace Marks), l'auteur invente le personnage d'un médecin faisant des recherches sur la folie, et rencontrant Grace, purgeant sa peine en prison. Par contre, c'est un long roman...
- Solal des SolalNiveau 6
Le problème, c'est qu'il n'y a pas de contenu qui serait par soi-même philosophique. Il n'y a que des attitudes philosophiques qui consistent toutes à dépasser l'évidence, à questionner le donné, à critiquer l'apparence première, etc. On peut faire de la philosophie à partir d'un énoncé mathématiques, d'une théorie scientifique, d'un texte sacré, d'un roman, d'un poème, d'un article de journal, d'un traité de droit, d'un récit historique, etc. Le meilleur conseil, à mon avis, que l'on puisse donner à un(e) élève qui semble pencher précocement vers la philosophie, c'est : "cultive-toi et note les questions que l'auteur de l'oeuvre semble avoir voulu que nous nous posions, éventuellement, les réponses qu'il nous suggère, et, si possible, les questions nouvelles que de telles réponses font surgir". Celui ou celle qui se prête à cet exercice fait de la philosophie sans s'en rendre compte.
- User5899Demi-dieu
Faut-il vraiment préciser le féminin ? Marie-Georges Buffet, sors de ce corps !Solal des Solal a écrit:Le problème, c'est qu'il n'y a pas de contenu qui serait par soi-même philosophique. Il n'y a que des attitudes philosophiques qui consistent toutes à dépasser l'évidence, à questionner le donné, à critiquer l'apparence première, etc. On peut faire de la philosophie à partir d'un énoncé mathématiques, d'une théorie scientifique, d'un texte sacré, d'un roman, d'un poème, d'un article de journal, d'un traité de droit, d'un récit historique, etc. Le meilleur conseil, à mon avis, que l'on puisse donner à un(e) élève
"les questions que pose le texte que nous lisons", ce sera déjà pas mal.Solal des Solal a écrit:qui semble pencher précocement vers la philosophie, c'est : "cultive-toi et note les questions que l'auteur de l'oeuvre semble avoir voulu que nous nous posions
Solal des Solal a écrit:, éventuellement, les réponses qu'il nous suggère, et, si possible, les questions nouvelles que de telles réponses font surgir". Celui ou celle qui se prête à cet exercice fait de la philosophie sans s'en rendre compte.
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