- OsmieSage
Zappons a écrit:OK donc c'est la fin de l'agrégation, quoi. Clairement.
Méthode des petits pas...
Et évidemment comme d'habitude ça va passer crème.
Merci les syndicats.
Je ne le pense pas, pour la simple raison qu'elle ne coûte pas grand-chose (les certifiés étant clairement sous-payés) et reste la seule possibilité d'avancement interne pour des dizaines de milliers de collègues. La supprimer ne ferait qu'accentuer la crise du recrutement et précipiter la reconversion de bon nombre de professeurs. Par ailleurs, elle reste une espèce de distinction honorifique, une sorte de hochet de la République dont peuvent s'honorer ceux qui ont fui l'enseignement, voire même ceux qui mettent leur énergie à détruire notre profession.
Et en ce qui concerne les syndicats, je répète ici qu'ils manquent de bras. Ce n'est donc pas "merci les syndicats" qu'il faut écrire, mais merci aux collègues qui préfèrent râler contre ceux qui les défendent au lieu de passer un peu de leur temps à défendre ne serait-ce qu'une idée. Pour ma part, en tant que militante, j'en ai ma claque de ce genre de remarque, et encore plus ma claque dans cette époque de destruction de notre métier ; que les collègues se bougent autant que les militants, ou qu'ils la ferment à jamais. Mais qu'ils ne viennent pas pleurer quand ils auront perdu leur statut.
Je précise que je n'écris pas cela contre Zappons que je connais pas du tout, mais contre l'esprit ambiant. Si les collègues sont conscients de la destruction de notre métier, qu'ils réagissent. Ah non, il y a sieste, activités, bébés, et que sais-je encore.
- AponieNiveau 6
Question concrète. Un bi-admissible, qui doit passer en septembre 2017 au 4ème échelon. La suppression des avantages de son grade lui permet, si je vous ai compris, de passer à l'échelon supérieur... Mais, dans ce cas précis, il sera en septembre 2017 à l'échelon 4 (alors il aurait tout perdu), ou à l'échelon 5 ?
Merci.
Merci.
- LefterisEsprit sacré
Les enseignants ont fusillé le syndicalisme, en se croyant hors du jeu, en se détachant de la FP par conviction d'être à part, au-dessus, en rejetant l'union des forces que peut offrir le syndicalisme confédéré, refusant de voir que les mesures prises contre eux s'inscrivent dans un cadre plus global, sont un élément d'un puzzle bien plus vaste.Zappons a écrit:OK donc c'est la fin de l'agrégation, quoi. Clairement.
Méthode des petits pas...
Et évidemment comme d'habitude ça va passer crème.
Merci les syndicats.
40% de votants aux dernières élections pros, c'est un message reçu 5 sur 5 par l'administration, qui a attendu cette élection pour se lâcher. Peu d'adhérents, et parmi les votants, il y en a qui votent pur les syndicats qui soutiennent et même impulsent les réformes, et qui ont, eux des moyens puisqu'ils sont des relais de l'administration. Donc les syndicats qui se battent, qui alertent, qui votent contre, comme le mien , sont un un peu isolés au front, et manquent de bras. Il faut vraiment bien se relayer pour arriver à faire tourner un syndicat, et sacrifier du temps perso.
C'est dur à dire, mais la profession s'enterre dans le trou qu'elle a elle-même creusé. Ceux qui ont encore un certain temps à faire verront la fin définitive de leur métier, ce ne sera pas faute d'avoir été prévenus.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- gauvain31Empereur
Honchamp a écrit:Terrible pour ceux qui auraient été des bi-admissibles, et méfiance pour ceux qui le sont (je ne parle pas pour moi, je ne le suis pas).
C'était tout de même une reconnaissance du fait que préparer l'agrégation demande un investissement énorme, et qu'être allé 2 fois à l'oral méritait une prise en compte.
Mais j'imagine que dans le système, ils sont une anomalie, et peu nombreux.
Et malheur aux vaincus, ils ont eu l'outrecuidance de préparer au moins 2 fois l'agreg, et le mauvais goût de se vautrer 2 fois à l'oral....
(Un inspecteur a dit à une jeune collègue que désormais elle était professeur, certifiée, et qu'elle devait se consacrer à ses cours, à ses élèves, etc...Qu'on ne lui demandait ni de finir sa thèse, ni de passer l'agrégation... ça l'a douchée, elle était toute contente d'avoir écrit cela dans ses projets d'évolution... Tout cela va dans le même sens. Ils vont finir par supprimer l'agreg comme moyen de recruter pour le secondaire).
Tu pourras dire à ta jeune collègue que c'est clairement un discours qui n’engage que cet inspecteur. Car tout ceux que j'ai entendu à Toulouse disent le contraire. Les IPR encouragent clairement aux contractuels de passer le CAPES (interne ou externe) aux certifiés de passer l'agrégation et aux agrégés de réfléchir à l'orientation qu'ils veulent donner à leur carrière.
Ensuite, supprimer la biadmissibilité alors que les professeurs sont clairement sous payés est très mal venu, vu le peu que ça coûte : ils devraient plutôt essayer de faire baisser le nombre de salariés non enseignant dans le MEN, trop nombreux à l'échelle de l'OCDE. Il va falloir que tous les syndicats parlent d'une seule voix. Rien ne justifie dans ce contexte l'abandon de ce grade. Ayant été moi-même biadmissible pendant un certain temps, j'étais très content de ne pas faire d'HSA pour avoir un salaire me permettant d'avoir la tête hors de l'eau. Et ça permet de rentrer dans le métier justement dans des conditions un peu plus convenables. Quand je vois je vois des collègues (et amis) jeunes parents fatigués demandant 3-4 heures sup, ça me fait mal pour eux. L'an dernier un jeune collègue stagiaire en lycée a même accepté de faire 26 h (!!) comme T1 dans son collège dans la banlieue parisienne.
Quand à la suppression de l'agreg, ils savent très bien que ce n'est pas envisageable pour les raisons citées par les collègues ci-dessus. Le système ne tient que grâce à ses professeurs. Nous sommes dans un contexte où le métier n'attire plus. Ils ne sont donc pas totalement en position de force.....
- LefterisEsprit sacré
Déjà, l'agrégation elle-même attire de moins en moins,plein de normaliens s'en détournent, et les matières scientifiques ne font pas toutes le plein. C'est surtout un débouché pour les professeurs en place, par voie interne ou même externe. Alors quelques coups de plus peuvent la tuer de fait, en enlevant toute justification à l'effort que la passer représente, et même à faire encore plus baisser le nombre de certifiés qui jusqu'à présent prenaient le risque d'entrer quand même , avec l'agrég en perspective.gauvain31 a écrit:Honchamp a écrit:Terrible pour ceux qui auraient été des bi-admissibles, et méfiance pour ceux qui le sont (je ne parle pas pour moi, je ne le suis pas).
C'était tout de même une reconnaissance du fait que préparer l'agrégation demande un investissement énorme, et qu'être allé 2 fois à l'oral méritait une prise en compte.
Mais j'imagine que dans le système, ils sont une anomalie, et peu nombreux.
Et malheur aux vaincus, ils ont eu l'outrecuidance de préparer au moins 2 fois l'agreg, et le mauvais goût de se vautrer 2 fois à l'oral....
(Un inspecteur a dit à une jeune collègue que désormais elle était professeur, certifiée, et qu'elle devait se consacrer à ses cours, à ses élèves, etc...Qu'on ne lui demandait ni de finir sa thèse, ni de passer l'agrégation... ça l'a douchée, elle était toute contente d'avoir écrit cela dans ses projets d'évolution... Tout cela va dans le même sens. Ils vont finir par supprimer l'agreg comme moyen de recruter pour le secondaire).
Tu pourras dire à ta jeune collègue que c'est clairement un discours qui n’engage que cet inspecteur. Car tout ceux que j'ai entendu à Toulouse disent le contraire. Les IPR encouragent clairement aux contractuels de passer le CAPES (interne ou externe) aux certifiés de passer l'agrégation et aux agrégés de réfléchir à l'orientation qu'ils veulent donner à leur carrière.
Ensuite, supprimer la biadmissibilité alors que les professeurs sont clairement sous payés est très mal venu, vu le peu que ça coûte : ils devraient plutôt essayer de faire baisser le nombre de salariés non enseignant dans le MEN, trop nombreux à l'échelle de l'OCDE. Il va falloir que tous les syndicats parlent d'une seule voix. Rien ne justifie dans ce contexte l'abandon de ce grade. Ayant été moi-même biadmissible pendant un certain temps, j'étais très content de ne pas faire d'HSA pour avoir un salaire me permettant d'avoir la tête hors de l'eau. Et ça permet de rentrer dans le métier justement dans des conditions un peu plus convenables. Quand je vois je vois des collègues (et amis) jeunes parents fatigués demandant 3-4 heures sup, ça me fait mal pour eux. L'an dernier un jeune collègue stagiaire en lycée a même accepté de faire 26 h (!!) comme T1 dans son collège dans la banlieue parisienne.
Quand à la suppression de l'agreg, ils savent très bien que ce n'est pas envisageable pour les raisons citées par les collègues ci-dessus. Le système ne tient que grâce à ses professeurs. Nous sommes dans un contexte où le métier n'attire plus. Ils ne sont donc pas totalement en position de force.....
Déjà, ne pas revaloriser la grille comme le fait le PPCR est une boulette . Il vaut mieux , notamment pour un scientifique, se tourner vers un autre métier de la FP, qui amène à l'échelle B au minimum. Les administrations qui ont besoin de scientifiques ne sont pas toutes stupides comme l'EN , elles ont compris dans les années 90 ce qu'il fallait faire pour en attirer.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Une passanteEsprit éclairé
Lefteris a écrit:Les enseignants ont fusillé le syndicalisme, en se croyant hors du jeu, en se détachant de la FP par conviction d'être à part, au-dessus, en rejetant l'union des forces que peut offrir le syndicalisme confédéré, refusant de voir que les mesures prises contre eux s'inscrivent dans un cadre plus global, sont un élément d'un puzzle bien plus vaste.Zappons a écrit:OK donc c'est la fin de l'agrégation, quoi. Clairement.
Méthode des petits pas...
Et évidemment comme d'habitude ça va passer crème.
Merci les syndicats.
40% de votants aux dernières élections pros, c'est un message reçu 5 sur 5 par l'administration, qui a attendu cette élection pour se lâcher. Peu d'adhérents, et parmi les votants, il y en a qui votent pur les syndicats qui soutiennent et même impulsent les réformes, et qui ont, eux des moyens puisqu'ils sont des relais de l'administration. Donc les syndicats qui se battent, qui alertent, qui votent contre, comme le mien , sont un un peu isolés au front, et manquent de bras. Il faut vraiment bien se relayer pour arriver à faire tourner un syndicat, et sacrifier du temps perso.
C'est dur à dire, mais la profession s'enterre dans le trou qu'elle a elle-même creusé. Ceux qui ont encore un certain temps à faire verront la fin définitive de leur métier, ce ne sera pas faute d'avoir été prévenus.
Ce constat fait très mal mais me semble très juste. Quand les collègues arrêteront de râler contre "les" syndicats et mouilleront enfin un peu la chemise (ne serait-ce déjà qu'en faisant l'effort de voter), cela changera peut-être quelque chose !
J'ajoute cependant que le MEN a été très fort en imposant le vote électronique qui a très certainement dû décourager certains collègues quand même.
- ZapponsNiveau 7
Lefteris a écrit:Les enseignants ont fusillé le syndicalisme, en se croyant hors du jeu, en se détachant de la FP par conviction d'être à part, au-dessus, en rejetant l'union des forces que peut offrir le syndicalisme confédéré, refusant de voir que les mesures prises contre eux s'inscrivent dans un cadre plus global, sont un élément d'un puzzle bien plus vaste.Zappons a écrit:OK donc c'est la fin de l'agrégation, quoi. Clairement.
Méthode des petits pas...
Et évidemment comme d'habitude ça va passer crème.
Merci les syndicats.
40% de votants aux dernières élections pros, c'est un message reçu 5 sur 5 par l'administration, qui a attendu cette élection pour se lâcher. Peu d'adhérents, et parmi les votants, il y en a qui votent pur les syndicats qui soutiennent et même impulsent les réformes, et qui ont, eux des moyens puisqu'ils sont des relais de l'administration. Donc les syndicats qui se battent, qui alertent, qui votent contre, comme le mien , sont un un peu isolés au front, et manquent de bras. Il faut vraiment bien se relayer pour arriver à faire tourner un syndicat, et sacrifier du temps perso.
C'est dur à dire, mais la profession s'enterre dans le trou qu'elle a elle-même creusé. Ceux qui ont encore un certain temps à faire verront la fin définitive de leur métier, ce ne sera pas faute d'avoir été prévenus.
J'ai voté pour le SNALC et le SAGES aux dernières élections, il y a 3 ans je crois...
Cela ne fait que ma 4e année dans l'EN.
Et effectivement, c'est vraiment parce que je m'intéresse à tout ça (et que je lurke quotidiennement Neoprofs ) que j'ai participé au vote électronique, parce que sinon il est vraiment facile de passer à côté.
- gauvain31Empereur
Lefteris a écrit:Les enseignants ont fusillé le syndicalisme
Oui je suis bien d'accord avec toi Lefteris.... mais de l'autre côté certains syndicats l'ont bien cherché... le premier principalement. Lors de la réforme du collège, la direction nationale du SNES a été incroyablement et inexplicablement molle, des interventions TV trop consensuelles alors qu'ils ont une caisse de résonance bien supérieure à celle du SNALC. Il ne semblait pas avoir compris ce qui se tramait à une échelle plus large. Ca ne donne pas envie d'adhérer....
Les syndicats doivent utiliser davantage les nouvelles technologies pour pouvoir expliquer l'enjeu des réformes. L'action syndicale ne porte plus car elle ne s'est pas renouvelée et n'attire pas non les jeunes collèges apolitisés. Cette cécité par rapport aux autres FP et même secteur privé vient du fait que justement le SNES est un syndicat uniquement enseignant: il n'a pas la largeur de vue de FO ou de Sud par exemple
Je dirais donc que les torts sont partagés. Il faudra scruter avec attention la participation aux prochaines élections professionnelles (mais je ne connais pas les dates).
On peut enrayé le déclin... mais il faudra beaucoup d'énergie et renouveler la communication syndicale
- PuckVénérable
Je suis pessimiste quant au fait d'enrayer le déclin. Les collègues qui ont fait les premières grèves contre la réforme sont les plus acharnés à travailler les EPI, arguant du fait que maintenant que c'est entériné, il ne sert à rien de continuer à lutter, et qu'il vaut mieux choisir ses EPI que de se les voir imposés, et autres raisonnements tronqués à l'avenant ...
Il y a une capacité de résignation et un aveuglement obstiné qui me consternent. Heureusement qu'il y a des collègues qui résistent ici ou ailleurs car on en arrive à douter de sa propre santé mentale !
Il y a une capacité de résignation et un aveuglement obstiné qui me consternent. Heureusement qu'il y a des collègues qui résistent ici ou ailleurs car on en arrive à douter de sa propre santé mentale !
_________________
"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- Alegato.Niveau 7
D'ailleurs, en sachant que le PPCR ne revalorise pas ou très peu les agrégés, c'est vraiment étonnant que l'on entende pas plus la société des agrégés !
- KeaFidèle du forum
La réponse m'intéresse aussi... Quelqu'un sait-il ce qu'il se passera pour les enseignants qui seront admissibles pour la seconde fois lors de la session 2017 de l'agrégation ?Osmie a écrit:Et une question rigolote : ceux qui seront admissibles une seconde fois en 2017 auront-ils cette grille à part ? Comme le changement de corps se produit le 1er septembre après l'obtention du concours et qu'une partie du fameux PPCR s'applique le même jour...
Quand je pense à l'indigence de nos traitements, ces économies minables faites sur le dos des personnels me font rire jaune ; l'absence de réaction de la profession aussi.
- MamousseHabitué du forum
La réponse m'intéresse également. Je suis dans ce cas : promouvable au grand choix en Mars 2017 après inspection en Mars 2016. On se fait avoir, là, non ?Adri a écrit:celinesud a écrit:Bonsoir,
Personnellement, j'ai l'impression de me faire un peu avoir avec ce reclassement. J'aurais dû passer au grand choix au 11 échelon. Je n'aurais donc passé que 3 ans dans le 10e échelon, alors que là, je vais y passer 4 ans.
De plus, j'ai été inspecté en mars 2016. A quoi va me servir ma nouvelle note (que ke ne connais pas encore) : à rien ! Je ne sais même pas si l'IPR me notera ...
Connaissez-vous la date réel du reclassement ?
Bonne soirée.
La réponse m'intéresse.
Y aura-t-il changement d'échelon possible cette année selon l'ancien rythme, ou bien là aussi c'est grand chamboulement et tant pis pour ceux qui pouvaient progresser ? - je pensais que le changement intervenait à la rentrée 2017, pas en cours d'année...
_________________
"Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis." (Antoine de Saint-Exupéry, Citadelle)
"C'est véritablement utile, puisque c'est joli." (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince)
- LeclochardEmpereur
Kea a écrit:La réponse m'intéresse aussi... Quelqu'un sait-il ce qu'il se passera pour les enseignants qui seront admissibles pour la seconde fois lors de la session 2017 de l'agrégation ?Osmie a écrit:Et une question rigolote : ceux qui seront admissibles une seconde fois en 2017 auront-ils cette grille à part ? Comme le changement de corps se produit le 1er septembre après l'obtention du concours et qu'une partie du fameux PPCR s'applique le même jour...
Quand je pense à l'indigence de nos traitements, ces économies minables faites sur le dos des personnels me font rire jaune ; l'absence de réaction de la profession aussi.
Ils ne seront pas bi-admissibles. La réponse est dans le message d'Osmie: on ne l'est qu'en septembre (après avoir fait la demande..). Or, en 2017, la réforme se met en place ce mois-là. Il fallait avoir accédé à l'oral à la session 2016 pour bénéficier du statut.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- AdriGrand Maître
Mamousse a écrit:La réponse m'intéresse également. Je suis dans ce cas : promouvable au grand choix en Mars 2017 après inspection en Mars 2016. On se fait avoir, là, non ?Adri a écrit:celinesud a écrit:Bonsoir,
Personnellement, j'ai l'impression de me faire un peu avoir avec ce reclassement. J'aurais dû passer au grand choix au 11 échelon. Je n'aurais donc passé que 3 ans dans le 10e échelon, alors que là, je vais y passer 4 ans.
De plus, j'ai été inspecté en mars 2016. A quoi va me servir ma nouvelle note (que ke ne connais pas encore) : à rien ! Je ne sais même pas si l'IPR me notera ...
Connaissez-vous la date réel du reclassement ?
Bonne soirée.
La réponse m'intéresse.
Y aura-t-il changement d'échelon possible cette année selon l'ancien rythme, ou bien là aussi c'est grand chamboulement et tant pis pour ceux qui pouvaient progresser ? - je pensais que le changement intervenait à la rentrée 2017, pas en cours d'année...
D'après ce que j'ai lu sur le site du SNES, la nouvelle grille est mise en place au 1er septembre 2017 (au premier janvier il n'y a qu'une première revalorisation).
- MathouneNiveau 7
Personne ne sait répondre pour le cas des stagiaires de cette année ? Serons-nous titularisés à l'échelon 2 ou à l'échelon 3 ? Nous sommes quand même un certain nombre, et l'échelon 2 qui dure 2 ans est sensé être compensé par un meilleur salaire la première année, que nous n'aurons pas eu...
- XIIINeoprof expérimenté
Je remercie PPCR et la Loi sur la Refondation qui m'ont fait prendre conscience que mon avenir était en dehors de l'éducation nationale!
- anthinéaGuide spirituel
Je suis à l'échelon 6 et je suis censée passer au choix en juillet 2017.
Si je comprends bien, si mon IPR vient m'inspecter en même temps que ma stagiaire, cela servira donc à rien du tout?
Vous croyez qu'il viendra, quand même, pour faire mon pseudo bilan de carrière?
Franchement, en ces temps de réforme, je m'en passerais bien, surtout si c'est absolument gratuit.
Si je comprends bien, si mon IPR vient m'inspecter en même temps que ma stagiaire, cela servira donc à rien du tout?
Vous croyez qu'il viendra, quand même, pour faire mon pseudo bilan de carrière?
Franchement, en ces temps de réforme, je m'en passerais bien, surtout si c'est absolument gratuit.
- Panta RheiExpert
Bonjour, une âme charitable pour m'expliquer avec un exemple ce que signifie cette histoire d'intégration de prime dans le salaire?
En gros, l'indice augmente mais les 2 ISOE vont baisser... De combien? L'une et/ou l'autre?
En gros, l'indice augmente mais les 2 ISOE vont baisser... De combien? L'une et/ou l'autre?
_________________
- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- neocdtHabitué du forum
Bonjour,
petite question à mon tour, sur I-Prof j'ai ceci :
J'étais sûr de passer au grand choix, mais pas à la HC (académie de Lille oblige...)
Je passerais quand au 11ème ?
petite question à mon tour, sur I-Prof j'ai ceci :
Promotion d'échelon (11) :
01/05/2018 - grand choix
01/11/2019 - choix
01/11/2020 - ancienneté
J'étais sûr de passer au grand choix, mais pas à la HC (académie de Lille oblige...)
Je passerais quand au 11ème ?
_________________
“Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.”
- CleroliDoyen
Si j'ai bien compris, tu ne passeras pas au GC en mai 2018 mais selon le nouveau rythme d'avancement mis en place à compter de septembre 2017 (tu garderas ton ancienneté dans ton échelon actuel mais au lieu de 3 ans pour obtenir le 11ème échelon, il faudra à présent 4 ans ce qui veut dire que tu l'obtiendras en mai 2019). J'ai plus de "chances" que toi car je devrais avoir le 11è échelon au GC en mars prochain (inspectée en 2015-16), j'échappe donc de justesse au changement (sinon, c'est un an de plus à l'échelon 10).neocdt a écrit:Bonjour,
petite question à mon tour, sur I-Prof j'ai ceci :
Promotion d'échelon (11) :
01/05/2018 - grand choix
01/11/2019 - choix
01/11/2020 - ancienneté
J'étais sûr de passer au grand choix, mais pas à la HC (académie de Lille oblige...)
Je passerais quand au 11ème ?
- Une passanteEsprit éclairé
Panta Rhei a écrit:Bonjour, une âme charitable pour m'expliquer avec un exemple ce que signifie cette histoire d'intégration de prime dans le salaire?
En gros, l'indice augmente mais les 2 ISOE vont baisser... De combien? L'une et/ou l'autre?
Je n'ai pas les chiffres, mais en fait, le seul changement c'est que les primes intégrées au salaire seront prises en compte pour le calcul de la retraite.
- Panta RheiExpert
Merci, Une passante.
@neocdt, compagnon d'infortune du 10è à Lille ;o), nous aurons peut-être la HC avant le 11ème. Attendons de voir si le contingent augmente vraiment.
@neocdt, compagnon d'infortune du 10è à Lille ;o), nous aurons peut-être la HC avant le 11ème. Attendons de voir si le contingent augmente vraiment.
_________________
- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- CleroliDoyen
Chacun est dans un réflexe de survie, se demandant à quelle sauce il va être mangé (ou quels avantages éventuels il va pouvoir avoir), sans trop de préoccuper des autres alors que la seule à résistance collective est efficacePuck a écrit:Je suis pessimiste quant au fait d'enrayer le déclin. Les collègues qui ont fait les premières grèves contre la réforme sont les plus acharnés à travailler les EPI, arguant du fait que maintenant que c'est entériné, il ne sert à rien de continuer à lutter, et qu'il vaut mieux choisir ses EPI que de se les voir imposés, et autres raisonnements tronqués à l'avenant ...
Il y a une capacité de résignation et un aveuglement obstiné qui me consternent. Heureusement qu'il y a des collègues qui résistent ici ou ailleurs car on en arrive à douter de sa propre santé mentale !
- chmarmottineGuide spirituel
Cleroli a écrit:Si j'ai bien compris, tu ne passeras pas au GC en mai 2018 mais selon le nouveau rythme d'avancement mis en place à compter de septembre 2017 (tu garderas ton ancienneté dans ton échelon actuel mais au lieu de 3 ans pour obtenir le 11ème échelon, il faudra à présent 4 ans ce qui veut dire que tu l'obtiendras en mai 2019). J'ai plus de "chances" que toi car je devrais avoir le 11è échelon au GC en mars prochain (inspectée en 2015-16), j'échappe donc de justesse au changement (sinon, c'est un an de plus à l'échelon 10).neocdt a écrit:Bonjour,
petite question à mon tour, sur I-Prof j'ai ceci :
Promotion d'échelon (11) :
01/05/2018 - grand choix
01/11/2019 - choix
01/11/2020 - ancienneté
J'étais sûr de passer au grand choix, mais pas à la HC (académie de Lille oblige...)
Je passerais quand au 11ème ?
C'est ce que j'évoquais dans un message plus haut. Je suis dans le même cas dans une autre académie. De plus, j'ai été inspectée en mai (pas de nouvelle de la note pédagogique obtenue, mais vu le rapport, elle devrait augmenter) et cette inspection ne me servira donc à rien.
Comment va se passer la hors classe maintenant ? Les IPR ne vont pas pourvoir d'un coup venir faire les fameux entretiens de carrière pour tous ceux susceptibles d'y accéder ! D'ailleurs, des inspections ont-elles lieu cette année ? Les inspections de l'an dernier vont-elles tenir lieu d'entretien de carrière ?
Quel flou !
- OsmieSage
gauvain31 a écrit:Lefteris a écrit:Les enseignants ont fusillé le syndicalisme
Oui je suis bien d'accord avec toi Lefteris.... mais de l'autre côté certains syndicats l'ont bien cherché... le premier principalement. Lors de la réforme du collège, la direction nationale du SNES a été incroyablement et inexplicablement molle, des interventions TV trop consensuelles alors qu'ils ont une caisse de résonance bien supérieure à celle du SNALC. Il ne semblait pas avoir compris ce qui se tramait à une échelle plus large. Ca ne donne pas envie d'adhérer....
Les syndicats doivent utiliser davantage les nouvelles technologies pour pouvoir expliquer l'enjeu des réformes. L'action syndicale ne porte plus car elle ne s'est pas renouvelée et n'attire pas non les jeunes collèges apolitisés. Cette cécité par rapport aux autres FP et même secteur privé vient du fait que justement le SNES est un syndicat uniquement enseignant: il n'a pas la largeur de vue de FO ou de Sud par exemple
Je dirais donc que les torts sont partagés. Il faudra scruter avec attention la participation aux prochaines élections professionnelles (mais je ne connais pas les dates).
On peut enrayé le déclin... mais il faudra beaucoup d'énergie et renouveler la communication syndicale
A mes yeux, les torts ne sont pas partagés. Il est clairement de la responsabilité des collègues de se désintéresser totalement de la destruction de leur métier ; cette démission est une honte, et pour eux, et pour les élèves dont nous avons la charge. Des syndicats sont mous, le SNES sur la réforme du collège notamment ? En tant que militante SNES, je suis bien d'accord, mais bien placée aussi pour savoir qu'un syndicat durcit ses positions en fonction de ses forces militantes, forces qui l'enrichissent en idées. Or la profession, dans son immense majorité, préfère sa vie pépère à un quelconque engagement ; je suppose que les collègues sortiront de leur sieste quand ils perdront leur statut, et encore, certains auront des chambres d'hôte, d'autres des appart' à louer, d'autres leur p'tit potager pour vivre en autonomie, d'autres leurs cours privés, d'autres plus que quelques années à faire, d'autres le conjoint bien payé, etc. La sociologie de la profession a beaucoup évolué, et cette évolution me déplaît -je reste polie.
Une collègue m'a demandé il y a dix jours pourquoi aucun syndicat ne parlait du PPCR...voilà où en sont les collègues, à côté de la plaque, râlant à tout hasard contre l'inaction syndicale supposée, mais n'envisageant pas une seconde de rejoindre un collectif.
- celitianSage
Déjà des inspections dans mon lycée depuis septembre, et pour la hors-classe l'inspecteur a expliqué qu'il y aurait un entretien au bout de 2 ans dans l'échelon 9.
Le professeur sera prévenu, d'après lui, un mois avant afin de produire un dossier.
Le professeur sera prévenu, d'après lui, un mois avant afin de produire un dossier.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum