- RendashBon génie
Ha, non. C'est une règle, je ne tire pas au boulot. :schmoll:
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- JPhMMDemi-dieu
:lol:Rendash a écrit:Ha, non. C'est une règle, je ne tire pas au boulot. :schmoll:
Même si elle s'appelle Hope Jacoby ?
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- VanGogh59Expert spécialisé
Pourtant qu'est ce qu'il y en a des trous de balles !
_________________
"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- JPhMMDemi-dieu
En effet Clint, mais tout va bien, toi tu as le pistolet chargé.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- HonchampDoyen
Evolution sous-entendue par la réforme : le pouvoir accru des chefs d'établissement ?
Dans mon collège, la seule chose sur laquelles les profs de lettres/Histoire/techno sont en accord pour batailler ferme : c'est l'AP. (Les autres, on ne sait pas).
On ne veut pas en barrettes avec d'autres élèves que les nôtres. AP avec nos classes.
On va donc monter au créneau en conseil péda, en formation, au CA.
Mais :
certaines collègues (dont une partie des miennes, une en techno) proposent de donner au sous-chef des garanties :
Nous définissons collectivement les compétences à travailler, et il nous fait confiance pour le faire avec NOS élèves.
Et il nous réunit de temps en temps pour faire le point : on lui donne donc un droit de regard, voire de contrôle.
Technique classique en médiation : chacun fait un pas, personne ne perd la face.
Mais donner un droit de regard sur ce que nous faisons en cours au sous-chef, quelle évolution ! Quel nouveau pouvoir !
Jusque là, c'étaient les IPR qui étaient compétents sur ce qu'on fait en classe !
Je comprends l'idée de ces collègues-la, mais ça me fait peur...
Et demain, le sous-chef va venir voir combien d'heures d'EMC on fait, et si on fait des débats théâtralisés ?
Dans mon collège, la seule chose sur laquelles les profs de lettres/Histoire/techno sont en accord pour batailler ferme : c'est l'AP. (Les autres, on ne sait pas).
On ne veut pas en barrettes avec d'autres élèves que les nôtres. AP avec nos classes.
On va donc monter au créneau en conseil péda, en formation, au CA.
Mais :
certaines collègues (dont une partie des miennes, une en techno) proposent de donner au sous-chef des garanties :
Nous définissons collectivement les compétences à travailler, et il nous fait confiance pour le faire avec NOS élèves.
Et il nous réunit de temps en temps pour faire le point : on lui donne donc un droit de regard, voire de contrôle.
Technique classique en médiation : chacun fait un pas, personne ne perd la face.
Mais donner un droit de regard sur ce que nous faisons en cours au sous-chef, quelle évolution ! Quel nouveau pouvoir !
Jusque là, c'étaient les IPR qui étaient compétents sur ce qu'on fait en classe !
Je comprends l'idée de ces collègues-la, mais ça me fait peur...
Et demain, le sous-chef va venir voir combien d'heures d'EMC on fait, et si on fait des débats théâtralisés ?
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- JPhMMDemi-dieu
En cycle 3, c'est pire.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- lisette83Érudit
Pour nous, le partage entre matières sera prédéfini donc obligation de participer pour tous les collègues de la matière.
- pailleauquebecFidèle du forum
William Foster a écrit:Prenons le cas où deux profs A et B, de maths (par exemple), se partagent le niveau 4° sur lequel est fait un EPI sur le thème "transition écologique et développement durable" avec une ou plusieurs autres matières (sans présumer de la part de chacun).
Le prof A fait un EPI avec le prof d'histoire en 4°A et B. L'EPI des 4°C et 4°D est lui assuré par le prof de musique et le prof d'espagnol.
Les difficultés sont les suivantes :
Cela fait 2 projets à concevoir pour ce seul EPI, donc 2 organisations à concevoir (répartition de la marge) et à mettre en oeuvre dans les emplois du temps,... (or il y a 6 EPI, si chaque EPI devient 2 projets, cela fait 12 projets et donc à 2 disciplines par projet 24 organisations à caler dans les emplois du temps).
Or on ne sait pas précisément avant les répartitions en juin qui a quelles classes, donc on ne peut caler des organisations spécifiques en fonction des profs A et B. Car si B n'a pas le bon nombre de classes, ou n'a pas du tout ce niveau on fait quoi ?
Je pense qu'on évite ce genre de soucis en trouvant un consensus dans une matière. Et que tous les profs de la matière sont prêts à assumer des choix communs. Cela veut aussi dire de ne pas se lancer dans de la co-intervention si certains collègues ne sont pas à l'aise avec cette modalité d'enseignement. Même chose pour le choix des projets ou de l'AP.
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Quand je disais la meilleure, évidemment, j'étais ironique. Etant le genre de prof qui met sa discipline sur un piédestal (et qui s'étonne toujours que ça ne soit pas le cas de tous), il est hors de question pour moi de partir du principe que je ne finirai pas le programme (et c'est d'ailleurs pour ça que je passe un tiers du temps passé ici à râler contre leur lourdeur).Isis39 a écrit:Elyas a écrit:arth75 a écrit:Rendash a écrit:
Tu as une idée des suites, du coup? La CDE imposera aussi des contenus? (ou tentera, du moins)?
Pas du tout son genre. Pas du tout intéressée ni renseignée sur nos programmes. Ce qu'elle aime, c'est imposer un cadre administratif rigoureux et nous laisser nous débrouiller après. Il n'est pas impossible que si elle a son compte de volontaires pour les enseignements complémentaires, elle nous foute la paix même si on ne propose rien.
Mais elle retient ce qui l'arrange aussi, j'ai eu 4 fois la même discussion avec elle depuis septembre: "EPI LCA en 5e avec l'HG" / "Impossible, l'antiquité est en 6e" / "Mais les programmes sont par cycle monsieur" / "Mais pas en HG, madame, et d'ailleurs l'antiquité est au cycle 3" / "Ah oui c'est vrai".
Bref. J'espérais qu'elle se montre pragmatique, qu'elle aille au plus simple... Et c'est ce qu'elle fait. Sauf qu'elle est pour le fléchage explicite dans les emplois du temps des EPI et de l'AP. Parce qu'elle pense que sinon, les professeurs ne feront pas ce qui est demandé. Difficile de lui donner tort vu le fiasco de l'HDA chez nous.
La meilleure chose qui ait été dite: "En dehors du niveau 3e, il n'est pas primordial que vos programmes soient terminés en fin d'année".
Tu vas devenir schizophrène au mois de mars, Arth75. Je suis navré de jouer les devins.
Par ici l'IPR a laissé entendre que EPI et AP ne seront aucunement une excuse pour ne pas finir les programmes...
Elyas, si tu fais allusion aux formations disciplinaires prévues par notre académie (prévues en mars/avril), je trouve dommage qu'elles arrivent si tard. Les modalités d'application de la réforme seront déjà votées en CA. Il y aura déjà eu pas mal de temps consacré à la mise en place de la réforme dans les établissements. Dans les REP+ voisins, les IPR viennent régulièrement et ici dans les REP on se sent un peu abandonné (j'imagine la situation dans les collèges "classiques"...). L'argumentaire opposé plus haut aurait peut-être eu plus de poids si j'avais pu le présenter comme venant d'un IPR.
Le problème, c'est la réforme qui (entre autres choses ) n'est pas claire.
_________________
Asinus asinum fricat
- HonchampDoyen
pailleauquebec a écrit:
Les difficultés sont les suivantes :
Cela fait 2 projets à concevoir pour ce seul EPI, donc 2 organisations à concevoir (répartition de la marge) et à mettre en oeuvre dans les emplois du temps,...
- Pourquoi prendre sur la marge pour faire des EPIs ?
- Pourquoi les EPIs auraient ils une incidence sur les emplois du temps ?
On les "flèche" nous même dans notre cahier de texte ! Ou dans notre EDT de la semaine !
Incidence d'EDT seulement si on veut faire EPi avec un collègue plus qu'un autre....
Sinon, l'organisation générale que tu préconises est celle que nous adoptons dans mon collègue : on place des thèmes d'EPis par niveau. On définit un grand-grand sujet commun dans chaque EPI. Et vogue la galère.Chacun fait ce qu'il entend : plus ou moins de liens, du travail conçu/pensé en commun à l'existence parallèle avec 2 mots en salle des profs de temps en temps ;des sous-thèmes prècis, ou pas .
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- William FosterExpert
pailleauquebec a écrit: ...Je pense qu'on évite ce genre de soucis en trouvant un consensus dans une matière. Et que tous les profs de la matière sont prêts à assumer des choix communs. Cela veut aussi dire de ne pas se lancer dans de la co-intervention si certains collègues ne sont pas à l'aise avec cette modalité d'enseignement. Même chose pour le choix des projets ou de l'AP.
Mais je suis bien d'accord avec toi Surtout que dans mon collège, les plus volontaires pour faire de la co-animation, des projets, tout ça tout ça... et beh ils ont demandé ou vont demander leur mut' :shock:
pailleauquebec a écrit:Cela fait 2 projets à concevoir pour ce seul EPI, donc 2 organisations à concevoir (répartition de la marge) et à mettre en oeuvre dans les emplois du temps,... (or il y a 6 EPI, si chaque EPI devient 2 projets, cela fait 12 projets et donc à 2 disciplines par projet 24 organisations à caler dans les emplois du temps)
Ceci n'est un problème que si les EPI sont fléchés dans l'emploi du temps. Et la répartition de la marge, c'est juste compter combien chacun prendra d'heures dans ce pot commun.
Faire 4 EPI en 4°, sur 2 thèmes distincts, incluant 8 matières différentes serait un bordel monstre, mais resterait dans les clous.
Bien sûr que ce serait plus facile de faire simple... Et sûrement plus pédagogique, plus efficace, plus efficient... Mais ce n'est pas pour ça que ce ne sera pas "organisé" dans un tel bordel
_________________
Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- pailleauquebecFidèle du forum
Honchamp a écrit:
- Pourquoi prendre sur la marge pour faire des EPIs ?
- Pourquoi les EPIs auraient ils une incidence sur les emplois du temps ?
On les "flèche" nous même dans notre cahier de texte ! Ou dans notre EDT de la semaine !
Incidence d'EDT seulement si on veut faire EPi avec un collègue plus qu'un autre....
Sinon, l'organisation générale que tu préconises est celle que nous adoptons dans mon collègue : on place des thèmes d'EPis par niveau. On définit un grand-grand sujet commun dans chaque EPI. Et vogue la galère.Chacun fait ce qu'il entend : plus ou moins de liens, du travail conçu/pensé en commun à l'existence parallèle avec 2 mots en salle des profs de temps en temps ;des sous-thèmes prècis, ou pas .
Je ne suis pas pour prendre sur la marge pour faire des EPIs (je privilégie l'utilisation de la marge pour de simples organisations 1 classe 2 groupes de besoin, avec le prof qui a les élèves et pour le R421-2).
Mais certains veulent se lancer dans de la co-intervention, ou des organisations en barettes, ils ne doivent pas imposer ça à leurs collègues de la même discipline.
Je suis aussi pour le non flêchage des EPI et même de l'AP. Chacun pouvant alors utiliser les cours dédoublés pour faire ce qu'il juge le plus efficace.
Il faut que chacun soit conscient qu'il y a des choix qui ont des conséquences sur la vie professionnelle des collègues.
Si tout le monde en est conscient et que c'est un consensus, alors je dis pourquoi pas.
- Isis39Enchanteur
arth75 a écrit:Quand je disais la meilleure, évidemment, j'étais ironique. Etant le genre de prof qui met sa discipline sur un piédestal (et qui s'étonne toujours que ça ne soit pas le cas de tous), il est hors de question pour moi de partir du principe que je ne finirai pas le programme (et c'est d'ailleurs pour ça que je passe un tiers du temps passé ici à râler contre leur lourdeur).Isis39 a écrit:Elyas a écrit:arth75 a écrit:
Pas du tout son genre. Pas du tout intéressée ni renseignée sur nos programmes. Ce qu'elle aime, c'est imposer un cadre administratif rigoureux et nous laisser nous débrouiller après. Il n'est pas impossible que si elle a son compte de volontaires pour les enseignements complémentaires, elle nous foute la paix même si on ne propose rien.
Mais elle retient ce qui l'arrange aussi, j'ai eu 4 fois la même discussion avec elle depuis septembre: "EPI LCA en 5e avec l'HG" / "Impossible, l'antiquité est en 6e" / "Mais les programmes sont par cycle monsieur" / "Mais pas en HG, madame, et d'ailleurs l'antiquité est au cycle 3" / "Ah oui c'est vrai".
Bref. J'espérais qu'elle se montre pragmatique, qu'elle aille au plus simple... Et c'est ce qu'elle fait. Sauf qu'elle est pour le fléchage explicite dans les emplois du temps des EPI et de l'AP. Parce qu'elle pense que sinon, les professeurs ne feront pas ce qui est demandé. Difficile de lui donner tort vu le fiasco de l'HDA chez nous.
La meilleure chose qui ait été dite: "En dehors du niveau 3e, il n'est pas primordial que vos programmes soient terminés en fin d'année".
Tu vas devenir schizophrène au mois de mars, Arth75. Je suis navré de jouer les devins.
Par ici l'IPR a laissé entendre que EPI et AP ne seront aucunement une excuse pour ne pas finir les programmes...
Elyas, si tu fais allusion aux formations disciplinaires prévues par notre académie (prévues en mars/avril), je trouve dommage qu'elles arrivent si tard. Les modalités d'application de la réforme seront déjà votées en CA. Il y aura déjà eu pas mal de temps consacré à la mise en place de la réforme dans les établissements. Dans les REP+ voisins, les IPR viennent régulièrement et ici dans les REP on se sent un peu abandonné (j'imagine la situation dans les collèges "classiques"...). L'argumentaire opposé plus haut aurait peut-être eu plus de poids si j'avais pu le présenter comme venant d'un IPR.
Le problème, c'est la réforme qui (entre autres choses ) n'est pas claire.
Tu devrais peut-être joindre tes IPR pour leur expliquer ce que tu viens de nous écrire et leur demander de l'aide ? En leur montrant que l'organisation imposée par ton chef est préjudiciable à l'enseignement de l'HGEMC.
- William FosterExpert
pailleauquebec a écrit:
Il faut que chacun soit conscient qu'il y a des choix qui ont des conséquences sur la vie professionnelle des collègues.
Si tout le monde en est conscient et que c'est un consensus, alors je dis pourquoi pas.
Si seulement c'était une évidence pour tout le monde...
_________________
Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- laMissSage
arth75 a écrit:laMiss a écrit:Monsieur Silence a écrit:D'après l'article 3 de l'arrêté du 19 mai :
Art. 3. – I. – Les contenus des enseignements complémentaires sont établis en fonction des objectifs de connaissances et de compétences du socle commun de connaissances, de compétences et de culture et des programmes des cycles concernés. Toutes les disciplines d’enseignement contribuent aux enseignements complémentaires.
Enseignements complémentaires = AP ou EPI.
A un moment donné du cycle 4.
Durée de chaque EPI non chiffrée.
On notera qu'ils se sont bien gardé d'être plus clairs et de mettre
"Toutes les disciplines d’enseignement peuvent contribuer aux enseignements complémentaires."
ou
"Toutes les disciplines d’enseignement doivent contribuer aux enseignements complémentaires."
Mais l'interprétation 2 l'emporte je crois.
On notera surtout qu'il est question de DISCIPLINES et non d'enseignants !
Le problème, c'est que toutes les classes doivent faire les mêmes EPI (en tout cas les mêmes thèmes), donc "toutes les disciplines" entraîne quasiment mécaniquement "tous les enseignants".
Non! Dans le texte, toutes les classes d'un même niveau ne sont pas obligées de faire les mêmes EPI, même pas de traiter des mêmes thématiques d'EPI.. Il s'agit uniquement d'avoir au moins deux thématiques par élève par année, et de répartir sur le niveau de la même manière les volumes horaires (choix entre 2h AP + 2h EPI ou 1h AP + 3h EPI par exemple).
Après, pour simplifier les choses, on nous engage à proposer les mêmes thématiques par niveau.
Mais les mêmes EPI, c'est encore plus loin d'être obligatoire, si je puis dire.
Je cite l'arrêté pour le cycle 4: "chaque élève bénéficie chaque année de ces deux formes d'enseignements complémentaires. La répartition des volumes horaires entre l'accompagnement personnalisé et les enseignements pratiques interdisciplinaires est identique pour tous les élèves d'un même niveau".
"Les enseignements pratiques interdisciplinaires proposés aux élèves doivent, chaque année, être au moins au nombre de deux, portant chacun sur une thématique interdisciplinaire différente."
C'est tout.
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- laMissSage
William Foster a écrit:Prenons le cas où deux profs A et B, de maths (par exemple), se partagent le niveau 4° sur lequel est fait un EPI sur le thème "transition écologique et développement durable" avec une ou plusieurs autres matières (sans présumer de la part de chacun).
Le prof A fait un EPI avec le prof d'histoire en 4°A et B. L'EPI des 4°C et 4°D est lui assuré par le prof de musique et le prof d'espagnol.
Le prof B n'a pas obligation de participer aux Enseignements Complémentaires, puisque sa discipline, représentée par A, y est déjà. (ça a l'air d'une affirmation , mais c'est plutôt une question pour savoir si je lis bienles Tables de la Loile Texte Officiel)
Exact.
William Foster a écrit: Qu'après, B se fasse houspiller par ses collègues parce qu'il ne participe pas, ou par son IPR parce qu'il ne donne pas assez de sens à ses apprentissages (gag inside), ça arrivera...
Exact.
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- laMissSage
pailleauquebec a écrit: Je pense qu'on évite ce genre de soucis en trouvant un consensus dans une matière.
Idéalement, oui. Mais dans certaines équipes, le consensus n'émerge pas. Magie de la réforme, et pas seulement de la mauvaise volonté des équipes.
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- laMissSage
Honchamp a écrit:
- Pourquoi les EPIs auraient ils une incidence sur les emplois du temps ?
On les "flèche" nous même dans notre cahier de texte ! Ou dans notre EDT de la semaine !
Parce que les IPR veulent que ce soit fléchés dans les emplois du temps et que les équipes (CDE inclus) n'osent pas prendre la liberté d'en décider autrement.
Mais dans le texte en effet, ce n'est pas obligatoire, du moment que le compte y est à la fin.
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- William FosterExpert
Huhu ! On gagne en bordelitude potentielle au fur et à mesure qu'on avance :lol:
Bon, et si un élève a bossé les thématiques 1 et 2 en 5°, 3 et 4 en 4°, et qu'il change de collège pour arriver en 3° dans un bahut où on prévoit de faire des EPI sur les thèmes 1 et 2, il faudra lui faire un EPI personnalisé sinon il n'aura pas fait ses "au moins 6 thématiques"...
Bon, et si un élève a bossé les thématiques 1 et 2 en 5°, 3 et 4 en 4°, et qu'il change de collège pour arriver en 3° dans un bahut où on prévoit de faire des EPI sur les thèmes 1 et 2, il faudra lui faire un EPI personnalisé sinon il n'aura pas fait ses "au moins 6 thématiques"...
_________________
Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- William FosterExpert
laMiss a écrit:
...Parce que les IPR veulent que ce soit fléchés dans les emplois du temps...
Pas partout apparemment... Et même pas d'un IPR à l'autre dans une même académie...
_________________
Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- laMissSage
Ils savent que le texte ne pourra être respecté pour les élèves qui déménagent et considèrent que ce n'est pas grave (source sûre).
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- pailleauquebecFidèle du forum
laMiss a écrit:Non! Dans le texte, toutes les classes d'un même niveau ne sont pas obligée de faire les mêmes EPI, même pas de traiter des mêmes thématiques d'EPI.
Sauf que si tu ne le fais pas cela complique grandement l'organisation.
Dans la pratique comment garantir que chaque élève ait ses 6 thématiques ?
Comment organiser une multitude de projets ? (c'est déjà assez complexe au minimum de 6 projets)
J'observe chez moi l'attitude suivante :
2 collègues de deux disciplines qui s'entendent bien.
Ils ont trouvé un projet qui leur plaît et une organisation qui leur semble idéale.
Mais les collègues de disciplines de ces deux personnes ne sont pas chauds pour le même projet, ils ne sont pas non plus partant pour la même organisation.
En fait cela met les collègues dans l'embarras, car ils sont incités à se conformer au projet proposé et à l'organisation qui va avec.
Sinon cela reporte sur d'autres collègues le soin de monter un autre EPI pour le même thème. Ce qui fait double boulot, et doubles contraintes d'emplois du temps.
En fait ce type d'attitude oublie de considérer le bien être au travail du reste de l'équipe. Il est préférable bien peser en amont les contraintes des organisations et des projets pour le plus grand nombre.
- JPhMMDemi-dieu
Le texte ne sera de toute façon pas respecté partout pendant 2 ans.
Aucun élève n'aura eu 6 EPI.
:lol:
Est-ce bien légal ?
Aucun élève n'aura eu 6 EPI.
:lol:
Est-ce bien légal ?
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- laMissSage
pailleauquebec a écrit:laMiss a écrit:Non! Dans le texte, toutes les classes d'un même niveau ne sont pas obligée de faire les mêmes EPI, même pas de traiter des mêmes thématiques d'EPI.
Sauf que si tu ne le fais pas cela complique grandement l'organisation.
Dans la pratique comment garantir que chaque élève ait ses 6 thématiques ?
Je n'ai pas dit que c'était plus simple. Je dis simplement que ce n'est pas obligatoire.
Au cas par cas, ce n'est pas forcément pire, d'ailleurs.
Imagine si les gens n'arrivent vraiment pas se mettre d'accord sur 2 thématiques pour un niveau, ou sur la thématique que veulent leur imposer leurs collègues en HG par exempl. Si on en met 3 pour un des niveaux par exemple, dont 2 thématiques différentes l'une de l'autre en HG, des profs d'une même matière (HG) peuvent prendre une thématique différente si chacune dure un semestre, par exemple. Le compte y est quand même pour les élèves.
Là, dans certains collèges, on assiste à des rapports de force entre des collègues d'une même discipline qui veulent imposer à tous les autres les thématiques qu'ils ont choisies pour tels et tels niveaux. Dans ces cas-là, il vaudrait quand même mieux qu'ils sachent que non, on n'est pas obligé de procéder ainsi.
Et quand je dis "rapports de force", je suis bien gentille.
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
J'y ai pensé. Une "réunion de bassin" est prévue en guise de formation aux nouveaux programmes ( ) donc je verrai quelqu'un à ce moment là. Maintenant, je ne vois pas bien ce qu'un IPR peut faire. Après tout, ce que je proposais était raccord avec la réforme, mais ce qu'elle propose l'est également (tout comme le seraient des "semaines interdisciplinaires"). Dans les autres matières (sauf le Français), ça ne semblait pas gêner les collègues donc peut-être que dans le cadre de leurs programmes c'est plus facile.Isis39 a écrit:
Tu devrais peut-être joindre tes IPR pour leur expliquer ce que tu viens de nous écrire et leur demander de l'aide ? En leur montrant que l'organisation imposée par ton chef est préjudiciable à l'enseignement de l'HGEMC.
On pourrait inverser la critique: nos programmes écrits comme des catalogues chronologiques (en histoire) sans véritable "fil rouge", ou sans correspondance avec les thèmes des EPI (en géographie).
Bref, encore une fois, pour moi le problème c'est écriture dégueulasse de la réforme.
_________________
Asinus asinum fricat
- Réforme : Toutes les options disparaissent-elles?
- [Le Monde] Progresser en orthographe, c’est devenir meilleur dans toutes les matières
- [Le Monde] Progresser en orthographe, c’est devenir meilleur dans toutes les matières
- Les lectures cursives doivent-elles oligatoirement s'intégrer dans la séquence en cours?
- Les lectures cursives doivent-elles toujours être en lien avec le chapitre en cours?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum