Agrégé par liste d'aptitude

gauvain31 a écrit:50 places en prenant les anciennes régions de France et en enlevant IdF et Rhône Alpes : 50:20= 2.5 places par région.... c'est peu

Vous voudriez combien d'agrégés de physique par an ? Et pour en faire quoi ? Les envoyer en collège faire des EPI ?

Bouboule a écrit:

gauvain31 a écrit:50 places en prenant les anciennes régions de France et en enlevant IdF et Rhône Alpes : 50:20= 2.5 places par région.... c'est peu

Vous voudriez combien d'agrégés de physique par an ? Et pour en faire quoi ? Les envoyer en collège faire des EPI ?

Je me suis mal exprimé : je ne dis pas qu'ils faut augmenter le nombre total de postes, ce que je reproche exactement, c'est l'inégalité de réussite au concours en fonction du lieu géographique. Ce que j'aimerais, c'est une préparation à l'agreg externe équivalente à celle que l'on à Paris et à Lyon dans toutes universités de France. C'est ça l'Egalité.

PS: évidemment qu'on a pas à mettre des agrégés stagiaires en collège; je vous rejoins là dessus

Bouboule a écrit:

Niht a écrit:

frdm a écrit:

Niht a écrit:Pour la physique, certes le niveau à atteindre n'est pas excessivement élevé, mais je ne dirais pas que l'agrégation est facile à obtenir dans cette matière vu le nombre de places... Pour l'externe, les grandes prépas (Ulm, Cachan, Lyon) doivent présenter à elles trois autant de candidats qu'il y a de places non ? Cela laisse peu de chances pour les extérieurs.

Je crois qu'il y a environ une cinquantaine de normaliens qui la présentent en physique, cela laisse de la place. Et rien n'empêche de se classer devant certains d'entre eux !

Ces prépas ne présentent pas que des normaliens.
A cela s'ajoute le problème de la préparation des TP...

35 élèves d'une ENS admis sur 89 en physique en 2015, ça laisse de la place.
En option chimie, 14 sur 36.
Et dans "élève d'une ENS", il y a les normaliens et les non-normaliens...

Non
Élève d'une ENS = normalien entré sur concours
Étudiant d'une ENS = normalien entrée sur concours + auditeurs entré sur dossier.

Sulfolobus a écrit:

Bouboule a écrit:

Niht a écrit:

frdm a écrit:

Je crois qu'il y a environ une cinquantaine de normaliens qui la présentent en physique, cela laisse de la place. Et rien n'empêche de se classer devant certains d'entre eux !

Ces prépas ne présentent pas que des normaliens.
A cela s'ajoute le problème de la préparation des TP...

35 élèves d'une ENS admis sur 89 en physique en 2015, ça laisse de la place.
En option chimie, 14 sur 36.
Et dans "élève d'une ENS", il y a les normaliens et les non-normaliens...

Non
Élève d'une ENS = normalien entré sur concours
Étudiant d'une ENS = normalien entrée sur concours + auditeurs entré sur dossier.

Bien, dans ce cas, on voit qu'il y a des normaliens qui ratent l'agrégation (ce qui peut lancer un débat sur la concurrence qui monte ou sur le niveau qui baisse même dans une ENS, je ne sais pas) et qu'il y en ait autant qui passent l'agrégation modère donc les propos qui tendent à faire croire que les normaliens ne la passent plus.

Cela laisse quand même 64 postes obtenus par des non normaliens en physique.

Quant aux mathématiques sinistrées, 274 postes attribués sur 457 postes offerts. Ce n'est même plus de la place qu'il y a.

gauvain31 a écrit:

Bouboule a écrit:

gauvain31 a écrit:50 places en prenant les anciennes régions de France et en enlevant IdF et Rhône Alpes : 50:20= 2.5 places par région.... c'est peu

Vous voudriez combien d'agrégés de physique par an ? Et pour en faire quoi ? Les envoyer en collège faire des EPI ?

Je me suis mal exprimé : je ne dis pas qu'ils faut augmenter le nombre total de postes, ce que je reproche exactement, c'est l'inégalité de réussite au concours en fonction du lieu géographique. Ce que j'aimerais, c'est une préparation à l'agreg externe équivalente à celle que l'on à Paris et à Lyon dans toutes universités de France. C'est ça l'Egalité.

PS: évidemment qu'on a pas à mettre des agrégés stagiaires en collège; je vous rejoins là dessus

Dans toutes les universités de France ? Les préparations à l'agrégation existantes sont pleines à craquer ?

Ah ça je ne sais pas du tout si elles sont pleines à craquer !! Je n'ai pas de chiffres concernant les SVT ! Mais je sais qu'ils en prennent très peu à Paris (25 max).

gauvain31 a écrit:Ah ça je ne sais pas du tout si elles sont pleines à craquer !! Je n'ai pas de chiffres concernant les SVT ! Mais je sais qu'ils en prennent très peu à Paris (25 max).

Je n'ai pas regardé les chiffres pour SVT et je ne suis pas capable d'évaluer l'évolution, j'ai rebondi sur les remarques sur mathématiques et physique où la répartition géographique peut poser problème pour la future dotation de certaines académies mais où on peut très bien considérer qu'un étudiant peut aussi "s'expatrier" un an pour suivre une préparation à l'agrégation performante.

Bouboule a écrit:

gauvain31 a écrit:Ah ça je ne sais pas du tout si elles sont pleines à craquer !! Je n'ai pas de chiffres concernant les SVT ! Mais je sais qu'ils en prennent très peu à Paris (25 max).

Je n'ai pas regardé les chiffres pour SVT et je ne suis pas capable d'évaluer l'évolution, j'ai rebondi sur les remarques sur mathématiques et physique où la répartition géographique peut poser problème pour la future dotation de certaines académies mais où on peut très bien considérer qu'un étudiant peut aussi "s'expatrier" un an pour suivre une préparation à l'agrégation performante.

Combien vont oser s'expatrier justement?

Bouboule a écrit:

Vous voudriez combien d'agrégés de physique par an ? Et pour en faire quoi ? Les envoyer en collège faire des EPI ?

Là-dessus , il y a une réelle discussion : si l'on n'avait pas renoncé au niveau disciplinaire enn collège, av oir un certain nombre d'agrégés serait en mesure de tirer vers le haut. Et d'ailleurs, vu ce que deviennent les CAPES, on peut estimer que le seul "vrai concours" pour enseigner devait être l'agreg, même si ce n'st pas dans l'air du temps.
Avant la scission scélérate  (a but uniquement gestionnaire au début) des deux cycles, les agrégés étaient affectés sur les sept années ils enseignaient prioritairement en classe d'examen, mais cela ne voulait pas dire qu'ils étaient exclus du premier cycle des lycées, devenu collège.
J'irais même plus loin : l'affectation d'agrégés sur les deux cycles, y compris collège , aurait évité l'idée que le collège doit appartenir au primaire et non au seconde degré.  

gauvain31 a écrit:

Bouboule a écrit:

gauvain31 a écrit:Ah ça je ne sais pas du tout si elles sont pleines à craquer !! Je n'ai pas de chiffres concernant les SVT ! Mais je sais qu'ils en prennent très peu à Paris (25 max).

Je n'ai pas regardé les chiffres pour SVT et je ne suis pas capable d'évaluer l'évolution, j'ai rebondi sur les remarques sur mathématiques et physique où la répartition géographique peut poser problème pour la future dotation de certaines académies mais où on peut très bien considérer qu'un étudiant peut aussi "s'expatrier" un an pour suivre une préparation à l'agrégation performante.

Combien vont oser s'expatrier justement?

Et l'étape suivante, ce serait d'ouvrir une préparation à l'agrégation dans chaque département, puis, etc...

De toute façon, pour beaucoup, le poste de néo-tit c'est dans une autre académie.

Lefteris a écrit:

Bouboule a écrit:

Vous voudriez combien d'agrégés de physique par an ? Et pour en faire quoi ? Les envoyer en collège faire des EPI ?

Là-dessus , il y a une réelle discussion : si l'on n'avait pas renoncé au niveau disciplinaire enn collège, av oir un certain nombre d'agrégés serait en mesure de tirer vers le haut. Et d'ailleurs, vu ce que deviennent les CAPES, on peut estimer que le seul "vrai concours" pour enseigner devait être l'agreg, même si ce n'st pas dans l'air du temps.
Avant la scission scélérate  (a but uniquement gestionnaire au début) des deux cycles, les agrégés étaient affectés sur les sept années ils enseignaient prioritairement en classe d'examen, mais cela ne voulait pas dire qu'ils étaient exclus du premier cycle des lycées, devenu collège.
J'irais même plus loin : l'affectation d'agrégés sur les deux cycles, y compris collège , aurait évité l'idée que le collège doit appartenir au primaire et non au seconde degré.  

Je ne veux pas refuser l'agrégation aux candidats mais je préfère ne pas les décevoir.
En ce moment, les qualités nécessaires pour enseigner de la 6è à la 1èreS ne sont pas avant tout disciplinaires donc le nombre d'agrégés de physique-chimie déçus de ce qu'ils ont à faire est déjà énorme. En option chimie, d'après un syndicat, le nombre de postes offerts en CPGE est égal à zéro pour donner la limite caricaturale des perspectives.

Une question coconne: les postes pour la LA sont "prises" à ceux qui devraient être réservés aux concours?

dita a écrit:

Hérodoute a écrit:Etre Agrégé LA ne me dérange pas le moins du monde : Oui, des collègues qui s'investissent cours + formations + animation groupes de travail + projets divers + une culture étendue = cela demande un travail de dingue !!
C'est très bien de pouvoir accéder à l'agreg LA si c'est mérité. Nous ne sommes pas forcément tous des bêtes de concours (il serait aussi intéressant de voir de quels cursus sortent la plupart des agrégés externe pour commencer puis interne (HK, prépas diverses...) et de quel milieu social aussi...).Je ne lance aucune polémique, je cherche à comprendre.
Bien évidemment, certains critères pour accéder à l'agreg sur LA me laissent perplexe comme l'âge minimum requis : 40 ans  ==> Ici, pas de logique :  Je pense qu'un enseignant de 35 ans peut-être tout aussi cultivé et impliqué qu'un autre de 41 ans.

 

 La LA, c'est le repêchage des tâcherons, donc.

Un tâcheron c'est un ouvrier payé à la tâche. Qu'est ce que ce vocable vient faire dans cette discussion? Le Larousse m'apprend que c'est aussi une personne qui travaille beaucoup, à des tâches sans prestige, exigeant surtout de la régularité et de l'application. Un certifié effectuerait donc des tâches sans prestige. .... :shock:

doubledecker a écrit:

dita a écrit:

Hérodoute a écrit:Etre Agrégé LA ne me dérange pas le moins du monde : Oui, des collègues qui s'investissent cours + formations + animation groupes de travail + projets divers + une culture étendue = cela demande un travail de dingue !!
C'est très bien de pouvoir accéder à l'agreg LA si c'est mérité. Nous ne sommes pas forcément tous des bêtes de concours (il serait aussi intéressant de voir de quels cursus sortent la plupart des agrégés externe pour commencer puis interne (HK, prépas diverses...) et de quel milieu social aussi...).Je ne lance aucune polémique, je cherche à comprendre.
Bien évidemment, certains critères pour accéder à l'agreg sur LA me laissent perplexe comme l'âge minimum requis : 40 ans  ==> Ici, pas de logique :  Je pense qu'un enseignant de 35 ans peut-être tout aussi cultivé et impliqué qu'un autre de 41 ans.

 

 La LA, c'est le repêchage des tâcherons, donc.

Un tâcheron c'est un ouvrier payé à la tâche. Qu'est ce que ce vocable vient faire dans cette discussion? Le Larousse m'apprend que c'est aussi une personne qui travaille beaucoup, à des tâches sans prestige, exigeant surtout de la régularité et de l'application. Un certifié effectuerait donc des tâches sans prestige. .... :shock:

+1
Bravo Dita, tu apportes beaucoup à la conversation et tu nous éclaires sur ta manière de percevoir les collègues...

Surtout qu'un agrégé LA effectue (en général) des taches ô combien prestigieuses, telles la formation des stagiaires ou l'aide à l'inspection.

thrasybule a écrit:Une question coconne: les postes pour la LA sont "prises" à ceux qui devraient être réservés aux concours?

non, mais le nombre de promotions par LA dépend du nombre de postes aux concours

Bouboule a écrit:
Je ne veux pas refuser l'agrégation aux candidats mais je préfère ne pas les décevoir.
En ce moment, les qualités nécessaires pour enseigner de la 6è à la 1èreS ne sont pas avant tout disciplinaires donc le nombre d'agrégés de physique-chimie déçus de ce qu'ils ont à faire est déjà énorme. En option chimie, d'après un syndicat, le nombre de postes offerts en CPGE est égal à zéro pour donner la limite caricaturale des perspectives.

Vraiment même combat dans nombre de matières : ils tueront ainsi l'agrégation "à l'usure", en dénaturant le métier d'enseignant pour tout le monde, en fermant les portes.

thrasybule a écrit:Une question coconne: les postes pour la LA sont "prises" à ceux qui devraient être réservés aux concours?

Tout simplement 1/7è des postes à pourvoir, en principe, comme dans toute l’administration.

non 1/7 des titularisations ce qui peut faire une grosse différence (surtout en maths).

Bouboule a écrit:
Bien, dans ce cas, on voit qu'il y a des normaliens qui ratent l'agrégation (ce qui peut lancer un débat sur la concurrence qui monte ou sur le niveau qui baisse même dans une ENS, je ne sais pas) et qu'il y en ait autant qui passent l'agrégation modère donc les propos qui tendent à faire croire que les normaliens ne la passent plus.

Cela laisse quand même 64 postes obtenus par des non normaliens en physique.

Des normaliens qui ratent l'agrégation, il y en a tous les ans, dans toutes les disciplines ou presque. Je ne pense pas que ça soit récent.
35 normaliens qui passent l'agreg de physique c'est très peu comparé aux nombres de normaliens totaux dans les départements de physique des ENS. D'autant qu'en plus parmi les 35 un certain nombre de la prendra pas et la passe, par sécurité, pour solidifier ces connaissances en physique/chimie, pour gagner en côté généraliste ou parce qu'il faut bien faire un truc de sa 4A.
Sur les 64 postes, un certain nombre (je ne sais pas quantifier pour la physique) sont pris par des auditeurs ENS qui ont été formés à l'ENS dès la L3 et qui ont souvent été formés en prépa avant. Quant on enlève en plus ces places, ça ne fait pas énormément de postes pour les gens qui n'ont pas fait une scolarité dans une des ENS.

Sulfolobus a écrit:

Bouboule a écrit:
Bien, dans ce cas, on voit qu'il y a des normaliens qui ratent l'agrégation (ce qui peut lancer un débat sur la concurrence qui monte ou sur le niveau qui baisse même dans une ENS, je ne sais pas) et qu'il y en ait autant qui passent l'agrégation modère donc les propos qui tendent à faire croire que les normaliens ne la passent plus.

Cela laisse quand même 64 postes obtenus par des non normaliens en physique.

Des normaliens qui ratent l'agrégation, il y en a tous les ans, dans toutes les disciplines ou presque. Je ne pense pas que ça soit récent.
35 normaliens qui passent l'agreg de physique c'est très peu comparé aux nombres de normaliens totaux dans les départements de physique des ENS. D'autant qu'en plus parmi les 35 un certain nombre de la prendra pas et la passe, par sécurité, pour solidifier ces connaissances en physique/chimie, pour gagner en côté généraliste ou parce qu'il faut bien faire un truc de sa 4A.
Sur les 64 postes, un certain nombre (je ne sais pas quantifier pour la physique) sont pris par des auditeurs ENS qui ont été formés à l'ENS dès la L3 et qui ont souvent été formés en prépa avant. Quant on enlève en plus ces places, ça ne fait pas énormément de postes pour les gens qui n'ont pas fait une scolarité dans une des ENS.

Et donc pour ceux issus des milieux les plus modestes...

Hérodoute a écrit:

Sulfolobus a écrit:
Des normaliens qui ratent l'agrégation, il y en a tous les ans, dans toutes les disciplines ou presque. Je ne pense pas que ça soit récent.
35 normaliens qui passent l'agreg de physique c'est très peu comparé aux nombres de normaliens totaux dans les départements de physique des ENS. D'autant qu'en plus parmi les 35 un certain nombre de la prendra pas et la passe, par sécurité, pour solidifier ces connaissances en physique/chimie, pour gagner en côté généraliste ou parce qu'il faut bien faire un truc de sa 4A.
Sur les 64 postes, un certain nombre (je ne sais pas quantifier pour la physique) sont pris par des auditeurs ENS qui ont été formés à l'ENS dès la L3 et qui ont souvent été formés en prépa avant. Quant on enlève en plus ces places, ça ne fait pas énormément de postes pour les gens qui n'ont pas fait une scolarité dans une des ENS.

Et donc pour ceux issus des milieux les plus modestes...

Pas d'accord avec ce "donc" : il y a une proportion non négligeable de normaliens (en tous cas en physique et en maths) issus de milieux modestes...

gauvain31 a écrit:

Bouboule a écrit:

gauvain31 a écrit:50 places en prenant les anciennes régions de France et en enlevant IdF et Rhône Alpes : 50:20= 2.5 places par région.... c'est peu

Vous voudriez combien d'agrégés de physique par an ? Et pour en faire quoi ? Les envoyer en collège faire des EPI ?

Je me suis mal exprimé : je ne dis pas qu'ils faut augmenter le nombre total de postes, ce que je reproche exactement, c'est l'inégalité de réussite au concours en fonction du lieu géographique. Ce que j'aimerais, c'est une préparation à l'agreg externe équivalente à celle que l'on à Paris et à Lyon dans toutes universités de France. C'est ça l'Egalité.

PS: évidemment qu'on a pas à mettre des agrégés stagiaires en collège; je vous rejoins là dessus

Vous vous rendez compte que votre demande est grotesque, non ? A ce titre, vous pourriez aussi vous indigner que varangéville ou ambleny n'aient pas un système de soins aussi développé que Bordeaux ou Toulouse avec leurs CHU. Ou encore que l'école polytechnique soit à paris et non à verfeil ! Les quelques bonnes préparations à l'agrégation (Cachan et Lyon, principalement) prennent des étudiants sur dossier, et ces étudiants peuvent venir de n'importe quelle université. Non vraiment, je ne vois rien de scandaleux là dedans : certaines préparations sont meilleures que les autres et elles sont plus demandées, c'est tout.

frdm a écrit:

gauvain31 a écrit:

Bouboule a écrit:

gauvain31 a écrit:50 places en prenant les anciennes régions de France et en enlevant IdF et Rhône Alpes : 50:20= 2.5 places par région.... c'est peu

Vous voudriez combien d'agrégés de physique par an ? Et pour en faire quoi ? Les envoyer en collège faire des EPI ?

Je me suis mal exprimé : je ne dis pas qu'ils faut augmenter le nombre total de postes, ce que je reproche exactement, c'est l'inégalité de réussite au concours en fonction du lieu géographique. Ce que j'aimerais, c'est une préparation à l'agreg externe équivalente à celle que l'on à Paris et à Lyon dans toutes universités de France. C'est ça l'Egalité.

PS: évidemment qu'on a pas à mettre des agrégés stagiaires en collège; je vous rejoins là dessus

Vous vous rendez compte que votre demande est grotesque, non ? A ce titre,  vous pourriez aussi vous indigner que varangéville ou ambleny n'aient pas un système de soins aussi développé que  Bordeaux ou Toulouse avec leurs CHU. Ou encore que l'école polytechnique soit à paris et non à verfeil ! Les quelques bonnes préparations à l'agrégation (Cachan et Lyon, principalement) prennent des étudiants sur dossier, et ces étudiants peuvent venir de n'importe quelle université. Non  vraiment, je ne vois rien de scandaleux là dedans : certaines préparations sont meilleures que les autres et elles sont plus demandées, c'est tout.

Toutes les formations ne sont pas qualité égale mais on peut regretter le faible nombre de préparations et de ce point de vue, il y a, je pense une inégalité géographique, éventuellement renforcée par le fait que dans des matières comme les SVT ou les SPC, il y a sans doute des TP. Dans ma discipline, il n'y a pas de préparation à l'agrégation (externe comme interne) dans toutes les académies et, quand on ne peut pas passer par l'ENS, il faut passer par le CNED (qu'il faut pouvoir payer) ou bien se préparer seul, ce qui limite beaucoup les chances de réussite.

Merci Laverdure ! . Non, ma demande n'est absolument pas grotesque. Je l'assume à 100 % . C'est à l'Etat de garantir une égalité géographique dans la préparation des concours de la Fonction Publique

gauvain31 a écrit:Merci Laverdure ! . Non, ma demande n'est absolument pas grotesque. Je l'assume à 100 % . C'est à l'Etat de garantir une égalité géographique dans la préparation des concours de la Fonction Publique

Mais tu sais bien que c'est irréalisable en pratique, non ?
Enfin, moi je dis ça, mais j'ai préparé l'agreg tranquilou en auditeur libre à la fac de Toulouse, et c'est passé comme une lettre à la poste ! Donc pas besoin de super prépa pour réussir.

frdm a écrit:

gauvain31 a écrit:Merci Laverdure ! . Non, ma demande n'est absolument pas grotesque. Je l'assume à 100 % . C'est à l'Etat de garantir une égalité géographique dans la préparation des concours de la Fonction Publique

Mais tu sais bien que c'est irréalisable en pratique, non ?
Enfin, moi je dis ça, mais j'ai préparé l'agreg tranquilou en auditeur libre à la fac de Toulouse, et c'est passé comme une lettre à la poste ! Donc pas besoin de super prépa pour réussir.

Donc il y avait déjà une prépa Agreg externe en Physique... mais le hic est qu'il n'y en a plus en SVT. Donc, le jeune étudiant ne peut même pas être auditeur libre à la fac Paul Sabatier et est obligé de s'inscrire au CNED ou de partir ailleurs... et certains étudiants n'ont plus les moyens financiers de changer comme ça de ville (sauf à avoir les parents qui aident... s'ils peuvent)