- OlympiasProphète
Outre Atlantique, on suit ce qui se profile chez nous. Article à lire avec intérêt puisqu'on s'obstine à vouloir tester ici ce qui a échoué ailleurs.
http://m.ledevoir.com/#article-440762 (Adresse à copier-coller dans la barre d'adresse du navigateur à cause du "#")
Lien direct: http://www.ledevoir.com/international/europe/440762/la-fin-d-un-modele
Voici le début:
http://m.ledevoir.com/#article-440762 (Adresse à copier-coller dans la barre d'adresse du navigateur à cause du "#")
Lien direct: http://www.ledevoir.com/international/europe/440762/la-fin-d-un-modele
Voici le début:
Christian Rioux, le 22 mai 2015 a écrit:
Qui s’en souvient ? Au tournant du siècle, c’est à l’initiative de Pauline Marois que le Québec s’engageait dans l’aventure malheureuse du Renouveau pédagogique. Pédagogies « ludiques » et « centrées sur l’enfant », « école de la réussite », « compétences transversales », tels furent quelques-uns des slogans de la plus vaste entreprise de déconstruction de l’école jamais entreprise au Québec. Il aura fallu plus de 10 ans pour tenter de colmater quelques-uns des trous béants de cette opération de table rase. Et ceux-ci sont encore loin d’avoir été rebouchés, comme en témoignait une étude récente de Simon Larose et Stéphane Duchène selon qui, 15 ans plus tard, le niveau des élèves ne s’est guère amélioré. Une réalité que les professeurs sont en mesure de constater empiriquement, pour peu qu’ils aient le courage de « voir ce que l’on voit », comme disait si bien Péguy.
À l’époque, cette vaste entreprise idéologique, parée des atours de la « démocratisation », ne provoqua guère d’affrontements malgré la grogne de nombreux professeurs. Pas de manifestations dans les rues, pas de grèves. C’est tout juste si les débats entre spécialistes firent frissonner les tribunes de nos journaux. Le Québec n’allait-il pas dans la direction où soufflait le vent ? Celui de la modernité évidemment ! L’exemple venait de l’OCDE, sanctuaire du néolibéralisme, qui avec ses fameux tests Pisa voulait mouler l’école sur l’idéologie de la performance et de la flexibilité. À l’époque, seul un visionnaire comme l’écrivain Jean Larose osa dénoncer ce kidnapping pédagogique. Mais il prêchait dans le désert, d’où le silence que notre société consensuelle finit par lui imposer.
- IlseÉrudit
Le lien ne marche pas
- OlympiasProphète
Ah flûte
- archebocEsprit éclairé
Il ne faut pas cliquer sur le lien, mais copier http://m.ledevoir.com/#article-440762
dans la barre d'adresse de ton firefox.
C'est plus un éditorial qu'un article.
Intéressant par ailleurs : la prise de position contre la réforme de Valérie Toranian m'avait échappée.
dans la barre d'adresse de ton firefox.
C'est plus un éditorial qu'un article.
Intéressant par ailleurs : la prise de position contre la réforme de Valérie Toranian m'avait échappée.
- CatsouneExpert
Merci de ce lien, Olympias...
Edit: merci Archeboc... La manip ne fut pas évidente, mais ça a fini par fonctionner.....
Edit: merci Archeboc... La manip ne fut pas évidente, mais ça a fini par fonctionner.....
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Les compliments, c'est comme le mascara, il en faut plusieurs couches.....
- OlympiasProphète
Merci archeboc
- Marie LaetitiaBon génie
Autre chemin:
http://www.ledevoir.com/international/europe/440762/la-fin-d-un-modele#
http://www.ledevoir.com/international/europe/440762/la-fin-d-un-modele#
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- PamphylienNiveau 3
Article tout à fait intéressant et qui montre que, désormais, nous suivons avec retard ce qui a si bien échoué ailleurs. Merci Archeboc.
Un court extrait : "Le pays de Jules Ferry a longtemps boudé ce modèle unique et mondialisé si loin de ses principes. Ce modèle, c’est celui d’une école qui supprime l’échec et le redoublement — une importante mesure d’économie en temps de crise — en faisant disparaître l’évaluation des savoirs et l’effort. Ce modèle, c’est celui d’une école clientéliste où les humanités et la littérature ont été remplacées par des programmes lights listant de vagues « compétences » difficiles à mesurer et proposant des projets pluridisciplinaires qui grugent un temps fou et transforment le professeur en animateur de colonie de vacances. Si ce modèle suffit à former de bons employés flexibles et polyvalents, pourquoi faudrait-il en demander plus ?
Pour Montaigne, Molière et les langues anciennes, il faudra donc aller voir ailleurs. En pratique, partout où cette école bas de gamme s’est implantée, c’est l’école privée qui se charge de la formation des élites. Le Québec, où le privé prend de plus en plus de place depuis 10 ans, en est l’exemple parfait. Cela faisait des années que l’OCDE reprochait à la France de continuer à caresser l’idéal des Lumières qui consistait à offrir à tous un fort contenu humaniste et littéraire proposant notamment des cours de latin et d’allemand jusque dans les banlieues les plus reculées. Or, voilà ces filières condamnées pour cause d’« élitisme ». Contrairement à la tendance générale, les meilleurs lycées français donnant accès aux grandes écoles sont encore publics, gratuits et accessibles à tous. Mais pour combien de temps ?"
Un court extrait : "Le pays de Jules Ferry a longtemps boudé ce modèle unique et mondialisé si loin de ses principes. Ce modèle, c’est celui d’une école qui supprime l’échec et le redoublement — une importante mesure d’économie en temps de crise — en faisant disparaître l’évaluation des savoirs et l’effort. Ce modèle, c’est celui d’une école clientéliste où les humanités et la littérature ont été remplacées par des programmes lights listant de vagues « compétences » difficiles à mesurer et proposant des projets pluridisciplinaires qui grugent un temps fou et transforment le professeur en animateur de colonie de vacances. Si ce modèle suffit à former de bons employés flexibles et polyvalents, pourquoi faudrait-il en demander plus ?
Pour Montaigne, Molière et les langues anciennes, il faudra donc aller voir ailleurs. En pratique, partout où cette école bas de gamme s’est implantée, c’est l’école privée qui se charge de la formation des élites. Le Québec, où le privé prend de plus en plus de place depuis 10 ans, en est l’exemple parfait. Cela faisait des années que l’OCDE reprochait à la France de continuer à caresser l’idéal des Lumières qui consistait à offrir à tous un fort contenu humaniste et littéraire proposant notamment des cours de latin et d’allemand jusque dans les banlieues les plus reculées. Or, voilà ces filières condamnées pour cause d’« élitisme ». Contrairement à la tendance générale, les meilleurs lycées français donnant accès aux grandes écoles sont encore publics, gratuits et accessibles à tous. Mais pour combien de temps ?"
- archebocEsprit éclairé
Heu, c'est quand même Olympias qu'il faut remercier surtout.
- PamphylienNiveau 3
Oui. Merci Olympias.
- ycombeMonarque
@Olympias, je me suis permis d'éditer ton message en ajoutant le lien direct donné par @Marie Laetitia et une citation du début comme c'est l'usage.
J'ai mentionné la date également, l'article est déjà ancien.
ycombe (modération)
(Merci Olympias pour l'article, et Marie Lætitia pour le lien fonctionnel).
J'ai mentionné la date également, l'article est déjà ancien.
ycombe (modération)
(Merci Olympias pour l'article, et Marie Lætitia pour le lien fonctionnel).
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- OlympiasProphète
Avec l'aide technique d'archeboc !!!
- OlympiasProphète
Parfait. Comme je viens de ramasser ça sur Twitter, je n'ai pas vérifié le lien puisque ma tablette l'ouvrait sans difficultéycombe a écrit:@Olympias, je me suis permis d'éditer ton message en ajoutant le lien direct donné par @Marie Laetitia et une citation du début comme c'est l'usage.
J'ai mentionné la date également, l'article est déjà ancien.
ycombe (modération)
(Merci Olympias pour l'article, et Marie Lætitia pour le lien fonctionnel).
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