- zoom94_2Niveau 1
Bonjour, je suis un néotit en maths et j'aimerais bien avoir vos conseils sur les fréquences des contrôles , DM et interros au collège et notamment en classe de 3eme durant un trimestre. Merci
- ycombeMonarque
La composition de fin de trimestre comme évaluation unique ne te convient pas?
Ça dépend de ton nombre de classe et de ta vitesse de correction, mais une évaluation longue (DM ou DS) toutes les deux semaines, avec une évaluation courte (interro en QCM) dans la semaine intercalaire est un très bon rythme. Ça fait une note par semaine.
Si tu dois être inspecté tu fais plus de DM et plein de séances info.
Ça dépend de ton nombre de classe et de ta vitesse de correction, mais une évaluation longue (DM ou DS) toutes les deux semaines, avec une évaluation courte (interro en QCM) dans la semaine intercalaire est un très bon rythme. Ça fait une note par semaine.
Si tu dois être inspecté tu fais plus de DM et plein de séances info.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- User25965Niveau 6
@zoom94_2
Tu peux également t'interroger sur la possibilité de faire repasser les épreuves à tes élèves. Si tu codes tes épreuves sous Latex, tu peux les (ré)éditer avec de nouveaux chiffres. C'est motivant pour l'élève et cela dédramatise le rapport aux notes.
Je te signale le projet Mélusie Texaucollège, qui offre de bonnes sources :
https://melusine.eu.org/syracuse
Tu peux concevoir des sujets intelligents, tirés au harsard, pour faire : sujet gauche, sujet droit, sujet principal, sujet de rattrapage, sujet pour élève brillant ...
La troisième est particulière, car rapidement, il faut penser à introduire des épreuves du brevet. Tu connais les statistiques : 3 élèves sur 4 obtiennent une note inférieure à la moyenne. Il faut donc les préparer aux épreuves, si possible en les jetant dans le bain le plus tôt possible.
Quand on multiplie la fréquence des épreuves, il est indéniable que la pression augmente. J'évite de dire la vérité aux élèves, en leur indiquant qu'ils auront beaucoup de devoirs sur table. Je préfère mettre en avant le bon côté des choses : la possibilité de repasser une épreuve un nombre illimité de fois. Si tu multiplies les interrogations, faire attention à ne pas "casser" les élèves, car les échecs à l'adolescence sont parfois mal vécus. Prévoir donc une difficulté croissante et une certaine bienveillance dans la notation (facilitée par la possibilité de repasser les épreuves). Le principal, c'est que l'élève soit en production : feuille blanche, stylo en main, pas de calculatrice et qu'il réfléchisse (pas de passivité). Personnellement, je relève tous les travaux de mes élèves, mais certains collègue arrivent à bien faire travailler leur classe sans multiplier les interrogations. C'est une question de style, il faut trouver ses marques.
Dans la vie courante, on a souvent la possibilité de repasser une épreuve, même si c'est plus motivant de réussir du premier coup. L'enseignement, c'est peut-être d'apprendre aux élèves à 1) toujours s'accrocher et se battre 2) mettre en place une stratégie pour y arriver 3) réussir au final et ne pas se contenter de notes moyennnes (du syle 12/20). En début d'interrogation, j'écris au tableau une phrase motivante du type : "personne ne flanche", "on sa bat avec le sujet", etc ... J'explique aux élèves que la seule note qui m"intéresse, c'est un 20/20 et qu'en dessous, ce sont des notes en chocolat. Généralement, quand la note est en dessous de la moyenne, je rends la première copie sans note (mais pas les suivantes) pour éviter d'humilier l'élève. Pour un devoir, je détermine une marge d'erreur en dessous de laquelle je note 20/20, histoire de ne pas pinailler sur les 16, 17, 18 ou 19/20. Tous ceux qui atteignent ces notes (1/3 de la classe) doivent ensuite former des groupes de soutien et former leurs camarades.
Je pense avoir résolu une partie de ces problèmes en donnant des devoirs personnalisés. L'élève peut repasser l'épreuve autant de fois que nécessaire. Pour corriger dans un temps raisonnable, j'édite le corrigé et je corrige comme un robot. Généralement, je distribue 3 à 4 sujets différents, en fonction du niveau des élèves. Je passe l'ensemble de mes journées à corriger des copies et à concevoir les devoirs. En moyenne, chaque élève repasser une fois chaque épreuve. Ce n'est qu'une moyenne, car certains élèves repassent tant qu'ils n'ont pas atteint le 20/20. Le prix à payer, c'est le double de copies à corriger.
Tu peux également t'interroger sur la possibilité de faire repasser les épreuves à tes élèves. Si tu codes tes épreuves sous Latex, tu peux les (ré)éditer avec de nouveaux chiffres. C'est motivant pour l'élève et cela dédramatise le rapport aux notes.
Je te signale le projet Mélusie Texaucollège, qui offre de bonnes sources :
https://melusine.eu.org/syracuse
Tu peux concevoir des sujets intelligents, tirés au harsard, pour faire : sujet gauche, sujet droit, sujet principal, sujet de rattrapage, sujet pour élève brillant ...
La troisième est particulière, car rapidement, il faut penser à introduire des épreuves du brevet. Tu connais les statistiques : 3 élèves sur 4 obtiennent une note inférieure à la moyenne. Il faut donc les préparer aux épreuves, si possible en les jetant dans le bain le plus tôt possible.
Quand on multiplie la fréquence des épreuves, il est indéniable que la pression augmente. J'évite de dire la vérité aux élèves, en leur indiquant qu'ils auront beaucoup de devoirs sur table. Je préfère mettre en avant le bon côté des choses : la possibilité de repasser une épreuve un nombre illimité de fois. Si tu multiplies les interrogations, faire attention à ne pas "casser" les élèves, car les échecs à l'adolescence sont parfois mal vécus. Prévoir donc une difficulté croissante et une certaine bienveillance dans la notation (facilitée par la possibilité de repasser les épreuves). Le principal, c'est que l'élève soit en production : feuille blanche, stylo en main, pas de calculatrice et qu'il réfléchisse (pas de passivité). Personnellement, je relève tous les travaux de mes élèves, mais certains collègue arrivent à bien faire travailler leur classe sans multiplier les interrogations. C'est une question de style, il faut trouver ses marques.
Dans la vie courante, on a souvent la possibilité de repasser une épreuve, même si c'est plus motivant de réussir du premier coup. L'enseignement, c'est peut-être d'apprendre aux élèves à 1) toujours s'accrocher et se battre 2) mettre en place une stratégie pour y arriver 3) réussir au final et ne pas se contenter de notes moyennnes (du syle 12/20). En début d'interrogation, j'écris au tableau une phrase motivante du type : "personne ne flanche", "on sa bat avec le sujet", etc ... J'explique aux élèves que la seule note qui m"intéresse, c'est un 20/20 et qu'en dessous, ce sont des notes en chocolat. Généralement, quand la note est en dessous de la moyenne, je rends la première copie sans note (mais pas les suivantes) pour éviter d'humilier l'élève. Pour un devoir, je détermine une marge d'erreur en dessous de laquelle je note 20/20, histoire de ne pas pinailler sur les 16, 17, 18 ou 19/20. Tous ceux qui atteignent ces notes (1/3 de la classe) doivent ensuite former des groupes de soutien et former leurs camarades.
Je pense avoir résolu une partie de ces problèmes en donnant des devoirs personnalisés. L'élève peut repasser l'épreuve autant de fois que nécessaire. Pour corriger dans un temps raisonnable, j'édite le corrigé et je corrige comme un robot. Généralement, je distribue 3 à 4 sujets différents, en fonction du niveau des élèves. Je passe l'ensemble de mes journées à corriger des copies et à concevoir les devoirs. En moyenne, chaque élève repasser une fois chaque épreuve. Ce n'est qu'une moyenne, car certains élèves repassent tant qu'ils n'ont pas atteint le 20/20. Le prix à payer, c'est le double de copies à corriger.
- TazonNiveau 9
Mais je n'ai toujours pas compris Kellogs, lors d'une heure consacrée à un devoir Adrien repasse le devoir sur Thalès pour la troisième fois alors que Babette passe et réussira celui de trigo qui est le chapitre que vous venez d'étudier? Mais quand est-ce qu'Adrien passera celui sur la trigo alors? Lorsqu'il aura épuisé tous ses retards? Tu le fais revenir en plus de Babette? Y a-t-il des élèves qui ne finiront jamais le programme parce qu'ils coincent trop souvent et travaillent des semaines durant le même chapitre autres pendant que les autres avancent?
Pour les dossier post-bac les prépas demandent les moyennes de la classe et comment l'élève est classé dans la classe, mais si un bon élève a des sujets plus difficiles, ça fausse totalement les jugement sur ses performances! Idem pour les mauvais élèves.
Et pourquoi Babette doit-elle expliquer à Adrien (qui peut-être est tout simplement paresseux ou inattentif, c'est ce qu'on rencontre le plus souvent, et si il est bouché c'est pire, comment Babette pourra-telle expliquer?) alors qu'elle pourrait avancer pour elle-même? Je trouve cela vraiment injuste elle travaille comme il faut et paf, punition, elle doit se coltiner les boulets. Autant ne rien faire comme Adrien après tout, puisque c'est sans risque, on lui réexpliquera et elle pourra repasser autant de fois qu'elle veut.
Et aussi comment se fait-il qu'elle expliquera mieux que toi? Et si elle échoue à expliquer, quelle responsabilité! Presque à chaque fois que j'ai laissé des bons élèves expliquer à leur voisin, ils faisaient à leur place (ou pire, j'ai entendu des "mais t'es con ou quoi, tu sais même pas ça") ce qui est compréhensible car en général il y a des problèmes de lacunes antérieures à purger, ou donnaient des recettes à la noix sans se rendre compte qu'elles ne fonctionnaient que pour un cas particulier.
Et encore, sujet en fonction du niveau, mais niveau évalué comment? Pas d'après le devoir précédent, puisqu'il était sur un autre thème.
Bref, ta méthode me plonge à la fois dans l'admiration pour le travail accompli, mais aussi dans beaucoup de perplexité.
Et puis exiger 20/20 ça veut dire que des petites erreurs ne sont pas acceptables? C'est stressant non? Et moi je pense que les petites erreurs sont acceptables dans une certaine mesure, c'est pour ça que j'aime noter sur 20 d'ailleurs.
Pour les dossier post-bac les prépas demandent les moyennes de la classe et comment l'élève est classé dans la classe, mais si un bon élève a des sujets plus difficiles, ça fausse totalement les jugement sur ses performances! Idem pour les mauvais élèves.
Et pourquoi Babette doit-elle expliquer à Adrien (qui peut-être est tout simplement paresseux ou inattentif, c'est ce qu'on rencontre le plus souvent, et si il est bouché c'est pire, comment Babette pourra-telle expliquer?) alors qu'elle pourrait avancer pour elle-même? Je trouve cela vraiment injuste elle travaille comme il faut et paf, punition, elle doit se coltiner les boulets. Autant ne rien faire comme Adrien après tout, puisque c'est sans risque, on lui réexpliquera et elle pourra repasser autant de fois qu'elle veut.
Et aussi comment se fait-il qu'elle expliquera mieux que toi? Et si elle échoue à expliquer, quelle responsabilité! Presque à chaque fois que j'ai laissé des bons élèves expliquer à leur voisin, ils faisaient à leur place (ou pire, j'ai entendu des "mais t'es con ou quoi, tu sais même pas ça") ce qui est compréhensible car en général il y a des problèmes de lacunes antérieures à purger, ou donnaient des recettes à la noix sans se rendre compte qu'elles ne fonctionnaient que pour un cas particulier.
Et encore, sujet en fonction du niveau, mais niveau évalué comment? Pas d'après le devoir précédent, puisqu'il était sur un autre thème.
Bref, ta méthode me plonge à la fois dans l'admiration pour le travail accompli, mais aussi dans beaucoup de perplexité.
Et puis exiger 20/20 ça veut dire que des petites erreurs ne sont pas acceptables? C'est stressant non? Et moi je pense que les petites erreurs sont acceptables dans une certaine mesure, c'est pour ça que j'aime noter sur 20 d'ailleurs.
- RequiemForADreamNeoprof expérimenté
Tout à fait d'accord avec l'intégralité du message de Tazon
De plus, en quoi une note "humilierait" (sic) l'élève ? je sais qu'il y a un gros travail à faire la dessus, mais pour l'estime de soi, passer 5 fois un même contrôle n'est-il pas humiliant aussi dans ce cas là ? (pour moi ce n'est pas le cas dans les deux situations mais je ne vois pas pourquoi on ferait une différence).
De plus, en quoi une note "humilierait" (sic) l'élève ? je sais qu'il y a un gros travail à faire la dessus, mais pour l'estime de soi, passer 5 fois un même contrôle n'est-il pas humiliant aussi dans ce cas là ? (pour moi ce n'est pas le cas dans les deux situations mais je ne vois pas pourquoi on ferait une différence).
- User25965Niveau 6
Tazon a écrit:Mais je n'ai toujours pas compris Kellogs, lors d'une heure consacrée à un devoir Adrien repasse le devoir sur Thalès pour la troisième fois alors que Babette passe et réussira celui de trigo qui est le chapitre que vous venez d'étudier? Mais quand est-ce qu'Adrien passera celui sur la trigo alors? Lorsqu'il aura épuisé tous ses retards? Tu le fais revenir en plus de Babette? Y a-t-il des élèves qui ne finiront jamais le programme parce qu'ils coincent trop souvent et travaillent des semaines durant le même chapitre autres pendant que les autres avancent?.
Je pense que chacun se réfère à sa propre expérience : je donne des devoirs différenciés sur un même thème pour éviter la triche (sujet gauche/droit) et j'autorise à repasser l'évaluation (et ce n'est jamais considéré comme un stress, puisque c'est l'élève qui décide). Les devoirs sont regroupés par module et je pense également les noter sur leur capacité à aider leurs camarades. Quand les élèves ont validé les devoirs d'un module, ils travaillent en autonomie. Il est possible que j'organise les classes en îlot cette année. Je pense qu'il existe une grande diversité de méthodes d'évaluation et d'enseignement.
Pour ouvrir le débat, durant les vacances, j'ai vu un documentaire très riche concernant l'école de Xaviel Niel:
Born to Code Ecole 42 :
- TazonNiveau 9
Ok, je comprends mieux comment tu t'organises, au bout d'un moment, devoir réussi ou pas il faut passer à autre chose, et les bons élèves approfondissent pendant que les autres ont la possibilité de repasser le devoir. C'est une bonne idée. Je le ferai peut-être mais certainement pas plus d'une fois (repasser plus d'une fois).kellogs a écrit:Tazon a écrit:Mais je n'ai toujours pas compris Kellogs, lors d'une heure consacrée à un devoir Adrien repasse le devoir sur Thalès pour la troisième fois alors que Babette passe et réussira celui de trigo qui est le chapitre que vous venez d'étudier? Mais quand est-ce qu'Adrien passera celui sur la trigo alors? Lorsqu'il aura épuisé tous ses retards? Tu le fais revenir en plus de Babette? Y a-t-il des élèves qui ne finiront jamais le programme parce qu'ils coincent trop souvent et travaillent des semaines durant le même chapitre autres pendant que les autres avancent?.
Je pense que chacun se réfère à sa propre expérience : je donne des devoirs différenciés sur un même thème pour éviter la triche (sujet gauche/droit) et j'autorise à repasser l'évaluation (et ce n'est jamais considéré comme un stress, puisque c'est l'élève qui décide). Les devoirs sont regroupés par module et je pense également les noter sur leur capacité à aider leurs camarades. Quand les élèves ont validé les devoirs d'un module, ils travaillent en autonomie. Il est possible que j'organise les classes en îlot cette année. Je pense qu'il existe une grande diversité de méthodes d'évaluation et d'enseignement.
J'ai plus de mal avec ce qui est en gras, ce n'est à mon avis pas notre tâche, cela relève de la morale. Tu baisserais vraiment la note d'un très bon élève en maths parce qu'il ne sait pas expliquer ce qu'il comprend un peu instinctivement (exple géométrie dans l'espace) ou ne sait pas convaincre un camarade? De plus l'étude est pour moi une expérience vraiment intime qui permet d'évoluer en se confrontant à soi-même, et je ne crois pas qu'il soit bon d'encourager la tendance naturelle des ados (et pas qu'eux) à éviter cette confrontation souvent inconfortable.
- User25965Niveau 6
Non, je n'abaisse pas vraiment les notes, l'idée, c'est plutôt de responsabiliser de tous petits groupes d'élèves.
L'inconvénient d'une méthode où l'on permet aux élèves de repasser les épreuves, est qu'il est difficile de différencier l'excellent élève de l'élève moyen, vu que tout se confond. Par exemple, en cinquième, un élève qui avait 20/20 à chaque contrôle s'est vu rattrapé par 1/3 de la classe et j'ai senti un malaise. J'ai indiqué sur son bulletin qu'il était le meilleur de la classe, mais cela n'a pas suffi à dissiper sa déception de ne pas être premier. Mais n'est-ce pas le prix à payer pour dynamiser une classe ?
L'expérience intime et la confrontation à soi-même est une belle idée, assez juste. Mais on dit y ajouter que lorsqu'il s'agit de nos enfants, on les encourage toujours, sans jamais les critiquer. Je me suis dit que faire de même avec une classe entière et dire à chaque élève qu'il est bon en mathématiques ne peut que relever le niveau général et c'est l'objectif que je poursuis.
Et puis, il y a aussi l'humour. Par exemple, j'indique à mes élèves qu'il existe un "club de ceux qui ont 20/20" et quand je rends une bonne copie, j'indique "bienvenue au club". Je voudrais encourager chaque élève à vraiment tester ses limites, à atteindre la perfection. Dans les mathématiques, il y a cette notion de limite, vers laquelle ont tend. Si tu connais le livre Jonathan Livingston le goéland de Richard Bach, c'est bien l'allégorie de l'enseignement et nos élèves des pilotes, qui testent leur vitesse limite.
L'inconvénient d'une méthode où l'on permet aux élèves de repasser les épreuves, est qu'il est difficile de différencier l'excellent élève de l'élève moyen, vu que tout se confond. Par exemple, en cinquième, un élève qui avait 20/20 à chaque contrôle s'est vu rattrapé par 1/3 de la classe et j'ai senti un malaise. J'ai indiqué sur son bulletin qu'il était le meilleur de la classe, mais cela n'a pas suffi à dissiper sa déception de ne pas être premier. Mais n'est-ce pas le prix à payer pour dynamiser une classe ?
L'expérience intime et la confrontation à soi-même est une belle idée, assez juste. Mais on dit y ajouter que lorsqu'il s'agit de nos enfants, on les encourage toujours, sans jamais les critiquer. Je me suis dit que faire de même avec une classe entière et dire à chaque élève qu'il est bon en mathématiques ne peut que relever le niveau général et c'est l'objectif que je poursuis.
Et puis, il y a aussi l'humour. Par exemple, j'indique à mes élèves qu'il existe un "club de ceux qui ont 20/20" et quand je rends une bonne copie, j'indique "bienvenue au club". Je voudrais encourager chaque élève à vraiment tester ses limites, à atteindre la perfection. Dans les mathématiques, il y a cette notion de limite, vers laquelle ont tend. Si tu connais le livre Jonathan Livingston le goéland de Richard Bach, c'est bien l'allégorie de l'enseignement et nos élèves des pilotes, qui testent leur vitesse limite.
- Magali06700Niveau 1
Personnellement, je fais :
- 1 interro de 15-20 min toutes les deux semaines avec des questions de leçons et exercices d'application
- 1 DM toutes les deux semaines avec 1 ou 2 exercices
- quelques calculs mentaux notés
- 2 contrôles d'une heure par trimestre
Les élèves râlent un peu au début mais se font vite au rythme et à la régularité des évaluations. Ils savent à quoi s'attendre.
- 1 interro de 15-20 min toutes les deux semaines avec des questions de leçons et exercices d'application
- 1 DM toutes les deux semaines avec 1 ou 2 exercices
- quelques calculs mentaux notés
- 2 contrôles d'une heure par trimestre
Les élèves râlent un peu au début mais se font vite au rythme et à la régularité des évaluations. Ils savent à quoi s'attendre.
- FansouxNiveau 5
Je procède à peu de choses près de la même façon que Magali06700, à ceci près que les interros de 15 à 20 min ont lieu un peu plus souvent (environ toutes les 6h de classe) et que les "activités mentales" (pas seulement calcul mental) ont lieu à chaque début de cours et sont évaluées sur la base du volontariat, donc de "façon positive"
Je pense que rendre les évaluations fréquentes enlève une partie du stress car d'une part elles deviennent une sorte d'habitude, d'autre part si elles sont nombreuses alors l'élève sait qu'il aura de plus nombreuses occasions de se rattraper si besoin.
Je pense que rendre les évaluations fréquentes enlève une partie du stress car d'une part elles deviennent une sorte d'habitude, d'autre part si elles sont nombreuses alors l'élève sait qu'il aura de plus nombreuses occasions de se rattraper si besoin.
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