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- Luigi_BGrand Maître
Une circulaire établit la nouvelle gouvernance régionale de l'éducation nationale
Aller vers plus d'efficience, c'est l'objectif fixé par la circulaire sur la réforme de l'administration territoriale de l'Etat publiée au BO du 10 mars, qui adapte à l'Education nationale la nouvelle géographie régionale.
"La mutualisation, qui peut prendre plusieurs formes, consiste à obtenir des gains d'efficacité et d'efficience par la mise en commun des moyens des services en jouant sur différents leviers, tels que la complémentarité, le regroupement et la spécialisation des expertises, les économies d'échelle", explique le texte. "Le recteur de région académique fixe, en fonction des spécificités de la région académique, un schéma cible de mutualisation des moyens des services, conforme à des objectifs d'efficience fonctionnelle et de qualité de service vis-à-vis de l'ensemble des usagers."
Le texte évoque aussi le " comité régional académique" qui réunit les recteurs de la région. Il "est chargé d'organiser les modalités de l'action commune des recteurs et d'assurer la coordination des politiques académiques... Les prises de décision traduiront la collégialité entre les recteurs d'académie membres du comité régional académique, lesqquels doivent en toutes circonstances veiller à la recherche de l'expression d'un consensus".
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/03/11032016Article635932782669833714.aspx
- trompettemarineMonarque
Les bruits qui courent chez nous est que le nouveau recteur a été nommé à cette fin.
Vu que les professeurs ne font pas peur, pourquoi le gouvernement se priverait-il ?
Vu que les professeurs ne font pas peur, pourquoi le gouvernement se priverait-il ?
- trompettemarineMonarque
Traduction : La fusion des académies va permettre de nombreuses suppressions de postes... (et de nombreux drames personnels)
"La mutualisation, qui peut prendre plusieurs formes, consiste à obtenir des gains d'efficacité et d'efficience par la mise en commun des moyens des services en jouant sur différents leviers, tels que la complémentarité, le regroupement et la spécialisation des expertises, les économies d'échelle",
Traduction : Le recteur fait ce qu'il veut.
"Le recteur de région académique fixe, en fonction des spécificités de la région académique, un schéma cible de mutualisation des moyens des services, conforme à des objectifs d'efficience fonctionnelle et de qualité de service vis-à-vis de l'ensemble des usagers."
Traduction : Tout le monde va morfler...
Le texte évoque aussi le " comité régional académique" qui réunit les recteurs de la région. Il "est chargé d'organiser les modalités de l'action commune des recteurs et d'assurer la coordination des politiques académiques... Les prises de décision traduiront la collégialité entre les recteurs d'académie membres du comité régional académique, lesqquels doivent en toutes circonstances veiller à la recherche de l'expression d'un consensus".
- BalthamosDoyen
Reste à voir jusqu'où s'arrêtera la mutualisation (gestion des personnels enseignants, du mouvement, etc. )
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- Spoiler:
- atriumNeoprof expérimenté
trompettemarine a écrit:Les bruits qui courent chez nous est que le nouveau recteur a été nommé à cette fin.
Vu que les professeurs ne font pas peur, pourquoi le gouvernement se priverait-il ?
ça peut s'arranger...
- BrontosaureNiveau 5
trompettemarine a écrit:
Vu que les professeurs ne font pas peur, pourquoi le gouvernement se priverait-il ?
Etant donné la manière dont le gouvernement traite les enseignants, imaginez un peu ce que peut être son respect pour les personnels administratifs...
Les mesures de carte existent aussi pour les ATSS et il y a peu de chances que l'opinion publique, déjà peu mobilisée contre les réformes de NVB dont les effets la concernent pourtant, s'émeuve de suppressions de postes d'adjoints administratifs dans les rectorats.
Pour les administratifs, des postes en moins et, pour les enseignants, une "efficience" nouvelle dans leur gestion académique.
Elle n'est pas belle, la vie ?
- trompettemarineMonarque
Oui, je suis de tout coeur avec vous, j'aurais dû écrire "tous ceux qui travaillent dans l'éducation nationale" et pas seulement "les professeurs".
Quant au mot "efficience", mot qui appartient au monde économique anglo-saxon, il fait effectivement très peur.
Voici acté le burn-out dans les textes (dans les pratiques, c'est déjà le cas.)
Quant au mot "efficience", mot qui appartient au monde économique anglo-saxon, il fait effectivement très peur.
Voici acté le burn-out dans les textes (dans les pratiques, c'est déjà le cas.)
- IphigénieProphète
On créerait donc une strate de plus? Tu parles d'une simplification!
Plus de chefs super-chefs et moins de vrais travailleurs
Plus de chefs super-chefs et moins de vrais travailleurs
- slylanNiveau 10
atrium a écrit:trompettemarine a écrit:Les bruits qui courent chez nous est que le nouveau recteur a été nommé à cette fin.
Vu que les professeurs ne font pas peur, pourquoi le gouvernement se priverait-il ?
ça peut s'arranger...
Je suis vraiment pessimiste sur ce point. Même lorsqu'ils se rendent aux urnes, la majorité des professeurs continue de voter PS ("parce que la droite, c'est pire", "parce que le FN risque de passer", "il faut bien faire un choix", etc...)
- Luigi_BGrand Maître
C'est plutôt que les recteurs académiques deviennent une strate temporaire en attendant de disparaître, façon que cette disparition ne soit pas trop brutale. Une façon très respectueuse de faire de la politique (avec continuité dans l'alternance).Iphigénie a écrit:On créerait donc une strate de plus? Tu parles d'une simplification!
Deux ans après, un décret qui permet aux recteurs de région académiques "d'administrer" plusieurs académies : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2017/11/6/MENG1725895D/jo/texte
par dérogation au troisième alinéa de l'article R. 222-1 du code de l'éducation qui prévoit que, sous réserve des compétences du recteur de région académique, chaque circonscription académique continue d'être administrée par un recteur, le décret ouvre la possibilité de confier au recteur de région académique l'administration des autres académies de la même région académique.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Luigi_BGrand Maître
La question qui se pose dès lors : à quel horizon la fin des académies actuelles ?
Voir aussi ce fil (à fusionner, comme les régions ?) : https://www.neoprofs.org/t97509p25-les-academies-phagocytees-par-les-nouvelles-regions-academiques
A relire aussi ce projet de passer de 26 à 21 académies en 2015 : https://www.caissedesdepotsdesterritoires.fr/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&cid=1250268885484
Voir aussi ce fil (à fusionner, comme les régions ?) : https://www.neoprofs.org/t97509p25-les-academies-phagocytees-par-les-nouvelles-regions-academiques
A relire aussi ce projet de passer de 26 à 21 académies en 2015 : https://www.caissedesdepotsdesterritoires.fr/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&cid=1250268885484
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- slylanNiveau 10
souslapluie a écrit:Le point de vue de la CGT éduc'action :
Pour les académies concernées par la fusion, le rapport envisage la possibilité d’une gestion infra académique (considérée comme faisable par la DGRH) pour les mutations intra académiques par exemple.
Est-ce que vous pouvez détailler ce point s'il-vous-plaît? Est-ce que le mouvement inter-académique sera modifié pour correspondre aux nouvelles régions ? Dans ce cas, une demande de mutation intra serait-elle possible à l'intérieur d'une "super académie" ?
- Luigi_BGrand Maître
Bernard Toulemonde : “Une mise en extinction progressive des #recteurs d’académie se dessine” -via @acteurspublics https://t.co/6DMg48hBxX pic.twitter.com/nLr6eGLmz2
— Soazig Le Nevé (@soazigleneve) 9 novembre 2017
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- melimelo02Niveau 1
slylan a écrit:souslapluie a écrit:Le point de vue de la CGT éduc'action :
Pour les académies concernées par la fusion, le rapport envisage la possibilité d’une gestion infra académique (considérée comme faisable par la DGRH) pour les mutations intra académiques par exemple.
Est-ce que vous pouvez détailler ce point s'il-vous-plaît? Est-ce que le mouvement inter-académique sera modifié pour correspondre aux nouvelles régions ? Dans ce cas, une demande de mutation intra serait-elle possible à l'intérieur d'une "super académie" ?
Je me pose exactement la même question...Les mutations inter approchent et cela pourrait me décider à attendre un an de plus ou pas...
- Luigi_BGrand Maître
https://www.caissedesdepotsdesterritoires.fr/cs/ContentServer?pagename=Territoires/Articles/Articles&cid=1250280274529
Supprimer les rectorats de petite taille
La Cour des comptes suggère également de "réviser d'ici le 31 décembre 2019 la carte des rectorats en supprimant les rectorats de petite taille". D'une manière générale, elle regrette que, suite à la loi Notr (Nouvelle Organisation territoriale de la République) du 7 août 2015, "le regroupement des régions n’a pas empêché la persistance de découpages dérogatoires". Pour ce qui est de l'Education nationale, la Cour regrette précisément que "la création de recteurs de régions académiques a été préférée à la fusion des rectorats, laissant subsister la carte des 30 académies existantes".
"La réforme territoriale de 2015 a placé l'Education nationale au milieu du gué et le statu quo n'est plus possible", a récemment déclaré Jean-Michel Blanquer (voir notre article ci-dessous du 11 décembre 2017). Avec sa collègue Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, il a commandé un rapport, pour le début du printemps, qui devra proposer des "schémas d’organisation adaptés à chacune des 13 régions". La mission pourra s'inspirer des observations de la Cour.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- InvitéInvité
- Luigi_BGrand Maître
Ces nouvelles régions académiques, lieu d'expérimentation pour l'école du futur ?
http://snupden.fsu.fr/Experimenter-pour-mieux-dereglementer-Nouveau-credo-du-ministre-de-l-Education.html
http://snupden.fsu.fr/Experimenter-pour-mieux-dereglementer-Nouveau-credo-du-ministre-de-l-Education.html
SNU.PDEN a écrit:Vendredi 8 décembre à Rouen, Jean-Michel Blanquer a décliné la feuille de route de la nouvelle région académique Caen-Rouen. Un projet intitulé « Normandie du futur », que le Ministre veut innovant et expérimental, quitte à faire sauter bon nombre de verrous. La préfiguration d’une nouvelle Éducation nationale-régionale ?
Face à 300 cadres des académies de Caen et de Rouen, et aux côtés de Fabienne Buccio, Préfète de Région et de Denis Roland, Recteur de la nouvelle académie, le Ministre de l’Éducation Nationale a décliné la feuille de route de la nouvelle grande académie. Les évolutions attendues d’ici deux ans sont majeures, l’objectif étant de faire de la « Normandie du futur » un terrain d’expérimentation de ce qui pourra être décliné sur l’ensemble du territoire. Quitte à tout dérèglementer et casser définitivement le service public national d’éducation.
Partant de l’idée qu’il faut « revitaliser les territoires ruraux » et que la nouvelle entité académique compte trop de petites écoles et de petits collèges, le Ministre a invité les cadres à :
• s’engager sur le terrain de l’expérimentation, quitte à déconstruire la notion de classe « dans un collège de 110 élèves ».
• mettre en place des établissements publics du socle commun car les structures administratives actuelles ne doivent pas demeurer pour elles-mêmes. (Les inspecteurs du premier degré apprécieront…)
• répondre aux besoins des élèves et du terrain, en particulier des entreprises et de la collectivité territoriale. Pour le Ministre de l’Éducation Nationale, les établissements doivent être en mesure de s’adapter, de répondre beaucoup plus rapidement aux besoins du terrain, quitte à déroger aux calendrier habituels de certification des élèves.
Enfin, les lycées devraient bénéficier davantage d’autonomie, en matière de recrutement des personnels avec une possibilité plus grande de postes à profils.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- FenrirFidèle du forum
Joie
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À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- gauvain31Empereur
Fenrir a écrit:Joie
Attends d'avoir LE rectorat de France quand tous les méga-rectoraux auront fusionné: on pourra t'envoyer à Nantes pour 6 mois puis à Limoges pour 3 mois, c'est ça l'éducation nationale. Il me tarde en tant que TZR Haute Garonne de découvrir Strasbourg et ses élèves , il paraît que c'est très joli.
- FenrirFidèle du forum
C'est joli oui. Mais à ce compte là autant visiter Mulhouse à la saint Sylvestre et voir les feux de joie.
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À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- KimberliteExpert
Oulala, ça sent mauvais, ça...Luigi_B a écrit:Ces nouvelles régions académiques, lieu d'expérimentation pour l'école du futur ?
http://snupden.fsu.fr/Experimenter-pour-mieux-dereglementer-Nouveau-credo-du-ministre-de-l-Education.htmlSNU.PDEN a écrit:Vendredi 8 décembre à Rouen, Jean-Michel Blanquer a décliné la feuille de route de la nouvelle région académique Caen-Rouen. Un projet intitulé « Normandie du futur », que le Ministre veut innovant et expérimental, quitte à faire sauter bon nombre de verrous. La préfiguration d’une nouvelle Éducation nationale-régionale ?
Face à 300 cadres des académies de Caen et de Rouen, et aux côtés de Fabienne Buccio, Préfète de Région et de Denis Roland, Recteur de la nouvelle académie, le Ministre de l’Éducation Nationale a décliné la feuille de route de la nouvelle grande académie. Les évolutions attendues d’ici deux ans sont majeures, l’objectif étant de faire de la « Normandie du futur » un terrain d’expérimentation de ce qui pourra être décliné sur l’ensemble du territoire. Quitte à tout dérèglementer et casser définitivement le service public national d’éducation.
Partant de l’idée qu’il faut « revitaliser les territoires ruraux » et que la nouvelle entité académique compte trop de petites écoles et de petits collèges, le Ministre a invité les cadres à :
• s’engager sur le terrain de l’expérimentation, quitte à déconstruire la notion de classe « dans un collège de 110 élèves ».
• mettre en place des établissements publics du socle commun car les structures administratives actuelles ne doivent pas demeurer pour elles-mêmes. (Les inspecteurs du premier degré apprécieront…)
• répondre aux besoins des élèves et du terrain, en particulier des entreprises et de la collectivité territoriale. Pour le Ministre de l’Éducation Nationale, les établissements doivent être en mesure de s’adapter, de répondre beaucoup plus rapidement aux besoins du terrain, quitte à déroger aux calendrier habituels de certification des élèves.
Enfin, les lycées devraient bénéficier davantage d’autonomie, en matière de recrutement des personnels avec une possibilité plus grande de postes à profils.
"Déconstruire la notion de classe"... ceci signifie pouvoir faire des classes à plusieurs niveaux en collège, comme dans le primaire?
Je ne comprends pas le "mettre en place des établissements publics du socle commun... ça signifie des "écoles-collèges"?
Enfin le "répondre aux besoins..." est effrayant. Bientôt, un élève qui est intéressé par une filière peu représentée dans son coin ne pourra plus se former pour ceci. Déjà que ce n'est pas toujours évident... et je plains l'élève qui déménagera d'un endroit à l'autre et se retrouvera avec une formation bien différente et non "adaptée" à ce qui se fait localement. C'est quand même rigolo, quand j'étais jeune on nous serinait sans arrêt le doux refrain de la mobilité. Maintenant on va jouer à l'adaptation locale (dans certaines régions, on va les former à être chômeurs?).
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- Spoiler:
- archebocEsprit éclairé
Kimberlite a écrit:"Déconstruire la notion de classe"... ceci signifie pouvoir faire des classes à plusieurs niveaux en collège, comme dans le primaire?
Comme je suis dans une phase optimiste, je pense plutôt à un collège modulaire. Mais sans l'appeler modulaire, cela ferait trop SNALC.
Kimberlite a écrit:Je ne comprends pas le "mettre en place des établissements publics du socle commun... ça signifie des "écoles-collèges"?
Oui, bien sûr. Un écolier coûte moins cher qu'un collégien. Si on peut rétrograder la 6e dans l'école primaire, avec un professeur des écoles à la place de la douzaine de capéssien ou d'agrégé, on fait plaisir à Bercy et à la Cour des Comptes.
On pourra aussi massivement faire sauter des classes. Maintenant que les redoublements ont disparu, on ne peut maintenir les gains de productivités en ce domaine qu'en accélérant la trajectoire des élèves.
- DaphnéDemi-dieu
Ouh là oui je te trouve optimiste là, je crains bien pire...archeboc a écrit:Kimberlite a écrit:"Déconstruire la notion de classe"... ceci signifie pouvoir faire des classes à plusieurs niveaux en collège, comme dans le primaire?
Comme je suis dans une phase optimiste, je pense plutôt à un collège modulaire. Mais sans l'appeler modulaire, cela ferait trop SNALC.
- archebocEsprit éclairé
Daphné a écrit:Ouh là oui je te trouve optimiste là, je crains bien pire...archeboc a écrit:Kimberlite a écrit:"Déconstruire la notion de classe"... ceci signifie pouvoir faire des classes à plusieurs niveaux en collège, comme dans le primaire?
Comme je suis dans une phase optimiste, je pense plutôt à un collège modulaire. Mais sans l'appeler modulaire, cela ferait trop SNALC.
Et bien une autre possibilité, maintenant qu'on est arrivé à l'os sur les redoublements, ce serait de bouster les bons élèves en leur faisant sauter systématiquement une classe. Mais à partir du moment où on met le doigt là-dedans, les parents joueront à faire sauter une deuxième classe, puis, arguant des gros écarts d'âge, imposerons un regroupement des élèves par âge : on se retrouvera avec des classes de niveau.
Avec la perspectives des économies qu'il pourra faire à chaque étape de cette opération, l'Etat ne pourra pas dire non. Et si en plus il met en place un bel indicateur de performance sur le nombre d'élèves qui sautent une classe, le phénomène exploser très vite.
Ou pourrait voir aussi un retour vers l'enseignement primaire supérieur (voir par exemple les diatribes de Prost : on a secondariser les CEG, alors qu'il aurait fallu primariser le collège). Cela peut passer par des instituteurs qui prennent la 6e (après tout, c'est cycle 3), voire la recréation d'un corps de PEGC.
- DaphnéDemi-dieu
archeboc a écrit:Daphné a écrit:Ouh là oui je te trouve optimiste là, je crains bien pire...archeboc a écrit:Kimberlite a écrit:"Déconstruire la notion de classe"... ceci signifie pouvoir faire des classes à plusieurs niveaux en collège, comme dans le primaire?
Comme je suis dans une phase optimiste, je pense plutôt à un collège modulaire. Mais sans l'appeler modulaire, cela ferait trop SNALC.
Et bien une autre possibilité, maintenant qu'on est arrivé à l'os sur les redoublements, ce serait de bouster les bons élèves en leur faisant sauter systématiquement une classe. Mais à partir du moment où on met le doigt là-dedans, les parents joueront à faire sauter une deuxième classe, puis, arguant des gros écarts d'âge, imposerons un regroupement des élèves par âge : on se retrouvera avec des classes de niveau.
Avec la perspectives des économies qu'il pourra faire à chaque étape de cette opération, l'Etat ne pourra pas dire non. Et si en plus il met en place un bel indicateur de performance sur le nombre d'élèves qui sautent une classe, le phénomène exploser très vite.
Ou pourrait voir aussi un retour vers l'enseignement primaire supérieur (voir par exemple les diatribes de Prost : on a secondariser les CEG, alors qu'il aurait fallu primariser le collège). Cela peut passer par des instituteurs qui prennent la 6e (après tout, c'est cycle 3), voire la recréation d'un corps de PEGC.
C'est la bivalence qui nous pend au nez.
- User21929Expert
Bienveillance, bivalence, ... Pffff !
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