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- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
maîtresse a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Dommage que pour être audibles, les gens qui posent ces questions aient eu besoin de se jeter dans les bras de l'extrême-droite, car ces questions et ces propositions viennent de la gauche chevènementiste.
Et qui aujourd'hui incarne la gauche chevènementiste ?
Certainement pas un parti d'extrême-droite. Ce n'est pas un Chevènement sucrant les fraises ou un Philippot qui vont me convaincre que les idées de la gauche républicaine s'incarnent aujourd'hui dans des partis d'extrême-droite comme DLF ou le FN.
- Ma'amÉrudit
Je n'ai pas dit ça. Tu me dis qui ce n'est pas, mais tu ne réponds pas à ma question.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
maîtresse a écrit:Je n'ai pas dit ça. Tu me dis qui ce n'est pas, mais tu ne réponds pas à ma question.
De nombreux militants du Front de Gauche ont un discours proche des chevènementistes, et plus crédibles car non greffé à des partis d'extrême-droite.
- User5899Demi-dieu
Les perspectives d'avenir ?Marcel Khrouchtchev a écrit:On cherche encore la différence entre ce qu'est devenu "Debout la France" (ex-"Debout la République", ce qui avait plus de gueule quand même) et le FN...
- Ma'amÉrudit
Eh bien ils ne se font pas assez entendre. Je suis convaincue qu'il ne faut pas laisser la droite et l'extrême-droite confisquer le débat.
Être de gauche ça ne veut pas forcément dire cautionner l'égalitarisme qui revient à un terrible nivellement par le bas ! Enfin j'espère, sinon ça veut dire que je ne suis plus de gauche.
Être de gauche ça ne veut pas forcément dire cautionner l'égalitarisme qui revient à un terrible nivellement par le bas ! Enfin j'espère, sinon ça veut dire que je ne suis plus de gauche.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Cripure a écrit:Les perspectives d'avenir ?Marcel Khrouchtchev a écrit:On cherche encore la différence entre ce qu'est devenu "Debout la France" (ex-"Debout la République", ce qui avait plus de gueule quand même) et le FN...
Oui, c'est sûr qu'avec Marine Le Pen comme PM, NDA nous promet des lendemains qui chantent!
Allons, ne soyez pas aveuglé par votre amitié pour Brighelli.
J'ai moi aussi des amis qui ont viré vers l'extrême-droite, mais pour qui mes sentiments amicaux et ma fidélité demeurent très forts. Mais je ne vais pas jusqu'à les défendre politiquement.
- El-vacatorNiveau 7
Marcel Khrouchtchev a écrit:maîtresse a écrit:Je n'ai pas dit ça. Tu me dis qui ce n'est pas, mais tu ne réponds pas à ma question.
De nombreux militants du Front de Gauche ont un discours proche des chevènementistes, et plus crédibles car non greffé à des partis d'extrême-droite.
C'est exact.
En revanche, structurellement parlant, ils se heurtent à une forte contradiction entre enseignement "jacobin" (chevènementisme, souverainisme) et leur grille de lecture "internationaliste", ce qui doit contribuer à une confusion profonde. Si pour ces militants du FDG le discours est clair, je ne pense pas que pour les cadres du parti et le discours officiel cela soit la même chose.
Notons toutefois que Mélechon s'est vigoureusement prononcé contre pas mal d'aspects de la réforme, avec une bonne dose d'humour en plus (le coup des pianos précipités, etc.).
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Victoriae mundis et mundis lacrima
- CeladonDemi-dieu
Pour ce qui est des positions du front de gauche sur l'éducation, je n'ai trouvé que ça :
12 propositions pour refonder une politique nationale d’éducation.
1. Tous capables ! Parce que les différences entre les élèves ne sont pas naturelles mais socialement construites, que l’échec scolaire n’est pas une fatalité, l’affirmation de la capacité de tous les élèves à entrer dans les apprentissages scolaires est au fondement du projet éducatif.
2. L’urgence : un plan de lutte contre les inégalités. L’égalité scolaire implique la gratuité réelle des études pour tous. Des critères nationaux devront être (re)pensés et mis en œuvre pour mettre en place l’école de l’égalité quelles que soient les ressources des collectivités locales. Ainsi, les fonds sociaux et d’aide à la restauration seront rétablis à la hauteur des besoins. Des postes d’assistants sociaux scolaires seront créés. Nous mettrons en place des observatoires des inégalités rassemblant dans les territoires des élus, des parents, l’ensemble des personnels de l’éducation nationale et des élèves à partir du collège ainsi que des personnalités associées.
3. Un service public d’éducation national, pour garantir un même accès à l’éducation sur tout le territoire en éradiquant les logiques de concurrence qui sabordent notre système éducatif. Nous en finirons avec les politique d’autonomie libérale et mettrons un terme à la politique ségrégative de Nicolas Sarkozy en matière de carte scolaire en faisant primer l’intérêt général. Une sectorisation repensée sera mise en place fondée sur de nouveaux redécoupages, fidèle aux réalités locales, concertée avec tous les acteurs des territoires et encadrée par des observations locaux de la mixité sociale.
4. À formation commune, qualification égale. Nous garantirons le droit à une qualification égale pour ceux qui ont suivi une même formation : défense du cadre national des diplômes, validation de toutes les années d’étude dans les conventions collectives.
5. Construire une culture commune ambitieuse. Le commun est porté par des valeurs laïques, les mêmes contenus de savoirs pour tous et par les modalités d’apprentissages, qui privilégient l’apprendre ensemble, l’exercice de la pensée et l’autonomie intellectuelle. Les mêmes programmes doivent être enseignés à tous jusqu’à la fin du collège pour que l’orientation dans les différentes voies du lycée, générale, professionnelle ou technologique, soit un vrai choix. Nous développerons les passerelles entre les voies. L’investissement de l’État dans l’enseignement professionnel sera augmenté de 50 % pour que les enseignements techniques professionnels et généraux soient d’égale qualité. Parce qu’il faut du temps pour apprendre à tous des savoirs plus complexes, la scolarité obligatoire sera portée à 18 ans.
6. Défendre et transformer l’école maternelle. L’école maternelle sera obligatoire à partir de 3 ans, accessible dès 2 ans pour les familles qui le souhaitent. Réduction des effectifs et refonte des programmes permettront à tous les enfants, en particulier ceux issus des classes populaires, de devenir élèves.
7. Refonder l’école sur le modèle de l’élève qui n’a que l’école pour apprendre. Les programmes et l’ensemble de l’école devront être refondés sur le modèle de l’élève qui n’a que l’école pour apprendre les savoirs scolaires afin de réduire l’échec scolaire, de donner à tous les clefs pour entrer dans les apprentissages scolaires, s’émanciper, et ce sur tous les champs de la connaissance. Le service public d’éducation nationale devra prendre en charge tous les apprentissages nécessaires pour réussir à l’école : il faut en finir avec la délégation aux familles, aux collectivités locales ou aux cours privés. L’école doit se faire à l’école.
8. Redonner sens au métier d’enseignant est une priorité. Une nouvelle réforme de la formation des enseignants articulera formation de haut niveau dans la ou les disciplines à enseigner, formation professionnelle et ouverture à la recherche et s’appuiera sur des pré-recrutements. Nous soutiendrons la relance de la recherche en éducation, la formation continue et la création de temps d’échanges pédagogiques, de réflexion et d’élaboration dans les établissements. Nous renégocierons les règles de gestion pour en supprimer tout arbitraire. Le statut de fonctionnaire d’État, garantie de la liberté pédagogique et de l’égale qualité du service public sur tout le territoire, sera renforcé. Il ne saurait être question d’accroître la charge de travail des enseignants ou de diversifier leurs tâches.
9. Tous les parents ont leur place à l’école. Nous créerons un statut de représentant de parents d’élèves pour permettre à tous les parents de participer à la vie des établissements. Des temps et des lieux aménagés pour les rencontres avec l’équipe éducative devront être mis en place.
10. Associations éducatives et pédagogiques laïques partenaires de l’école publique (associations complémentaires de l’école, mouvements pédagogiques et d’éducation populaire). Ces associations ont toujours agi avec, dans et autour de l’école. Elles contribuent à la promouvoir, à la rendre plus démocratique et font vivre les valeurs de laïcité et d’éducabilité de tous. Nous proposons de pérenniser leurs financements et promouvoir leur action.
11. La politique d’éducation doit aussi s’adresser aux jeunes en voie de délinquance ou de déscolarisation. Nous privilégierons la prévention et nous abolirons les lois sécuritaires dérogeant aux principes de l’ordonnance de 1945. Nous travaillerons à la protection des jeunes en créant des structures d’accueil et en formant des personnels éducatifs et judiciaires. Les collectivités locales doivent retrouver les moyens pour aider les travailleurs sociaux et les familles qui demandent l’aide éducative à domicile pour les mineurs comme pour les jeunes majeurs.
12. Dépenser pour l’école, c’est investir dans l’avenir. Nous stopperons les suppressions de postes et engagerons un plan de recrutement dans l’Éducation nationale sous statut de la Fonction publique d’État rétablissant, notamment, tous les postes supprimés depuis 2007. Dans l’immédiat, nous proposons de porter la part du budget de l’état consacré à l’éducation de 5,6% à 7% du PIB.
Le Front de Gauche pour l’Education
Janvier 2012
12 propositions pour refonder une politique nationale d’éducation.
1. Tous capables ! Parce que les différences entre les élèves ne sont pas naturelles mais socialement construites, que l’échec scolaire n’est pas une fatalité, l’affirmation de la capacité de tous les élèves à entrer dans les apprentissages scolaires est au fondement du projet éducatif.
2. L’urgence : un plan de lutte contre les inégalités. L’égalité scolaire implique la gratuité réelle des études pour tous. Des critères nationaux devront être (re)pensés et mis en œuvre pour mettre en place l’école de l’égalité quelles que soient les ressources des collectivités locales. Ainsi, les fonds sociaux et d’aide à la restauration seront rétablis à la hauteur des besoins. Des postes d’assistants sociaux scolaires seront créés. Nous mettrons en place des observatoires des inégalités rassemblant dans les territoires des élus, des parents, l’ensemble des personnels de l’éducation nationale et des élèves à partir du collège ainsi que des personnalités associées.
3. Un service public d’éducation national, pour garantir un même accès à l’éducation sur tout le territoire en éradiquant les logiques de concurrence qui sabordent notre système éducatif. Nous en finirons avec les politique d’autonomie libérale et mettrons un terme à la politique ségrégative de Nicolas Sarkozy en matière de carte scolaire en faisant primer l’intérêt général. Une sectorisation repensée sera mise en place fondée sur de nouveaux redécoupages, fidèle aux réalités locales, concertée avec tous les acteurs des territoires et encadrée par des observations locaux de la mixité sociale.
4. À formation commune, qualification égale. Nous garantirons le droit à une qualification égale pour ceux qui ont suivi une même formation : défense du cadre national des diplômes, validation de toutes les années d’étude dans les conventions collectives.
5. Construire une culture commune ambitieuse. Le commun est porté par des valeurs laïques, les mêmes contenus de savoirs pour tous et par les modalités d’apprentissages, qui privilégient l’apprendre ensemble, l’exercice de la pensée et l’autonomie intellectuelle. Les mêmes programmes doivent être enseignés à tous jusqu’à la fin du collège pour que l’orientation dans les différentes voies du lycée, générale, professionnelle ou technologique, soit un vrai choix. Nous développerons les passerelles entre les voies. L’investissement de l’État dans l’enseignement professionnel sera augmenté de 50 % pour que les enseignements techniques professionnels et généraux soient d’égale qualité. Parce qu’il faut du temps pour apprendre à tous des savoirs plus complexes, la scolarité obligatoire sera portée à 18 ans.
6. Défendre et transformer l’école maternelle. L’école maternelle sera obligatoire à partir de 3 ans, accessible dès 2 ans pour les familles qui le souhaitent. Réduction des effectifs et refonte des programmes permettront à tous les enfants, en particulier ceux issus des classes populaires, de devenir élèves.
7. Refonder l’école sur le modèle de l’élève qui n’a que l’école pour apprendre. Les programmes et l’ensemble de l’école devront être refondés sur le modèle de l’élève qui n’a que l’école pour apprendre les savoirs scolaires afin de réduire l’échec scolaire, de donner à tous les clefs pour entrer dans les apprentissages scolaires, s’émanciper, et ce sur tous les champs de la connaissance. Le service public d’éducation nationale devra prendre en charge tous les apprentissages nécessaires pour réussir à l’école : il faut en finir avec la délégation aux familles, aux collectivités locales ou aux cours privés. L’école doit se faire à l’école.
8. Redonner sens au métier d’enseignant est une priorité. Une nouvelle réforme de la formation des enseignants articulera formation de haut niveau dans la ou les disciplines à enseigner, formation professionnelle et ouverture à la recherche et s’appuiera sur des pré-recrutements. Nous soutiendrons la relance de la recherche en éducation, la formation continue et la création de temps d’échanges pédagogiques, de réflexion et d’élaboration dans les établissements. Nous renégocierons les règles de gestion pour en supprimer tout arbitraire. Le statut de fonctionnaire d’État, garantie de la liberté pédagogique et de l’égale qualité du service public sur tout le territoire, sera renforcé. Il ne saurait être question d’accroître la charge de travail des enseignants ou de diversifier leurs tâches.
9. Tous les parents ont leur place à l’école. Nous créerons un statut de représentant de parents d’élèves pour permettre à tous les parents de participer à la vie des établissements. Des temps et des lieux aménagés pour les rencontres avec l’équipe éducative devront être mis en place.
10. Associations éducatives et pédagogiques laïques partenaires de l’école publique (associations complémentaires de l’école, mouvements pédagogiques et d’éducation populaire). Ces associations ont toujours agi avec, dans et autour de l’école. Elles contribuent à la promouvoir, à la rendre plus démocratique et font vivre les valeurs de laïcité et d’éducabilité de tous. Nous proposons de pérenniser leurs financements et promouvoir leur action.
11. La politique d’éducation doit aussi s’adresser aux jeunes en voie de délinquance ou de déscolarisation. Nous privilégierons la prévention et nous abolirons les lois sécuritaires dérogeant aux principes de l’ordonnance de 1945. Nous travaillerons à la protection des jeunes en créant des structures d’accueil et en formant des personnels éducatifs et judiciaires. Les collectivités locales doivent retrouver les moyens pour aider les travailleurs sociaux et les familles qui demandent l’aide éducative à domicile pour les mineurs comme pour les jeunes majeurs.
12. Dépenser pour l’école, c’est investir dans l’avenir. Nous stopperons les suppressions de postes et engagerons un plan de recrutement dans l’Éducation nationale sous statut de la Fonction publique d’État rétablissant, notamment, tous les postes supprimés depuis 2007. Dans l’immédiat, nous proposons de porter la part du budget de l’état consacré à l’éducation de 5,6% à 7% du PIB.
Le Front de Gauche pour l’Education
Janvier 2012
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Hormis la scolarité à 18 ans, je ne vois rien de honteux à ce programme.
D'autant qu'il ne s'insère pas, lui, dans un système xénophobe et raciste, contrairement aux programmes des partis d'extrême-droite.
Parce que l'ambition pour tous, quand elle est limitée aux seuls "bons Français", ça pue.
D'autant qu'il ne s'insère pas, lui, dans un système xénophobe et raciste, contrairement aux programmes des partis d'extrême-droite.
Parce que l'ambition pour tous, quand elle est limitée aux seuls "bons Français", ça pue.
- CarnyxNeoprof expérimenté
La Fabrique du crétin : 2005 !souslapluie a écrit:Je ne connaissais pas ce M. Brighelli et j'ai fait une petite recherche.
Vous pouvez aller lui parler sur Bonnet d’âne !
Moi, c’est M. Meirieu que je viens de découvrir !
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Carnyx a écrit:La Fabrique du crétin : 2005 !souslapluie a écrit:Je ne connaissais pas ce M. Brighelli et j'ai fait une petite recherche.
Vous pouvez aller lui parler sur Bonnet d’âne !
Moi, c’est M. Meirieu que je viens de découvrir !
C'est sûr qu'entre les deux, sur les questions d'éducation, je n'hésiterais pas longtemps. Mais politiquement, si le choix c'est l'extrême-droite de Brighelli, ou les Verts de Meirieu, je vais rester abstentionniste moi.
- VanGogh59Expert spécialisé
Marcel Khrouchtchev a écrit:Carnyx a écrit:La Fabrique du crétin : 2005 !souslapluie a écrit:Je ne connaissais pas ce M. Brighelli et j'ai fait une petite recherche.
Vous pouvez aller lui parler sur Bonnet d’âne !
Moi, c’est M. Meirieu que je viens de découvrir !
si le choix c'est l'extrême-droite de Brighelli,
On n'est pas du tout dans la caricature là Si Brighelli est d'extrême-droite, Macron est un affreux gauchiste ! Franchement, un peu de modération dans les propos !
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
VanGogh59 a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Carnyx a écrit:La Fabrique du crétin : 2005 !souslapluie a écrit:Je ne connaissais pas ce M. Brighelli et j'ai fait une petite recherche.
Vous pouvez aller lui parler sur Bonnet d’âne !
Moi, c’est M. Meirieu que je viens de découvrir !
si le choix c'est l'extrême-droite de Brighelli,
On n'est pas du tout dans la caricature là Si Brighelli est d'extrême-droite, Macron est un affreux gauchiste ! Franchement, un peu de modération dans les propos !
Pour moi, quand on est à un poste dirigeant d'un parti d'extrême-droite, qu'on milite pour lui et qu'on en défend les idées...
Encore une fois, je ne doute en aucun cas de sa sincérité, de sa bonne foi et de la certitude qu'il a d'être dans le vrai. On a aussi le droit d'être d'extrême-droite dans ce pays!
- VanGogh59Expert spécialisé
OK, on peut aussi avoir une définition de l'extrêmisme...extrême alors je suppose...
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- C'est pas fauxEsprit éclairé
C'est l'odieux chantage que NVB et ses sbires exercent sur nous.maîtresse a écrit:Être de gauche ça ne veut pas forcément dire cautionner l'égalitarisme qui revient à un terrible nivellement par le bas ! Enfin j'espère, sinon ça veut dire que je ne suis plus de gauche.
Or, une politique prétendument égalitariste comme celle menée actuellement aboutit dans les faits à encore plus d'élitisme, encore plus dépendant de la naissance, donc personnellement, j'ai l'esprit tranquille.
- User5899Demi-dieu
Il ne faut pas être naïf, Marcel : ce que nous sommes nombreux à défendre pour l'école fut la gauche ; aujourd'hui, c'est l'extrême-droite. 40 ans de SGEN, de SE, de SNUIPP et de guéguerres FSU ont produit ça. Je ne changerai pas mes idées parce qu'elles sont représentées par x ou par y.Marcel Khrouchtchev a écrit:Cripure a écrit:Les perspectives d'avenir ?Marcel Khrouchtchev a écrit:On cherche encore la différence entre ce qu'est devenu "Debout la France" (ex-"Debout la République", ce qui avait plus de gueule quand même) et le FN...
Oui, c'est sûr qu'avec Marine Le Pen comme PM, NDA nous promet des lendemains qui chantent!
Allons, ne soyez pas aveuglé par votre amitié pour Brighelli.
J'ai moi aussi des amis qui ont viré vers l'extrême-droite, mais pour qui mes sentiments amicaux et ma fidélité demeurent très forts. Mais je ne vais pas jusqu'à les défendre politiquement.
NB Ma réponse signifiait "les perspectives d'avenir, c'est-à-dire rien"
Vous pensez JPB assez ingénu pour penser que NDA puisse être un tremplin politique ?
- User17706Bon génie
Vraiment, vous pensez ?Cripure a écrit: Il ne faut pas être naïf, Marcel : ce que nous sommes nombreux à défendre pour l'école fut la gauche ; aujourd'hui, c'est l'extrême-droite.
- Reine MargotDemi-dieu
Je doute aussi que le FN, qui a milité un temps pour le chèque-éducation (pas fous, ils l'ont retiré de leurs programmes), et qui souhaite un catéchisme de cours d'histoire à l'école plutôt que l'analyse historique et scientifique, défende en quoi que ce soit l'école républicaine.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- e-WandererGrand sage
Mon problème avec le FDG, en matière d'éducation, c'est qu'il n'y a encore aucune défiance à l'égard des IUFM/ESPE.
- LefterisEsprit sacré
Je crois également que le FN ne ferait pas de miracles . En fait, le FN en matière d'éducation a très bien compris le problème, et le fait que les défenseurs de l'école publique ne trouvent aucune oreille. C'est plutôt le FN qui adopte -pour la circonstance- les idées des mécontents que l'inverse. Même chose pour le problème de l'Europe. L'autisme volontaire sur ces questions des partis convertis à l'européisme , soumis à ses diktats inspirés par l'OCDE est du pain bénit pour ce parti.Reine Margot a écrit:Je doute aussi que le FN, qui a milité un temps pour le chèque-éducation (pas fous, ils l'ont retiré de leurs programmes), et qui souhaite un catéchisme de cours d'histoire à l'école plutôt que l'analyse historique et scientifique, défende en quoi que ce soit l'école républicaine.
J'allais le dire. C'est comme le projet de développement de la recherche pédagogique. Là , stop ! on assez donné avec ces mirliflores pompeux qui ont bien contribué à saper le métiere-Wanderer a écrit:Mon problème avec le FDG, en matière d'éducation, c'est qu'il n'y a encore aucune défiance à l'égard des IUFM/ESPE.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- User17706Bon génie
Je ne dirais même pas que le FN a compris le problème : il propose de faire exactement la même chose (de l'endoctrinement) mais à l'envers ─ différence à mon sens absolument négligeable. Le FN a perçu le mécontentement, en revanche. Ça, ils savent faire.
- pamplemousses4Expert
e-Wanderer a écrit:Mon problème avec le FDG, en matière d'éducation, c'est qu'il n'y a encore aucune défiance à l'égard des IUFM/ESPE.
, et c'est un vrai aveuglement. Parce qu'on n'a pas fini de souffrir des conséquences de cette aliénation que subissent les stagiaires.
- DesolationRowEmpereur
PauvreYorick a écrit:Vraiment, vous pensez ?Cripure a écrit: Il ne faut pas être naïf, Marcel : ce que nous sommes nombreux à défendre pour l'école fut la gauche ; aujourd'hui, c'est l'extrême-droite.
Je partage les doutes de PY.
On ne peut pas dissocier le "programme" éducatif du FN de l'ensemble de ses idées. Cela me paraît extrêmement naïf, précisément parce que, pour le FN, l'éducation ne sera jamais qu'un moyen d'endoctrinement.
Je ne prétends pas que ce soit autre chose que ce que le PS fait actuellement, cela étant dit. Mais autant je peux imaginer une autre gauche (et une autre droite que LR) avoir un projet sensé pour l'EN, autant je ne crois pas que l'extrême-droite (et, je le crains, l'extrême-gauche), puisse concevoir l'éducation comme autre chose qu'un moyen de soumettre les enfants à son racisme à peine déguisé ou à son patriotisme mal digéré.
- souslapluieNiveau 6
Tiens, Brighelli a aussi donné une conférence au "cercle Aristote", fondé par Pierre-Yves Rougeyron.
Rougeyron est (ou a été) assistant parlementaire de Jean-Luc Schaffhauser, parlementaire FN.
Rougeyron est (ou a été) assistant parlementaire de Jean-Luc Schaffhauser, parlementaire FN.
- archebocEsprit éclairé
Relisant le programme du FdG donné plus haut, je n'y vois que les revendications de la FCPE, et alourdissement de la charge des enseignants. Je ne vois aucune raison d'y espérer un rétablissement de l'école.
Je ne sais où espérer une solution politique aux problèmes actuels de l'école.
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