- souslapluieNiveau 6
Dans la fonction publique, l'idée répandue est qu'il y a forcément égalité salariale entre les femmes et les hommes puisque les statuts des personnels sont régis par décrets, et que les salaires sont définis par des grilles de rémunérations non discriminantes.
Pourtant, il existe bel et bien des inégalités de revenus, de déroulement de carrière de conditions de travail entre les femmes et les hommes...
http://www.unsen.cgt.fr/egalite-femmes-hommes/1892-ensemble-revendiquons-l-egalite-salariale
Pourtant, il existe bel et bien des inégalités de revenus, de déroulement de carrière de conditions de travail entre les femmes et les hommes...
http://www.unsen.cgt.fr/egalite-femmes-hommes/1892-ensemble-revendiquons-l-egalite-salariale
- Escargot GéantNiveau 8
Merci beaucoup de chiffres intéressants
- JPhMMDemi-dieu
Une solution : exigeons une parité absolue dans les admis(es) de chaque concours.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- souslapluieNiveau 6
JPhMM a écrit:Une solution : exigeons une parité absolue dans les admis(es) de chaque concours.
Je suppose que c'est de l'ironie mais dans l'éducation nationale, les femmes reçues au concours sont plus nombreuses que les hommes dans la plupart des corps.
Par contre, tous les chiffres permettent de constater que les femmes gagnent moins d'argent pour des fonctions similaires, sont sous-représentées dans les fonctions de direction ou d'encadrement, touchent moins de primes, ont des retards de carrière, ont des statuts d'avantages précaires...
- JPhMMDemi-dieu
Ironie ? Oui et non.
L'article indique que le nombre d'inspectrices est inférieur au nombre d'inspecteurs.
Or il s'agit d'un concours. Pour avoir égalité, il faudrait instaurer une parité. Mais si une parité est instaurée dans un concours, il n'y a aucune raison qu'elle ne soit pas instaurée dans tous les concours de l'EN.
L'article indique que le nombre d'inspectrices est inférieur au nombre d'inspecteurs.
Or il s'agit d'un concours. Pour avoir égalité, il faudrait instaurer une parité. Mais si une parité est instaurée dans un concours, il n'y a aucune raison qu'elle ne soit pas instaurée dans tous les concours de l'EN.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- AndmaExpert spécialisé
Si les femmes passent moins les concours que les hommes c'est peut être parce que leur côté mère de famille les en empêche? Comme l'implication des femmes en politique,dans le monde syndical. ..
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Nelson Mandela : « en faisant scintiller notre lumière nous offrons la possibilité aux autres d'en faire autant »
- JPhMMDemi-dieu
Est-ce vrai ?Marlou.Bassboost a écrit:Si les femmes passent moins les concours que les hommes
Je l'ignore.
A-t-on des chiffres ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- wanaxFidèle du forum
Sous des dehors progressistes, il s'agit d'un brûlot anti-féministe particulièrement hypocrite. Je le prouve.
1/ Attaque contre le temps partiel : cela sous-entend que les femmes seraient moins payées parce qu'elles travaillent moins. Il s'agirait donc de les mettre au boulot ? Pourquoi ne pas les traiter de fainéantes tant qu'on y est !
2/ Les familles mono-parentales, une source de pauvreté : or, dans 80% des cas, le divorce est à la demande de la mère. En faisant mine de ne pas y toucher, on insinue que les nouveaux comportements féminins seraient source de pauvreté ?
3/ Allusion à la sur-représentation des femmes chez les personnels non titulaires : les concours étant ouverts à tous, cette fois c'est une infériorité face à la réussite qui s'avance masquée. Et quoi ? Les femmes ne font-elles pas en moyenne de meilleures études ? Nierait-on ces cohortes de psychologues, de sociologues, et tant d'autres diplômés qui font la gloire de nos universités et suscitent l'envie de l'étranger ? (*)
Acceptons leur version et dans dix ans, que dis-je, demain, nous nous retrouverons avec la recréation d'une agrégation féminine.
Vous l'avez compris : ici, c'est l'expression anglaise wolf in sheep's clothing qu'il convient d'utiliser : remise en cause du droit au temps partiel, remise en cause du divorce, dénigrement de certaines filières ( quoi ? les diplômes ne seraient-ils pas tous ego ? ) bref, l'agenda de la droite ultra-libérale, reaganienne et conservatrice, le retour de l'ordre moral et de la pointeuse, tout cela propagé par un syndicat dont je veux croire qu'il a été abusé de bonne foi, tellement son histoire plaide pour son sens pratique et son indépendance.
(*) Ils pourraient venir les chercher, d'ailleurs, mais ils ne viennent pas.
PS : j'ai peut-être été un peu dur avec cet article, qui peut, peut-être, être sauvé par la mention qu'il fait du plafond de verre : certes, personne ne l'a jamais vu, personne ne peut en prouver l'existence, mais personne ne peut en prouver l'inexistence : c'est ir-ré-fu-ta-ble !
1/ Attaque contre le temps partiel : cela sous-entend que les femmes seraient moins payées parce qu'elles travaillent moins. Il s'agirait donc de les mettre au boulot ? Pourquoi ne pas les traiter de fainéantes tant qu'on y est !
2/ Les familles mono-parentales, une source de pauvreté : or, dans 80% des cas, le divorce est à la demande de la mère. En faisant mine de ne pas y toucher, on insinue que les nouveaux comportements féminins seraient source de pauvreté ?
3/ Allusion à la sur-représentation des femmes chez les personnels non titulaires : les concours étant ouverts à tous, cette fois c'est une infériorité face à la réussite qui s'avance masquée. Et quoi ? Les femmes ne font-elles pas en moyenne de meilleures études ? Nierait-on ces cohortes de psychologues, de sociologues, et tant d'autres diplômés qui font la gloire de nos universités et suscitent l'envie de l'étranger ? (*)
Acceptons leur version et dans dix ans, que dis-je, demain, nous nous retrouverons avec la recréation d'une agrégation féminine.
Vous l'avez compris : ici, c'est l'expression anglaise wolf in sheep's clothing qu'il convient d'utiliser : remise en cause du droit au temps partiel, remise en cause du divorce, dénigrement de certaines filières ( quoi ? les diplômes ne seraient-ils pas tous ego ? ) bref, l'agenda de la droite ultra-libérale, reaganienne et conservatrice, le retour de l'ordre moral et de la pointeuse, tout cela propagé par un syndicat dont je veux croire qu'il a été abusé de bonne foi, tellement son histoire plaide pour son sens pratique et son indépendance.
(*) Ils pourraient venir les chercher, d'ailleurs, mais ils ne viennent pas.
PS : j'ai peut-être été un peu dur avec cet article, qui peut, peut-être, être sauvé par la mention qu'il fait du plafond de verre : certes, personne ne l'a jamais vu, personne ne peut en prouver l'existence, mais personne ne peut en prouver l'inexistence : c'est ir-ré-fu-ta-ble !
- JPhMMDemi-dieu
D'autant que prouver l'existence d'un plafond de verre pour un ministère qui a à sa tête une femme, c'est insolite.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- souslapluieNiveau 6
"Sous des dehors progressistes, il s'agit d'un brûlot anti-féministe particulièrement hypocrite."
Toujours le même argument de base, ceux qui luttent pour l'égalité poursuivraient en fait le but inverse...
L'ensemble des points que vous développez ne démontrent rien moins que votre indéniable capacité à nier la réalité des faits.
Toujours le même argument de base, ceux qui luttent pour l'égalité poursuivraient en fait le but inverse...
L'ensemble des points que vous développez ne démontrent rien moins que votre indéniable capacité à nier la réalité des faits.
- Escargot GéantNiveau 8
Non mais wanax et jp, restez souples hein. Je vous rassure de suite c'est pas parce qu'un jour peut-être qu'il y aura une proportion logique de femmes PE qui passent à la hors classe, ou de femmes proviseurs, ou de femmes rectrices, que vous vous perdrez quelque chose. Surtout pas vos grandes qualités.
- JPhMMDemi-dieu
Avons-nous dit le contraire ?Escargot Géant a écrit:Non mais wanax et jp, restez souples hein. Je vous rassure de suite c'est pas parce qu'un jour peut-être qu'il y aura une proportion logique de femmes PE qui passent à la hors classe, ou de femmes proviseurs, ou de femmes rectrices, que vous vous perdrez quelque chose. Surtout pas vos grandes qualités.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- egometDoyen
JPhMM a écrit:Avons-nous dit le contraire ?Escargot Géant a écrit:Non mais wanax et jp, restez souples hein. Je vous rassure de suite c'est pas parce qu'un jour peut-être qu'il y aura une proportion logique de femmes PE qui passent à la hors classe, ou de femmes proviseurs, ou de femmes rectrices, que vous vous perdrez quelque chose. Surtout pas vos grandes qualités.
Sauf si cette proportion "logique" est obtenue par la contrainte.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
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