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Thalia de GMédiateur
En 2014-2015, le volume des heures supplémentaires prévues dans l’emploi du temps régulier des enseignants exerçant dans les établissements du second degré public a continué d’augmenter, poursuivant l’évolution observée depuis 2007. Ces heures supplémentaires annualisées (HSA) avaient compensé, en partie, la baisse des emplois. Désormais, elles accompagnent l’augmentation du nombre des enseignants qui a eu lieu à la rentrée 2013 et se stabilise à la rentrée suivante. Les enseignants en poste n’ont pas été découragés par l’arrêt en 2012 de la défiscalisation et de l’exonération des charges sociales des heures supplémentaires.
Aussi, la part des enseignants assurant des HSA ne faiblit pas : six sur dix en font en 2014-2015. Cette proportion passe à sept sur dix lorsque les enseignants à temps partiel ne sont pas pris en compte...
http://cache.media.education.gouv.fr/file/2015/40/6/depp-ni-2015-33-heures-sup-enseignants-second-degre-public_481406.pdf
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
JEMSGrand Maître
Nous avons des beaux spécimens dans mon lycée... des plus de 5 heures sup. il y en a en pagaille (et même des agrégés à + de 6 heures avec pondération).
S'ils peuvent assurer... moi je sature à 19 !
S'ils peuvent assurer... moi je sature à 19 !
JaneMonarque
Vu nos salaires, leur stagnation, le coût de la vie... je comprends que certains en fassent beaucoup. Pour moi, le choix est vite fait: je n'en veux pas. C'est vrai que selon les années et les services, on est un peu coincés, mais 5 classes en français, c'est juste infernal 
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- JEMSGrand Maître
Bien sûr, je ne nie pas. Des collègues font construire, d'autres doivent payer la scolarité de leurs enfants, d'autres sont dans le rouge. Mais si l'on fait le compte, c'est quand même ahurissant de voir le volume des HSA dans certains bahuts et d'apprendre qu'un poste va sauter en prime ! Mais plus rien ne m'étonne dans le microcosme d'un établissement scolaire. C'est malheureusement à l'image d'une société, tout pour ma pomme.
Physiquement et psychologiquement, c'est niet. Je suis déjà à fond les ballons avec 19 heures et financièrement je peux faire l'impasse.
Physiquement et psychologiquement, c'est niet. Je suis déjà à fond les ballons avec 19 heures et financièrement je peux faire l'impasse.
- JaneMonarque
C'est insoluble; si on bloque en refusant les HS, ça oblige des collègues à venir faire une poignée d'heures. Si on les prend, on impacte sur les postes et les CSD en cascade. Quoi qu'l arrive, on se fait bananer. 
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
mathmaxExpert spécialisé
Parfois aussi, en refusant les HSA on se prive de dédoublements.
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- JEMSGrand Maître
J'entends bien, mais je parle de cas (nombreux dans mon établissement) qui sont à plus de 23 heures... Là, il n'est plus question de dédoublements.
288Niveau 10
J'aime bien le titre du document : "une pratique bien ancrée". Mine de rien, tout doucement, le ministère prépare l'augmentation de nos services... "Bah quoi, vous faites déjà tous entre 19 et 22h."
- mathmaxExpert spécialisé
Il est donc urgent d'exiger un paiement normal de ces heures : +10% par rapport à une heure normale pour la première, + 25% pour les suivantes. L'heure "normale" étant bien entendu estimée pour le fonctionnaire concerné, et non une pseudo-moyenne ridicule.
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Albert Einstein
- JEMSGrand Maître
Il est donc urgent de demander une revalorisation de notre point d'indice !
- Thalia de GMédiateur
Cela aurait un effet pervers : certains n'hésiteraient pas à en demander encore plus, ce qui serait un frein au maintien ou à la création de postes.mathmax a écrit:Il est donc urgent d'exiger un paiement normal de ces heures : +10% par rapport à une heure normale pour la première, + 25% pour les suivantes. L'heure "normale" étant bien entendu estimée pour le fonctionnaire concerné, et non une pseudo-moyenne ridicule.
Le ciel puisse-t-il t'entendre. Mais je n'y crois plus. La réforme a un aspect budgétaire, (des économies), alors on ne va pas en même temps augmenter les fonctionnaires.JEMS a écrit:Il est donc urgent de demander une revalorisation de notre point d'indice !
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- JaneMonarque
Tsss tsss Thalia, n'ya a-t-il pas eu une annonce fracassante il y a peu ? Mais oui, souviens-toi, une augmentation a été annoncée 
- Spoiler:
- ... en 2022
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- mathmaxExpert spécialisé
Thalia de G a écrit:Cela aurait un effet pervers : certains n'hésiteraient pas à en demander encore plus, ce qui serait un frein au maintien ou à la création de postes.mathmax a écrit:Il est donc urgent d'exiger un paiement normal de ces heures : +10% par rapport à une heure normale pour la première, + 25% pour les suivantes. L'heure "normale" étant bien entendu estimée pour le fonctionnaire concerné, et non une pseudo-moyenne ridicule.Le ciel puisse-t-il t'entendre. Mais je n'y crois plus. La réforme a un aspect budgétaire, (des économies), alors on ne va pas en même temps augmenter les fonctionnaires.JEMS a écrit:Il est donc urgent de demander une revalorisation de notre point d'indice !
Je pense qu'à partir du moment où 18 HSA coûteront plus cher qu'un poste, le problème sera vu différemment par l'état, qui sait compter.
Je ne suis pas d'accord non plus avec l'hypothèse de l'avidité de nos collègues : la plupart d'entre nous veulent seulement avoir de quoi vivre dignement et ne tiennent pas spécialement à rallonger leur temps de travail pour devenir riche ; pour preuve, ceux qui obtiennent l'agrégation interne ne continuent généralement pas à faire 18 ou 19 heures, c'est du moins ce que je constate autour de moi. Comme l'a subtilement remarqué notre chère ministre, si on est guidé par l'appât du gain on se tourne vers d'autres professions.
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Albert Einstein
- JaneMonarque
mathmax a écrit:Thalia de G a écrit:Cela aurait un effet pervers : certains n'hésiteraient pas à en demander encore plus, ce qui serait un frein au maintien ou à la création de postes.mathmax a écrit:Il est donc urgent d'exiger un paiement normal de ces heures : +10% par rapport à une heure normale pour la première, + 25% pour les suivantes. L'heure "normale" étant bien entendu estimée pour le fonctionnaire concerné, et non une pseudo-moyenne ridicule.Le ciel puisse-t-il t'entendre. Mais je n'y crois plus. La réforme a un aspect budgétaire, (des économies), alors on ne va pas en même temps augmenter les fonctionnaires.JEMS a écrit:Il est donc urgent de demander une revalorisation de notre point d'indice !
Je pense qu'à partir du moment où 18 HSA coûteront plus cher qu'un poste, le problème sera vu différemment par l'état, qui sait compter.
Je ne suis pas d'accord non plus avec l'hypothèse de l'avidité de nos collègues : la plupart d'entre nous veulent seulement avoir de quoi vivre dignement et ne tiennent pas spécialement à rallonger leur temps de travail pour devenir richement ; pour preuve, ceux qui obtiennent l'agrégation interne ne continuent généralement pas à faire 18 ou 19 heures, c'est du moins ce que je constate autour de moi. Comme l'a subtilement remarqué notre chère ministre, si on est guidé par l'appât du gain on se tourne vers d'autres professions.
C'est vrai; il n'empêche que pour qui vit en ville (et qui plus est dans une ville "onéreuse", gourmande en impôts de toutes sortes), un salaire de prof, pour un célibataire, c'est souvent insuffisant. Sortir pas loin de 1000€ pour un T2, c'est impossible en début de carrière, à peine envisageable en milieu. Le vrai problème est que l'abondance des HSA que la plupart d'entre nous font par nécessité, cache le fait que nos salaires stagnent et que notre pouvoir d'achat baisse inexorablement. Pour maintenir un niveau de vie, on fait des HSA. En réalité, on s'appauvrit.
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- mathmaxExpert spécialisé
Je suis bien d'accord : ces HSA sont souvent acceptées par nécessité ; et si on obtient leur revalorisation celui qui en prenait 4 par nécessité se limitera à 3, si elles lui rapportent autant.
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