Vous le connaissiez, vous, le Code Soleil?

Le guide édité par le SNI à l'usage des instituteurs édité de 1923 à 2005. Cela laisse rêveur...
http://www.gfen.asso.fr/images/documents/suppl_dial_140/tribulations_du_code_soleil.pdf

Le bon vieux temps, quand l'inspecteur s'autorisait à ouvrir placards et tiroirs...
Tiens, des erreurs... "La simplicité n’exclue pas l'élégance."
" Il faut donc qu’il se convainc" :shock:
"Jeunes   instituteurs,   jeunes   institutrices,   nous avons  essayé,  au  cours  de  cette  étude  trop  rapide, de vous exposer les principes essentiels qui doivent vous  guider  dans  l’exercice  de  votre  fonction.
Nous  vous  avons  entretenu  de  vos  devoirs

Ma soeur est née le 26 juin, et moi le 23 juin... ben oui, on est des vraies filles d'instit !

Je dois avoir celui de mon grand-père quelque part.
Ah, le passage qui explique que si l'institutrice se marie, elle doit quitter ses fonctions...

Ma mère m'en parlait, la voix pleine d'horreur

"Souvenez-vous que l’exercice inconsidéré d’un droit équivaut à une faute et que l’on a quelque fois tort d’avoir raison."

Ah oui, quand même....

« Eh oui, ce n’est que cela, un humble village et quelques enfants querelleurs. Tout de même, c’est un coin de France qu’on lui confie ! Il va en être l’éducateur, le moralisateur, le philosophe. Ces enfants d’aspect ingrat, il lui appartient d’en faire des hommes. La tâche n’est pas de celle qu’on méprise. Qu’il les observe de plus près, il verra luire dans leurs yeux le reflet d’une âme toute neuve ; argile qu’il pétrira de ses mains et dont il fera des consciences. Qu’il sache s’en faire aimer, il découvrira leur coeur. »

C'est beau ! Nous devrions tous nous en inspirer...

Celadon a écrit:Le bon vieux temps, quand l'inspecteur s'autorisait à ouvrir placards et tiroirs...
Tiens, des erreurs... "La simplicité n’exclue pas l'élégance."
" Il faut donc qu’il se convainc" :shock:
"Jeunes   instituteurs,   jeunes   institutrices,   nous avons  essayé,  au  cours  de  cette  étude  trop  rapide, de vous exposer les principes essentiels qui doivent vous  guider  dans  l’exercice  de  votre  fonction.
Nous  vous  avons  entretenu  de  vos  devoirs

Et parfois inspecter le sac de la collègue et l'appart de fonction! Souvenir de ma grand-mère instit à partir des années 30... Avec bien sûr les références au fameux code.

On comprend mieux le degré d'infantilisation vis à vis de l'IEN des enseignants de l'école élémentaire même avec un bac + 5...
quel héritage ! Même s'il ne fouille plus dans les placards, l'aspect inquisitorial n'a pas disparu.

"On débute dans un petit poste, un trou perdu dans la campagne ; vilain pays, gens
frustes, enfants désagréables. "

:lol:

leyade a écrit: "On débute dans un petit poste, un trou perdu dans la campagne ; vilain pays, gens
frustes, enfants désagréables. "

:lol:

J'avais remarqué, ça me rappelle une engueulade sur un topic récent, à propos de réfugiés je crois...

Cripure a écrit:Ma mère m'en parlait, la voix pleine d'horreur

Idem, mais la mienne en riait beaucoup aussi.

bleupastel a écrit:

Cripure a écrit:Ma mère m'en parlait, la voix pleine d'horreur

Idem, mais la mienne en riait beaucoup aussi.

ma mère aussi...et, petite fille, je trouvais le nom très poétique !

Ça doit quand même faire un moment que les nouvelleses générations ne s'en servent plus :lol:

Bartleby a écrit:Ma soeur est née le 26 juin, et moi le 23 juin... ben oui, on est des vraies filles d'instit !

J'espère toutefois que vous n'avez pas été conçues une veille de journée de classe .... le Code Soleil le déconseillait fortement !

Je n'ai jamais su le détail......
...mais mes parents avaient bien compris un truc : les congés maternité qui tombent pendant les grandes vacances, c'est BIEN. En effet, comment un instit digne de ce nom peut-il envisager d'abandonner ses élèves pendant l'année ? Et ce, pour l'accouchement de sa femme ! Alors que si on se débrouille bien, on peut faire en sorte que ça ne nuise en rien à la scolarité des petits que l'instit a en charge, n'est-ce pas ?

L'instit', ce curé laïc....

L'ouverture des placards et des tiroirs par le grand chef, ça se pratique encore dans le privé,  dans certaines banques de réseau. J'y ai travaillé avant de devenir professeur."Ce n'est pas ta chambre, c'est ton bureau et ça doit être rangé." En même temps le milieu bancaire n'est pas connu pour son côté progressiste.

Mais la fouille des affaires personnelles, c'est autre chose !
Ta grand-mère ne disait rien ?

Sémélé a écrit:

Tamerlan a écrit:

Celadon a écrit:Le bon vieux temps, quand l'inspecteur s'autorisait à ouvrir placards et tiroirs...

Et parfois inspecter le sac de la collègue et l'appart de fonction! Souvenir de ma grand-mère instit à partir des années 30... Avec bien sûr les références au fameux code.

L'ouverture des placards et des tiroirs par le grand chef, ça se pratique encore dans le privé,  dans certaines banques de réseau. J'y ai travaillé avant de devenir professeur."Ce n'est pas ta chambre, c'est ton bureau et ça doit être rangé." En même temps le milieu bancaire n'est pas connu pour son côté progressiste.

Mais la fouille des affaires personnelles, c'est autre chose !
Ta grand-mère ne disait rien ?

Non. Les années 30, une jeune instit paumée dans les Alpes. C'était un autre monde et ils étaient vraiment très soumis à l'inspection. C'était vraiment le truc des hussards, ils étaient considérés comme devant être des personnages publics et privés exemplaires. Encore plus dans un bled où tout se sait. Pour la pratique professionnelle c'était d'ailleurs pareil, l'application de recettes très précises et un regard vraiment très pointilleux de l'inspection. Une manière rude de traiter les personnels aussi, on lui avait diagnostiqué un léger problème cardiaque ce qui n'avait pas empêché de la muter à Saint-Véran, le plus haut village d'Europe, à 2000 mètres d'altitude...

Effectivement, c'était une autre époque....

Sémélé, peux-tu éditer ton message précédent, tu t'es plantée dans les balises de citation et je n'y comprends plus rien.
Merci.

Ok.