- Philippus magisterNiveau 7
Bonjour,
je prépare un cours de récapitulation de toutes les subordonnées du français. je suis à la recherche d'un texte combinant le maximum de subordonnées (circons. conjonctives, etc.)
Si quelqu'un a une idée. Ca serait sympa de me l'envoyer ou de me donner les ref.
Philippus magister
je prépare un cours de récapitulation de toutes les subordonnées du français. je suis à la recherche d'un texte combinant le maximum de subordonnées (circons. conjonctives, etc.)
Si quelqu'un a une idée. Ca serait sympa de me l'envoyer ou de me donner les ref.
Philippus magister
- JaneMonarque
Agée de quinze ans, la narratrice passe des vacances chez des amis, avec sa sœur, et se lie d’amitié avec une jeune fille de vingt ans.
Elle nous reconduisit chez nos parents : avant même qu’elle eût refermé la porte, une scène éclata : nous avions oublié à Meulan une brosse à dents ! Par contraste avec les jours sereins que je venais de vivre, l’aigre atmosphère où je me replongeais me parut soudain irrespirable. La tête appuyée contre la commode du vestibule, je sanglotai ; ma sœur m’imita : « C’est charmant ! aussitôt rentrées, elles pleurent », disaient mon père et ma mère indignés. Je m’avouai pour la première fois combien les cris, les récriminations, les réprimandes qu’à l’ordinaire j’encaissais en silence m’étaient pénibles à supporter ; toutes les larmes que pendant des mois j’avais refoulées me suffoquaient. Je ne sais si ma mère devinait qu’intérieurement je commençais à lui échapper.
Simone de Beauvoir
Mémoires d’une jeune fille rangée
Elle nous reconduisit chez nos parents : avant même qu’elle eût refermé la porte, une scène éclata : nous avions oublié à Meulan une brosse à dents ! Par contraste avec les jours sereins que je venais de vivre, l’aigre atmosphère où je me replongeais me parut soudain irrespirable. La tête appuyée contre la commode du vestibule, je sanglotai ; ma sœur m’imita : « C’est charmant ! aussitôt rentrées, elles pleurent », disaient mon père et ma mère indignés. Je m’avouai pour la première fois combien les cris, les récriminations, les réprimandes qu’à l’ordinaire j’encaissais en silence m’étaient pénibles à supporter ; toutes les larmes que pendant des mois j’avais refoulées me suffoquaient. Je ne sais si ma mère devinait qu’intérieurement je commençais à lui échapper.
Simone de Beauvoir
Mémoires d’une jeune fille rangée
- SergeMédiateur
Sinon n'importe quelle page de Marcel Proust peut faire l'affaire :lol:
- ClarinetteGrand Maître
Certes, mais peut-être Philippus Magister souhaiterait-il une phrase de moins d'une demi-page écrit serré ?
- Philippus magisterNiveau 7
merci à tous,
je cherchais en effet un texte assez long, même difficile. J'ai utilisé la madeleine comme texte de départ pour les faire réfléchir, et récapituler, j'aurais aimé prendre un autre auteur pour les exercices.
Si quelqu'un a une autre idée..
A bientôt,
Philippe
je cherchais en effet un texte assez long, même difficile. J'ai utilisé la madeleine comme texte de départ pour les faire réfléchir, et récapituler, j'aurais aimé prendre un autre auteur pour les exercices.
Si quelqu'un a une autre idée..
A bientôt,
Philippe
- SergeMédiateur
Ah ben, vous voyez : il ne faut jamais trop sous estimer les élèves
Et puis Proust, ce n'est pas si compliqué à comprendre pour eux, juste fastidieux à lire parce qu'il ne s'y passe pas grand chose surtout et que le livre leur tomberait des mains
Et puis Proust, ce n'est pas si compliqué à comprendre pour eux, juste fastidieux à lire parce qu'il ne s'y passe pas grand chose surtout et que le livre leur tomberait des mains
- JaneMonarque
Bon ben je remballe mon texte trop facile alors (que mes élèves ont toutes les peines à décrypter)
- User5899Demi-dieu
Tenez, c'est volontiers, même si vous ne l'utilisez pas.Philippus magister a écrit:merci à tous,
je cherchais en effet un texte assez long, même difficile. J'ai utilisé la madeleine comme texte de départ pour les faire réfléchir, et récapituler, j'aurais aimé prendre un autre auteur pour les exercices.
Si quelqu'un a une autre idée..
A bientôt,
Philippe
Claude SIMON, L'Herbe, Minuit.« Mais elle n’a rien, personne, et personne ne la pleurera (et qu’est-ce que la mort sans les pleurs ?) sinon peut-être son frère, cet autre vieillard, et sans doute pas plus qu’elle ne se pleurerait elle-même, c’est-à-dire ne se permettrait de se pleurer, ne penserait qu’il est décent, qu’il est convenable de…
— Mais elle ne t’est rien.
— Non, dit Louise.
— Elle ne t’est rien.
— Non », répéta-t-elle docilement. Mais elle continuait à regarder devant elle quelque chose qu’il ne pouvait pas voir.
« Alors.
— Alors rien », dit-elle (regardant toujours, par-delà les arbres, les prés, la paisible campagne de septembre, ce quelque chose qu’il ne pouvait pas voir). « Rien : elle ne s’est jamais mariée. Elle n’a peut-être jamais eu l’idée qu’elle pouvait, qu’elle avait le droit – avec ce frère de quinze ans plus jeune qu’elle et qu’elles ont élevé (elle et celle qui est déjà morte), dont elles ont réussi (à force de réfléchir au meilleur moyen de porter une robe à peu près trois fois plus de temps qu’il n’en faut pour s’user jusqu’à la trame au tissu dont elle a été primitivement faite) à faire un professeur de Faculté, ce qui, pour deux institutrices dont le père et la mère savaient tout juste lire ou peut-être même pas du tout, a sans doute dû paraître valoir la peine de renoncer à tout ce à quoi une femme peut prétendre avoir normalement droit, et quand nous nous sommes mariés, Georges et moi, elle m’a donné cette bague, elle m’a fait venir dans sa chambre (et c’est la première fois que j’ai senti cette odeur, ce parfum, exactement celui d’une rose desséchée ou plutôt – puisqu’une rose desséchée ne sent rien – celui que l’on imagine qu’elle devrait exhaler, c’est-à-dire quelque chose qui serait à la fois fait de poussière et de fraîcheur, et j’ai regardé sa table, sa coiffeuse, mais il n’y avait rien que ces quatre épingles et ce flacon d’eau de Cologne bon marché, et pourtant cela sentait comme une fleur, comme une jeune fille, comme peut sentir la chambre ou plutôt le tombeau, le sarcophage d’une toute jeune fille que l’on y aurait conservée intacte quoique prête à tomber en poussière au moindre souffle), et alors elle a fouillé dans un tiroir et elle en a sorti non pas un coffret à bijoux ni même un de ces coffrets d’acier comme on en vend chez le quincaillier à l’intention des paysans et des marchands de bestiaux qui ne veulent pas mettre leur argent à la banque, mais une boîte à biscuits ou à berlingots, en fer, toute piquetée de rouille avec, dessus, une jeune femme vêtue d’une longue robe blanche, à demi allongée sur l’herbe dans une pose à la fois langoureuse et raide, avec juste la pointe des pieds, ou plutôt des souliers, dépassant sous le dernier volant, pudiques et ridicules, et, couché près d’elle (qui dans sa main tient une même boîte sur le couvercle de laquelle sa même image se répète, comme dans ces jeux de miroir sans fin) un de ces petits chiens blancs et frisés, le tout (la dame, le caniche, la prairie) dans un cadre de fleurs et de rubans aux nœuds d’un bleu pervenche et…
— Mais…
— Non, écoute : il n’y avait naturellement pas de clé et la boîte n’était fermée que par un long cordon enroulé une vingtaine de fois autour, qu’il lui a fallu un moment pour dérouler, serrant ensuite la boîte contre elle tandis qu’elle s’escrimait avec ces mains maladroites et raides, essayant de l’ouvrir – et toujours je pouvais sentir cette odeur de jeune fille, de fleur, cherchant des yeux le globe, la couronne de mariée, cher-chant, mais il n’y avait rien. Rien que cet entêtant et sans doute imaginaire parfum de fraîcheur, de virginité et de temps accumulé.
- sifiÉrudit
Je remonte ce topic: je suis à la recherche d'un extrait pour faire réviser l'ensemble des subordonnées à mes 3èmes, mais, pour compliquer les choses, de préférence sur le thème de la mer. Je cherche dans Les Travailleurs de la Mer, Le vieil homme et la mer, Moby Dick par exemple... mais étant donné que ce sont de petits ouvrages inconsistants :lol: j'ai un peu de mal à trouver le texte adéquat.
Quelqu'un aurait-il ça dans ses fichiers?
Merci!
Quelqu'un aurait-il ça dans ses fichiers?
Merci!
- lilith888Grand sage
Juste une question : il me semblait que, surtout avec les nouveaux programmes, le texte ne devait pas servir de prétexte à l'étude grammaticale
- PointàlaligneExpert
Quelques subordonnées dans cet extrait de Vingt mille Lieues sous les mers....
Tu trouveras sûrement un passage plus complet...
(Première partie, chapitre XII)Jules Verne a écrit: "C’est merveilleux, répondis-je, et je vois bien, capitaine, que vous avez eu raison d’employer cet agent, qui est destiné à remplacer le vent, l’eau et la vapeur.
— Nous n’avons pas fini, monsieur Aronnax, dit le capitaine Nemo en se levant, et si vous voulez me suivre, nous visiterons l’arrière du Nautilus. "
En effet, je connaissais déjà toute la partie antérieure de ce bateau sous-marin, dont voici la division exacte, en allant du centre à l’éperon : la salle à manger de cinq mètres, séparée de la bibliothèque par une cloison étanche, c’est-à-dire ne pouvant être pénétrée par l’eau, — la bibliothèque de cinq mètres, — le grand salon de dix mètres, séparé de la chambre du capitaine par une seconde cloison étanche, — ladite chambre du capitaine de cinq mètres, — la mienne de deux mètres cinquante, — et enfin un réservoir d’air de sept mètres cinquante, qui s’étendait jusqu’à l’étrave. Total, trente-cinq mètres de longueur. Les cloisons étanches étaient percées de portes qui se fermaient hermétiquement au moyen d’obturateurs en caoutchouc, et elles assuraient toute sécurité à bord du Nautilus, au cas où une voie d’eau se fût déclarée.
Je suivis le capitaine Nemo, à travers les coursives situées en abord, et j’arrivai au centre du navire. Là, se trouvait une sorte de puits qui s’ouvrait entre deux cloisons étanches. Une échelle de fer, cramponnée à la paroi, conduisait à son extrémité supérieure. Je demandai au capitaine à quel usage servait cette échelle.
"Elle aboutit au canot, répondit-il.
— Quoi ! vous avez un canot ? répliquai-je, assez étonné.
— Sans doute. Une excellente embarcation, légère et insubmersible, qui sert à la promenade et à la pêche.
— Mais alors, quand vous voulez vous embarquer, vous êtes forcé de revenir à la surface de la mer ?
— Aucunement. Ce canot adhère à la partie supérieure de la coque du Nautilus, et occupe une cavité disposée pour le recevoir. Il est entièrement ponté, absolument étanche, et retenu par de solides boulons. Cette échelle conduit à un trou d’homme percé dans la coque du Nautilus, qui correspond à un trou pareil percé dans le flanc du canot".
Tu trouveras sûrement un passage plus complet...
- sifiÉrudit
Merci! J'en ai trouvé un chez Verne, justement, que j'ai un peu bricolé
— Pêche-t-on des calamars géants de nos jours ? demanda le Canadien.
— S’ils n’en pêchent pas, les marins en voient du moins. Un de mes amis, le capitaine Paul Bos, du Havre, m’a souvent affirmé qu’il avait rencontré un de ces monstres de taille colossale dans les mers de l’Inde. Mais le fait le plus étonnant et qui ne permet plus de nier l’existence de ces animaux gigantesques, s’est passé il y a quelques années, en 1861.
Ned Land demanda quel était ce fait.
— Le voici. En 1861, dans le nord-est de Ténériffe, à peu près par la latitude où nous sommes en ce moment, l’équipage de l’aviso l’Alecton aperçut un monstrueux calmar qui nageait dans ses eaux. Aussitôt qu'il l'apprît, le commandant Bouguer s’approcha de l’animal qu'il attaqua à coups de harpon et à coups de fusil, sans grand succès, car balles et harpons traversaient ces chairs molles comme une gelée sans consistance. Après que plusieurs tentatives eurent échoué, l’équipage parvint à passer un nœud coulant autour du corps du mollusque. Ce nœud glissa jusqu’aux nageoires caudales et s’y arrêta. Afin qu'on l'observât mieux, on essaya alors de haler le monstre à bord, mais son poids était si considérable qu’il se sépara de sa queue sous la traction de la corde, et, bien qu'il fût privé de cet ornement, il disparut sous les eaux.
D'après Jules Verne, Vingt mille lieues sous les mers
- sifiÉrudit
lilith888 a écrit:Juste une question : il me semblait que, surtout avec les nouveaux programmes, le texte ne devait pas servir de prétexte à l'étude grammaticale
Je sais bien. Je n'ai pas forcément bonne conscience. Mais à un moment donné, il faut bien leur donner un support textuel pour s'entraîner...
Après, peut-on vraiment parler de texte-prétexte? Je ne fais pas d'ET là-dessus, je l'ai d'ailleurs un peu bricolé, c'est simplement un exercice comme un autre pour récapituler tout le travail fait préalablement sur les subordonnées.
Dans ce cas-là, on peut aussi parler de texte prétexte quand on prend un texte littéraire pour une dictée, ou une réécriture, non?
Je précise que ma séquence en littérature porte sur la poésie de la mer: là, ce texte permet simplement de rester dans le thème en avançant dans ma progression grammaticale, qui est séparée.
- OudemiaBon génie
Et autant prendre un texte littéraire en effet !sifi a écrit:lilith888 a écrit:Juste une question : il me semblait que, surtout avec les nouveaux programmes, le texte ne devait pas servir de prétexte à l'étude grammaticale
Je sais bien. Je n'ai pas forcément bonne conscience. Mais à un moment donné, il faut bien leur donner un support textuel pour s'entraîner...
Après, peut-on vraiment parler de texte-prétexte? Je ne fais pas d'ET là-dessus, je l'ai d'ailleurs un peu bricolé, c'est simplement un exercice comme un autre pour récapituler tout le travail fait préalablement sur les subordonnées.
Dans ce cas-là, on peut aussi parler de texte prétexte quand on prend un texte littéraire pour une dictée, ou une réécriture, non?
Je précise que ma séquence en littérature porte sur la poésie de la mer: là, ce texte permet simplement de rester dans le thème en avançant dans ma progression grammaticale, qui est séparée.
Les exercices de grammaire de la collection Souché-Grünewald, que j'avais étant élève, étaient tous pris chez des auteurs.
Sifi, j'ai jeté un coup d'oeil à Pêcheur d'Islande, il y a des passages prometteurs à exploiter.
- sifiÉrudit
Les exercices du TDL sont souvent extraits de phrases ou de textes littéraires, également. Ceci dit, c'est vrai qu'il serait intéressant de se demander ce qu'on entend exactement par texte prétexte.
- Vautrin84Niveau 10
Je suis d'accord avec toi, Sifi. Autant, je déteste cette idée de texte-prétexte qui a conduit à des dérives hallucinantes et qui se retrouvent encore chez nombre de professeurs passés par la moulinette de l'IUFM entre 1995 et 2000 (le grand avènement de la SEQUENCE et du DECLOISONNEMENT à tout prix), autant, je trouve qu'après une leçon bien claire intégrée à une progression pensée en langue, le travail sur la phrase complexe mérite de se frotter à la réalité d'un texte littéraire pour faire suer un peu nos élèves.
Je sors sur la pointe des pieds, car je n'ai pas de proposition de texte à te soumettre...
Je sors sur la pointe des pieds, car je n'ai pas de proposition de texte à te soumettre...
_________________
15e année dans l'EN !
- Spoiler:
- - 2023/2024 (T12) : 1 6e + 2 3e + section Histoire des Arts 6e/5e/4e/3e [+ 1 stagiaire]
- 2022/2023 (T11) : 1 groupe de 6e + 2 3e (PP) + section Histoire des Arts 6e/5e/4e/3e [+ 1 stagiaire]
- 2021/2022 (T10) : 1 4e (PP) + 2 3e + section Histoire des Arts 6e/5e/4e [+ 2 étudiants stagiaires]
- 2020/2021 (T9) : 1 5e + 2 3e (PP) + section Histoire des Arts 6e & 5e [+ 1 stagiaire]
- 2019/2020 (T8) : 2 groupes de 6e (PP) + 2 4e + section Histoire des Arts 6e [+ 1 stagiaire]
- 2018/2019 (T7) : 2 groupes de 6e + 2 3e (PP) + UPE2A
- 2017/2018 (T6) : 1 5e + 2 4e + 1 3e (PP)
- 2016/2017 (T5) : 2 5e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2015/2016 (T4) : 1 6e + 1 4e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2014/2015 (T3) : 1 6e + 1 5e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2013/2014 (T2) : 1 6e (PP) + 2 4e + 1 3e
- 2012/2013 (T1) : 2 5e + 2 3e
- 2011/2012 (stagiaire) : 2 5e + 2 4e
- 2009/2011 (AP Lettres) : 2de + 1re ES/L/S + Tle L
- AmaliahEmpereur
lilith888 a écrit:Juste une question : il me semblait que, surtout avec les nouveaux programmes, le texte ne devait pas servir de prétexte à l'étude grammaticale
Il me semble que tu prends les choses à l'envers : le texte étudié en lecture ne doit pas servir de prétexte à un vague saupoudrage grammaticale. Dans le cadre d'une progression grammaticale construite et cohérente, on propose aux élèves des phrases inventées et des phrases d'auteurs. Si le but est de faire réviser toutes les subordonnées, on peut très bien leur donner un texte littéraire, tout comme on dicte des textes d'auteurs (ou pas).
- lilith888Grand sage
Au temps pour moi, je n'avais pas vu les choses sous cet angle en effet
- sifiÉrudit
Le débat est intéressant, en fait.
Je suis d'accord avec Amaliah: pour moi, ce qu'on appelle texte-prétexte, c'est le fait de prendre un texte littéraire étudié en classe, dans lequel on trouverait nombre de subordonnées, et d'en "profiter" pour les traiter, juste parce qu'il y en a, en dehors de toute progression.
Là, dans le cadre de ma progression en grammaire, suite à l'étude détaillée des subordonnées (que j'ai traitées en plusieurs fois), je veux leur faire faire une sorte de synthèse (progression spiralaire... ) à partir d'un texte littéraire, pour montrer comment cela s'agence à l'échelle d'un texte et non plus d'une phrase. Le fait que je veuille prendre un texte en lien avec la mer, qui est le thème de ma séquence en littérature, n'est que "cosmétique", si on veut. J'aurais pu en prendre un autre, mais tant qu'affaire, autant leur montrer un extrait issu d'un grand auteur qui s'est exprimé sur la mer, non?
Je suis d'accord avec Amaliah: pour moi, ce qu'on appelle texte-prétexte, c'est le fait de prendre un texte littéraire étudié en classe, dans lequel on trouverait nombre de subordonnées, et d'en "profiter" pour les traiter, juste parce qu'il y en a, en dehors de toute progression.
Là, dans le cadre de ma progression en grammaire, suite à l'étude détaillée des subordonnées (que j'ai traitées en plusieurs fois), je veux leur faire faire une sorte de synthèse (progression spiralaire... ) à partir d'un texte littéraire, pour montrer comment cela s'agence à l'échelle d'un texte et non plus d'une phrase. Le fait que je veuille prendre un texte en lien avec la mer, qui est le thème de ma séquence en littérature, n'est que "cosmétique", si on veut. J'aurais pu en prendre un autre, mais tant qu'affaire, autant leur montrer un extrait issu d'un grand auteur qui s'est exprimé sur la mer, non?
- PointàlaligneExpert
Tout à fait
Elève, j'appréciais que l'exercice provienne d'un texte que j'avais plaisir à lire. Cela rompait la monotonie et parfois me donnait envie d'aller à la rencontre du livre.
Je ne vois pas de raison de se l'interdire...
Elève, j'appréciais que l'exercice provienne d'un texte que j'avais plaisir à lire. Cela rompait la monotonie et parfois me donnait envie d'aller à la rencontre du livre.
Je ne vois pas de raison de se l'interdire...
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