Najat Vallaud-Belkacem sur france inter le 31 août 2015 à 8h20.

arcenciel a écrit:

Daphné a écrit:

arcenciel a écrit:

Daphné a écrit:

Rassure-toi, chez nous aussi, dans la grande majorité;
Quelques promos au 10ème, pour dire que, mais en général ce sont les collègues du 11ème qui sont promus, conformément d'ailleurs à la note de service.

Vous atteignez le 11e après combien d'années d'ancienneté grosso modo?

Nous avons exactement la même grille indiciaire et le même rythme d'avancement que les PE.

Ok! Merci Daphné. (je pensais juste que vous y accédiez un peu plus tôt que nous )

Cela dépend des collègues, des parcours de chacun.
tout le monde ne l'obtient pas non plus.

Tsss, je viens de la voir et de l'entendre sur BFM : "c'est une bonne rentrée. C'est une rentrée apaisée." ...

John a écrit:Question d'auditrice : des enseignants ont leur affectation cinq jours avant la rentrée, voire à la dernière minute, est-ce normal ?
Réponse : oui, c'est pour remplacer les enseignants qui changent d'avis à la dernière minute ou qui déménagent.

Je suis TZR et j'ai juste envie de la gifler pour cet immonde manque de respect (en espérant que ce ne soit pas hors charte)...

leptiflo a écrit:

John a écrit:Question d'auditrice : des enseignants ont leur affectation cinq jours avant la rentrée, voire à la dernière minute, est-ce normal ?
Réponse : oui, c'est pour remplacer les enseignants qui changent d'avis à la dernière minute ou qui déménagent.

Je suis TZR et j'ai juste envie de la gifler pour cet immonde manque de respect (en espérant que ce ne soit pas hors charte)...

C'est bien la preuve qu'elle ne connaît rien au fonctionnement de l'institution qu'elle dirige. Mais ce n'est pas grave...Douste Blabla ministre des Affaires Étrangères pensait bien que les juifs britanniques avaient été déportés. Donc...  Et Reagan s'est écrié "Vive la Colombie" lors d'un discours prononcé en Equateur...

Olympias a écrit:

leptiflo a écrit:

John a écrit:Question d'auditrice : des enseignants ont leur affectation cinq jours avant la rentrée, voire à la dernière minute, est-ce normal ?
Réponse : oui, c'est pour remplacer les enseignants qui changent d'avis à la dernière minute ou qui déménagent.

Je suis TZR et j'ai juste envie de la gifler pour cet immonde manque de respect (en espérant que ce ne soit pas hors charte)...

C'est bien la preuve qu'elle ne connaît rien au fonctionnement de l'institution qu'elle dirige.

J'ai entendu ça juste avant de partir pour ma pré-rentrée. Ca m'a trop choquée. Et vlan, c'est encore notre faute ! Bien sûr, si on ne prévient pas les gens de leur affectation à l'année, c'est parce qu'il faut prévoir tous les autres profs bien tranquilles qui ont leur poste et décident au cours de l'été d'aller ailleurs,  bien sûr on peut faire ça dans l'EN, c'est connu. Il y a aussi les :| stagiaires qui ne se présentent pas (justement, il faudrait peut-être se poser des questions).
Je n'ai pas du tout eu l'impression qu'elle ne connaissait pas le fonctionnement des muts et affectations, il me semble désormais que toutes ces déclarations et ces mensonges sont les éléments d'une stratégie bien orchestrée. Ce qui est présenté c'est un système plein de bonne volonté et efficace, où nous serions des grains de sable (ainsi s'expliqueront les résistances à la réforme).

Un détail qui n'a pas été relevé.



Plus de détails sur "Avenir latin grec" : http://avenirlatingrec.fr/analyses/425-une-extinction-programmee

Il faudrait peut-être faire une recension des "contre-vérités" (sic) dans cette simple interview...

Luigi_B a écrit:Un détail qui n'a pas été relevé.



Plus de détails sur "Avenir latin grec" : http://avenirlatingrec.fr/analyses/425-une-extinction-programmee

Il faudrait peut-être faire une recension des "contre-vérités" (sic) dans cette simple interview...

J'ai relevé, mais j'ai dû faire bref, allant à ma propre prérentrée. J'ai un autre mot que "contre-vérité" pour tout ça...

Héliandre a écrit:

Olympias a écrit:

leptiflo a écrit:

John a écrit:Question d'auditrice : des enseignants ont leur affectation cinq jours avant la rentrée, voire à la dernière minute, est-ce normal ?
Réponse : oui, c'est pour remplacer les enseignants qui changent d'avis à la dernière minute ou qui déménagent.

Je suis TZR et j'ai juste envie de la gifler pour cet immonde manque de respect (en espérant que ce ne soit pas hors charte)...

C'est bien la preuve qu'elle ne connaît rien au fonctionnement de l'institution qu'elle dirige.

J'ai entendu ça juste avant de partir pour ma pré-rentrée. Ca m'a trop choquée. Et vlan, c'est encore notre faute ! Bien sûr, si on ne prévient pas les gens de leur affectation à l'année, c'est parce qu'il faut prévoir tous les autres profs bien tranquilles qui ont leur poste et décident au cours de l'été d'aller ailleurs,  bien sûr on peut faire ça dans l'EN, c'est connu. Il y a aussi les  :| stagiaires qui ne se présentent pas (justement, il faudrait peut-être se poser des questions).
Je n'ai pas du tout eu l'impression qu'elle ne connaissait pas le fonctionnement des muts et affectations, il me semble désormais que toutes ces déclarations et ces mensonges sont les éléments d'une stratégie bien orchestrée. Ce qui est présenté c'est un système plein de bonne volonté et efficace, où nous serions des grains de sable (ainsi s'expliqueront les résistances à la réforme).

Je penserais que tu as raison ! Et qu'elle remonte l'opinion contre nous qui ne sommes que des méchants profs pas capables de tenir nos engagements.

John a écrit:Les 60 000 postes seront créés d'ici la fin du quinquennat. Jean-Luc Melenchon ment : "il doit grandir et se grandir".

Jean-Luc Mélenchon

JE PROUVE QUE VALLAUD-BELKACEM MENT SCIEMMENT

Ce lundi 31 août, à la matinale de France Inter, un journaliste a demandé à madame la ministrissime de l’Education nationale ce qu’elle pensait de mes accusations concernant le trucage du nombre de postes d’enseignants créé par le gouvernement Hollande. Naturellement, le journaliste n’avait pas prévu de devoir éventuellement la contredire, le cas échéant, en allant chercher lui-même l’information sur les effectifs de l’éducation nationale. Dans la novlangue des médias, ça donne : « le ministre doit s’expliquer ». Le journaliste, lui, se moque de ce qu’il peut en être réellement. Que la ministre se serve de son antenne pour dire des mensonges, tromper les auditeurs avec la participation active de son silence, n’est pas son problème. Il a donné la parole, il a « permis au ministre de s’expliquer ». Un point c’est tout. Tel est le métier qui se pratique là : « passer les plats » sans discuter la parole de ceux qui sont au pouvoir et font les nominations, montrer son impertinence et sa liberté de ton en tapant les opposants. En toute tranquillité d’esprit, il a donc laissé la ministrissime dérouler son discours sans l’interrompre, ce qui est rare de sa part, ni la contredire, ce qui dépend de l’interlocuteur. A son image, les "fact-checkers" et autres « décrypteurs » et ainsi de suite, d’habitude prêts à me découper en rondelles pour un chiffe après la virgule erroné, même dans une page et demie de démonstration, se sont tous pieusement tenus à l’écart. Tel est l’ordre médiatique.

Qui a raison ? Je lance le défi à tous ces vérificateurs. J’accepterai même sans broncher une de leur habituelle entourloupe du genre « d’accord Mélenchon n’a pas totalement tort mais le cinquième chiffre après la virgule est tout à fait inexact, c’est 8 et non 7 ! ».

Voici les chiffres. Sarkozy a supprimé 80 000 postes. Hollande a promis de créer 60 000 postes. En toute hypothèse il en manquerait 20 000 alors que le nombre d’élèves aura augmenté. Ça c’est la base de l’enfumage de Hollande. Maintenant, voyons la réalisation. Najat Vallaud-Belkacem parle de « 35 200 postes créés ». Qu’en est-il ? Première mise au point : dans ce total, il y a 24 300 postes de professeurs stagiaires de l’enseignement primaire et secondaire (école, collège et lycée). En fait ce ne sont pas des professeurs titulaires. Ils sont stagiaires. Madame la ministre dit qu’ils finiront par être titularisés. Admettons par principe qu’il y ait 100 % d’admis à la fin du stage. Pourquoi pas. Ils seraient alors tous professeurs. Est-ce que cela fera 24 300 professeurs de plus devant les élèves ? Non. Pourquoi ? Parce que chaque année il y a des départs à la retraite. Combien ? 17 000 l’an passé. Si l’on fait la soustraction on voit que 24 300 – 17 000 laisse un solde positif de 7300. Ce n’est pas le seul démenti par les chiffres que je veux opposer aux propos de la ministre. Je lui demande de lire les chiffres publiés par son propre ministère. Le ministère dit qu’il y a eu 4130 créations de postes. Pas un de plus. Tout le monde peut aller vérifier ! Ce qui n’a rien à voir avec les 30 000 annoncés ! Je continue mon raisonnement. J’accepte d’ajouter sans autres forme de discussion les 4100 du ministère plus les 7000 qui resteraient après remplacement de départ en retraite. On voit que dans le meilleur des cas il y aura à terme 11 000 professeurs de plus. Pas 24 000 et encore moins 30 000 ! Encore faut-il bien préciser que tout cela reste bien théorique et calculé de la façon la plus favorable au ministre. En effet l’année suivante, en 2016, il y aura 13 000 départs de plus à la retraite chez les professeurs. Pour rester dans le raisonnement précédent il faudrait qu’il y ait donc 13 000 stagiaires recrutés cette année, en 2015 ! C’est-à-dire qu’il faudrait embaucher en un an la moitié des embauches faites en trois ans de mandat ! Après quoi il n’y aurait pourtant toujours pas un professeur de plus devant les élèves !

Pendant ce temps, la qualité d’encadrement des jeunes continuera à baisser. En effet si le nombre des professeurs diminue, le nombre des élèves, lui, augmente ! Il y en a 54 000 de plus cette année ! Dans ces conditions, il y a plus d’élèves par enseignant aujourd’hui qu’en 2005 en primaire et dans le secondaire ! C’est tout cela que l’arrogante Najat Vallaud-Belkacem veut effacer par des paroles trompeuses. Elle ment dans le détail. A moins qu’elle ne sache pas de quoi elle parle. Ainsi dit-elle dans le cours de son discours sur France Inter, sans être démentie ni pendant ni après, que ses fameux 24 300 stagiaires sont des emplois « temps pleins ». Budgétairement c’est vrai. Sur le terrain c’est faux. En effet, les stagiaires ne sont que 50 % du temps devant les élèves puisqu’ils sont eux-mêmes en formation ! Autrement dit, les 24 300 ne font que 12 150 équivalent temps plein. Autrement dit, dans la meilleure tradition solférinienne, la ministre dit une chose, en fait une autre pendant qu’une troisième a lieu. Elle ment sciemment. Mais elle me recommande de façon hautaine de « me grandir » et même de « grandir » avec toute la morgue de ces sortes de parvenus qui grouillent autour de Valls. Je lui recommande d’apprendre les additions et les soustractions, qui s’apprennent en CM1, et peuvent se réviser à tout âge. Dans ce domaine comme dans tous ceux qui concernent la vie de gens simples qui croient à l’école et au mérite, le quinquennat aura été une honte, une régression et une amputation du futur. J’ajoute ici que ces gens-là sont responsables de la fermeture de 36 lycées professionnels depuis trois ans. 13 par an ! Un gâchis consternant ! Tout cela est fait pour pousser les jeunes en apprentissage. Mais ce ne sont pas leurs gosses, bien sûr !

JLM

Très bon, j'espère que ça va être bien relayé par les médias. Où ce texte doit-il paraître ? Merci aussi à Luigi pour son graphique : lumineux et efficace !

Très bon texte de JL Mélenchon!

Excellent.

Il y a eu une autre grand moment, pas directement lié à la réforme : quand le larbin de service a demandé où était "la rebelle". Laquelle, toujours gloussant, a répondu en substance qu'elle était bien cachée, qu'elle avait appris à le faire... C'est le moins qu'on puisse dire . Avec ce genre de rebelles institutionnels, on n'a a pas fini de marcher sous la schlague des nouvelles dictatures inspirées de l'OCDE et autres officines.

Je me demande jusqu'à quel point la réflexion sur l'école n'est pas totalement plombée par la médiocrité de nos journalistes qui sont les médiateurs indispensables normalement pour nourrir le débat dans le public: à côté du débat de Galzi sur i télé à....minuit hier soir( avec Brighelli ET Merieu, une représentante syndicale ET un vrai prof de college) et ce qu'on entend aux heures de grande écoute, il y a une place énorme laissée à la démagogie ou aux vieilles badernes comme Cohn- Bendit qui vit sur sa notoriété de 68 même si ses idées sont totalement datées aujourd'hui ( encore ce matin sur Europe 1...). Les journalistes semblent n'entendre que "nouveau" et " réforme" sans jamais aller au cœur et voir les contenus: c'est désespérant .

Du moins le journaliste a-t-il posé la question de savoir s'il s'agissait de vrais postes à temps plein (7'33) : NVB a affirmé publiquement que "ce sont des postes à temps plein" (8'20).

Quand on voit comme on nous ment (et pas seulement en jouant sur les mots, il y a de vrais mensonges) sur un sujet qu'on maitrise et sur lequel on peut donc s'en rendre compte, on peut imaginer comment on nous enfume sur tous les autres sujets, toutes les autres réformes, dans d'autres somaines que l'EN. C'est effrayant.

Effrayant... par contre, il n'y a pas de replay pour la séquence de questions ? J'aimerais quand même entendre sa réponse sur les profs qui déménagent ou changent d'avis...

ysabel a écrit:Excellent.

+1

stench a écrit:Quand on voit comme on nous ment (et pas seulement en jouant sur les mots, il y a de vrais mensonges) sur un sujet qu'on maitrise et sur lequel on peut donc s'en rendre compte, on peut imaginer comment on nous enfume sur tous les autres sujets, toutes les autres réformes, dans d'autres somaines que l'EN. C'est effrayant.

C'est ce que je constate depuis très longtemps : quand un journaliste parle de l'EN, je fais des bonds.
Quand mon père entendait un journaliste parler de quelque chose concernant son métier, pareil !
Quand mon mari les entend parler de ce qu'il connait, idem.

Alors quand ils nous parlent de ce que je ne connais pas très honnêtement je suis très très dubitative !

Ce matin les infos de F. Inter relayaient que les 60 000 postes auraient tous été créés en 2017 (peut-être était-ce une citation, mais faite sans aucune perspective critique) ; j'en ai assez de cette désinformation.
Et, oui, ça fait frémir d'imaginer ce qu'il en est sur les sujets que l'on ne maîtrise pas...

e-Wanderer a écrit:Très bon, j'espère que ça va être bien relayé par les médias. Où ce texte doit-il paraître ? Merci aussi à Luigi pour son graphique : lumineux et efficace !

Coup de gueule salutaire trouvé sur la page facebook (publique) de JLM

Zakalwe a écrit:Effrayant... par contre, il n'y a pas de replay pour la séquence de questions ? J'aimerais quand même entendre sa réponse sur les profs qui déménagent ou changent d'avis...

C'est un des moments où j'ai hurlé dans ma bagnole ; vraiment, ça ne vaut pas la peine de se salir les oreilles. Elle était hautement risible, comme Cohen d'ailleurs, qui est plus bas que le bas.

Daphné a écrit:

stench a écrit:Quand on voit comme on nous ment (et pas seulement en jouant sur les mots, il y a de vrais mensonges) sur un sujet qu'on maitrise et sur lequel on peut donc s'en rendre compte, on peut imaginer comment on nous enfume sur tous les autres sujets, toutes les autres réformes, dans d'autres somaines que l'EN. C'est effrayant.

C'est ce que je constate depuis très longtemps : quand un journaliste parle de l'EN, je fais des bonds.
Quand mon père entendait un journaliste parler de quelque chose concernant son métier, pareil !
Quand mon mari les entend parler de ce qu'il connait, idem.

Alors quand ils nous parlent de ce que je ne connais pas très honnêtement je suis très très dubitative !

+1.

En contre-point de l'intervention de Mélenchon, Déclaration de François Hollande ce matin :
http://www.lepoint.fr/societe/hollande-il-y-aura-bien-60-000-postes-d-enseignant-en-plus-01-09-2015-1960924_23.php

Le Point a écrit:« Depuis 2012, plus de 35 200 postes supplémentaires ont été créés. (...) Nous irons jusqu'au bout de ces recrutements, il y en aura bien 60 000 de plus à la fin 2017 », a déclaré le chef de l'État à Pouilly-sur-Serre (Aisne), lors d'un déplacement à l'occasion de la rentrée scolaire. « On en a recruté 100 000 (enseignants) depuis 2012, compte tenu des départs à la retraite », a affirmé M. Hollande, qui a rappelé que la majorité avait « réintroduit les écoles du professorat ».

Entre les deux, la différence de résultat est encore plus impressionnante que pour le décompte des manifestants. Je n'ose supposer lequel des deux nous raconte des carabistouilles.

J'ai l'impression que Hollande se moque un peu de la ministre "chouchou" dans son intervention, toujours à fleuret moucheté évidemment, mais à la fin de son discours (in cauda venenum, un peu de latin pour l’aspirant fossoyeuse des Lettres Classiques) :

« La considération, la reconnaissance (…) le 1er devoir du Pdt de la répu, c'est d'assurer cette reconnaissance, non pas de payer par des mots mais de dire avec les mots ce que l'on doit au corps enseignant, et j'ai demandé à la ministre et au ministre des finances, je pense que sur ce sujet c'est le ministre des finances qui sera plus compétent, au sens disponible, de prolonger le travail sur la revalorisation du métier enseignant. »

On remarquera aussi l’insistance sur "doit". De même que le distinguo entre "payer par des mots" et dire avec des mots ce que l'on doit en espèces sonnantes et trébuchantes. Il y a là une allusion à la sortie remarquable de NVB dans le Grand Journal ("les enseignants ne font pas ça pour de l'argent")...

Hollande est très conscient du rejet de la ministre, par contre s'il croit s'en sortir en promettant des cacahouètes, il n'a pas tout compris. Il comprendra avec les régionales. Il ne pourra pas se contenter de changer la photo dans l'organigramme gouvernemental...

Et lui-même raconte des carabistouilles sur les chiffres (voir la démonstration de Luigi, les chiffres rappelés par Mélenchon et pris sur le site même du ministère, les données chiffrées des rapports de concours etc.). C'est étonnant qu'un président s'expose ainsi en mentant sciemment sur des données vérifiables.