Au bout de combien de temps êtes-vous rentré dans votre académie d'origine ?

J'ai passé le CAPES de lettres modernes en 2012, année de stage dans mon académie d'origine puis j'ai été envoyée dans le (93) l'année suivante. J'y suis restée une année. Une année que j'ai adoré, où j'ai pu profiter de la capitale, me faire de super amis et avoir de l'expérience... J'ai quitté mon collège en larmes et si j'avais été célibataire, je serais bien restée plusieurs années là-bas...

* Céleste * a écrit:J'ai passé le CAPES de lettres modernes en 2012, année de stage dans mon académie d'origine puis j'ai été envoyée dans le (93) l'année suivante. J'y suis restée une année. Une année que j'ai adoré, où j'ai pu profiter de la capitale, me faire de super amis et avoir de l'expérience... J'ai quitté mon collège en larmes et si j'avais été célibataire, je serais bien restée plusieurs années là-bas...

Comme quoi tout dépend où on arrive !

Daphné a écrit:

lulucastagnette a écrit:

Daphné a écrit:

Oui enfin la Lorraine c'est plus facile d'y rester que dans une académie prisée du type Rennes ou académie du Midi

Sauf en 2005 où il n'y a eu AUCUN ENTRANT à l'inter !! Un truc hallucinant. Et du jamais vu. Et pile mon année...

Oui, cette année là il y avait un solde SIAM négatif dans cette académie, de - 20 : cela signifie qu'il fallait au moins 21 sortants pour qu'il y ait un entrant !
Il y a bien eu quelques sortants mais pas assez pour permettre une entrée.

Merci pour l'explic, Daphné. Est-ce que ça arrive souvent ? Et à quoi Est-ce dû ? Ils ont laissé entrer trop de monde les années précédentes ?

Pour avoir comparé les barres en lettres (modernes), les académies du midi sont plutôt accessibles (avec les points IUFM notamment) dès la T1. Les académies les plus difficiles à avoir sont la Corse et Paris (les DOM, c'est plus aléatoire). Ça varie beaucoup selon les disciplines.

lulucastagnette a écrit:

Daphné a écrit:

lulucastagnette a écrit:

Sauf en 2005 où il n'y a eu AUCUN ENTRANT à l'inter !! Un truc hallucinant. Et du jamais vu. Et pile mon année...

Oui, cette année là il y avait un solde SIAM négatif dans cette académie, de - 20 : cela signifie qu'il fallait au moins 21 sortants pour qu'il y ait un entrant !
Il y a bien eu quelques sortants mais pas assez pour permettre une entrée.

Merci pour l'explic, Daphné. Est-ce que ça arrive souvent ? Et à quoi Est-ce dû ? Ils ont laissé entrer trop de monde les années précédentes ?

Cela dépend des effectifs élèves - qui peuvent être en baisse, des suppressions de postes, du faible nombre de départs en retraite une année donnée, de collègues qui prolongent parce qu'ils n'ont pas leurs annuités........

C'était la première fois qu'on voyait ça dans cette discipline dans cette académie.

Ici on a eu ça une année en maths.
Il est vrai que c'est très rare dans ces grosses disciplines.

Je suis restée dans mon académie et ma ville. Nommée en poste fixe sur l'établissement où j'étais stagiaire (et auparavant élève).

Autant je n'ai pas aimé partir de chez moi (et déménager tous les 4 matins), autant ça ne m'aurait pas plu de ne connaître qu'un seul établissement et d'enseigner dans mon ancien collège/lycée.

Je ne suis pas encore revenu MAIS je ne veux pas revenir (surtout pas). Donc, tout va bien !

Je n'ai jamais enseigné ailleurs que dans mon académie d'origine.
Apres le stage, j''avais obtenu celle de Besançon mais  j' étais en congé parental donc je n'ai jamais vu Lons le Saunier
L'année d'après , je "rentrais".

Mais , en 2007 , Bordeaux,  contre toute attente ,  était à 51 pts donc en utilisant les points IUFM ma copine célibataire a pu rester .

Au fait, pourquoi a t-on envie de revenir dans son "académie d'origine"? Je ne me sens aucune racine "naturelle" et aucune envie d'être proche de ma famille (qui est de toute manière dispersée façon puzzle), c'est donc une vraie question.

Moi je me suis empressée de fuir mon académie d'origine dès que j'en ai eu la possibilité (c'est-à-dire très vite : j'ai obtenu Toulouse dès ma première année) !

Moi non plus, je ne suis pas rentrée dans mon académie d'origine, j'ai choisi le soleil et le sud.

Pareil ici. Je n'en pouvais plus de la région parisienne, que je trouve froide, grise et moche, où il pleut tout le temps et où la vie est hors de prix. Quand j'y retourne, ce béton partout, ces maisons tassées les unes sur les autres, cette foule tout le temps... ça m'oppresse. Qu'est-ce qu'on est mieux ici !

Nasopi a écrit:Pareil ici. Je n'en pouvais plus de la région parisienne, que je trouve froide, grise et moche, où il pleut tout le temps et où la vie est hors de prix. Quand j'y retourne, ce béton partout, ces maisons tassées les unes sur les autres, cette foule tout le temps... ça m'oppresse. Qu'est-ce qu'on est mieux ici !

+1. Cette boule au ventre quand je me suis à nouveau retrouvé au croisement de l'A4 et de l'A86 au pont de Nogent...

florestan a écrit: Au fait, pourquoi a t-on envie de revenir dans son "académie d'origine"? Je ne me sens aucune racine "naturelle" et aucune envie d'être proche de ma famille (qui est de toute manière dispersée façon puzzle), c'est donc une vraie question.

Il me semble (mais à vérifier) que la majorité de la population vit dans son département de naissance, mais c'est sans doute moins le cas des personnes qui ont fait des études supérieures. Beaucoup de gens veulent revenir sur les lieux de leur enfance où ils ont leur famille et beaucoup d'amis. J'ai l'impression que la plupart des collègues que je croise sont nés dans l'académie où j'enseigne actuellement.

Je pense que la réponse se trouve dans les deux messages du dessus.

Beaucoup de provinciaux se retrouvent mutés et semblent avoir de la peine à se faire à cette "région parisienne, froide, grise et moche, où il pleut tout le temps et où la vie est hors de prix, ce béton partout, ces maisons tassées les unes sur les autres, cette foule tout le temps".

Ou on a des attaches (famille, amis...) et on ne se voit nul part ailleurs et on cherche à rejoindre son académie d'origine.
Ou on n'a pas spécialement d'attache et on vise une région qui nous plait (soleil pour beaucoup, montagne pour d'autres).

lalivrophile a écrit:Je suis restée dans mon académie et ma ville. Nommée en poste fixe sur l'établissement où j'étais stagiaire (et auparavant élève).

J'ai été stagiaire là où j'avais été élève mais ensuite, à l'intra, on m'a envoyée au loin.

Nasopi a écrit:Pareil ici. Je n'en pouvais plus de la région parisienne, que je trouve froide, grise et moche, où il pleut tout le temps et où la vie est hors de prix. Quand j'y retourne, ce béton partout, ces maisons tassées les unes sur les autres, cette foule tout le temps... ça m'oppresse. Qu'est-ce qu'on est mieux ici !

Arrête, tu vas relancer le débat Paris/province!

C'est sûr quand d'autres dont je fais partie préfèrent l'animation 24h sur 24 et le monde, mais j'arrête là ...

Je ne cherche pas à revenir à tout prix dans mon académie d'origine, mais je souhaite vivre dans une certaine partie de la France à laquelle je m'identifie (origines familiales, climat, patrimoine et paysages qui me plaisent). Seule une rencontre peut me faire changer d'avis (et c'est possible, à court et moyen termes).

florestan a écrit: Au fait, pourquoi a t-on envie de revenir dans son "académie d'origine"? Je ne me sens aucune racine "naturelle" et aucune envie d'être proche de ma famille (qui est de toute manière dispersée façon puzzle), c'est donc une vraie question.

Liberty a écrit:Je ne cherche pas à revenir à tout prix dans mon académie d'origine, mais je souhaite vivre dans une certaine partie de la France à laquelle je m'identifie (origines familiales, climat, patrimoine et paysages qui me plaisent). Seule une rencontre peut me faire changer d'avis (et c'est possible, à court et moyen termes).

Certains sentent ces "racines naturelles".

"Mes racines? Quelles racines? Je ne suis pas une salade; j'ai des pieds et ils ne sont pas faits pour s'enfoncer dans le sol"

Seikilos a écrit:

florestan a écrit: Au fait, pourquoi a t-on envie de revenir dans son "académie d'origine"? Je ne me sens aucune racine "naturelle" et aucune envie d'être proche de ma famille (qui est de toute manière dispersée façon puzzle), c'est donc une vraie question.

Liberty a écrit:Je ne cherche pas à revenir à tout prix dans mon académie d'origine, mais je souhaite vivre dans une certaine partie de la France à laquelle je m'identifie (origines familiales, climat, patrimoine et paysages qui me plaisent). Seule une rencontre peut me faire changer d'avis (et c'est possible, à court et moyen termes).

Certains sentent ces "racines naturelles".

Quand tu es né dans une région où sont nés tes parents et où vit toute ta famille ou presque on peut appeler ça des racines "naturelles" je pense.
Mon compagnon vient d'une famille comme ça, mais le Grand Architecte De L'Univers soit loué, il n'a aucune intention de retourner en Touraine angevine

Mais chacun a bien le droit de penser et de faire comme il l'entend. Encore heureux

Liberty a écrit:Je ne cherche pas à revenir à tout prix dans mon académie d'origine, mais je souhaite vivre dans une certaine partie de la France à laquelle je m'identifie (origines familiales, climat, patrimoine et paysages qui me plaisent). Seule une rencontre peut me faire changer d'avis (et c'est possible, à court et moyen termes).

C'est bizarre, je ne suis pas attachée à ma région d'origine, que j'ai fui dès que possible (déjà vers 10/12 ans, je disais que je voulais partir ). Par contre, je ne me vois pas quitter ma région actuelle.

florestan a écrit:

Quand tu es né dans une région où sont nés tes parents et où vit toute ta famille ou presque on peut appeler ça des racines "naturelles" je pense.
Mon compagnon vient d'une famille comme ça, mais le Grand Architecte De L'Univers soit loué, il n'a aucune intention de retourner en Touraine angevine

La Touraine et l'Anjou sont deux régions distinctes.