- Hervé HervéFidèle du forum
Bonjour,
Je me tourne vers les collègues officiant dans le supérieur pour avoir quelques conseils.
Ma nièce va entrer en septembre en HK à Paris.
Elle cherche des conseils pour savoirs comment travailler intelligemment et efficacement.
Que lire, comment lire? Comment s'organiser? Quels buts et objectifs vise-t-on (en plus du plaisir de la littérature)?
La question vaut pour cet été mais aussi pour le travail pendant l'année.
Merci de vos conseils.
Je me tourne vers les collègues officiant dans le supérieur pour avoir quelques conseils.
Ma nièce va entrer en septembre en HK à Paris.
Elle cherche des conseils pour savoirs comment travailler intelligemment et efficacement.
Que lire, comment lire? Comment s'organiser? Quels buts et objectifs vise-t-on (en plus du plaisir de la littérature)?
La question vaut pour cet été mais aussi pour le travail pendant l'année.
Merci de vos conseils.
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« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
- SeiGrand Maître
Ses futurs professeurs ne lui ont pas donné une bibliographie pour cet été ?
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"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- 288Niveau 10
Lire tout ce qui lui passe sous la main : on réussit ses études littéraires en ayant de la culture générale.
- SeiGrand Maître
Oui, mais en HK, on n'a pas forcément le temps de lire tout ce qui nous tombe sous la main. On lit ce qui est utile pour le cours, et cela n'empêche que, comme on lit énormément, on réussira les études littéraires car on aura une bonne culture générale.
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"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- Hervé HervéFidèle du forum
Elle a bien sûr eu une bibliographie pour l'été mais la question portait plutôt sur les stratégies de lecture et de travail.
Comment bien aborder les choses sans se laisser déborder?
Comment bien aborder les choses sans se laisser déborder?
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« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
- User5899Demi-dieu
Tout dépend si c'est une HKH avec programme (ENS Lyon) ou une prépa sans programme (ENS Ulm). Pour Ulm, lire de tout, de préférence des auteurs (textes des auteurs sur la littérature, en plus des oeuvres proprement dites : discours de Corneille, préfaces de Racine, Paradoxe sur le comédien, préface de Hernani, Pierre & Jean, préface de la Comédie humaine, de La Fortune des Rougon, le Roman expérimental, etc.). Se procurer des anthologies littéraires par siècles, type LagMich, Mitterand, Darcos, Brighelli/Biet et bien les connaître, afin de bien situer les courants, les évolutions. Après seulement les ouvrages de critique littéraire : Barthes, Doubrowski, Maurron, Richard, Genette, indispensables, mais petit à petit, en se donnant le temps de digérer. Plus tout ce qui tombe sous la main. Même si certains livres demanderont une seconde lecture.Sei a écrit:Oui, mais en HK, on n'a pas forcément le temps de lire tout ce qui nous tombe sous la main. On lit ce qui est utile pour le cours, et cela n'empêche que, comme on lit énormément, on réussira les études littéraires car on aura une bonne culture générale.
On est forcément débordé, sinon, on n'est pas en prépa :lol:
- 288Niveau 10
En HK, il n'y a pas de programme de toute façon, non ? C'est en kH qu'on choisit la filière et l'ENS que l'on prépare. À moins que ça n'ait changé, ça aussi.
- PoméeNiveau 9
288 a écrit:En HK, il n'y a pas de programme de toute façon, non ? C'est en kH qu'on choisit la filière et l'ENS que l'on prépare. À moins que ça n'ait changé, ça aussi.
Dans les prepas parisiennes, on choisit dès la HK, enfin c'était ainsi il y a 15 ans...
Je conseillerais de lire les très classiques qu'elle n'a jamais lus, de lire de la philo aussi, faire du petit latin avec des oeuvres simples.
Pour le travail tout au long de l'année, on se débrouille comme on peut ! Je me souviens avoir passé plus de temps à lire des bouquins d'histoire que des classiques. L'histoire prend vraiment un temps fou car en sortant du lycée, on n'est pas du tout habitué à lire des livres d'histoire alors qu'en prépa, ils sont indispensables.
- VoltigeurHabitué du forum
Cripure a écrit:Tout dépend si c'est une HKH avec programme (ENS Lyon) ou une prépa sans programme (ENS Ulm). Pour Ulm, lire de tout, de préférence des auteurs (textes des auteurs sur la littérature, en plus des oeuvres proprement dites
En fait, vieil ours, tout cela est à présent caduc. Les HK sont indifférenciées depuis une quinzaine d'années (avec LA obligatoire).
Seules les KH sont encore distinctes avec des programmes de concours spécifiques (d'ailleurs partiellement fusionnés via la BEL) soit pour Ulm soit pour LSH Lyon, qui sont renouvelés annuellement comme autrefois.
Pour en revenir à la question initiale, le secret d'une année de prépa réussie réside dans la capacité de durer .
Elle dépend avant tout de la régularité et la continuité du travail, de façon à lisser le plus possible le rythme d'effort. Surtout ne jamais se cramer, c'est une course de fond et pas un sprint. Pour cela, s'imposer une heure limite pour préserver le capital sommeil. Sanctuariser un créneau de détente, pour s'aérer la tête. Inversement, meubler les creux, en prenant de l'avance et/ou en améliorant sa culture générale :lecteur:. Surtout ne pas couper le rythme pendant les petites vacances, car sinon la reprise risque de ressembler à une falaise aussi épuisante que démotivante. Faire gaffe à la déprime structurelle de janvier-février où on a envie de lâcher. Si on est dans le dur, accepter de délester une ou deux matières où on est le plus en difficulté.
La réussite dépendra aussi de deux autres facteurs spécifiques, qu'il n'est pas possible de quantifier à l'avance. Primo la capacité d'assimilation personnelle de l'étudiant, qui peut être rapide et étendue, ou bien laborieuse et douloureuse. Le rapport investissement-temps-performance qui en résulte est très variable d'un individu à l'autre. Le second est l'ambiance de classe, qui créera une dynamique profs-élèves et élèves-élèves plus ou moins porteuse et motivante...
Pour le reste, ça dépend un peu des ambitions et de la motivation de chacun : untel est là pour jouer l'ENS, truc a fui le marécage de la L1 en Fac, bidule est venu enrichir sa culture générale pour une année de propédeutique avant de rebondir vers une autre orientation, machine a vu de la lumière et est entrée par hasard, ou bien a suivi sa meilleure copine ou l'avis de son prof principal sans savoir sur quoi débouche la filière, etc. Autant d'approches qui déterminent l'envie de s'investir plus ou moins intensivement dans son année, sachant d'ailleurs que la KH ne ressemblera pas à la HK.
Je dirai malgré tout que l'objectif immédiat est d'améliorer sa culture générale, d'approfondir ses méthodes de réflexion et ses capacités de rédaction, et d'affiner ses goûts pour décider en fin d'année d'une matière dominante de spécialisation en 2e année (et pas forcément en lettres, sieur plantigrade !), voire d'une orientation définitive, qu'elle soit en KH ou ailleurs (IEP de province, Droit, Ecole du Louvre, Fac littéraire, œnologie, tir à l'arc, lancer de parasol ...)
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«Quand tout le monde pense la même chose, c'est que plus personne ne pense» (Walter Lippman)
- PanturleNiveau 8
En philo, pour ce qui est des stratégies de lecture... C'est difficile de répondre, je crois que c'est un des grands apports de la prépa (en tout cas chez moi) : parvenir à identifier quelles stratégies de lectures nous conviennent. Les points essentiels sont, à mon avis : lire les auteurs assidûment et activement, c'est-à-dire crayon en main, en annotant, voire en faisant des fiches si c'est son truc.
Tenter de mettre en relation ce qu'on lit, créer des réseaux qui seront utiles en dissertation. D'une manière générale, lire en ayant ce que j'appelle l'enseigne "dissertation/problèmes" allumée, histoire de ne pas travailler pour rien : le travail, en philo, c'est de mettre à profit ses lectures pour traiter des problèmes.
Ne pas avoir peur de peiner sur un dialogue de Platon ou une introduction de Kant, c'est comme ça qu'on fait ses armes. (Donc ne fréquenter les commentaires qu'en cas de nécessité, après premier contact en personne, et ne pas oublier de poser des questions en fin de cours sur les passages qui font problème ou sur les potentiels commentaires éclairants.)
Ne pas hésiter à relire ce qu'on croit déjà connaître : à mon avis, mieux vaut sortir d'hypokhâgne en "maîtrisant" un peu son Platon (par exemple) qu'en ayant survolé toute l'histoire de la philosophie. (Ma formation personnelle, que j'hérite de mon prof de prépa, me pousse à conseiller une approche historique, et d'attendre d'avoir un peu lu Platon pour lire Aristote : c'est une exigence qui admet nécessairement des écarts, mais qu'il me semble plutôt salutaire d'avoir en vue, compte tenu du manque de conscience historique de beaucoup d'étudiants.)
Enfin, ne pas oublier de rester curieuse et de ne pas laisser transformer son intérêt en labeur Ainsi, par exemple, ne pas tarder à identifier un ou deux auteurs qui l'intéressent particulièrement, pour divers motifs, et qu'elle lira "à côté" du reste (perso, c'était Nietzsche et Rimbaud, un cliché que je devrais certainement assumer dans le fil idoine...)
Dernier conseil, issu de réflexions qui me sont toutes récentes : le travail fourni en prépa est un investissement à long terme, qui porte ses fruits jusqu'à Bac+5/6 et les concours de l'enseignement, si on les passe. Une raison de plus de ne pas travailler passivement et de tenter d'ancrer ce qu'on lit, dans la sueur et le plaisir !
Tenter de mettre en relation ce qu'on lit, créer des réseaux qui seront utiles en dissertation. D'une manière générale, lire en ayant ce que j'appelle l'enseigne "dissertation/problèmes" allumée, histoire de ne pas travailler pour rien : le travail, en philo, c'est de mettre à profit ses lectures pour traiter des problèmes.
Ne pas avoir peur de peiner sur un dialogue de Platon ou une introduction de Kant, c'est comme ça qu'on fait ses armes. (Donc ne fréquenter les commentaires qu'en cas de nécessité, après premier contact en personne, et ne pas oublier de poser des questions en fin de cours sur les passages qui font problème ou sur les potentiels commentaires éclairants.)
Ne pas hésiter à relire ce qu'on croit déjà connaître : à mon avis, mieux vaut sortir d'hypokhâgne en "maîtrisant" un peu son Platon (par exemple) qu'en ayant survolé toute l'histoire de la philosophie. (Ma formation personnelle, que j'hérite de mon prof de prépa, me pousse à conseiller une approche historique, et d'attendre d'avoir un peu lu Platon pour lire Aristote : c'est une exigence qui admet nécessairement des écarts, mais qu'il me semble plutôt salutaire d'avoir en vue, compte tenu du manque de conscience historique de beaucoup d'étudiants.)
Enfin, ne pas oublier de rester curieuse et de ne pas laisser transformer son intérêt en labeur Ainsi, par exemple, ne pas tarder à identifier un ou deux auteurs qui l'intéressent particulièrement, pour divers motifs, et qu'elle lira "à côté" du reste (perso, c'était Nietzsche et Rimbaud, un cliché que je devrais certainement assumer dans le fil idoine...)
Dernier conseil, issu de réflexions qui me sont toutes récentes : le travail fourni en prépa est un investissement à long terme, qui porte ses fruits jusqu'à Bac+5/6 et les concours de l'enseignement, si on les passe. Une raison de plus de ne pas travailler passivement et de tenter d'ancrer ce qu'on lit, dans la sueur et le plaisir !
- 288Niveau 10
Voltigeur a écrit:
Elle dépend avant tout de la régularité et la continuité du travail, de façon à lisser le plus possible le rythme d'effort. Surtout ne jamais se cramer, c'est une course de fond et pas un sprint. Pour cela, s'imposer une heure limite pour préserver le capital sommeil. Sanctuariser un créneau de détente, pour s'aérer la tête. Surtout ne pas couper le rythme pendant les petites vacances, car sinon la reprise risque de ressembler à une falaise aussi épuisante que démotivante. Faire gaffe à la déprime structurelle de janvier-février où on a envie de lâcher.
Mais c'est une année de prof que vous nous décrivez là
- JPhMMDemi-dieu
:etoilecoeur:Panturle a écrit:lit, dans la sueur et le plaisir !
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Hervé HervéFidèle du forum
Merci pour vos conseils divers, je pense que ça va lui permettre de commencer avec un peu plus de méthode.
Après de toutes façons, c'est à elle de faire le boulot.
Après de toutes façons, c'est à elle de faire le boulot.
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« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
- PanturleNiveau 8
JPhMM a écrit::etoilecoeur:Panturle a écrit:lit, dans la sueur et le plaisir !
- User5899Demi-dieu
Voltigeur a écrit:Cripure a écrit:Tout dépend si c'est une HKH avec programme (ENS Lyon) ou une prépa sans programme (ENS Ulm). Pour Ulm, lire de tout, de préférence des auteurs (textes des auteurs sur la littérature, en plus des oeuvres proprement dites
En fait, vieil ours, tout cela est à présent caduc. Les HK sont indifférenciées depuis une quinzaine d'années (avec LA obligatoire).
Seules les KH sont encore distinctes avec des programmes de concours spécifiques (d'ailleurs partiellement fusionnés via la BEL) soit pour Ulm soit pour LSH Lyon, qui sont renouvelés annuellement comme autrefois.
Pour en revenir à la question initiale, le secret d'une année de prépa réussie réside dans la capacité de durer .
Elle dépend avant tout de la régularité et la continuité du travail, de façon à lisser le plus possible le rythme d'effort. Surtout ne jamais se cramer, c'est une course de fond et pas un sprint. Pour cela, s'imposer une heure limite pour préserver le capital sommeil. Sanctuariser un créneau de détente, pour s'aérer la tête. Inversement, meubler les creux, en prenant de l'avance et/ou en améliorant sa culture générale :lecteur:. Surtout ne pas couper le rythme pendant les petites vacances, car sinon la reprise risque de ressembler à une falaise aussi épuisante que démotivante. Faire gaffe à la déprime structurelle de janvier-février où on a envie de lâcher. Si on est dans le dur, accepter de délester une ou deux matières où on est le plus en difficulté.
La réussite dépendra aussi de deux autres facteurs spécifiques, qu'il n'est pas possible de quantifier à l'avance. Primo la capacité d'assimilation personnelle de l'étudiant, qui peut être rapide et étendue, ou bien laborieuse et douloureuse. Le rapport investissement-temps-performance qui en résulte est très variable d'un individu à l'autre. Le second est l'ambiance de classe, qui créera une dynamique profs-élèves et élèves-élèves plus ou moins porteuse et motivante...
Pour le reste, ça dépend un peu des ambitions et de la motivation de chacun : untel est là pour jouer l'ENS, truc a fui le marécage de la L1 en Fac, bidule est venu enrichir sa culture générale pour une année de propédeutique avant de rebondir vers une autre orientation, machine a vu de la lumière et est entrée par hasard, ou bien a suivi sa meilleure copine ou l'avis de son prof principal sans savoir sur quoi débouche la filière, etc. Autant d'approches qui déterminent l'envie de s'investir plus ou moins intensivement dans son année, sachant d'ailleurs que la KH ne ressemblera pas à la HK.
Je dirai malgré tout que l'objectif immédiat est d'améliorer sa culture générale, d'approfondir ses méthodes de réflexion et ses capacités de rédaction, et d'affiner ses goûts pour décider en fin d'année d'une matière dominante de spécialisation en 2e année (et pas forcément en lettres, sieur plantigrade !), voire d'une orientation définitive, qu'elle soit en KH ou ailleurs (IEP de province, Droit, Ecole du Louvre, Fac littéraire, œnologie, tir à l'arc, lancer de parasol ...)
1) J'en ai marre de "vieil ours". Je ne suis pas vieux, j'ai encore 15 ans à faire
2) Je ne savais pas que les ravages du progrès avaient également touché les prépas littéraires.
- VoltigeurHabitué du forum
Cripure a écrit:1) J'en ai marre de "vieil ours". Je ne suis pas vieux, j'ai encore 15 ans à faire .
Dont acte. Je me suis laissé abuser par l'apparence décatie de votre avatar velu... :lol:
Cripure a écrit:2) Je ne savais pas que les ravages du progrès avaient également touché les prépas littéraires.
C'est ainsi depuis un bon petit moment. Comme quoi les souvenirs de votre peluche ont tout de même pris de l'âge !
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«Quand tout le monde pense la même chose, c'est que plus personne ne pense» (Walter Lippman)
- User5899Demi-dieu
Confondre "fatigué" avec "décati", quand même
Oui, les souvenirs prennent un jour d'âge par 24h et las ! les souvenirs non, mais nous, et pas qu'un peu.
Oui, les souvenirs prennent un jour d'âge par 24h et las ! les souvenirs non, mais nous, et pas qu'un peu.
- fifi51Fidèle du forum
Juste une question, elle rentre en khagne A/L ou B/L ?
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Oui, j'ai un clavier Fisher Price pour l'instant !
- Hervé HervéFidèle du forum
fifi51 a écrit:Juste une question, elle rentre en khagne A/L ou B/L ?
Je n'en sais rien, je lui demanderai lundi en la voyant.
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« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
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