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- mutineNiveau 4
Répression à Bellefontaine : la lutte continue – prochains rendez-vous
29 mai 2015 sudeduc31
Mise à jour le 1er juin : de nouveaux rendez-vous ajoutés, voir plus bas
La lutte continue contre la répression à Bellefontaine où on le rappelle, 6 enseignants sont sous le coup d’une mesure disciplinaire pour faits de grève et 5 d’entre eux vont être mutés par le rectorat « par nécessité de service ». Ce qui n’est rien d’autre qu’une sanction déguisée. Les dossiers des collègues s’avèrent truffés d’erreurs, d’inexactitudes, de propos tronqués, de mensonges éhontés. Un rapport à charge en particulier est particulièrement outrancier ! L’administration du collège s’est en effet amusée à classer les personnels du collège entre « meneurs », « influencés » et « victimes » !On ne sait pas si en chaque français sommeille un flic, comme dit la chanson, en tout cas, il semble que ça squatte bien dans la tête de certains chefs d’établissements !
Ces dossiers minables ne sauraient décemment être présentés en commission paritaire sans provoquer un échec cuisant des velléités de sanction. On comprend mieux pourquoi le rectorat a aussi lancé la procédure de mutations dans l’intérêt du service en parallèle ! Il s’agit de s’assurer que les collègues ne seront plus à leur poste en septembre et de feindre de le faire « dans l’intérêt du service ». Leurs manoeuvres grossières nous démontrent en tout cas une seule chose : ils ne veulent pas transiger et entendent frapper un grand coup sur la tête de nos camarades et donner un exemple pour tous ceux qui, dans l’institution, voudraient gueuler un peu trop fort !
Quoiqu’il en soit le rassemblement de mercredi était un petit succès compte tenu des conditions précipitées de l’appel. Près de 150 personnes étaient présentes.
L’administration a en tout cas répondu que tout cela n’avait rien à voir avec de la répression syndicale ou de faits de grève. On en a mal au ventre à force de rire.
L’information circule pas mal dans les réseaux la pétition connait un large succès.
L’excellente presse régionale a témoigné avec rigueur des événements de mercredi, nous les en remercions !
Côté Toulouse France 3 Sud La Dépêche
On en espère d’autres !
Un communiqué intersyndical est produit, il peut être diffusé !
Ci contre : Le communiqué de la fédération Sud Education ; On remercie aussi les collègues et camarades du collège Barbara à Stains (93) pour leur motion de soutien.
- Asha KrakenNeoprof expérimenté
J'ai signé la pétition, j'aimerais faire davantage, après Chazerans, on continue dans le caniveau et les dossiers délirants truffés de trucs grotesques. Courage aux collègues , j'afficherai le communiqué de Sud en SDP.
- mutineNiveau 4
Asha Kraken a écrit:J'ai signé la pétition, j'aimerais faire davantage, après Chazerans, on continue dans le caniveau et les dossiers délirants truffés de trucs grotesques. Courage aux collègues , j'afficherai le communiqué de Sud en SDP.
Pourquoi ne pas téléphoner au rectorat de Toulouse ou au collège de Bellefontaine, afin de sommer les chefaillons et le chef d'étable de s'expliquer ?
- administratophageNiveau 4
J'ai vu aussi qu'on pouvait soutenir les collègues financièrement... En me tenant au courant des événements, ce matin, j'ai trouvé ça:
Collectif BELLEFONTAINE
France
11 juin 2015 — Chers signataires,
Nous avons pu remettre un premier exemplaire de la pétition qui avait récolté environ 2500 signatures le mercredi 3 juin au directeur de cabinet de Mme la Rectrice de Toulouse, lors de l'audience accordée à l'intersyndicale qui demandait l'annulation des poursuites à l'encontre des 6 enseignants du collège Bellefontaine. Aucun accord n'a été trouvé! C'est pourquoi, le mouvement ne doit pas faiblir.
Le collectif en lutte du collège Bellefontaine a créé un pot commun pour ceux qui souhaiteraient apporter un soutien financier aux grévistes afin de participer aux diverses dépenses engendrées par notre situation (pertes de salaire directement liées à la grève, achats de matériel pour participer aux manifestations, frais liés aux procédures engagées contre les 6 collègues...). Tous les gestes seront les bienvenus. On dit bien que les petits ruisseaux font les grandes rivières!
La répartition des sommes récoltées sera bien entendu votée en AG par les personnels du collège Bellefontaine, comme nous avons pu le faire précédemment.
Pour accéder au pot commun, veuillez suivre le lien suivant:
https://www.lepotcommun.fr/pot/knumk5y7
En vous remerciant par avance,
Le collectif en lutte du collège Bellefontaine
Collectif BELLEFONTAINE
France
11 juin 2015 — Chers signataires,
Nous avons pu remettre un premier exemplaire de la pétition qui avait récolté environ 2500 signatures le mercredi 3 juin au directeur de cabinet de Mme la Rectrice de Toulouse, lors de l'audience accordée à l'intersyndicale qui demandait l'annulation des poursuites à l'encontre des 6 enseignants du collège Bellefontaine. Aucun accord n'a été trouvé! C'est pourquoi, le mouvement ne doit pas faiblir.
Le collectif en lutte du collège Bellefontaine a créé un pot commun pour ceux qui souhaiteraient apporter un soutien financier aux grévistes afin de participer aux diverses dépenses engendrées par notre situation (pertes de salaire directement liées à la grève, achats de matériel pour participer aux manifestations, frais liés aux procédures engagées contre les 6 collègues...). Tous les gestes seront les bienvenus. On dit bien que les petits ruisseaux font les grandes rivières!
La répartition des sommes récoltées sera bien entendu votée en AG par les personnels du collège Bellefontaine, comme nous avons pu le faire précédemment.
Pour accéder au pot commun, veuillez suivre le lien suivant:
https://www.lepotcommun.fr/pot/knumk5y7
En vous remerciant par avance,
Le collectif en lutte du collège Bellefontaine
- mutineNiveau 4
Au fait, pourquoi aussi peu de place sur cette répression immonde sur les sites nationaux des grands syndicats ?
Mineur, ce dossier ?
Mineur, ce dossier ?
- administratophageNiveau 4
Pourtant ce que vivent nos collègues est représentatif du climat de répression des contestataires qui sévit dans l'institution... Il ne faudrait pas trop que cela se sache...
- CleroliDoyen
administratophage a écrit:Pourtant ce que vivent nos collègues est représentatif du climat de répression des contestataires qui sévit dans l'institution... Il ne faudrait pas trop que cela se sache...
+1 et up ! Il faut qu'on soit nombreux à en prendre connaissance tant c'est très grave !
- auléricNeoprof expérimenté
quand je lis tout çà ce n'est pas sans rappeler le cas de Jacques Risso .
- JacqGuide spirituel
Je suis le sujet, ça m'intéresse et m'offusque, mais vous ne pourriez pas revenir au problème d'origine. C'est quoi le début de l'affaire ?
- administratophageNiveau 4
Pour un résumé de l'affaire, lien vers la pétition:
http://tinyurl.com/repressionbellefontaine
http://tinyurl.com/repressionbellefontaine
- FrontUniqueNiveau 3
auléric a écrit:quand je lis tout çà ce n'est pas sans rappeler le cas de Jacques Risso .
Pas faux. Risso était "soutenu" par les syndicats localement, et snobé par les dirigeants nationaux.
Puis il y a eu l'affaire Chazerans: notre représentant au Bureau National de la FSU demande que soit votée une motion de soutien que la FSU devait rendre publique: unanimité. Mais motion jamais publiée.
Puis il y a eu les 5 de Bellefontaine: motion unanime du même Bureau National. Jamais publiée, jamais suivie d'effet.
Enfin il y a eu l'affaire Stambul - visant une personnalité qui est quand même élue au Conseil National de la FSU: le BDFN adopte un communiqué pourri ("le ministère de l'Intérieur ne peut pas tolérer de telles pratiques": tu parles!) qui ne circule nulle part.
Combattre réellement la répression, ce serait se fâcher pour de bon avec le gouvernement et là, il y a un problème: durement touchée par sa défaite aux élections professionnelles, la direction de la FSU (ou du moins une partie de son appareil) s'imagine qu'en évitant de hausser le ton elle pourra négocier le maintien de quelques décharges...
Il n'y a qu'une alternative, et c'est de rejoindre les rangs de ceux qui considèrent que le "dialogue social" n'est pas la raison d'être des syndicats.
- auléricNeoprof expérimenté
et pour le cas Risso , le seul que j'ai suivi, il a fallu plus d'un an pour obtenir une vague réhabilitation (je dis vague parce que si jacques risso a récupéré un poste qui semble lui convenir, en revanche la hiérarchie qui a disfonctionné n'a pas été sanctionnée en retour elle et le poste rendu n'est pas celui qui a été perdu )
- FrontUniqueNiveau 3
auléric a écrit:et pour le cas Risso , le seul que j'ai suivi, il a fallu plus d'un an pour obtenir une vague réhabilitation (je dis vague parce que si jacques risso a récupéré un poste qui semble lui convenir, en revanche la hiérarchie qui a disfonctionné n'a pas été sanctionnée en retour elle et le poste rendu n'est pas celui qui a été perdu )
Pour le cas Risso j'ai ressorti ça de nos archives: http://www.frontunique.com/ll_228.pdf
(Compte-rendu du Conseil National FSU de janvier 2014, lors duquel nous avons abordé la question)
Pour la réintégration immédiate de Jacques Risso
Un événement scandaleux s’est produit quant à la motion que nous avons présentée pour la réintégration immédiate de Jacques Risso. Il s’agit d’un instituteur et directeur d’école du Vaucluse suspendu de ses fonctions depuis 5 mois par un rare et terrible acharnement administratif (plus d’informations dans la motion ci-après). Alors que dans le département de ce collègue, un comité de soutien et une intersyndicale multiplient les actions publiques pour obtenir sa réintégration immédiate, la direction nationale a refusé de voter la motion que nous présentions en ce sens car il y était demandé que la FSU mène une campagne publique pour obtenir cette réintégration. Visiblement, la direction de notre fédération préfèrerait mener une campagne discrète – peut-être pour ménager l’administration – alors qu’il paraît évident qu’une puissante campagne publique permettrait d’abréger la situation dramatique de cet enseignant et de le rétablir dans son honneur et dans ses fonctions. Aussi, alors qu'aucun vote ne s'est exprimé contre notre motion, celle-ci n’a pas été considérée comme adoptée en fonction des statuts de la FSU. Il est vrai que selon ces statuts étranges, un vote en abstention équivaut en réalité à un vote contre. Cela a permis à l'appareil de cautionner la répression contre notre collègue sans avoir à assumer formellement cette position honteuse.
Motion pour la réintégration imédiate de Jacques Risso (présentée par Front Unique)
Jacques Risso a été suspendu depuis le 1er septembre 2013 de ses fonctions d'enseignant et de directeur d'école qu'il occupait depuis 24 ans à l'Ecole de Rustrel dans le Vaucluse.
Le Dasen, contrevenant aux textes officiels, a prolongé au-delà de 4 mois la suspension de Jacques Risso alors que celui-ci n’est l’objet d’aucune procédure judiciaire.
Le Dasen prétend que sa décision a été prise au motif de « suspicion de non gestion ou de mauvaise gestion, de harcèlement entre enfants en tant que directeur ». Mais Jacques Risso est un caricaturiste reconnu – il a illustré des livres de P. Frackowiac et de Ph. Meirieu – qui illustre avec humour les injonctions pédagogiques et administratives dont les enseignants des écoles sont accablés. C’est sans doute cette impertinence qui lui vaut un tel acharnement administratif.
Jacques Risso est soutenu par un comité de soutien qui a recueilli plus de 10 000 signatures pour sa réintégration immédiate, par une intersyndicale des Snuipp, Snudi et Se du département qui ont multiplié les actions pour sa réintégration et contre l’acharnement administratif scandaleux dont il est la victime.
Les secrétaires généraux nationaux des mêmes syndicats se sont adressés au Ministre Peillon dans le même but.
Le Cdfn de la Fsu exige la réintégration immédiate de Jacques Risso et décide de mener, en liaison avec les forces agissant en ce sens, une campagne publique nationale dans cet objectif.
Vote : pour 44, contre 0, abstention 52, NPPV 14 (en vertu des règles de la FSU... le texte n'est pas considéré comme adopté! (voir article présentation)
- OlympiasProphète
C'est scandaleux
- administratophageNiveau 4
Il n'y a qu'une alternative, et c'est de rejoindre les rangs de ceux qui considèrent que le "dialogue social" n'est pas la raison d'être des syndicats.
Mille fois d'accord avec cette affirmation!!!!!!!
- mutineNiveau 4
FrontUnique a écrit:auléric a écrit:et pour le cas Risso , le seul que j'ai suivi, il a fallu plus d'un an pour obtenir une vague réhabilitation (je dis vague parce que si jacques risso a récupéré un poste qui semble lui convenir, en revanche la hiérarchie qui a disfonctionné n'a pas été sanctionnée en retour elle et le poste rendu n'est pas celui qui a été perdu )
Pour le cas Risso j'ai ressorti ça de nos archives: http://www.frontunique.com/ll_228.pdf
(Compte-rendu du Conseil National FSU de janvier 2014, lors duquel nous avons abordé la question)
Pour la réintégration immédiate de Jacques Risso
Un événement scandaleux s’est produit quant à la motion que nous avons présentée pour la réintégration immédiate de Jacques Risso. Il s’agit d’un instituteur et directeur d’école du Vaucluse suspendu de ses fonctions depuis 5 mois par un rare et terrible acharnement administratif (plus d’informations dans la motion ci-après). Alors que dans le département de ce collègue, un comité de soutien et une intersyndicale multiplient les actions publiques pour obtenir sa réintégration immédiate, la direction nationale a refusé de voter la motion que nous présentions en ce sens car il y était demandé que la FSU mène une campagne publique pour obtenir cette réintégration. Visiblement, la direction de notre fédération préfèrerait mener une campagne discrète – peut-être pour ménager l’administration – alors qu’il paraît évident qu’une puissante campagne publique permettrait d’abréger la situation dramatique de cet enseignant et de le rétablir dans son honneur et dans ses fonctions. Aussi, alors qu'aucun vote ne s'est exprimé contre notre motion, celle-ci n’a pas été considérée comme adoptée en fonction des statuts de la FSU. Il est vrai que selon ces statuts étranges, un vote en abstention équivaut en réalité à un vote contre. Cela a permis à l'appareil de cautionner la répression contre notre collègue sans avoir à assumer formellement cette position honteuse.
Motion pour la réintégration imédiate de Jacques Risso (présentée par Front Unique)
Jacques Risso a été suspendu depuis le 1er septembre 2013 de ses fonctions d'enseignant et de directeur d'école qu'il occupait depuis 24 ans à l'Ecole de Rustrel dans le Vaucluse.
Le Dasen, contrevenant aux textes officiels, a prolongé au-delà de 4 mois la suspension de Jacques Risso alors que celui-ci n’est l’objet d’aucune procédure judiciaire.
Le Dasen prétend que sa décision a été prise au motif de « suspicion de non gestion ou de mauvaise gestion, de harcèlement entre enfants en tant que directeur ». Mais Jacques Risso est un caricaturiste reconnu – il a illustré des livres de P. Frackowiac et de Ph. Meirieu – qui illustre avec humour les injonctions pédagogiques et administratives dont les enseignants des écoles sont accablés. C’est sans doute cette impertinence qui lui vaut un tel acharnement administratif.
Jacques Risso est soutenu par un comité de soutien qui a recueilli plus de 10 000 signatures pour sa réintégration immédiate, par une intersyndicale des Snuipp, Snudi et Se du département qui ont multiplié les actions pour sa réintégration et contre l’acharnement administratif scandaleux dont il est la victime.
Les secrétaires généraux nationaux des mêmes syndicats se sont adressés au Ministre Peillon dans le même but.
Le Cdfn de la Fsu exige la réintégration immédiate de Jacques Risso et décide de mener, en liaison avec les forces agissant en ce sens, une campagne publique nationale dans cet objectif.
Vote : pour 44, contre 0, abstention 52, NPPV 14 (en vertu des règles de la FSU... le texte n'est pas considéré comme adopté! (voir article présentation)
Merci mille fois Front unique, pour tes précieuses infos.
Elles sont éloquentes sur ce qu'est devenue la FSU et les filiales de cette boutique.
- mutineNiveau 4
La répression est passée.
La décision d'Hélène Bernard est un affront fait à la profession.
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article146500
A quand le temps de la riposte ?
La décision d'Hélène Bernard est un affront fait à la profession.
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article146500
A quand le temps de la riposte ?
- mutineNiveau 4
Il y a une tradition de répression bien ancrée dans l'académie de Toulouse.
Déjà en 2011...:
Notre camarade Christian Marion, PLP à Albi (l’an dernier) puis à Toulouse (cette année) et militant syndical est convoqué devant un conseil de discipline, au rectorat de Toulouse, le jeudi 8 juillet après-midi.
Si la procédure va à son terme et si la demande de l’administration est suivie, le motif invoqué — « insuffisance professionnelle » — se soldera par le licenciement automatique de Christian . Peine lourde qui aboutit à le priver immédiatement de son emploi et de son traitement, mais aussi d’indemnisation. De plus, n’ayant qu’onze années d’exercice dans la fonction publique, il sera privé de tout droit à la retraite de fonctionnaire. Il a besoin d’exercer comme PLP jusqu’à 65 ans pour pouvoir en bénéficier. C’est donc une situation très grave.
C’est d’autant plus inacceptable que Christian est victime d’un véritable acharnement d’une inspectrice depuis des années — depuis qu’elle n’a pu empêcher sa titularisation — et, conséquemment, du rectorat de Toulouse. L’an dernier, déjà, il avait été convoqué pour le même motif mais, devant la défense juridique et sur le fond, appuyée par des témoignages favorables de collègues et d’anciens élèves, l’administration avait dû jeter l’éponge au bout de deux heures. À la rentrée dernière, Christian a même reçu une lettre l’informant de la clôture de la CAPA et l’arrêt de la procédure, mais laissant entrevoir une reprise possible (qui se vérifie aujourd’hui après une nouvelle inspection surprise de la même inspectrice).
Nous sommes devant un cas de répression scandaleux et un motif injustifié !
Nous sommes devant un cas d’acharnement répressif !
Sud Éducation demande l’abandon immédiat et total de la procédure en cours !
Notre camarade Christian Marion, PLP à Albi (l’an dernier) puis à Toulouse (cette année) et militant syndical est convoqué devant un conseil de discipline, au rectorat de Toulouse, le jeudi 8 juillet après-midi.
Si la procédure va à son terme et si la demande de l’administration est suivie, le motif invoqué — « insuffisance professionnelle » — se soldera par le licenciement automatique de Christian . Peine lourde qui aboutit à le priver immédiatement de son emploi et de son traitement, mais aussi d’indemnisation. De plus, n’ayant qu’onze années d’exercice dans la fonction publique, il sera privé de tout droit à la retraite de fonctionnaire. Il a besoin d’exercer comme PLP jusqu’à 65 ans pour pouvoir en bénéficier. C’est donc une situation très grave.
C’est d’autant plus inacceptable que Christian est victime d’un véritable acharnement d’une inspectrice depuis des années — depuis qu’elle n’a pu empêcher sa titularisation — et, conséquemment, du rectorat de Toulouse. L’an dernier, déjà, il avait été convoqué pour le même motif mais, devant la défense juridique et sur le fond, appuyée par des témoignages favorables de collègues et d’anciens élèves, l’administration avait dû jeter l’éponge au bout de deux heures. À la rentrée dernière, Christian a même reçu une lettre l’informant de la clôture de la CAPA et l’arrêt de la procédure, mais laissant entrevoir une reprise possible (qui se vérifie aujourd’hui après une nouvelle inspection surprise de la même inspectrice).
Nous sommes devant un cas de répression scandaleux et un motif injustifié !
Nous sommes devant un cas d’acharnement répressif !
Sud Éducation demande l’abandon immédiat et total de la procédure en cours !
Déjà en 2011...:
Notre camarade Christian Marion, PLP à Albi (l’an dernier) puis à Toulouse (cette année) et militant syndical est convoqué devant un conseil de discipline, au rectorat de Toulouse, le jeudi 8 juillet après-midi.
Si la procédure va à son terme et si la demande de l’administration est suivie, le motif invoqué — « insuffisance professionnelle » — se soldera par le licenciement automatique de Christian . Peine lourde qui aboutit à le priver immédiatement de son emploi et de son traitement, mais aussi d’indemnisation. De plus, n’ayant qu’onze années d’exercice dans la fonction publique, il sera privé de tout droit à la retraite de fonctionnaire. Il a besoin d’exercer comme PLP jusqu’à 65 ans pour pouvoir en bénéficier. C’est donc une situation très grave.
C’est d’autant plus inacceptable que Christian est victime d’un véritable acharnement d’une inspectrice depuis des années — depuis qu’elle n’a pu empêcher sa titularisation — et, conséquemment, du rectorat de Toulouse. L’an dernier, déjà, il avait été convoqué pour le même motif mais, devant la défense juridique et sur le fond, appuyée par des témoignages favorables de collègues et d’anciens élèves, l’administration avait dû jeter l’éponge au bout de deux heures. À la rentrée dernière, Christian a même reçu une lettre l’informant de la clôture de la CAPA et l’arrêt de la procédure, mais laissant entrevoir une reprise possible (qui se vérifie aujourd’hui après une nouvelle inspection surprise de la même inspectrice).
Nous sommes devant un cas de répression scandaleux et un motif injustifié !
Nous sommes devant un cas d’acharnement répressif !
Sud Éducation demande l’abandon immédiat et total de la procédure en cours !
Notre camarade Christian Marion, PLP à Albi (l’an dernier) puis à Toulouse (cette année) et militant syndical est convoqué devant un conseil de discipline, au rectorat de Toulouse, le jeudi 8 juillet après-midi.
Si la procédure va à son terme et si la demande de l’administration est suivie, le motif invoqué — « insuffisance professionnelle » — se soldera par le licenciement automatique de Christian . Peine lourde qui aboutit à le priver immédiatement de son emploi et de son traitement, mais aussi d’indemnisation. De plus, n’ayant qu’onze années d’exercice dans la fonction publique, il sera privé de tout droit à la retraite de fonctionnaire. Il a besoin d’exercer comme PLP jusqu’à 65 ans pour pouvoir en bénéficier. C’est donc une situation très grave.
C’est d’autant plus inacceptable que Christian est victime d’un véritable acharnement d’une inspectrice depuis des années — depuis qu’elle n’a pu empêcher sa titularisation — et, conséquemment, du rectorat de Toulouse. L’an dernier, déjà, il avait été convoqué pour le même motif mais, devant la défense juridique et sur le fond, appuyée par des témoignages favorables de collègues et d’anciens élèves, l’administration avait dû jeter l’éponge au bout de deux heures. À la rentrée dernière, Christian a même reçu une lettre l’informant de la clôture de la CAPA et l’arrêt de la procédure, mais laissant entrevoir une reprise possible (qui se vérifie aujourd’hui après une nouvelle inspection surprise de la même inspectrice).
Nous sommes devant un cas de répression scandaleux et un motif injustifié !
Nous sommes devant un cas d’acharnement répressif !
Sud Éducation demande l’abandon immédiat et total de la procédure en cours !
- FrontUniqueNiveau 3
De manière générale, ce gouvernement va de plus en plus loin dans la répression et la remise en cause des libertés démocratiques.
A Bellefontaine, c'est le droit de grève qui est réprimé. Aux dernières nouvelles une des enseignantes "sanctionnées" aurait entamé une grève de la faim, ce qui n'est rien d'autre qu'une expression de désespoir et de rage.
Le noeud se situe au niveau des directions syndicales, un noeud à faire sauter. Même si formellement elles ont condamné la répression, à aucun moment elles ne franchissent la ligne rouge qui serait la rupture avec ce gouvernement.
Rappelons quand même qu'en dehors de l'éducation nationale:
- un jeune manifestant écologiste, sorte de baba-cool moderne, a pu être assassiné par la gendarmerie sur ordre du ministère, sans qu'à aucun moment les dirigeants syndicaux n'aient émis autre chose que de prudentes pleurnicheries;
- plusieurs manifestations de soutien au peuple palestinien ont été interdites, des militants du NPA traînés en justice pour délit de manifestation;
- des journalistes, personnalités et même un dirigeant syndical FSU (Pierre Stambul, par ailleurs président de l'UJFP) ont fait l'objet de descentes du RAID venant s'ajouter au harcèlement d'un hacker affilié à la Ligue de Défense Juive, cette même LDJ qui a fait usage de méthodes fascisantes contre la présidente d'une association de soutien aux palestiniens (agression au gaz lacrymogène en présence de la police). Pour l'une des victimes de ce harcèlement, une conséquence tragique: son père, un homme âgé, est décédé d'une crise cardiaque après qu'un appel "anonyme" lui a communiqué la (fausse) mort de son fils.
Sur l'affaire Stambul, quand même, le communiqué de "soutien" de la direction de la FSU va jusqu'à affirmer que "le ministère de l'Intérieur ne peut tolérer de tels agissements en son sein"! Ben si, il le peut: il le peut et il le fait.
Sur ce terrain comme sur les autres, le premier mot de toute mobilisation sérieuse est d'exiger la rupture des dirigeants syndicaux avec le gouvernement.
A Bellefontaine, c'est le droit de grève qui est réprimé. Aux dernières nouvelles une des enseignantes "sanctionnées" aurait entamé une grève de la faim, ce qui n'est rien d'autre qu'une expression de désespoir et de rage.
Le noeud se situe au niveau des directions syndicales, un noeud à faire sauter. Même si formellement elles ont condamné la répression, à aucun moment elles ne franchissent la ligne rouge qui serait la rupture avec ce gouvernement.
Rappelons quand même qu'en dehors de l'éducation nationale:
- un jeune manifestant écologiste, sorte de baba-cool moderne, a pu être assassiné par la gendarmerie sur ordre du ministère, sans qu'à aucun moment les dirigeants syndicaux n'aient émis autre chose que de prudentes pleurnicheries;
- plusieurs manifestations de soutien au peuple palestinien ont été interdites, des militants du NPA traînés en justice pour délit de manifestation;
- des journalistes, personnalités et même un dirigeant syndical FSU (Pierre Stambul, par ailleurs président de l'UJFP) ont fait l'objet de descentes du RAID venant s'ajouter au harcèlement d'un hacker affilié à la Ligue de Défense Juive, cette même LDJ qui a fait usage de méthodes fascisantes contre la présidente d'une association de soutien aux palestiniens (agression au gaz lacrymogène en présence de la police). Pour l'une des victimes de ce harcèlement, une conséquence tragique: son père, un homme âgé, est décédé d'une crise cardiaque après qu'un appel "anonyme" lui a communiqué la (fausse) mort de son fils.
Sur l'affaire Stambul, quand même, le communiqué de "soutien" de la direction de la FSU va jusqu'à affirmer que "le ministère de l'Intérieur ne peut tolérer de tels agissements en son sein"! Ben si, il le peut: il le peut et il le fait.
Sur ce terrain comme sur les autres, le premier mot de toute mobilisation sérieuse est d'exiger la rupture des dirigeants syndicaux avec le gouvernement.
- mutineNiveau 4
FrontUnique a écrit:De manière générale, ce gouvernement va de plus en plus loin dans la répression et la remise en cause des libertés démocratiques.
A Bellefontaine, c'est le droit de grève qui est réprimé. Aux dernières nouvelles une des enseignantes "sanctionnées" aurait entamé une grève de la faim, ce qui n'est rien d'autre qu'une expression de désespoir et de rage.
Le noeud se situe au niveau des directions syndicales, un noeud à faire sauter. Même si formellement elles ont condamné la répression, à aucun moment elles ne franchissent la ligne rouge qui serait la rupture avec ce gouvernement.
Rappelons quand même qu'en dehors de l'éducation nationale:
- un jeune manifestant écologiste, sorte de baba-cool moderne, a pu être assassiné par la gendarmerie sur ordre du ministère, sans qu'à aucun moment les dirigeants syndicaux n'aient émis autre chose que de prudentes pleurnicheries;
- plusieurs manifestations de soutien au peuple palestinien ont été interdites, des militants du NPA traînés en justice pour délit de manifestation;
- des journalistes, personnalités et même un dirigeant syndical FSU (Pierre Stambul, par ailleurs président de l'UJFP) ont fait l'objet de descentes du RAID venant s'ajouter au harcèlement d'un hacker affilié à la Ligue de Défense Juive, cette même LDJ qui a fait usage de méthodes fascisantes contre la présidente d'une association de soutien aux palestiniens (agression au gaz lacrymogène en présence de la police). Pour l'une des victimes de ce harcèlement, une conséquence tragique: son père, un homme âgé, est décédé d'une crise cardiaque après qu'un appel "anonyme" lui a communiqué la (fausse) mort de son fils.
Sur l'affaire Stambul, quand même, le communiqué de "soutien" de la direction de la FSU va jusqu'à affirmer que "le ministère de l'Intérieur ne peut tolérer de tels agissements en son sein"! Ben si, il le peut: il le peut et il le fait.
Sur ce terrain comme sur les autres, le premier mot de toute mobilisation sérieuse est d'exiger la rupture des dirigeants syndicaux avec le gouvernement.
Cela me paraît aller de soi.
A moi... et au très petit nombre de collègues qui participent à ce fil.
- User21929Expert
FrontUnique a écrit:Sur ce terrain comme sur les autres, le premier mot de toute mobilisation sérieuse est d'exiger la rupture des dirigeants syndicaux avec le gouvernement.
Cela nécessite une indépendance financière... c'est pô gagné
- mutineNiveau 4
Whypee a écrit:FrontUnique a écrit:Sur ce terrain comme sur les autres, le premier mot de toute mobilisation sérieuse est d'exiger la rupture des dirigeants syndicaux avec le gouvernement.
Cela nécessite une indépendance financière... c'est pô gagné
Le syndicalisme est né et s'est développé sans être soumis à l'obole de l'Etat.
Evidemment, ce n'était pas alors un syndicalisme de collaboration et de dialogue social
- MurtheNiveau 5
La grève de la faim se poursuit.
http://goo.gl/YjrFqa
http://goo.gl/YjrFqa
- administratophageNiveau 4
Cinquième jour de la grève de la faim pour notre collègue de Bellefontaine:
http://www.ladepeche.fr/article/2015/06/24/2131022-mepris-va-jusqu-interdire-acces-toilettes-rectorat.html
http://www.scoop.it/t/ils-en-parlent
http://www.ladepeche.fr/article/2015/06/24/2131022-mepris-va-jusqu-interdire-acces-toilettes-rectorat.html
http://www.scoop.it/t/ils-en-parlent
- BientôtlesudFidèle du forum
Laure Betbeder a également un compte twitter depuis peu, pour ceux qui utilisent ce réseau :
@LaureBetbeder
@LaureBetbeder
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- Après Bellefontaine, répression au collège Gay Lussac de Colombes (92)
- Slate : la lutte contre l'illectronisme continue.
- Collège Bellefontaine de Toulouse : sanctions blanchies après 26 jours de grève de la faim par Laure Betbeder
- Le Parti de Gauche, le PCF et Lutte Ouvrière vent debout contre la réforme du collège.
- Bruno Le Maire : "Le combat continue" contre la réforme du collège.
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