- JohnMédiateur
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- CelebornEsprit sacré
Elle est pas un peu rapide, leur conclusion ?
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- User5899Demi-dieu
Ben, si on conçoit un collège où on n'apprend rien, vu qu'il y aura des familles qui feront bosser les gosses chez eux, il est assez logique que les écarts se creusent pendant les quatre années, non ?
- EdgarNeoprof expérimenté
Il faut revoir le titre du fil : Il s'agit bien de l'écart qui grandit de 6ème à la 3eme, et non d'un écart qui aurait grandi par rapport à une époque donnée.
Sinon, la question est déjà traitée depuis longtemps par les chercheurs sur les sujet de sociologie de l'éducation Le rapport au savoir, à l'écrit, à l'école, à l'autorité est très différent entre les classes populaires et les classes cultivées. Pourquoi le problème se pose plus aujourd'hui qu'avant : car d'un côté les enfants de classes populaires allaient au maximum au niveau 3e voire étaient recalés à l'examen d'entrée en 6e et les contenus de collèges étaient plus liés à de l'apprentissage par coeur qu'à de la réflexion et de la recherche d'autonomie, plus discriminantes. Les quelques élèves de milieux populaires qui dépassaient brillamment le niveau 3e correspondent aux limites de ce que la sociologie classique sait et veut expliquer, et qui fonde l'exception eti sort, heureusement peut-être, des statistiques.
Sinon, la question est déjà traitée depuis longtemps par les chercheurs sur les sujet de sociologie de l'éducation Le rapport au savoir, à l'écrit, à l'école, à l'autorité est très différent entre les classes populaires et les classes cultivées. Pourquoi le problème se pose plus aujourd'hui qu'avant : car d'un côté les enfants de classes populaires allaient au maximum au niveau 3e voire étaient recalés à l'examen d'entrée en 6e et les contenus de collèges étaient plus liés à de l'apprentissage par coeur qu'à de la réflexion et de la recherche d'autonomie, plus discriminantes. Les quelques élèves de milieux populaires qui dépassaient brillamment le niveau 3e correspondent aux limites de ce que la sociologie classique sait et veut expliquer, et qui fonde l'exception eti sort, heureusement peut-être, des statistiques.
- AsarteLilithEsprit sacré
Woua, ils ont découvert l'eau chaude, dites donc ! Je suis peut-être un brin sarcastique, mais le peu d'expérience que j'ai sur le terrain et mes 3 ans en REP rurale m'ont amenée au même constat: l'origine sociale des élèves joue malheureusement un rôle dans la réussite scolaire.
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- dami1kdHabitué du forum
Un panel entré en 6e en 2007 et des programmes qui changent en 2008, ce n'est pas ce qu'il y a de plus pertinent pour tirer de telles conclusions.
- Belgique : les écarts de résultats entre élèves "dépendent fortement de leur origine socio-économique et ethnique".
- "Le latin au collège : un choix lié à l’origine sociale et au niveau scolaire des élèves" (DEPP)
- Forte augmentation du niveau des acquis des élèves à l'entrée au CP entre 1997 et 2011 (MEN-DEPP)
- Arras (62) : Affrontements répétés entre élèves du collège des Louez-Dieu et du collège Diderot
- Validation d'acquis médiation culturelle
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum