Postes à l'étranger en anglais

Bonjour à tous!
Je voudrais tout d'abord remercier tous ceux qui participent aux differents posts et gràce à qui, j'ai pu apprendre plein de choses. En effet, je suis certifiée d'anglais depuis 10 ans et je souhaiterais partir d'ici cinq ans environ ( le temps "d'arranger" mon cv). J'ai consulté le site de l'aefe et grâce à vos differentes interventions j'ai cru comprendre que les postes d'expatriés étaient quasi impossible à obtenir. Je vais donc plutôt me rabattre sur les postes de résident. Je suis surtout interessée par Dubai et le Maroc. Du coup, j'ai plusieurs questions:
* y a t'il régulièrement des postes proposés en anglais? Surtout pour Dubai puisqu'il est sûrement plus simple de recruter sur place...
* comment puis-je améliorer mon cv pour me donner plus de chances de partir? En effet j'ai cru comprendre que la certification en anglais pour l'histoire ou les maths etait un plus mais en anglais?
* j'ai de la famille au Maroc vu que j'en suis originaire. Est-ce que cela peut constituer un avantage ou un inconvenient? Ou rien apporter du tout?
* mon mari n'est pas enseignant: est-ce que les couples de profs sont prioritaires sur les autres?
* est-ce que l'agreg (que je souhaitais passer...) peut constituer un obstacle au recrutement?
Merci à tous pour vos réponses!

Théoriquement l'agreg,  ça n'aide pas, car les agrégés coûtent plus cher. Maintenant, il y a aussi des agrégés résidents ou locaux. Il faut regarder sur le site de l'AEFE quand les postes sont publiés. Tu peux toujours postuler quelque soit ton grade. La famille au Maroc, je ne sais pas si c'est un plus, mais si tu parles arabe, ça ne peut qu'être mieux dans un CV, surtout pour ces pays là. Tu peux bonifier ton CV en étant formatrice; il faut proposer des stages de formation à ton inspecteur, demander à chapeauter des néo certifiés ou agrégés. Tout ce qui est classe connectée, utilisation du TNI, TBI etc est  à la mode. Si tu es experte, voire formatrice dans ce domaine, c'est top. Après, tu peux imaginer d'autres choses, expérience d'appariement avec des établissements anglophones, atelier théâtre en anglais dans ton bahut, expérience d'enseignement en primaire, voire en maternelle ( on commence l'anglais tôt dans les établissements français à l'étranger,  ils ont souvent besoin de profs intervenants)... et évidemment, l'incontournable FLE! Pour les  personnes qui postulent en double, ne t'inquiète pas, ils ne sont pas légion, et la probabilité qu'il y ait un couple qui colle justement aux matières demandées n'est pas très élevée. Il vaut mieux réfléchir aux perspectives d'avenir possibles pour ton conjoint là-bas. De toute façon il faut des profs d'anglais en quantité et les lycées français ne peuvent pas non plus prendre n'importe qui pour faire le job, sous prétexte que c'est de l'anglais, surtout dans des établissements qui se veulent prestigieux. Donc pour moi, vu le nombre de postes dans cette matière, tu as toutes tes chances!

Merci beaucoup Yolti! Justement par rapport au FLE, je songeais à la passer mais je ne vois pas trop le lien avec l'enseignement de l'anglais...je pensais aussi à la certification d'histoire des arts...si tu pouvais m'éclairer...

Tu as déjà dix ans d'ancienneté, et tu souhaites attendre encore cinq ans: attention, à l'instar de l'agreg, tu vas atteindre les échelons hauts, tu coûteras plus cher et tu seras donc moins une cible de recrutement.
A mon sens, postuler rapidement serait le mieux.
Pour le Maroc, éventuellement ce qui pourrait aider, c'est que tu y fasses un rapprochement de conjoint: justifier par un contrat de travail que ton mari y est recruté. Cela te placerait prioritaire dans le recrutement.

Quant aux certifications, il ne s'agit pas de les passer comme ça au cas où, mais d'y voir un intérêt pour soi avant tout.

je ne savais pas qu'il existait une certification histoire des arts, mais de toute façon avec la réforme du collège, l'histoire des arts, ce n'est plus le gros truc!  On s'est même demandé toute l'année avec mes collègues si ça allait être maintenu. Maintenant, ce sont les fameux EPI qui vont être en vogue... Pour le FLE, c'est juste que c'est un plus pour tous les recrutements dans les lycées français à l'étranger. Comme il y a beaucoup d' élèves dont le français n'est pas la langue maternelle, on considère que tu es plus à même d'enseigner à l'étranger, si tu sais aussi enseigner ta langue à des non francophones. Et si le nombre d'heures à pourvoir ne tombe pas juste, on peut facilement te donner un complément dans cette matière.  Sinon, d'accord avec Isidoria, n'attends pas trop si tu as déjà 10 ans d'ancienneté, les échelons, on les gravit toujours trop lentement à notre goût, sauf quant il s'agit d'espérer avoir un poste à l'étranger.

Merci à Isidoria et Yolti! C'est vrai que je commence à devenir "vieille" et chère! Je vais serieusement me pencher sur la question.

Bonjour Scones,
Ne le prend ni mal ni personnellement: il semblerait, mais j'espère que ça a changé ces 4 dernières années, que l'AEFE héistait à envoyer des enseignants originaires de ses pays là! Un copain tunisien avec un super CV n'a jamais réussi à avoir le pays de ses parents où il rêvait de vivre! Au bout d'un moment il a essayé de savoir pourquoi: en off on lui a dit que l'AEFE avait eu beaucoup de mal à gérer des cas où le retour dans la "famille" avait très mal tourné, les attentes des uns étant fort éloigné de celle de l'arrivant.....
J'espère que quelqu'un infirmera mes propos, mais le témoignage de mon pote m'est depis resté en tête!!!
Bon courage en tout cas!

Tu parles de quel type de poste pour ton pote tunisien ?

ah oui, j'ai oublié, résident, donc avec acception de l'AEFE!
J'ose espérer qu'au moins pour les contrats locaux, cette explication est inimaginable!!
Et c'était il y a 8 ans, j'espère aussi que ce n'est absolument plus d'actu!

Je pense qu'un de mes collègues vit une situation identique avec le lycée français d'Alger, je crois qu'il en est à sa septième demande...

J'ai aussi un collègue algérien qui a mis une dizaine d'années à obtenir le poste. Mais je ne sais pas si cela s'explique par une règle.

Bonjour scones,

A mon avis, la meilleure chose que tu puisses faire, puisque tu es décidée sur 2 destinations et si ta situation personnelle te le permet, c'est te résoudre à accepter d'abord un poste en contrat local pour devenir prioritaire dès qu'un poste de résident se libère. Apparemment c'est très compliqué pour le Maroc, mais c'est en passe de devenir la règle dans d'autres zones (notamment en Asie). J'espère que quelqu'un pourra t'informer sur la situation à Dubai (ratio résidents / titulaires en contrat local).
Quant à l'agrèg, attends donc de rentrer en France !
Bonne chance à toi en tout cas, et tiens nous au courant de l'avancée de ton projet.

chenmawon a écrit:ah oui, j'ai oublié, résident, donc avec acception de l'AEFE!
J'ose espérer qu'au moins pour les contrats locaux, cette explication est inimaginable!!
Et c'était il y a 8 ans, j'espère aussi que ce n'est absolument plus d'actu!

En effet, c'est plus que bizarre. Du temps des expats, il est vrai que cette pratique avait cours, mais pour des résidents...
Comme les contrats sont de 3 ans renouvelables ad libitum, il se peut qu'un syndicat ait fait valoir le côté "planque" des postes ainsi obtenus, qui bloqueraient le mouvement. Je me rappelle que fin des années 90, le SNUIPP (local au moins) militait activement pour que les résidents ne bénéficient plus... de la résidence au-delà de 3 ans. Voilà voilà.

Merci à tous pour vos réponses! Je vais sûrement eviter de parler de mes origines ( à moins que l'on m'en parle...). Je ne vous cache pas que Dubai me plairait davantage mais j'avoue qu'avancer un an de loyer me rebute fortement...

C'est vrai que ça fait peur... Maintenant, au lycée de l'AFLEC ils prêtent quand même les deux tiers quart de la somme nécessaire, à rembourser ensuite mensuellement. Je ne sais pas si l'autre lycée français a aussi un système d'aide,  mais ce ne serait pas étonnant; et si tu ne pars pas tout de suite, ça te laisse le temps de t'organiser. Si c'est Dubaï qui te fait vraiment rêver, il faut voir si tu n'as pas la possibilité de réaliser ton projet quand même.

Yolti a écrit:je ne savais pas qu'il existait une certification histoire des arts, mais de toute façon avec la réforme du collège, l'histoire des arts, ce n'est plus le gros truc!  On s'est même demandé toute l'année avec mes collègues si ça allait être maintenu. Maintenant, ce sont les fameux EPI qui vont être en vogue...

La certification option histoire des arts s'adresse plutôt à des enseignants qui souhaiteraient enseigner cet enseignement de spécialité en filière littéraire ou l'enseignement facultatif des autres séries.
C'est un peu la même chose que pour la certification en danse ou en cinéma et audiovisuel.
Cette certification peut donc être demandée pour des enseignants amenés à intervenir en lycée.

Celadon a écrit:

chenmawon a écrit:ah oui, j'ai oublié, résident, donc avec acception de l'AEFE!
J'ose espérer qu'au moins pour les contrats locaux, cette explication est inimaginable!!
Et c'était il y a 8 ans, j'espère aussi que ce n'est absolument plus d'actu!

En effet, c'est plus que bizarre. Du temps des expats, il est vrai que cette pratique avait cours, mais pour des résidents...
Comme les contrats sont de 3 ans renouvelables ad libitum, il se peut qu'un syndicat ait fait valoir le côté "planque" des postes ainsi obtenus, qui bloqueraient le mouvement. Je me rappelle que fin des années 90, le SNUIPP (local au moins) militait activement pour que les résidents ne bénéficient plus... de la résidence au-delà de 3 ans. Voilà voilà.  

J'avais cru aussi comprendre que les bahuts avaient pas mal de défection sur des gens ayant idéalisé leur retour aux sources et avaient rencontré pas mal de soucis, en particulier avec la famille éloignée restée au pays et les voyant venir comme une possibilité non négligeable d'améliorer leur quotidien....

Je n'ai personnellement jamais été au courant de ce genre de mésaventure. Mais je ne suis rentrée dans le circuit qu'au début des années 90...

Celadon a écrit:

chenmawon a écrit:ah oui, j'ai oublié, résident, donc avec acception de l'AEFE!
J'ose espérer qu'au moins pour les contrats locaux, cette explication est inimaginable!!
Et c'était il y a 8 ans, j'espère aussi que ce n'est absolument plus d'actu!

En effet, c'est plus que bizarre. Du temps des expats, il est vrai que cette pratique avait cours, mais pour des résidents...
Comme les contrats sont de 3 ans renouvelables ad libitum, il se peut qu'un syndicat ait fait valoir le côté "planque" des postes ainsi obtenus, qui bloqueraient le mouvement. Je me rappelle que fin des années 90, le SNUIPP (local au moins) militait activement pour que les résidents ne bénéficient plus... de la résidence au-delà de 3 ans. Voilà voilà.  

Pour moi, ça consiste à entériner le fait que les résidents deviennent peu à peu des expats bon marché. "Résident", ça veut bien dire qui réside dans le pays. Et vu le nombre de personnels qui sont mariés avec des autochtones, et dont c'est désormais le pays à vie, interdire le renouvellement du contrat au  reviendrait à décider de les priver de leur gagne-pain au bout de trois ans... Sympa! A ce moment là,  on pourrait décider la même chose pour les profs qui squattent les postes des bahuts de centre ville en France, une fois qu'ils ont goûté à la différence de condition de travail avec les établissements des quartiers populaires...  Ou les collègues qui sont au sud de la Loire! Faire des contrats de trois ans non renouvelables pour eux aussi! Pas sûr que ces mêmes syndicats qui prônent le non-blocage du mouvement trouveraient que c'est une bonne idée!

"Expat bon marché", c'est gênant cette expression. Les résidents sont déjà des expats bons marché, le statut a été créé justement pour réduire le nombre d'expatriés.

et nous avons quand même beaucoup moins de responsabilités: j'ai connu des résidents super investis dans la formation de collègues locaux ou même de profs du système d'éducation du pays, et d'autres qui ne faisaient que leur métier, voir même à peine!

Comme partout!

chenmawon a écrit:et nous avons quand même beaucoup moins de responsabilités: j'ai connu des résidents super investis dans la formation de collègues locaux ou même de profs du système d'éducation du pays, et d'autres qui ne faisaient que leur métier, voir même à peine!

Et j ai connu des expats qui remplissaient tout a fait bien leur mission.. (meme trop bien), et d'autres qui faisaient leur métier de prof... et rien de plus (ou si peu)

ouais, j'ai même connu un résident à qui on va demander officieusement de devenir une sorte de formateur zone, le tout pour les beaux yeux de la princesse AEFE!!!