- AudreyOracle
Suite à l'entrée en matière désatreuse de vacuité et de mépris ce matin lors de la 2e journée de formation à la réforme de la vague 1, de nombreux collègues (1/4 des présents) ont réfusé d'assister aux ateliers lors desquels ils devaient poser leurs questions aux formateurs présents à propos de l'AP, des EPI et du cycle 3.
Un communiqué a été rédigé, transmis à la presse et aux syndicats. Une délégation d'enseignants rencontrera la presse en fin de semaine.
Depuis le 3 novembre se déroule dans l’Académie de Lyon la première vague de formation à la réforme des enseignants de collège. Nous avons malheureusement constaté dès la première demi-journée l’absence de réponses concrètes à toutes nos interrogations portant sur la mise en œuvre effective de la réforme en septembre 2016.
Cela ne fait que confirmer la légitimité des craintes de nombreux enseignants exprimées depuis l’annonce du projet par la Ministre de l’Éducation Nationale.
Lors de ces formations, nous sommes soumis à de multiples injonctions paradoxales : on nous demande par exemple de construire des enseignements interdisciplinaires à partir de projets de programmes, mais on nous refuse de commenter le contenu de ces mêmes programmes au motif qu’ils ne sont toujours pas publiés officiellement. Pour autant, on ne nous présente pas d’exemples concrets de réalisation d’enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI), qui démontreraient l’efficacité de ce dispositif auprès de nos élèves.
De même, aucune réponse sérieuse et réaliste n’est apportée à un problème majeur, celui de la concertation indispensable, d’une part entre professeurs du nouveau cycle 3 (CM1-CM2-6e) exerçant pour les uns en école primaire et pour les autres en collège, et d’autre part entre professeurs d’un même collège dans le cadre de l’organisation des EPI et de l’accompagnement personnalisé (AP). Quel temps restera-t-il aux enseignants pour s’engager dans la vie de leurs établissements (foyer socio-éducatif, clubs, ateliers, sorties scolaires, voyages linguistiques et culturels) au service des élèves ?
Par ailleurs, les inquiétudes des enseignants de langue vivante ont été confirmées par les responsables de la formation : à cause de la suppression des sections bilangues et européennes, ils exerceront davantage sur plusieurs établissements, ce qui rendra très difficile leur implication dans le suivi des élèves et les nouveaux dispositifs.
Pour toutes ces raisons, une partie des enseignants du bassin convoqués ce jour au collège Victoire Daubié (Bourg-en-Bresse) et réclamant en vain des réponses, a refusé de continuer à participer aux ateliers de formation proposés.
Un communiqué a été rédigé, transmis à la presse et aux syndicats. Une délégation d'enseignants rencontrera la presse en fin de semaine.
Communiqué du mardi 10 novembre 2015
Depuis le 3 novembre se déroule dans l’Académie de Lyon la première vague de formation à la réforme des enseignants de collège. Nous avons malheureusement constaté dès la première demi-journée l’absence de réponses concrètes à toutes nos interrogations portant sur la mise en œuvre effective de la réforme en septembre 2016.
Cela ne fait que confirmer la légitimité des craintes de nombreux enseignants exprimées depuis l’annonce du projet par la Ministre de l’Éducation Nationale.
Lors de ces formations, nous sommes soumis à de multiples injonctions paradoxales : on nous demande par exemple de construire des enseignements interdisciplinaires à partir de projets de programmes, mais on nous refuse de commenter le contenu de ces mêmes programmes au motif qu’ils ne sont toujours pas publiés officiellement. Pour autant, on ne nous présente pas d’exemples concrets de réalisation d’enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI), qui démontreraient l’efficacité de ce dispositif auprès de nos élèves.
De même, aucune réponse sérieuse et réaliste n’est apportée à un problème majeur, celui de la concertation indispensable, d’une part entre professeurs du nouveau cycle 3 (CM1-CM2-6e) exerçant pour les uns en école primaire et pour les autres en collège, et d’autre part entre professeurs d’un même collège dans le cadre de l’organisation des EPI et de l’accompagnement personnalisé (AP). Quel temps restera-t-il aux enseignants pour s’engager dans la vie de leurs établissements (foyer socio-éducatif, clubs, ateliers, sorties scolaires, voyages linguistiques et culturels) au service des élèves ?
Par ailleurs, les inquiétudes des enseignants de langue vivante ont été confirmées par les responsables de la formation : à cause de la suppression des sections bilangues et européennes, ils exerceront davantage sur plusieurs établissements, ce qui rendra très difficile leur implication dans le suivi des élèves et les nouveaux dispositifs.
Pour toutes ces raisons, une partie des enseignants du bassin convoqués ce jour au collège Victoire Daubié (Bourg-en-Bresse) et réclamant en vain des réponses, a refusé de continuer à participer aux ateliers de formation proposés.
Des enseignants des collèges de Brou, Victoire Daubié et Thomas Riboud.
- DaphnéDemi-dieu
Bien dit.
- amethysteDoyen
A faire circuler
- OlympiasProphète
Lors de la mise en œuvre de la réforme Chatel, autant de questions, autant d'absences de réponses. Rien ne change.
- CeladonDemi-dieu
Et vous avez été généreux, dans ces conditions, à avoir consenti à reprendre le terme de "formation" !
- AudreyOracle
On est bien d'accord, Céladon.... c'est un gouffre de vacuité...
- anthraciteNiveau 9
merci pour le communiqué, je vais le faire circulé à l'HIS à midi.
- Bourg-en-Bresse et environs
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