- NLM76Grand Maître
Hein ?! Quel esprit doux, dans quelle phrase ?Gryphe a écrit:Il y a un esprit doux dans la phrase problématique.
- GrypheMédiateur
virgere a écrit:Ταὐτὰ λέγει ὄτε Σόλων ἐν τοῖς νόμοις καὶ ὁ θεὸς ἐν τῇ μαντείᾳ. Solon dans les lois et le dieu dans l'oracle disent les mêmes choses. (j'avoue que j'ai comme un gros doute sur cette phrase, le sujet de λέγει étant ταὐτὰ, mais je ne vois pas comment traduire autrement...)
nlm76 a écrit:Quelle conjonction de coordination ? ὅτε = ὁ + τεvirgere a écrit:Ben je sais qu'un verbe ayant pour sujet un neutre pluriel s'accorde au singulier, et là je suis perturbée par l'ordre des mots : Solon et le dieu sont après la conjonction de subordination, du coup j'avais commencé par traduire "il dit que", sauf que ça ne tient pas et j'en suis arrivée à la traduction ci-dessus, en me disant que ces Grecs devaient avoir encore trouvé un moyen compliqué de faire une phrase simple
Solon dans les lois dit les mêmes choses que le dieu dans l'oracle ?
J'ai mis en plus gros, mais peut-être lis-je mal ou peut-être que la phrase de départ était incorrecte (si je comprends bien vos explications).
- RendashBon génie
Gryphe, toi aussi tu es autodidacte, non? ô_0
Gryphe, virgere, Lefteris :
Gryphe, virgere, Lefteris :
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- NLM76Grand Maître
Eh ! moi aussi, je ne suis pas loin d'être autodidacte. 3 ans de grec jusqu'en seconde. Viré du cours de grec parce que pas assez bosseur. Reprise 15 ans plus tard. Après, seulement des cours d'agreg.
@ Gryphe : l'esprit doux est ici une faute de copie de Virgere : ce ὄτε là n'existe pas en grec.
@ Gryphe : l'esprit doux est ici une faute de copie de Virgere : ce ὄτε là n'existe pas en grec.
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- GrypheMédiateur
Merci beaucoup !nlm76 a écrit:@ Gryphe : l'esprit doux est ici une faute de copie de Virgere : ce ὄτε là n'existe pas en grec.
Oui et non. J'ai eu la grande chance de faire du grec classique durant mes études (de la 4e à la khâgne), comme c'était une de mes matières préférées, aux 3h de cours par semaine j'ajoutais largement 3h de travail personnel.Rendash a écrit:Gryphe, toi aussi tu es autodidacte, non? ô_0
Arrivée en licence de géographie, j'ai tenté de mettre une UV de grec dans mon cursus, mais ça n'a pas marché et, à l'époque, j'étais trop "scolaire" pour continuer par moi-même.
Je m'y suis un tout petit peu remise l'année dernière, soit plus de vingt ans après, via le grec du Nouveau Testament, ce qui me permet de travailler deux choses en une.
La perte de l'enseignement de cette langue via la réforme du collège (et toutes les réformes antérieures) est un vrai drame et un désastre culturel. Il ne faut pas voir "l'élitisme" et le fait que tous n'y avaient pas accès. Il faut voir le fait que, collectivement, la société permettait cet apprentissage à un certain % de la population, ce qui entraîne par ricochet la diffusion des idées de la culture grecque dans toute la population (philosophie, naissance de la démocratie, etc.). Si cet apprentissage n'est pas perpétué, toute la culture qui allait avec part aux oubliettes. C'est dramatique.
[Point Godwin inside]Et ce n'est pas en supprimant l'enseignement du grec ancien et en mettant du vivre-ensemble à la place qu'on va lutter contre la barbarie (barbaros, etc.) qui frappe à nos portes, mais bon, ça c'est juste ce que j'en pense...
- Invité ElExpert spécialisé
Gryphe a écrit:Merci beaucoup !nlm76 a écrit:@ Gryphe : l'esprit doux est ici une faute de copie de Virgere : ce ὄτε là n'existe pas en grec.Oui et non. J'ai eu la grande chance de faire du grec classique durant mes études (de la 4e à la khâgne), comme c'était une de mes matières préférées, aux 3h de cours par semaine j'ajoutais largement 3h de travail personnel.Rendash a écrit:Gryphe, toi aussi tu es autodidacte, non? ô_0
Arrivée en licence de géographie, j'ai tenté de mettre une UV de grec dans mon cursus, mais ça n'a pas marché et, à l'époque, j'étais trop "scolaire" pour continuer par moi-même.
Je m'y suis un tout petit peu remise l'année dernière, soit plus de vingt ans après, via le grec du Nouveau Testament, ce qui me permet de travailler deux choses en une.
La perte de l'enseignement de cette langue via la réforme du collège (et toutes les réformes antérieures) est un vrai drame et un désastre culturel. Il ne faut pas voir "l'élitisme" et le fait que tous n'y avaient pas accès. Il faut voir le fait que, collectivement, la société permettait cet apprentissage à un certain % de la population, ce qui entraîne par ricochet la diffusion des idées de la culture grecque dans toute la population (philosophie, naissance de la démocratie, etc.). Si cet apprentissage n'est pas perpétué, toute la culture qui allait avec part aux oubliettes. C'est dramatique.
[Point Godwin inside]Et ce n'est pas en supprimant l'enseignement du grec ancien et en mettant du vivre-ensemble à la place qu'on va lutter contre la barbarie (barbaros, etc.) qui frappe à nos portes, mais bon, ça c'est juste ce que j'en pense...
Oui, mais cela fait du bien à entendre, merci Gryphe!
- RendashBon génie
Gryphe a écrit:j'étais trop "scolaire"
Pour le reste : quand même.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- virgereNeoprof expérimenté
nlm76 a écrit:Vite fait, j'ai barré ce qui me paraît être des coquilles ou des fautes.virgere a écrit:
I- version
Ἦσθα δεινὴ καὶ σοφή. Tu étais habile et sage ("tu" étant une fille)
Τῆς εἰρήνης ἐπιθυμεῖτε. Vous désirez la paix.
Σὺ μὲν γάρ παιδείας ἐπιθυμεῖς, ἐγὼ δὲ παιδεύειν ἄλλους ἐπιχειρῶ. En effet, toi tu désires l'éducation et de mon côté j'entreprends d'éduquer les autres. (toujours du mal à savoir comment traduire γὰρ et du mal à rendre le balancement μὲν... δὲ)
Καὶ γὰρ ἐκεῖνοι τῆς... ἀληθείασ οὐδὲν φροντίζουσιν. En effet ceux-là ne se soucient nullement de la vérité.
Ταὐτὰ λέγει ὄτε Σόλων ἐν τοῖς νόμοις καὶ ὁ θεὸς ἐν τῇ μαντείᾳ. Solon dans les lois et le dieu dans l'oracle disent les mêmes choses. (j'avoue que j'ai comme un gros doute sur cette phrase, le sujet de λέγει étant ταὐτὰ, mais je ne vois pas comment traduire autrement...)
II- thème
L'âme des mortels est éprise de liberté. Ἡ ψυχή τῶν βροτῶν ἐλευθερίασ ἐπιθυμεῖ.
Je suis la servante de cette jeune fille. Ταύτης τοῦ παρθένουἡθεράπαιναεἰμι. Pour Ταύτης est-ce le pronom qui est mal choisi ? Ou dois-je le mettre au masculin du fait de la particularité de ἡ παρθένος ? Pour ἡ θεράπαινα, je ne vois pas. Il s'agit bien d'un nominatif puisqu'attribut du sujet "Je". Je ne comprends pas où est mon erreur
Cette victoire apporte le salut au peuple tout entier. Αὕτη ἡ νίκη φέρει τὴν σωτηρίαν τῷ ὅλῳ δήμῳ.
La masse des hommes encore maintenant ignore que la science est supérieure à l'opinion. Οἱ πολλοί τῶν ἄνθρωπων ἔτι νῦν ἀγνοοῦσι ὄτι τὴν ἐπιστήμην τῆς δόξηςδιαφέρειν. Là, je ne vois pas non plus. J'ai bien le verbe διαφέρω +Gén pour traduire "être supérieur à"
Il est clair que depuis sa jeunesse il s'applique à la piété. Δῆλον ὄτι ἐκ article νέου περί τὴν εὐσέβειαν σπουδάζειν. Je ne dois pas mettre de proposition infinitive ici ?
Il ne vous convient pas de porter ce jour-là un vote contraire aux serments. Ὑμῖν οὐ πρέπει ἐν ἐκείνῃ τῇ ἠμέρᾳτὴνἐναντίαν τῷ ὄρκῳ ψῆφον φέρειν. Pour τὴν, je ne comprends pas : mon lexique me dit ἡ ψῆφος donc τὴν ψῆφον à l'accusatif, non ?
Travail sur les prépositions :
Vous étiez dans la maison. Ἐν τῷ οἶκῳ ἦτε.
Ils viennent de la maison. Ἐκ τοῦοἶκουἥχουσι. Là non plus, je ne comprends pas en quoi réside mon erreur. C'est pourtant bien un génitif qu'il faut ?
Nous vous accompagnons à la maison. Ὑμῖν ἀκολουθοῦμεν εἰς τὸνοἶκον. Même remarque, mais avec l'accusatif. Ou bien c'est le terme οἶκος qui ne va pas ? οἰκία ?
Il était auprès d'elle. Παρά αὐτῇ ἦ.
Je vous conduis auprès d'elle. Ὑμᾶς παρά αὐτήν ἄγω.
Vous apprenez d'elle la sagesse. Παρά αὐτῆς σοφίαν μανθάνετε.
Merci. J'ai corrigé les coquilles et fautes d'orthographe, et réalisé ainsi que j'avais mal recopié certains mots dans mon lexique (oui, je travaille à l'ancienne, avec un lexique) ainsi que certaines erreurs.
J'ai noté en gras, pas contre, les erreurs que tu notes et que je ne comprends pas...
Pour le ὁ τε, j'ai compris, erreur de copie de ma part (les deux ne sont pas attachés dans l'exercice...) et du coup, effectivement, je comprends mieux (j'ai beau savoir que les noms propres ont un article, je n'étais pas choquée de ne pas en voir )
Derborence : puisque tu le proposes si gentiment, je n'hésite pas, alors. Je t'enverrai un MP demain (mon lit m'appelle...) Merci !
Et merci à tous de vos retours et encouragements. (Rendash, je ne suis pas autodidacte, je ne parviens pas à m'autodiscipliner... d'où la "nécessité" de passer par une fac et des examens. Le bâton et la carotte, y'a que ça qui marche chez moi, je suis très binaire comme fille ^^)
- OudemiaBon génie
Juste pour la première phrase :
- tu écris que c'est ἡ παρθένος, mais pourquoi déclines-tu encore ἡ avec le génitif de ὁ ?
- Ταύτης est au féminin, c'est normal puisque c'est ἡ παρθένος (il faut bien dissocier le genre d'un nom et le groupe de déclinaison !), attention à mettre l'ensemble au même cas (ce que tu as corrigé)
- ἡ θεράπαινα, nominatif parce que fonction attribut du sujet, oui, mais souviens-toi : qu'est-ce qui arrive alors à l'article ? ( en revanche, je ne vois pas pourquoi nlm barre la fin du nom )
J'ai l'impression que tu ne fais pas la différence entre les sub. conjonctives avec ὄτι + verbe conjugué et sujet au nominatif, et les sub. infinitives, sans conj. de subordination, sujet à l'accusatif !
(j'ai fait du copié-collé avec le grec, et il faut que je change mes lunettes, parce que je ne distingue à peine les accents des esprits, et leur sens, alors, )
Bonne nuit si tu repasses, bonne journée sinon !
- tu écris que c'est ἡ παρθένος, mais pourquoi déclines-tu encore ἡ avec le génitif de ὁ ?
- Ταύτης est au féminin, c'est normal puisque c'est ἡ παρθένος (il faut bien dissocier le genre d'un nom et le groupe de déclinaison !), attention à mettre l'ensemble au même cas (ce que tu as corrigé)
- ἡ θεράπαινα, nominatif parce que fonction attribut du sujet, oui, mais souviens-toi : qu'est-ce qui arrive alors à l'article ? ( en revanche, je ne vois pas pourquoi nlm barre la fin du nom )
J'ai l'impression que tu ne fais pas la différence entre les sub. conjonctives avec ὄτι + verbe conjugué et sujet au nominatif, et les sub. infinitives, sans conj. de subordination, sujet à l'accusatif !
(j'ai fait du copié-collé avec le grec, et il faut que je change mes lunettes, parce que je ne distingue à peine les accents des esprits, et leur sens, alors, )
Bonne nuit si tu repasses, bonne journée sinon !
- NLM76Grand Maître
Pour θεράπαινα, il manque l'accent d'enclise.
Pour traduire "un vote", je ne vois pas pourquoi il faudrait un article.
Je pense en effet préférable de traduire "maison" par οἰκία.
Pour traduire "l'emporter sur", plutôt que διαφέρω, qui me paraît ambigu ici (en lisant, j'ai compris "différer de"), j'eusse choisi ὑπερβάλλω.
Pour le reste, Oudemia a répondu.
Pour traduire "un vote", je ne vois pas pourquoi il faudrait un article.
Je pense en effet préférable de traduire "maison" par οἰκία.
Pour traduire "l'emporter sur", plutôt que διαφέρω, qui me paraît ambigu ici (en lisant, j'ai compris "différer de"), j'eusse choisi ὑπερβάλλω.
Pour le reste, Oudemia a répondu.
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Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- virgereNeoprof expérimenté
D'accord.
Alors effectivement, τοῦ παρθένου est stupide, mea culpa : τῆς παρθτένου
Pour le nom attribut du sujet, je n'ai rien trouvé dans mon cours. Je suppose qu'il n'a pllus d'article, c'est ça ?
L'accent d'enclise, par contre, je ne sais absolument pas ce que c'est...
Bien vu pour la confusion entre prop infinitive et conjonctive ! Et ça me rend un fier service, je n'avais pas conscience de cette confusion !
Pour l'article du vote : dans mon cours, il est dit qu'on se passe de l'article quand le nom est pris dans sa généralité (les hommes, les dieux, la liberté) Ici, e n'y voyais pas une généralité, d'où j'ai mis un article.
Enfin, je ne connais pas le verbe ὑπερβάλλοω, j'ai donc pris διαφέρω qui est le seul que je connaisse à pouvoir traduire cette idée.
Merci à tous
Alors effectivement, τοῦ παρθένου est stupide, mea culpa : τῆς παρθτένου
Pour le nom attribut du sujet, je n'ai rien trouvé dans mon cours. Je suppose qu'il n'a pllus d'article, c'est ça ?
L'accent d'enclise, par contre, je ne sais absolument pas ce que c'est...
Bien vu pour la confusion entre prop infinitive et conjonctive ! Et ça me rend un fier service, je n'avais pas conscience de cette confusion !
Pour l'article du vote : dans mon cours, il est dit qu'on se passe de l'article quand le nom est pris dans sa généralité (les hommes, les dieux, la liberté) Ici, e n'y voyais pas une généralité, d'où j'ai mis un article.
Enfin, je ne connais pas le verbe ὑπερβάλλοω, j'ai donc pris διαφέρω qui est le seul que je connaisse à pouvoir traduire cette idée.
Merci à tous
- Invité ElExpert spécialisé
nlm76 a écrit:Pour θεράπαινα, il manque l'accent d'enclise.
Pour traduire "un vote", je ne vois pas pourquoi il faudrait un article.
Je pense en effet préférable de traduire "maison" par οἰκία.
Pour traduire "l'emporter sur", plutôt que διαφέρω, qui me paraît ambigu ici (en lisant, j'ai compris "différer de"), j'eusse choisi ὑπερβάλλω.
Pour le reste, Oudemia a répondu.
Oui, mais je pense que vergere suit les fiches de vocabulaire du Lebeau-Métayer qui suivent les exercices de manière raisonnée.
- virgereNeoprof expérimenté
Me re-voici ! (vous serez tranquilles vendredi prochain, alea jacta erit ^^)
Grâce aux corrigés transmis par Derborence, je vous épargne un certain nombre d'exercices (merci encore, Derborence ! - dit celle qui te ré-embêtera prochainement pour la suite... ), mais je peine sur une version, alors j'ai besoin de vous
Ἔστι δὲ δικαιοσύνη μὲν ἀρετή δι ̓ἣν τὰ αὑτῶν ἕκαστοι ἔχουσι, καὶ ὡς ὁ νόμος, ἀδικία δὲ δι ̓ἣν τὰ ἀλλότρια, οὐκ ὡς ὁ νόμος·
ἀνδρεία δὲ δι ̓ἣνπρακτικοί εἰσι τῶν καλῶν ἔργων ἐν τοῖς κινδύνοις, καὶ ὡς ὁ νόμος κελεύει, καὶ ὑπηρετικοὶ τῷ νόμῳ· δελία δὲ τοὐναντίον·
σωφροσύνη δὲ ἀρετὴ δι ̓ἣν πρὸς τὰς ἡδονὰς τὰς τοῦ σώματος οὕτως ἔχουσιν ὡς ὁ νόμος κελεύει· ἀχρασία δὲ τοὐναντίον.
(Aristote, Rhétorique, I 1366b)
Bien sûr, il y a du vocabulaire de donné, et quelques aides à la traduction. Mais ça ne me suffit pas...
Voici où j'en suis :
Or la justice existe, certes la vertu par laquelle tous ont leurs propres biens, et comme ordonne la loi, mais l'injustice par laquelle tous ont les biens d'autrui (je sens confusément qu'il me manque un verbe...) ;
mais le courage est (sinon il va encore me manquer un verbe...) la vertu par laquelle ils sont susceptibles de faire de belles actions dans les dangers, et comme ordonne la loi, et ils sont susceptibles de servir la loi ; mais la lâcheté est le contraire ;
mais la tempérance est la vertu par laquelle ils ont ainsi les plaisirs du corps, comme ordonne la loi ; mais l'intempérance est le contraire.
Je pourrai aller voir le corrigé (vu que c'est un "vrai texte", je suppose que sa traduction est en ligne), mais ça m'apportera moins que de me faire des nœuds au cerveau...
Tant que j'y suis, quelqu'un peut m'expliquer la différence entre
ἄρα et οὖν (donc)
δόξα et γνώμη (opinion)
βροτός et θνητός (mortel)
οἶκος et οἰκία (maison)
παιδίον et τέκνον (enfant)
ἐπιζητέω‐ῶ et ζητέω‐ῶ (chercher)
Car pour avoir la même traduction dans mon lexique, je suppose qu'ils ne sont toutefois pas interchangeables...
Enfin (oui, je mets le paquet ce soir !), vous avez des techniques pour retenir ce *$ù^ de vocabulaire, à part écrire, lire, réécrire, relire et recommencer ? Sens version, je dois connaître les 2/3 des 340 mots que je suis censée savoir, à peine 1/2 des mots dans le sens thème... Et je déprime ! (sans parler de ces schtroumpf de déclinaisons, surtout pour les pronoms indéfinis, qu'en plus je confonds entre eux, les règles de transformation de l'augment temporel de l'imparfait, etc, etc... je déprime - bis !)
Merci d'avance
Grâce aux corrigés transmis par Derborence, je vous épargne un certain nombre d'exercices (merci encore, Derborence ! - dit celle qui te ré-embêtera prochainement pour la suite... ), mais je peine sur une version, alors j'ai besoin de vous
Ἔστι δὲ δικαιοσύνη μὲν ἀρετή δι ̓ἣν τὰ αὑτῶν ἕκαστοι ἔχουσι, καὶ ὡς ὁ νόμος, ἀδικία δὲ δι ̓ἣν τὰ ἀλλότρια, οὐκ ὡς ὁ νόμος·
ἀνδρεία δὲ δι ̓ἣνπρακτικοί εἰσι τῶν καλῶν ἔργων ἐν τοῖς κινδύνοις, καὶ ὡς ὁ νόμος κελεύει, καὶ ὑπηρετικοὶ τῷ νόμῳ· δελία δὲ τοὐναντίον·
σωφροσύνη δὲ ἀρετὴ δι ̓ἣν πρὸς τὰς ἡδονὰς τὰς τοῦ σώματος οὕτως ἔχουσιν ὡς ὁ νόμος κελεύει· ἀχρασία δὲ τοὐναντίον.
(Aristote, Rhétorique, I 1366b)
Bien sûr, il y a du vocabulaire de donné, et quelques aides à la traduction. Mais ça ne me suffit pas...
Voici où j'en suis :
Or la justice existe, certes la vertu par laquelle tous ont leurs propres biens, et comme ordonne la loi, mais l'injustice par laquelle tous ont les biens d'autrui (je sens confusément qu'il me manque un verbe...) ;
mais le courage est (sinon il va encore me manquer un verbe...) la vertu par laquelle ils sont susceptibles de faire de belles actions dans les dangers, et comme ordonne la loi, et ils sont susceptibles de servir la loi ; mais la lâcheté est le contraire ;
mais la tempérance est la vertu par laquelle ils ont ainsi les plaisirs du corps, comme ordonne la loi ; mais l'intempérance est le contraire.
Je pourrai aller voir le corrigé (vu que c'est un "vrai texte", je suppose que sa traduction est en ligne), mais ça m'apportera moins que de me faire des nœuds au cerveau...
Tant que j'y suis, quelqu'un peut m'expliquer la différence entre
ἄρα et οὖν (donc)
δόξα et γνώμη (opinion)
βροτός et θνητός (mortel)
οἶκος et οἰκία (maison)
παιδίον et τέκνον (enfant)
ἐπιζητέω‐ῶ et ζητέω‐ῶ (chercher)
Car pour avoir la même traduction dans mon lexique, je suppose qu'ils ne sont toutefois pas interchangeables...
Enfin (oui, je mets le paquet ce soir !), vous avez des techniques pour retenir ce *$ù^ de vocabulaire, à part écrire, lire, réécrire, relire et recommencer ? Sens version, je dois connaître les 2/3 des 340 mots que je suis censée savoir, à peine 1/2 des mots dans le sens thème... Et je déprime ! (sans parler de ces schtroumpf de déclinaisons, surtout pour les pronoms indéfinis, qu'en plus je confonds entre eux, les règles de transformation de l'augment temporel de l'imparfait, etc, etc... je déprime - bis !)
Merci d'avance
- ZazkFidèle du forum
Pour la dernière partie de ton propos, je te suggère ce que j'ai pratiqué en tant qu'élève puis étudiante et que j'essaie de faire pratiquer aux élèves : tu mets dans une boîte toute une série de petites "étiquettes" de papier ; sur chacune de ces étiquettes, tu écris sur une face le mot en grec et sur l'autre sa traduction en français ; tu mélanges bien tous les petits papiers puis tu en tires un au sort. (Eventuellement tu "triches" un peu et tu le prends côté face écrite en français...). Si tu trouves ce qui est au verso, tu places le papier ailleurs. Sinon, tu regardes la réponse et tu remets le papier dans la boîte avec les autres. Tu continues ainsi avec tous les petits papiers jusqu'à ce que tu n'hésites plus.
Cela paraît idiot mais ça marche très bien !
Pour tes questions de vocabulaire, ça m'est plus difficile car je suis un peu rouillée en grec (mais ça revient vite !). (Je n'ai pas l'alphabet grec sur mon clavier, désolée !)
En vérifiant dans le Bailly, je vois que le mot masculin qui signifie la maison peut aussi désigner les habitants de la maison et en particulier une pièce de la maison. Quant au mot féminin, il s'applique aussi aux habitants de la maison mais également à la famille en général.
De mémoire, "teknon" veut dire : celui qui a été enfanté. "pais" est plus général car il peut aussi désigner par exemple un jeune esclave.
Je laisse ceux qui sont moins "rouillés" te répondre plus précisément.
Cela paraît idiot mais ça marche très bien !
Pour tes questions de vocabulaire, ça m'est plus difficile car je suis un peu rouillée en grec (mais ça revient vite !). (Je n'ai pas l'alphabet grec sur mon clavier, désolée !)
En vérifiant dans le Bailly, je vois que le mot masculin qui signifie la maison peut aussi désigner les habitants de la maison et en particulier une pièce de la maison. Quant au mot féminin, il s'applique aussi aux habitants de la maison mais également à la famille en général.
De mémoire, "teknon" veut dire : celui qui a été enfanté. "pais" est plus général car il peut aussi désigner par exemple un jeune esclave.
Je laisse ceux qui sont moins "rouillés" te répondre plus précisément.
- LefterisEsprit sacré
Bon, pour retour après 15 jours pratiquement sans internet, que de questions , ce sont les étrennes ...virgere a écrit:Me re-voici ! (vous serez tranquilles vendredi prochain, alea jacta erit ^^)
Grâce aux corrigés transmis par Derborence, je vous épargne un certain nombre d'exercices (merci encore, Derborence ! - dit celle qui te ré-embêtera prochainement pour la suite... ), mais je peine sur une version, alors j'ai besoin de vous
Ἔστι δὲ δικαιοσύνη μὲν ἀρετή δι ̓ἣν τὰ αὑτῶν ἕκαστοι ἔχουσι, καὶ ὡς ὁ νόμος, ἀδικία δὲ δι ̓ἣν τὰ ἀλλότρια, οὐκ ὡς ὁ νόμος·
ἀνδρεία δὲ δι ̓ἣνπρακτικοί εἰσι τῶν καλῶν ἔργων ἐν τοῖς κινδύνοις, καὶ ὡς ὁ νόμος κελεύει, καὶ ὑπηρετικοὶ τῷ νόμῳ· δελία δὲ τοὐναντίον·
σωφροσύνη δὲ ἀρετὴ δι ̓ἣν πρὸς τὰς ἡδονὰς τὰς τοῦ σώματος οὕτως ἔχουσιν ὡς ὁ νόμος κελεύει· ἀχρασία δὲ τοὐναντίον.
(Aristote, Rhétorique, I 1366b)
Bien sûr, il y a du vocabulaire de donné, et quelques aides à la traduction. Mais ça ne me suffit pas...
Voici où j'en suis :
Or la justice existe, certes la vertu par laquelle tous ont leurs propres biens, et comme ordonne la loi, mais l'injustice par laquelle tous ont les biens d'autrui (je sens confusément qu'il me manque un verbe...) ;
mais le courage est (sinon il va encore me manquer un verbe...) la vertu par laquelle ils sont susceptibles de faire de belles actions dans les dangers, et comme ordonne la loi, et ils sont susceptibles de servir la loi ; mais la lâcheté est le contraire ;
mais la tempérance est la vertu par laquelle ils ont ainsi les plaisirs du corps, comme ordonne la loi ; mais l'intempérance est le contraire.
Je pourrai aller voir le corrigé (vu que c'est un "vrai texte", je suppose que sa traduction est en ligne), mais ça m'apportera moins que de me faire des nœuds au cerveau...
Tant que j'y suis, quelqu'un peut m'expliquer la différence entre
ἄρα et οὖν (donc)
δόξα et γνώμη (opinion)
βροτός et θνητός (mortel)
οἶκος et οἰκία (maison)
παιδίον et τέκνον (enfant)
ἐπιζητέω‐ῶ et ζητέω‐ῶ (chercher)
Car pour avoir la même traduction dans mon lexique, je suppose qu'ils ne sont toutefois pas interchangeables...
Enfin (oui, je mets le paquet ce soir !), vous avez des techniques pour retenir ce *$ù^ de vocabulaire, à part écrire, lire, réécrire, relire et recommencer ? Sens version, je dois connaître les 2/3 des 340 mots que je suis censée savoir, à peine 1/2 des mots dans le sens thème... Et je déprime ! (sans parler de ces schtroumpf de déclinaisons, surtout pour les pronoms indéfinis, qu'en plus je confonds entre eux, les règles de transformation de l'augment temporel de l'imparfait, etc, etc... je déprime - bis !)
Merci d'avance
Tu es globalement dans le vrai , mais alors je te mets en évidence la construction, surtout pour le début avec entre crochets les mots sous-entendus, notamment les verbes
δικαιοσύνη μὲν ἔστι ἀρετή (revois la construction avec l'attribut)
δι ̓ἣν ἕκαστοι ἔχουσι τὰ αὑτῶν , καὶ ὡς ὁ νόμος [κελεύει],
ἀδικία δὲ [ἔστιν] δι ̓ἣν [ οἱ ἄνθρωποι] [ἔχουσιν]τὰ ἀλλότρια , οὐκ ὡς ὁ νόμος [κελεύει] ·
ἀνδρεία δὲ δι ̓ἣν [ οἱ ἄνθρωποι] πρακτικοί εἰσι τῶν καλῶν ἔργων ἐν τοῖς κινδύνοις, καὶ ὡς ὁ νόμος κελεύει, καὶ ὑπηρετικοὶ τῷ νόμῳ·
δελία δὲ τοὐναντίον [ἐστιν]·
σωφροσύνη δὲ ἀρετὴ [ἐστι ] δι ̓ἣν πρὸς τὰς ἡδονὰς τὰς τοῦ σώματος [οἱ ἄνθρωποι] οὕτως ἔχουσιν ὡς ὁ νόμος κελεύει· ἀχρασία δὲ τοὐναντίον.
NB
οὔτως ἔχειν = expression "se comporter " "se conduire".
Pour ce qui suit, et notamment les particules, on entre dans de subtiles nuances, que l'on comprend avec la pratique.
ἄρα et οὖν (donc) : οὖν plutôt une simple transition dans un raisonnement. ἄρα est parfois plus insistant, souligne plus fort la conséquence "en vérité donc". S'il n'y a pas de suite logique, c'est une simple transition .
δόξα et γνώμη (opinion) : la δόξα , c'est plutôt l'opinion admise, ce à quoi en s'attend, ce qu'il semble (cf. δοκέω), et γνώμη , l'opération de la pensée personnelle, l'opinion que l'on se fait par la conaissance (cf. γιγνώσκω). Quant tu connaîtras des familles de mots de même radical, avec le contexte, tu "sentiras" la chose, pas facile à expliquer comme ça en quelques lignes.
On pourrait dire aussi que la "doxa" peut être le résultat de la "gnômè".
βροτός et θνητός (mortel) : pas de différence de sens , le premier est surtout employé en poésie, on le trouve souvent chez Homère par exemple .
οἶκος et οἰκία (maison) : οἶκος désigne l'habitation, mais aussi la maisonnée, parfois par métonymie la lignée, le palais en poésie. οἰκἰα c'st juste l'habitation , généralement
παιδίον et τέκνον (enfant). παιδίον l'enfant jeune, en principe (παῖς ) , τέκνον l'enfant engendré (racine *tek-) , mais par métonymie ou pour les besoins du vers deux peuvent être employés indifféremment,
ἐπιζητέω‐ῶ et ζητέω‐ῶ (chercher) : le préfixe ἐπί insiste. Plutôt une recherche approfondie, une quête... Là encore, nuance subtile des prépositions/ préverbes
Pas de panique, ça viendra, il ne faut pas être trop pressée, au bout d'un certain temps, la machine accélère, on fait des liens.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- virgereNeoprof expérimenté
Merci bien
Lefteris, bonne année et bonnes étrennes :lol:
Pour la version :
Construction de l'attribut, à part que quand c'est un nom il n'a pas d'article et que quand c'est un adjectif il n'est jamais enclavé entre le nom et l'article...
ἔστι étant accentué, je le prends dans le sens de "il existe", non ?
ou alors je garde "est" sans marquer la nuance ? Ou je rajoute "dans" ?
Or certes la justice est dans la vertu par laquelle tous ont leurs propres biens, et comme (l' ?) ordonne la loi, mais l'injustice réside dans celle (oué, j'prends des initiatives... ou pas ?) par laquelle les hommes possèdent les biens des autres, contrairement à ce qu'ordonne la loi
En gardant la même construction : certes le courage est la vertu... mais la lâcheté est le contraire
Et pour le 3e :
certes la tempérance est la vertu par laquelle ils se conduisent contre les plaisirs du corps, comme ordonne la loi, mais l'intempérance est le contraire.
... ? ... Alors, j'ai bon ?
Pour le vocabulaire, tes explications me paraissent limpides. Je vais me commencer ma liste des préverbes et prépositions, pis ça me les fera réviser...
Et merci Zazk pour l'idée, je vais faire ça (pis ça me donnera l'occasion de tous les ré-ré-... écrire ... ^^)
Lefteris, bonne année et bonnes étrennes :lol:
Pour la version :
Construction de l'attribut, à part que quand c'est un nom il n'a pas d'article et que quand c'est un adjectif il n'est jamais enclavé entre le nom et l'article...
ἔστι étant accentué, je le prends dans le sens de "il existe", non ?
ou alors je garde "est" sans marquer la nuance ? Ou je rajoute "dans" ?
Or certes la justice est dans la vertu par laquelle tous ont leurs propres biens, et comme (l' ?) ordonne la loi, mais l'injustice réside dans celle (oué, j'prends des initiatives... ou pas ?) par laquelle les hommes possèdent les biens des autres, contrairement à ce qu'ordonne la loi
En gardant la même construction : certes le courage est la vertu... mais la lâcheté est le contraire
Et pour le 3e :
certes la tempérance est la vertu par laquelle ils se conduisent contre les plaisirs du corps, comme ordonne la loi, mais l'intempérance est le contraire.
... ? ... Alors, j'ai bon ?
Pour le vocabulaire, tes explications me paraissent limpides. Je vais me commencer ma liste des préverbes et prépositions, pis ça me les fera réviser...
Et merci Zazk pour l'idée, je vais faire ça (pis ça me donnera l'occasion de tous les ré-ré-... écrire ... ^^)
- LefterisEsprit sacré
virgere a écrit:
Pour la version :
Construction de l'attribut, à part que quand c'est un nom il n'a pas d'article et que quand c'est un adjectif il n'est jamais enclavé entre le nom et l'article...
ἔστι étant accentué, je le prends dans le sens de "il existe", non ?
Il est en tête de phrase, et traité je pense comme proclitique. Il n'y a pas d'autre solution que voir la "copule" reliant δικαιοσύνη et ἀρετή, on ne peut couper la phrase comme tu l'avais fait initialement
Le plus simple possible "la justice est la qualité par laquelle "ou alors je garde "est" sans marquer la nuance ? Ou je rajoute "dans" ?
Or certes la justice est dans la vertu par laquelle tous ont leurs propres biens, et comme (l' ?) ordonne la loi, mais l'injustice réside dans celle (oué, j'prends des initiatives... ou pas ?) par laquelle les hommes possèdent les biens des autres, contrairement à ce qu'ordonne la loi
Voilà, Aristote aime les classements. Il oppose ici les paires, il définit les contrairesEn gardant la même construction : certes le courage est la vertu... mais la lâcheté est le contraire
Et pour le 3e :
certes la tempérance est la vertu par laquelle ils se conduisent contre les plaisirs du corps, comme ordonne la loi, mais l'intempérance est le contraire.
... ? ... Alors, j'ai bon ?
Avec l’acquisition du vocabulaire, tu vas repérer les familles de mots et leurs racines, et ensuite tes connaissances vont croître de manière exponentielle. C'est lent au début, c'est normal. Tu peux aussi consulter Les mots grecs, où les racines sont indiquées ainsi que le lien avec d'autres mots.Pour le vocabulaire, tes explications me paraissent limpides. Je vais me commencer ma liste des préverbes et prépositions, pis ça me les fera réviser...
Tu verras que l'on trouve souvent les racines sous trois formes différentes , degré plein , degré fléchi, degré réduit ou zéro (dans toutes les langues indo-européennes. les voyelles sont "instables")
exemple : la racine *gen-/*gon-/*gn- qui a un lien avec la parenté, l'engendrement
γένος la famille, le lignage, le genre ; γένεσις genèse, naissance
γονεύς le parent, le géniteur
γί-γν-ομαι naître, devenir
Au bout d'un moment, tu vas te familiariser, tu les repèreras "à l'oeil".
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- NLM76Grand Maître
Pour le vocabulaire : apprendre des (beaux) textes par cœur.virgere a écrit:
Enfin (oui, je mets le paquet ce soir !), vous avez des techniques pour retenir ce *$ù^ de vocabulaire, à part écrire, lire, réécrire, relire et recommencer ? Sens version, je dois connaître les 2/3 des 340 mots que je suis censée savoir, à peine 1/2 des mots dans le sens thème... Et je déprime ! (sans parler de ces schtroumpf de déclinaisons, surtout pour les pronoms indéfinis, qu'en plus je confonds entre eux, les règles de transformation de l'augment temporel de l'imparfait, etc, etc... je déprime - bis !)
Merci d'avance
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- ZazkFidèle du forum
nlm76 a écrit:
Pour le vocabulaire : apprendre des (beaux) textes par cœur.
Tu as raison.
Mais dans le cadre du "bachotage" qu'on demande lors d'un apprentissage accéléré, ce n'est pas suffisant pour retenir tout le vocabulaire à apprendre.
En revanche, c'est un plaisir d'avoir en tête la belle musique des belles phrases.
- LefterisEsprit sacré
Oui, c'est excellent mais il faut avoir passé le palier de la compréhension , celui où l'on commence à traduire des textes . D'ailleurs, quand on fait de la version, à force de tourner et retourner les phrases, on retient des morceaux sans même s'en rendre compte.nlm76 a écrit:Pour le vocabulaire : apprendre des (beaux) textes par cœur.virgere a écrit:
Enfin (oui, je mets le paquet ce soir !), vous avez des techniques pour retenir ce *$ù^ de vocabulaire, à part écrire, lire, réécrire, relire et recommencer ? Sens version, je dois connaître les 2/3 des 340 mots que je suis censée savoir, à peine 1/2 des mots dans le sens thème... Et je déprime ! (sans parler de ces schtroumpf de déclinaisons, surtout pour les pronoms indéfinis, qu'en plus je confonds entre eux, les règles de transformation de l'augment temporel de l'imparfait, etc, etc... je déprime - bis !)
Merci d'avance
En attendant, déjà, il faut retenir les exemples canoniques (tout comme en latin).
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- virgereNeoprof expérimenté
Je pense effectivement qu'il me faut attendre encore un peu pour apprendre des textes. Mais je le ferai
Je n'ai pas de modèles canoniques pour l'instant, ou ils ne sont pas balisés comme tels.
Autre question (c'est un festival ! ^^)
Y a-t-il une règle pour choisir le datif ou l'accusatif pour le complément d'ἀκούω ?
Je n'ai pas de modèles canoniques pour l'instant, ou ils ne sont pas balisés comme tels.
Autre question (c'est un festival ! ^^)
Y a-t-il une règle pour choisir le datif ou l'accusatif pour le complément d'ἀκούω ?
- LefterisEsprit sacré
Essaye de retenir les exemples correspondant aux règles de grammaire, ou les brefs extraits de textes d'exercices illustrant celles-ci .virgere a écrit:Je pense effectivement qu'il me faut attendre encore un peu pour apprendre des textes. Mais je le ferai
Je n'ai pas de modèles canoniques pour l'instant, ou ils ne sont pas balisés comme tels.
Autre question (c'est un festival ! ^^)
Y a-t-il une règle pour choisir le datif ou l'accusatif pour le complément d'ἀκούω ?
Après ἀκούω, on trouve le génitif si le complément est une personne :
ἀκούω τοῦ διδασκάλου (j'écoute le maître)
Si c'est une chose, on peut trouver aussi l'accusatif :
ἀκούω τὸν λόγον ou τοῦ λόγου (j'écoute le discours).
Pas de compl. au datif à ma connaissance
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- virgereNeoprof expérimenté
Oui, c'est moi qui me suis trompée en écrivant le message : accusatif ou génitif.
Merci pour ta réponse !
Je vais essayer d'isoler des tournures dans mes phrases pour les retenir
(finalement, elle tombe à pic, cette forma(ta)tion pour la réforme, mardi et mercredi : je vais réviser !)
Merci pour ta réponse !
Je vais essayer d'isoler des tournures dans mes phrases pour les retenir
(finalement, elle tombe à pic, cette forma(ta)tion pour la réforme, mardi et mercredi : je vais réviser !)
- NLM76Grand Maître
Je pense que si, justement. En revanche, apprendre des listes de mots tend à faire apprendre de travers (nuances) et surtout de façon éphémère. Quoi qu'il arrive, le bachotage est mauvais, je pense.Zazk a écrit:nlm76 a écrit:
Pour le vocabulaire : apprendre des (beaux) textes par cœur.
Tu as raison.
Mais dans le cadre du "bachotage" qu'on demande lors d'un apprentissage accéléré, ce n'est pas suffisant pour retenir tout le vocabulaire à apprendre.
En tout cas, Lefteris a raison : l'apprentissage des exemples types est très utile pour le vocabulaire aussi.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- virgereNeoprof expérimenté
Disons que les deux doivent aller de pair : bachoter pour la quantité, apprendre des exemples types (puis des extraits de texte) pour l'usage (la qualité)
Et pour fixer dans la mémoire à long terme, le faire régulièrement et surtout, pratiquer (phrases de version à mon niveau).
Et pour fixer dans la mémoire à long terme, le faire régulièrement et surtout, pratiquer (phrases de version à mon niveau).
- virgereNeoprof expérimenté
Re !
J'avance dans mon vocabulaire, j'en profite pour continuer à éclaircir ce qui me semble lacunaire.
παρά (auprès de) on me dit + acc., Gén., ou Dat. mais sans précision. Dans quel cas (^^) choisit-on l'un ou l'autre ?
acc : avec mouvement
dat : sans mouvement
(ça me paraîtrait logique, en tout cas), mais le génitif ?
J'avance dans mon vocabulaire, j'en profite pour continuer à éclaircir ce qui me semble lacunaire.
παρά (auprès de) on me dit + acc., Gén., ou Dat. mais sans précision. Dans quel cas (^^) choisit-on l'un ou l'autre ?
acc : avec mouvement
dat : sans mouvement
(ça me paraîtrait logique, en tout cas), mais le génitif ?
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