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- PotatowlNiveau 4
Enghien (mais ça risque d'être un peu cher). Franconville-la-garenne est pas trop mal et reste abordable. Ermont. Domont, mais je crois que ce n'est pas très bien desservi niveau transports. (en tout cas, Ermont c'est l'idéal).
Par contre, pour prendre le problème dans l'autre sens, je te conseille d'éviter Villetaneuse et Villiers-le-bel (peut-être que certains me contrediront, mais ça fait parti selon moi des coins craignos).
Par contre, pour prendre le problème dans l'autre sens, je te conseille d'éviter Villetaneuse et Villiers-le-bel (peut-être que certains me contrediront, mais ça fait parti selon moi des coins craignos).
- EMEL MARYSENiveau 3
Potatowl a écrit:
Par contre, pour prendre le problème dans l'autre sens, je te conseille d'éviter Villetaneuse et Villiers-le-bel (peut-être que certains me contrediront, mais ça fait parti selon moi des coins craignos).
habiterai-je dans un de ces coins? c'est quoi un "coin craignos"?
- HaydensNiveau 6
Le côté Sarcelles village est sympa. Mais c'est vrai que c'est pas une super zone et je confirme que sans voiture c'est pas simple.
- PotatowlNiveau 4
EMEL MARYSE a écrit:Potatowl a écrit:
Par contre, pour prendre le problème dans l'autre sens, je te conseille d'éviter Villetaneuse et Villiers-le-bel (peut-être que certains me contrediront, mais ça fait parti selon moi des coins craignos).
habiterai-je dans un de ces coins? c'est quoi un "coin craignos"?
Un coin que je ne traverserais pas la nuit toute seule en jupe.
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"J'ai jamais été précoce dans la vie, sauf quand il s'est agi de devenir un vieux con."
"Le dessinateur étant en termes de look ce que le ragondin mort est au paon multicolore."
Boulet - Notes 10 Le pixel quantique
- PotatowlNiveau 4
Hérissé de pointes et trempé dans du poison, le pantalon, surtout.
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"J'ai jamais été précoce dans la vie, sauf quand il s'est agi de devenir un vieux con."
"Le dessinateur étant en termes de look ce que le ragondin mort est au paon multicolore."
Boulet - Notes 10 Le pixel quantique
- EMEL MARYSENiveau 3
...ah, Freud disait de l'humour qu'il contribue à des décharges variées...alors là j'avoue ...je dois faire sans doute un blocage psychologique...un pantalon trempé dans du poison? hérissé puissance deux?? une symbolique phallique comme arme de combat? je garde le féminin. Je retourne à mes jupes courtes
- HaydensNiveau 6
Je te conseille vraiment de faire l'effort de conduire et d'aller dans des villes un peu éloignées. Comme dit précédemment, Ecouen, luzarches, viarmes, chaumontel sont des villes sympas et jolies. J'ai habitant à Chaumontel pendant 20 ans, si tu aimes la nature c'est vraiment bien, beaucoup de foret beaucoup de centre equestres.
- InvitéInvité
Alors je réponds très tardivement, mais pour vivre et enseigner à Sarcelles, je m'y sens bien et en sécurité. Sarcelles village est très chouette.AmyR a écrit:Bonjour,
je suis mutée vers Sarcelles/Gonesse...
Où habiter pour être pas trop loin du travail et éviter de se faire braquer toutes les semaines (tant qu'à faire) ?
Merci d'avance
Je pense que ce que je dis là pourra davantage servir à d'autres personnes que toi, vu la date, mais je tenais à le dire.
- Simone BouéNiveau 9
Tu peux habiter à Enghein, Epinay/Seine, Saint-Denis : villes qui bougent, bien reliées.
Quant à Villetaneuse dont un néo a parlé, ça dépend du quartier. Éviter absolument les Joncherolles et les abords des deux nationales. Autour de la mairie, ça va.
Quant à Villetaneuse dont un néo a parlé, ça dépend du quartier. Éviter absolument les Joncherolles et les abords des deux nationales. Autour de la mairie, ça va.
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Tant de pages, tant de livres qui furent nos sources d'émotion, et que nous relisons pour y étudier la qualité des adverbes ou la propriété des adjectifs.
E.C.
- KlingsorNiveau 3
Bonjour à tous,
Je rebondis sur ce sujet pour une question me concernant. On me propose un logement social à Franconville, à 20 minutes à pied de mon établissement de rattachement (je suis néo-tit TZR). En ce moment j'habite Paris, dans un quartier que j'aime beaucoup mais un studio minuscule (12 m²). J'ai donc un dilemme assez énorme à résoudre : ferais-je bien de quitter mon 12 m² (30 secondes du métro Courcelles) pour un T2 à Franconville ?
Vous m'aideriez à résoudre ce dilemme si vous me parliez un peu de Franconville. Vous connaissez ? Vous en avez entendu parler ? C'est comment ? Le T2 en question se situe rue des Monts rouges pour ceux qui connaissent.
Merci pour votre aide.
Je rebondis sur ce sujet pour une question me concernant. On me propose un logement social à Franconville, à 20 minutes à pied de mon établissement de rattachement (je suis néo-tit TZR). En ce moment j'habite Paris, dans un quartier que j'aime beaucoup mais un studio minuscule (12 m²). J'ai donc un dilemme assez énorme à résoudre : ferais-je bien de quitter mon 12 m² (30 secondes du métro Courcelles) pour un T2 à Franconville ?
Vous m'aideriez à résoudre ce dilemme si vous me parliez un peu de Franconville. Vous connaissez ? Vous en avez entendu parler ? C'est comment ? Le T2 en question se situe rue des Monts rouges pour ceux qui connaissent.
Merci pour votre aide.
- ZazkFidèle du forum
Bonjour, je ne connais pas vraiment Franconville mais mes parents habitaient à Beauchamp, à une station de RER ou de train. Je peux te dire que les transports en commun se sont bien développés dans le coin, que le RER C te conduit directement au centre de Paris en un peu plus d'une demi-heure, le train vers la Gare du Nord, et à deux stations de là, tu as "Ermont-Eaubonne" qui peut te rediriger vers la Gare Saint-Lazare sans passer par le métro. Dans l'autre sens, bien sûr, sont desservies un certain nombre de petites villes dans lesquelles tu pourrais être nommé(e) en tant que TZR.
Ce qui me paraît plus gênant pour toi, c'est d'être un peu trop près de ton établissement : tu risques de croiser pas mal d'élèves et c'est alors plus difficile de se "détacher" des problèmes de son poste. Mais si tu es nommé(e) ailleurs, c'est moins embêtant.
Ce qui me paraît plus gênant pour toi, c'est d'être un peu trop près de ton établissement : tu risques de croiser pas mal d'élèves et c'est alors plus difficile de se "détacher" des problèmes de son poste. Mais si tu es nommé(e) ailleurs, c'est moins embêtant.
- ElyasEsprit sacré
Zazk a écrit:Bonjour, je ne connais pas vraiment Franconville mais mes parents habitaient à Beauchamp, à une station de RER ou de train. Je peux te dire que les transports en commun se sont bien développés dans le coin, que le RER C te conduit directement au centre de Paris en un peu plus d'une demi-heure, le train vers la Gare du Nord, et à deux stations de là, tu as "Ermont-Eaubonne" qui peut te rediriger vers la Gare Saint-Lazare sans passer par le métro. Dans l'autre sens, bien sûr, sont desservies un certain nombre de petites villes dans lesquelles tu pourrais être nommé(e) en tant que TZR.
Ce qui me paraît plus gênant pour toi, c'est d'être un peu trop près de ton établissement : tu risques de croiser pas mal d'élèves et c'est alors plus difficile de se "détacher" des problèmes de son poste. Mais si tu es nommé(e) ailleurs, c'est moins embêtant.
Moins tu as de transport en commun, mieux tu te portes. Je suis aussi toujours étonné de l'argument que j'ai mis en gras. Autrefois, les enseignants vivaient dans le village/la ville où ils enseignaient et ils étaient considérés comme des notables. Maintenant, les enseignants veulent fuir le village/la ville où ils enseignent et, selon moi, c'est un des facteurs qui a fait perdre le respect que les enseignants avaient. Je vis dans la ville où j'enseigne et je croise mes élèves et leurs parents dans la rue tous les jours et ils sont tous extrêmement respectueux avec moi. Je ne vois pas en quoi c'est un souci. Ce désir d'anonymat et de foule anonyme entourant notre vie personnelle concourt à la déshumanisation des rapports sociaux, je trouve.
Bref, c'est ma position mais je suis un réac sur ce point, je le comprends bien. En revanche, la galère des transports en commun, si notre collègue peut l'éviter, qu'il saute sur l'occasion.
- kiwiGuide spirituel
Klingsor a écrit:Bonjour à tous,
Je rebondis sur ce sujet pour une question me concernant. On me propose un logement social à Franconville, à 20 minutes à pied de mon établissement de rattachement (je suis néo-tit TZR). En ce moment j'habite Paris, dans un quartier que j'aime beaucoup mais un studio minuscule (12 m²). J'ai donc un dilemme assez énorme à résoudre : ferais-je bien de quitter mon 12 m² (30 secondes du métro Courcelles) pour un T2 à Franconville ?
Vous m'aideriez à résoudre ce dilemme si vous me parliez un peu de Franconville. Vous connaissez ? Vous en avez entendu parler ? C'est comment ? Le T2 en question se situe rue des Monts rouges pour ceux qui connaissent.
J'y ai enseigné, j'ai habité pas loin, et j'ai détesté. Faut dire que je vivais un enfer dans un des établissements de la ville, alors ça ne m'a pas aidé à trouver ça chouette. Franchement, si ton studio te convient malgré tout, ne le quitte pas pour aller à Franconville. Tu es TZR en prime, rien ne garantit que tu seras affecté sur Franconville ou sur la ligne transilien. De Paris, tu peux rejoindre assez aisément pas mal de coins du 95.
- ElyasEsprit sacré
Ah mince, je n'avais pas vu la qualité de TZR. Oublie ce que j'ai écrit
- kiwiGuide spirituel
Elyas a écrit:Zazk a écrit:Bonjour, je ne connais pas vraiment Franconville mais mes parents habitaient à Beauchamp, à une station de RER ou de train. Je peux te dire que les transports en commun se sont bien développés dans le coin, que le RER C te conduit directement au centre de Paris en un peu plus d'une demi-heure, le train vers la Gare du Nord, et à deux stations de là, tu as "Ermont-Eaubonne" qui peut te rediriger vers la Gare Saint-Lazare sans passer par le métro. Dans l'autre sens, bien sûr, sont desservies un certain nombre de petites villes dans lesquelles tu pourrais être nommé(e) en tant que TZR.
Ce qui me paraît plus gênant pour toi, c'est d'être un peu trop près de ton établissement : tu risques de croiser pas mal d'élèves et c'est alors plus difficile de se "détacher" des problèmes de son poste. Mais si tu es nommé(e) ailleurs, c'est moins embêtant.
Moins tu as de transport en commun, mieux tu te portes. Je suis aussi toujours étonné de l'argument que j'ai mis en gras. Autrefois, les enseignants vivaient dans le village/la ville où ils enseignaient et ils étaient considérés comme des notables. Maintenant, les enseignants veulent fuir le village/la ville où ils enseignent et, selon moi, c'est un des facteurs qui a fait perdre le respect que les enseignants avaient. Je vis dans la ville où j'enseigne et je croise mes élèves et leurs parents dans la rue tous les jours et ils sont tous extrêmement respectueux avec moi. Je ne vois pas en quoi c'est un souci. Ce désir d'anonymat et de foule anonyme entourant notre vie personnelle concourt à la déshumanisation des rapports sociaux, je trouve.
Bref, c'est ma position mais je suis un réac sur ce point, je le comprends bien. En revanche, la galère des transports en commun, si notre collègue peut l'éviter, qu'il saute sur l'occasion.
Je comprends ce que tu dis Elyas, mais honnêtement, vivre à côté du lieu où l'on vit un calvaire, voir les élèves se foutre de ta g***** dans la rue dès qu'ils te voient, c'est dur. La coupure indispensable pour tenir le coup ne peut pas se faire. Quand la vie dans l'établissement se passe bien, à la rigueur, pourquoi pas. Mais quand ce n'est pas le cas...
Perso, quand on a acheté, c'était sûr et certain pour tous les deux qu'on n'achèterai pas dans notre ville d'exercice. Non pas que ça se passe mal, mais le collège pour moi, c'est mon boulot et que mon boulot. Je n'ai pas envie de voir les élèves hors de ce cadre. Bien sûr, la ville nouvelle n'est pas immense, et il m'arrive de croiser des élèves. Mais je souhaite que ça s'arrête là.
- ElyasEsprit sacré
kiwi a écrit:Elyas a écrit:Zazk a écrit:Bonjour, je ne connais pas vraiment Franconville mais mes parents habitaient à Beauchamp, à une station de RER ou de train. Je peux te dire que les transports en commun se sont bien développés dans le coin, que le RER C te conduit directement au centre de Paris en un peu plus d'une demi-heure, le train vers la Gare du Nord, et à deux stations de là, tu as "Ermont-Eaubonne" qui peut te rediriger vers la Gare Saint-Lazare sans passer par le métro. Dans l'autre sens, bien sûr, sont desservies un certain nombre de petites villes dans lesquelles tu pourrais être nommé(e) en tant que TZR.
Ce qui me paraît plus gênant pour toi, c'est d'être un peu trop près de ton établissement : tu risques de croiser pas mal d'élèves et c'est alors plus difficile de se "détacher" des problèmes de son poste. Mais si tu es nommé(e) ailleurs, c'est moins embêtant.
Moins tu as de transport en commun, mieux tu te portes. Je suis aussi toujours étonné de l'argument que j'ai mis en gras. Autrefois, les enseignants vivaient dans le village/la ville où ils enseignaient et ils étaient considérés comme des notables. Maintenant, les enseignants veulent fuir le village/la ville où ils enseignent et, selon moi, c'est un des facteurs qui a fait perdre le respect que les enseignants avaient. Je vis dans la ville où j'enseigne et je croise mes élèves et leurs parents dans la rue tous les jours et ils sont tous extrêmement respectueux avec moi. Je ne vois pas en quoi c'est un souci. Ce désir d'anonymat et de foule anonyme entourant notre vie personnelle concourt à la déshumanisation des rapports sociaux, je trouve.
Bref, c'est ma position mais je suis un réac sur ce point, je le comprends bien. En revanche, la galère des transports en commun, si notre collègue peut l'éviter, qu'il saute sur l'occasion.
Je comprends ce que tu dis Elyas, mais honnêtement, vivre à côté du lieu où l'on vit un calvaire, voir les élèves se foutre de ta g***** dans la rue dès qu'ils te voient, c'est dur. La coupure indispensable pour tenir le coup ne peut pas se faire. Quand la vie dans l'établissement se passe bien, à la rigueur, pourquoi pas. Mais quand ce n'est pas le cas...
Perso, quand on a acheté, c'était sûr et certain pour tous les deux qu'on n'achèterai pas dans notre ville d'exercice. Non pas que ça se passe mal, mais le collège pour moi, c'est mon boulot et que mon boulot. Je n'ai pas envie de voir les élèves hors de ce cadre. Bien sûr, la ville nouvelle n'est pas immense, et il m'arrive de croiser des élèves. Mais je souhaite que ça s'arrête là.
Je comprends tout à fait. C'est une histoire compliquée en fait le lieu d'habitation d'un professeur. De plus, pour relativiser, je n'ai jamais été TZR et j'ai obtenu un collège dans la ville où je vivais. Donc, cela relativise totalement mon propos.
- Guillaume le GrandFidèle du forum
Elyas a écrit:Zazk a écrit:Bonjour, je ne connais pas vraiment Franconville mais mes parents habitaient à Beauchamp, à une station de RER ou de train. Je peux te dire que les transports en commun se sont bien développés dans le coin, que le RER C te conduit directement au centre de Paris en un peu plus d'une demi-heure, le train vers la Gare du Nord, et à deux stations de là, tu as "Ermont-Eaubonne" qui peut te rediriger vers la Gare Saint-Lazare sans passer par le métro. Dans l'autre sens, bien sûr, sont desservies un certain nombre de petites villes dans lesquelles tu pourrais être nommé(e) en tant que TZR.
Ce qui me paraît plus gênant pour toi, c'est d'être un peu trop près de ton établissement : tu risques de croiser pas mal d'élèves et c'est alors plus difficile de se "détacher" des problèmes de son poste. Mais si tu es nommé(e) ailleurs, c'est moins embêtant.
Moins tu as de transport en commun, mieux tu te portes. Je suis aussi toujours étonné de l'argument que j'ai mis en gras. Autrefois, les enseignants vivaient dans le village/la ville où ils enseignaient et ils étaient considérés comme des notables. Maintenant, les enseignants veulent fuir le village/la ville où ils enseignent et, selon moi, c'est un des facteurs qui a fait perdre le respect que les enseignants avaient. Je vis dans la ville où j'enseigne et je croise mes élèves et leurs parents dans la rue tous les jours et ils sont tous extrêmement respectueux avec moi. Je ne vois pas en quoi c'est un souci. Ce désir d'anonymat et de foule anonyme entourant notre vie personnelle concourt à la déshumanisation des rapports sociaux, je trouve.
Bref, c'est ma position mais je suis un réac sur ce point, je le comprends bien. En revanche, la galère des transports en commun, si notre collègue peut l'éviter, qu'il saute sur l'occasion.
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J'habitais, avant ma mutation, dans le même village que la majorité de mes élèves. Je n'ai jamais eu aucun soucis, au contraire. Après c'est sûr, si on est timide du légume, et qu'on a peur/honte qu'un élève nous voit en train d'acheter des tomates ou des courgettes, la situation n'est pas confortable
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''C'est drôle comme les gens qui se croient instruits éprouvent le besoin de faire chier le monde''. Boris Vian
''Nous n'acceptons pas de vérité promulguée : nous la faisons nôtre d'abord par l'étude et par la discussion et nous apprenons à rejeter l'erreur, fut-elle mille fois estampillée et patentée. Que de fois, en effet, le peuple ignorant a-t-il dû reconnaître que ses savants éducateurs n'avaient d'autre science à lui enseigner que celle de marcher paisiblement et joyeusement à l'abattoir, comme ce boeuf des fêtes que l'on couronne de guirlandes en papier doré." Elisée Reclus
- ZazkFidèle du forum
J'ai longtemps habité la petite ville où j'étais prof ; c'était tout à fait sympa la plupart du temps mais ça n'empêchait pas certains élèves (ou plutôt certains copains d'élèves) de me faire des réflexions ou des gestes pas toujours "aimables" quand ils me croisaient, se croyant en toute impunité puisque je n'étais pas censée les connaître... J'étais aussi "surveillée" par les parents, qui ne semblaient rien ignorer de ma vie privée... Rien de bien méchant mais une certaine tension subsistait. Quand j'ai changé de poste pour une ville un peu moins proche, j'ai tout de suite constaté la différence. Maintenant les élèves qu'il m'arrive de rencontrer sont devenus des adultes... et nous échangeons sur le "bon vieux temps" !
- InvitéInvité
Alors là chapeau. Tu dis nettement mieux que moi ce que je pense à ce sujet. Je constate la mère chose en vivant à Sarcelles. Je suis toujours ravie de discuter un peu avec mes élèves quand je les croise et ils sont toujours respectueux, avec cette petite pointe d'incrédulité rigolote quand ils tombent sur moi un dimanche de juillet/août ("Madame, vous sortez du lycée?!" -" Non, j'aime bcp le lycée mais... non") :lol:Elyas a écrit:Zazk a écrit:Bonjour, je ne connais pas vraiment Franconville mais mes parents habitaient à Beauchamp, à une station de RER ou de train. Je peux te dire que les transports en commun se sont bien développés dans le coin, que le RER C te conduit directement au centre de Paris en un peu plus d'une demi-heure, le train vers la Gare du Nord, et à deux stations de là, tu as "Ermont-Eaubonne" qui peut te rediriger vers la Gare Saint-Lazare sans passer par le métro. Dans l'autre sens, bien sûr, sont desservies un certain nombre de petites villes dans lesquelles tu pourrais être nommé(e) en tant que TZR.
Ce qui me paraît plus gênant pour toi, c'est d'être un peu trop près de ton établissement : tu risques de croiser pas mal d'élèves et c'est alors plus difficile de se "détacher" des problèmes de son poste. Mais si tu es nommé(e) ailleurs, c'est moins embêtant.
Moins tu as de transport en commun, mieux tu te portes. Je suis aussi toujours étonné de l'argument que j'ai mis en gras. Autrefois, les enseignants vivaient dans le village/la ville où ils enseignaient et ils étaient considérés comme des notables. Maintenant, les enseignants veulent fuir le village/la ville où ils enseignent et, selon moi, c'est un des facteurs qui a fait perdre le respect que les enseignants avaient. Je vis dans la ville où j'enseigne et je croise mes élèves et leurs parents dans la rue tous les jours et ils sont tous extrêmement respectueux avec moi. Je ne vois pas en quoi c'est un souci. Ce désir d'anonymat et de foule anonyme entourant notre vie personnelle concourt à la déshumanisation des rapports sociaux, je trouve.
Bref, c'est ma position mais je suis un réac sur ce point, je le comprends bien. En revanche, la galère des transports en commun, si notre collègue peut l'éviter, qu'il saute sur l'occasion.
Bref, je n'y vois que des avantages: mon trajet le matin, c'est 15 minutes à pied.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Personnellement, j'aimerais beaucoup que mon lycée soit à deux pas de chez moi. Pour cela, il faudrait que j'ai ma mutation sur Paris et que je sois affectée dans le lycée très agréable situé à 15 mn à pied de chez moi. Bon, c'est pas gagnéElyas a écrit:kiwi a écrit:Elyas a écrit:Zazk a écrit:Bonjour, je ne connais pas vraiment Franconville mais mes parents habitaient à Beauchamp, à une station de RER ou de train. Je peux te dire que les transports en commun se sont bien développés dans le coin, que le RER C te conduit directement au centre de Paris en un peu plus d'une demi-heure, le train vers la Gare du Nord, et à deux stations de là, tu as "Ermont-Eaubonne" qui peut te rediriger vers la Gare Saint-Lazare sans passer par le métro. Dans l'autre sens, bien sûr, sont desservies un certain nombre de petites villes dans lesquelles tu pourrais être nommé(e) en tant que TZR.
Ce qui me paraît plus gênant pour toi, c'est d'être un peu trop près de ton établissement : tu risques de croiser pas mal d'élèves et c'est alors plus difficile de se "détacher" des problèmes de son poste. Mais si tu es nommé(e) ailleurs, c'est moins embêtant.
Moins tu as de transport en commun, mieux tu te portes. Je suis aussi toujours étonné de l'argument que j'ai mis en gras. Autrefois, les enseignants vivaient dans le village/la ville où ils enseignaient et ils étaient considérés comme des notables. Maintenant, les enseignants veulent fuir le village/la ville où ils enseignent et, selon moi, c'est un des facteurs qui a fait perdre le respect que les enseignants avaient. Je vis dans la ville où j'enseigne et je croise mes élèves et leurs parents dans la rue tous les jours et ils sont tous extrêmement respectueux avec moi. Je ne vois pas en quoi c'est un souci. Ce désir d'anonymat et de foule anonyme entourant notre vie personnelle concourt à la déshumanisation des rapports sociaux, je trouve.
Bref, c'est ma position mais je suis un réac sur ce point, je le comprends bien. En revanche, la galère des transports en commun, si notre collègue peut l'éviter, qu'il saute sur l'occasion.
Je comprends ce que tu dis Elyas, mais honnêtement, vivre à côté du lieu où l'on vit un calvaire, voir les élèves se foutre de ta g***** dans la rue dès qu'ils te voient, c'est dur. La coupure indispensable pour tenir le coup ne peut pas se faire. Quand la vie dans l'établissement se passe bien, à la rigueur, pourquoi pas. Mais quand ce n'est pas le cas...
Perso, quand on a acheté, c'était sûr et certain pour tous les deux qu'on n'achèterai pas dans notre ville d'exercice. Non pas que ça se passe mal, mais le collège pour moi, c'est mon boulot et que mon boulot. Je n'ai pas envie de voir les élèves hors de ce cadre. Bien sûr, la ville nouvelle n'est pas immense, et il m'arrive de croiser des élèves. Mais je souhaite que ça s'arrête là.
Je comprends tout à fait. C'est une histoire compliquée en fait le lieu d'habitation d'un professeur. De plus, pour relativiser, je n'ai jamais été TZR et j'ai obtenu un collège dans la ville où je vivais. Donc, cela relativise totalement mon propos.
Plus sérieusement, je ne peux pas envisager de vivre dans la ville charmante mais bourgeoise où se trouve mon lycée. Je préfère mes 1h 30 de trajet par jour et vivre à la capitale. Chacun ses choix de vie
J'ajoute, pour répondre à toi et Holderfar qu'on peut entretenir des rapports sociaux avec d'autres personnes que les élèves et les collègues. D'ailleurs, je trouve cela plutôt sain. Cela évite de ne penser qu'à son métier.
- ElaïnaDevin
Franconville est près de mon lycée. C'est pas désagréable mais bon c'est quand même trou-sur-banlieue, et cela dit sans moquerie aucune, j'habite moi aussi en banlieue hein !
Un bémol sur les transports, le réseau de bus est assez moisi quand même donc dès qu'on sort du trajet Paris-Franconville, c'est super relou.
En fait ça dépend de plusieurs choses : si on est seul (je peux bouger facilement mais en tant que célibataire j'ai peut-être envie d'autre chose que d'habiter loin de toute vie urbaine) ou en couple (l'autre a-t-il envie d'aller là-bas ?), si habiter près de chez les élèves te gène (moi non, mais en fait je n'habite pas près de mon lycée alors je ne suis pas concernée en fait).
Cela étant je reconnais qu'habiter tout près de son lieu de travail est un luxe que peu de franciliens se payent.
Un bémol sur les transports, le réseau de bus est assez moisi quand même donc dès qu'on sort du trajet Paris-Franconville, c'est super relou.
En fait ça dépend de plusieurs choses : si on est seul (je peux bouger facilement mais en tant que célibataire j'ai peut-être envie d'autre chose que d'habiter loin de toute vie urbaine) ou en couple (l'autre a-t-il envie d'aller là-bas ?), si habiter près de chez les élèves te gène (moi non, mais en fait je n'habite pas près de mon lycée alors je ne suis pas concernée en fait).
Cela étant je reconnais qu'habiter tout près de son lieu de travail est un luxe que peu de franciliens se payent.
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- KlingsorNiveau 3
kiwi a écrit:Klingsor a écrit:Bonjour à tous,
Je rebondis sur ce sujet pour une question me concernant. On me propose un logement social à Franconville, à 20 minutes à pied de mon établissement de rattachement (je suis néo-tit TZR). En ce moment j'habite Paris, dans un quartier que j'aime beaucoup mais un studio minuscule (12 m²). J'ai donc un dilemme assez énorme à résoudre : ferais-je bien de quitter mon 12 m² (30 secondes du métro Courcelles) pour un T2 à Franconville ?
Vous m'aideriez à résoudre ce dilemme si vous me parliez un peu de Franconville. Vous connaissez ? Vous en avez entendu parler ? C'est comment ? Le T2 en question se situe rue des Monts rouges pour ceux qui connaissent.
J'y ai enseigné, j'ai habité pas loin, et j'ai détesté. Faut dire que je vivais un enfer dans un des établissements de la ville, alors ça ne m'a pas aidé à trouver ça chouette. Franchement, si ton studio te convient malgré tout, ne le quitte pas pour aller à Franconville. Tu es TZR en prime, rien ne garantit que tu seras affecté sur Franconville ou sur la ligne transilien. De Paris, tu peux rejoindre assez aisément pas mal de coins du 95.
Ah ! Tu pourrais m'en dire plus stp ? Qu'est-ce que tu y as détesté ? Dans quel quartier étais-tu ? Le quartier Mondétour, ça te dit quelque chose ? Dans quel établissement avais-tu été muté ?
Concernant le fait de croiser ou non ses élèves, je préfèrerais ne pas être confronté à ce genre de situation mais c'est pour lheure un détail qui n'entre pas en compte dans ma réflexion.
Ce dont j'ai horreur, par-dessus tout, c'est le bruit, tout type de nuisance sonore.
- ElaïnaDevin
ah ben tu vas être servie, Franconville est près de l'autoroute et dans le couloir aérien de Roissy...
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