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- PanturleNiveau 8
Tiens, t'as pas des films sur "la logique et l'épistémologie" ?
- nuagesGrand sage
On attend impatiemment tes critiques sur le topic cinéma !Zarathoustra-Educateur a écrit:
J'ai décidé le programme suivant : cinéma non-stop jusqu'aux épreuves
- lene75Prophète
Zarathoustra-Educateur a écrit:En fait j'ai juste l'impression de ne pas pouvoir fournir une réflexion de qualité si je dois en plus penser à mon attitude en même temps ; cognitivement ça fait trop et je trouve en effet que les gens sont un peu lourds là-dessus même si c'est aussi leur rôle de le dire. Disons qu'il faut respecter la personnalité de chacun et c'est un trait de personnalité chez moi que de ne pas aimer être critiqué lorsque j'estime avoir fait de sérieux efforts.
Je n'ai pas lu toutes les réponses, mais voici ma réaction : pour le concours, je ne suis pas certaine que ce soit gênant, à condition que ça puisse être confondu avec du stress. Le stress aidant, nous sommes en effet très nombreux à ne pas être de grands orateurs le jour J. En revanche, ces remarques m'interpellent concernant la suite. 1) Sauf peut-être dans quelques rares établissements ultra-privilégiés, enseigner, c'est devoir faire 10 000 choses à la fois. Il ne faut pas compter sur tes élèves pour te laisser te concentrer sur ce que tu dis, il faut au contraire être capable de réfléchir tout en surveillant en même temps de manière rapprochée chacun de tes 35 élèves, c'est-à-dire en prévenant les problèmes de discipline pour les étouffer dans l'oeuf mais aussi en vérifiant sur chaque visage que le cours est compris, que l'élève parvient à le noter, etc., etc., etc. Il faut être capable de ne pas perdre le fil de ce que tu as à dire alors même qu'on t'interrompt sans cesse par des questions et que pendant que tu réfléchis tout en parlant pour répondre à X qui est devant à gauche, il faut aussi surveiller Y qui est derrière à droite et qui a tendance à se dissiper et Z qui est au milieu et qui a bien l'air de regarder un téléphone que tu ne parviens pas à voir. Le tout en te déplaçant dans la salle pour rendre le cours vivant mais de préférence sans te prendre les pieds dans un sac qui traîne. Avec l'habitude, ça devient naturel, mais j'ai le souvenir de mes premiers cours de m'être sentie submergée par tout ce que j'avais à faire en même temps. 2) Quand on est prof, mieux vaut ne pas être susceptible. Préparer un cours demande beaucoup d'efforts et de temps mais les élèves, eux, n'ont pas demandé à être là et n'ont pas envie de travailler. Il ne faut pas espérer trop de reconnaissance (même si ça peut arriver, hein, il y a de super classes et de supers élèves) et il faut s'attendre à des critiques, des provocations, etc. Plus tu seras susceptible plus ça amusera les élèves et plus ils te chercheront.
Ça ne veut pas dire que tu n'es pas fait pour ça. Il faut juste savoir à quoi s'attendre pour réagir de manière appropriée
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Oui je me doute bien que ça se passe ainsi mais c'est une autre histoire d'être devant des élèves -(dont c'est en quelque sorte le rôle de jouer avec la susceptibilité du professeur, bon j'exagère/plaisante un peu en disant ça mais disons que je trouve ça normal, surtout en philo, ça fait presque partie du métier, il suffit de relire un dialogue de Platon pour s'en convaincre^^) - et d'autres concurrents (concurrentes en l'occurence) qui te disent à quelques jours du concours que tu as l'air d'un mort-vivant quand tu fais ta leçon.
Pour le coup je crois que peu de candidats au concours, surtout primo-admissibles, se projettent aussi franchement devant une classe telle que tu la décris mais pense tout simplement à sortir de la précarité étudiante (parce qu'au final avec 5/6 ans d'études de philosophie, nous n'avons pas tant de possibilités que ça).
Par ailleurs il est fort possible que la personne qui s'est permise ça ne pensait pas du tout à mal mais bien à m'aider mais c'était un peu mal venu dans la mesure où j'avais tout fait pendant cette leçon pour avoir le moins possible le nez collé à mes notes et je me faisais enfoncer au final. Sur le coup j'ai eu le sentiment de ne pas être à ma place et que c'était peine perdue.
Enfin bon, ce n'est pas bien grave de toute façon et on verra bien le jour J.
J'ai lu aussi que j'étais inconséquent d'arrêter de travailler à dix jours de l'épreuve mais ça me stresse pas mal d'avoir le nez collé à mes bouquins aussi près de l'échéance et je préfère me détacher un peu...chacun sa manière de faire.
Ceci dit réfléchir à des sujets et à la manière de les traiter, je le fais un peu mais sans approfondissement réels, je révise quelques concepts...bref, je ne fais pas rien mais je n'y passe pas la journée.
Samedi par contre, j'irai en repérage voir où se trouve exactement le lycée Lavoisier.
Plus jamais!
Je l'ai fait une fois il y a trois ans et aheum hem...ben plus jamais quoi^^
Pour le coup je crois que peu de candidats au concours, surtout primo-admissibles, se projettent aussi franchement devant une classe telle que tu la décris mais pense tout simplement à sortir de la précarité étudiante (parce qu'au final avec 5/6 ans d'études de philosophie, nous n'avons pas tant de possibilités que ça).
Par ailleurs il est fort possible que la personne qui s'est permise ça ne pensait pas du tout à mal mais bien à m'aider mais c'était un peu mal venu dans la mesure où j'avais tout fait pendant cette leçon pour avoir le moins possible le nez collé à mes notes et je me faisais enfoncer au final. Sur le coup j'ai eu le sentiment de ne pas être à ma place et que c'était peine perdue.
Enfin bon, ce n'est pas bien grave de toute façon et on verra bien le jour J.
J'ai lu aussi que j'étais inconséquent d'arrêter de travailler à dix jours de l'épreuve mais ça me stresse pas mal d'avoir le nez collé à mes bouquins aussi près de l'échéance et je préfère me détacher un peu...chacun sa manière de faire.
Ceci dit réfléchir à des sujets et à la manière de les traiter, je le fais un peu mais sans approfondissement réels, je révise quelques concepts...bref, je ne fais pas rien mais je n'y passe pas la journée.
Samedi par contre, j'irai en repérage voir où se trouve exactement le lycée Lavoisier.
thrasybule a écrit:Sinon le ciné-philo avec Pépin!
Plus jamais!
Je l'ai fait une fois il y a trois ans et aheum hem...ben plus jamais quoi^^
- VipèreNiveau 6
WonderWoman a écrit:Rolalala, tu ne serais pas un peu ?Zarathoustra-Educateur a écrit:C'est vrai qu'après un message comme celui-ci, il faut du courage!
Non, je plaisante, j'ai fait le topic après tout.
Parler dans ma barbe et de manière incompréhensible, comme le soulignait Dimka (qui a déjà conversé avec moi en IRL) ce n'est effectivement pas mon cas et je pense pouvoir dire que c'est objectif.
Je soulignais le caractère un peu arbitraire et excessif de ces remarques répétitives et je me demandais pourquoi on en faisait une telle obsession alors que justement ça ne m'a jamais posé problème en cours particuliers et que moi-même je suis tolérant envers l'attitude corporelle des gens, si plus tard, lorsque j'exercerais mon métier (je mets au conditionnel car c'est encore hypothétique) je vois un jeune qui se tient d'une manière un peu singulière lors d'un exposé, je ne vais pas lui faire une remarque désagréable pour autant.
La fragilité et la différence, ça peut être très beau et très authentique aussi. Dire que les gens qui n'ont pas la bonne attitude corporelle n'ont pas "voix au chapitre", je trouve ça discriminant.
J'avoue m'être toujours demandé si un nain ou une personne défigurée se pointait aux épreuves de l'agrégation et du capes, il serait discriminé par le jury (oui j'ai décidé de polémiquer un peu). Ou encore quelqu'un qui a une maladie déformante qui le rend tout tordu.
Je me suis toujours fait la réflexion aussi que les gens qui pratiquent la philosophie sont plutôt beaux et bien faits (tradition platonicienne?).
Moi je viens mettre un peu de monstruosité dans toute cette perfection.WonderWoman a écrit:Si tu vasfairepasser un oral, tu veux mettre toutes tes chances de ton côté, non ?
Je n'appelle justement pas me focaliser sur ce genre de questions mettre toutes les chances de mon côté, si je vais passer un oral c'est pour donner le meilleur de moi-même et pas essayer desespérément d'être ce que je ne suis pas, autant aller bâtir des chateaux en Espagne.
J'ai un peu le sentiment que tu te dis moche pour te désengager d'une prestation orale "éloquente", pour reprendre tes termes. "Pas ma faute, chuis moche". Mais bon, la psycho de comptoir, c'est pas sur ce topic, anyway.
Tant mieux. Je ne te visais pas, je pensais aux oraux professionnels de mes élèves et de ce qui nous avais posé pb. Une bonne chose pour toi.Parler dans ma barbe et de manière incompréhensible, comme le soulignait Dimka (qui a déjà conversé avec moi en IRL) ce n'est effectivement pas mon cas et je pense pouvoir dire que c'est objectif.
Tu ne peux quand même pas comparer une situation où tu seras seul face à 25 (si tu as de la chance) à 30 voire plus élèves à un cours particulier. La relation n'est pas la même. La posture n'est pas la même. Rien n'est pareil.je me demandais pourquoi on en faisait une telle obsession alors que justement ça ne m'a jamais posé problème en cours particuliers
Good for you ! Sérieusement, c'est très bien, la tolérance.que moi-même je suis tolérant envers l'attitude corporelle des gens,
Le jury est-il là pour être tolérant ?
Les élèves, en tous cas ceux que je vois, sont des monstres d'intolérance.
Hé bien, c'est heureux, car tu n'es plus élève, mais lui l'est ; que tu dois être bienveillant envers lui, et que lui s'en fiche (je grossis le trait à dessein)je vois un jeune qui se tient d'une manière un peu singulière lors d'un exposé, je ne vais pas lui faire une remarque désagréable pour autant.
Et ce n'est pas son métier, de faire passer des savoirs par l'oral.
Et qu'appelles-tu désagréable ?
Si on te dit que tu as l'air timide, ou de t'ennuyer, ou... comment faudrait-il te le dire pour que ça ne soit pas désagréable ? J'ai un poil l'impression que tu ne voulais pas entendre que tes prestations pouvaient être améliorées.
En effet. Mais ça n'est pas la question, ou bien ?La fragilité et la différence, ça peut être très beau et très authentique aussi
Tu conviendras que l'attitude corporelle, et un handicap physique, sont deux choses différentes.Dire que les gens qui n'ont pas la bonne attitude corporelle n'ont pas "voix au chapitre", je trouve ça discriminant.
J'avoue m'être toujours demandé si un nain ou une personne défigurée se pointait aux épreuves de l'agrégation et du capes, il serait discriminé par le jury
Tu peux agir sur le premier, tandis que sur le 2e...
J'avais une élève atteinte de nanisme lors de mon année de stage. Elle avait une prestance et un maintien extraordinaires, elle dégageait beaucoup de positivité, d'énergie. On aurait pu dire que c'était une personne lumineuse.
Ton attitude corporelle, tu peux la travailler. Des petites trucs tous simples comme je te le disais dans mon 1er post. ça s'entraine, ça se travaille.
Rien à rajouter pour ma part. Le CAPES est un concours de recrutement d'enseignants, destinés à transmettre leurs connaissances d'ici la rentrée... je pense qu'il est illusoire de vouloir laisser la forme "intouchée" au motif qu'elle constitue notre personnalité, et que par je ne sais quel engagement philosophique nous n'entendons pas y toucher. Dans tous tes messages Zarathoustra, tu parles beaucoup de toi, de ton projet existentiel etc, mais je pense qu'il faut que tu te décentres pour te placer du point de vue de tes futurs élèves (et, pour l'heure, du jury). Il ne s'agit pas de te transfigurer, mais de travailler sur des points précis, qui sont à ta portée avec de l'entraînement. Je suis également une grande timide, mais des années d'entraînement (dans divers domaines) m'ont permis d'être plus agréable à écouter et à suivre. Par exemple, quand je le peux, j'insiste par une intonation spécifique sur des concepts clefs de ma phrase, ça permet de donner du relief à l'exposé et, je trouve, de mieux s'y retrouver dans sa pensée (qu'est-ce que je veux dire quand je dis ça? Sur quoi je veux insister? Qu'est-ce que je veux que mon interlocuteur retienne?). Ce sont d'ailleurs des "mises en forme" du discours qui viennent spontanément quand on est attentif à son auditoire. Donc ne te complexe pas car ça ne sert à rien, mais trouve un juste milieu entre "je suis différent et donc mes leçons orales sont ce qu'elles sont" et "je dois devenir quelqu'un d'autre"
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Oui, mais tu parles d'un travail sur toi-même qui t'ont rendue plus agréable à écouter au fil des années alors que moi j'ai une semaine.
C'est facile de venir dire cela aussi assurément quand soi-même on a réussi à trouver les ressources nécessaires pour effectuer ce dépassement par ce travail accompli sur soi.
A moins de partir du principe que c'est mort pour cette année, je ne vois vraiment pas en quoi c'est censé m'aider...
Je ne voulais pas re-poster ici parce que je considère avoir été suffisamment aidé sur ce point mais j'ai refait un oral aujourd'hui et même remarque. Rien ne change. Du coup j'ai décidé de prendre les choses comme elles viennent.
Pour moi c'est le signe évident que je ne suis pas fait pour être prof, honnêtement je ne me vois pas devant une classe du tout et je ne serai pas admis parce que je suis incapable de me sentir légitime à parler devant un jury. C'est très dur à admettre et je suis en larmes en train d'écrire ça mais au moins je suis honnête avec moi-même.
Je crois que tout le monde est apte à comprendre le dilemme : aujourd'hui trouver un travail est difficile et on a pas un million de possibilité non plus...
PS : et puis si tu postes ceci, c'est évident que ce n'est pas par bienveillance, sinon tu l'aurais dit en privé ou en se croisant IRL et sûrement pas en appuyant sur un message qui m'avait manifestement déjà agacé à la base. (Le seul de tout le topic d'ailleurs).
PPS : au passage, je déplore vraiment que l'on n'offre pas la possibilité de faire un stage de deux semaines dans un lycée à tout étudiant en philosophie au cours de sa formation, puisque c'est à peu près le seul débouché. Cela nous permettrait de voir si on peut potentiellement s'en sortir ou non.
C'est facile de venir dire cela aussi assurément quand soi-même on a réussi à trouver les ressources nécessaires pour effectuer ce dépassement par ce travail accompli sur soi.
A moins de partir du principe que c'est mort pour cette année, je ne vois vraiment pas en quoi c'est censé m'aider...
Je ne voulais pas re-poster ici parce que je considère avoir été suffisamment aidé sur ce point mais j'ai refait un oral aujourd'hui et même remarque. Rien ne change. Du coup j'ai décidé de prendre les choses comme elles viennent.
Pour moi c'est le signe évident que je ne suis pas fait pour être prof, honnêtement je ne me vois pas devant une classe du tout et je ne serai pas admis parce que je suis incapable de me sentir légitime à parler devant un jury. C'est très dur à admettre et je suis en larmes en train d'écrire ça mais au moins je suis honnête avec moi-même.
Je crois que tout le monde est apte à comprendre le dilemme : aujourd'hui trouver un travail est difficile et on a pas un million de possibilité non plus...
PS : et puis si tu postes ceci, c'est évident que ce n'est pas par bienveillance, sinon tu l'aurais dit en privé ou en se croisant IRL et sûrement pas en appuyant sur un message qui m'avait manifestement déjà agacé à la base. (Le seul de tout le topic d'ailleurs).
PPS : au passage, je déplore vraiment que l'on n'offre pas la possibilité de faire un stage de deux semaines dans un lycée à tout étudiant en philosophie au cours de sa formation, puisque c'est à peu près le seul débouché. Cela nous permettrait de voir si on peut potentiellement s'en sortir ou non.
- VipèreNiveau 6
Heu, j'ai l'impression que tu te vexes pour pas grand chose là. Je te donne simplement des conseils à base de micro-recettes qui me semblent plus prometteuses qu'une vaste "réforme de soi".
Exemple:
Travailler ton intonation: ça peut se faire en lisant des textes philosophiques, en marquant par la voix les nœuds de l'argumentation, ou même simplement en relisant des phrases à toi.
Ne pas s'astreindre systématiquement à des leçons d'entraînement: c'est nerveusement fatiguant, chronophage, etc... Donc tu peux aussi répéter sur des petits morceaux argumentatif (une transition, une intro, une illustration). Un truc qui est pas mal aussi c'est d'essayer d'expliquer à quelqu'un un exemple (je dis ça parce qu'en moment je bosse l'épistémo, mais ça peut être un problème moral, une illustration historique...)
Donc voilà, ce sont des conseils pragmatiques et tout à fait à ta portée à mon avis. Maintenant, si ça te mine trop ne t'y arrête pas et reste concentré sur le positif
Exemple:
Travailler ton intonation: ça peut se faire en lisant des textes philosophiques, en marquant par la voix les nœuds de l'argumentation, ou même simplement en relisant des phrases à toi.
Ne pas s'astreindre systématiquement à des leçons d'entraînement: c'est nerveusement fatiguant, chronophage, etc... Donc tu peux aussi répéter sur des petits morceaux argumentatif (une transition, une intro, une illustration). Un truc qui est pas mal aussi c'est d'essayer d'expliquer à quelqu'un un exemple (je dis ça parce qu'en moment je bosse l'épistémo, mais ça peut être un problème moral, une illustration historique...)
Donc voilà, ce sont des conseils pragmatiques et tout à fait à ta portée à mon avis. Maintenant, si ça te mine trop ne t'y arrête pas et reste concentré sur le positif
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Ok, Vipère, je suis trop épuisé nerveusement de toute façon.
Parce que du fait de cette admissibilité, dans ma tête il se passe beaucoup de choses contradictoires. Ce n'est pas simple à gérer.
Bon courage pour les épreuves qui te restent!
C'était lundi ton explication de texte, j'espère que ça a été.
J'ai bien vu en vrai que tu étais super gentille en plus. Je suis vraiment désolé. Je suis hyper susceptible et à la limite de la paranoïa en ce moment.
Parce que du fait de cette admissibilité, dans ma tête il se passe beaucoup de choses contradictoires. Ce n'est pas simple à gérer.
Bon courage pour les épreuves qui te restent!
C'était lundi ton explication de texte, j'espère que ça a été.
J'ai bien vu en vrai que tu étais super gentille en plus. Je suis vraiment désolé. Je suis hyper susceptible et à la limite de la paranoïa en ce moment.
_________________
«Primus ego in patriam mecum, modo uita supersit. »
Virgile Georgiques.
« Ma science ne peut être qu’une science de pointillés. Je n’ai ni le temps ni les moyens de tracer une ligne continue. »
Marcel Jousse
- VipèreNiveau 6
C'est normal, on est tous à bout de nerf en ce moment, on a une année de travail dans les jambes, ça commence à peser... Garde les idées claires, repose toi, et tout ira bien! Tiens nous au courant :-)
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Merci!
Pareil pour toi, même si tu es beaucoup plus solide que moi, manifestement.
Tu as fait le plus difficile déjà.
Pareil pour toi, même si tu es beaucoup plus solide que moi, manifestement.
Tu as fait le plus difficile déjà.
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«Primus ego in patriam mecum, modo uita supersit. »
Virgile Georgiques.
« Ma science ne peut être qu’une science de pointillés. Je n’ai ni le temps ni les moyens de tracer une ligne continue. »
Marcel Jousse
- InvitéPPPNiveau 8
Oui, ça fait de la peine. On comprend, la pression est ce qu'elle est.
A mon avis la moitié des profs "n'étaient pas faits pour ce métier".
Pour la prestance et l'intonation, un seul moyen : fait ce qui vient de t'être conseillé, ce que tout prof débutant est forcé de faire devant ses élèves : lis des textes ou développe des idées en parlant de manière exagérément lente, forte et carrée, ça ne pourra te faire que du bien pour l'oral (où tu n'exagèreras pas non plus, mais où tu seras entendu et ton propos perçu comme clair et assuré).
Bon courage et bonne chance !
A mon avis la moitié des profs "n'étaient pas faits pour ce métier".
Pour la prestance et l'intonation, un seul moyen : fait ce qui vient de t'être conseillé, ce que tout prof débutant est forcé de faire devant ses élèves : lis des textes ou développe des idées en parlant de manière exagérément lente, forte et carrée, ça ne pourra te faire que du bien pour l'oral (où tu n'exagèreras pas non plus, mais où tu seras entendu et ton propos perçu comme clair et assuré).
Bon courage et bonne chance !
- NadejdaGrand sage
Zarathoustra, tu me connais bien, tu as vu à quel point je pouvais paraître "renfermée" (ce n'est pas le terme qui convient mais tu vois ce que je veux dire), mes anciens profs commentaient souvent ma voix, plutôt monocorde, mon intonation.
Finalement, j'ai pris beaucoup de plaisir cette année à faire cours et à fréquenter les collègues (moi qui me lie si difficilement aux autres). Je m'étonne à tenir ce rôle de prof, à ne pas me sentir gênée devant les élèves, à moduler ma voix très souvent.
Bref, ce que tu peux montrer là, en situation de concours, ne dit pas grand-chose de ton devenir face à une classe. Après, si tu parais un poil monotone devant le jury, tant pis hein, ce n'est pas ça qu'il jugera d'abord. Il ne faut pas oublier que beaucoup de candidats à des concours de ce genre et qui nous impressionnent quand on les écoute sont rodés depuis des années à ces exercices (par un parcours scolaire plus classique que le tien, qui leur a appris une certaine "attitude" à avoir face à un auditoire ; par le milieu familial aussi — j'avais été soufflée de voir, quand j'avais été invitée chez un ami normalien il y a quelques années, que chez lui on avait l'habitude de beaucoup échanger lors des repas). C'est un plus, certes, mais ne te focalise pas trop là-dessus...
Ne te décourage pas !
Finalement, j'ai pris beaucoup de plaisir cette année à faire cours et à fréquenter les collègues (moi qui me lie si difficilement aux autres). Je m'étonne à tenir ce rôle de prof, à ne pas me sentir gênée devant les élèves, à moduler ma voix très souvent.
Bref, ce que tu peux montrer là, en situation de concours, ne dit pas grand-chose de ton devenir face à une classe. Après, si tu parais un poil monotone devant le jury, tant pis hein, ce n'est pas ça qu'il jugera d'abord. Il ne faut pas oublier que beaucoup de candidats à des concours de ce genre et qui nous impressionnent quand on les écoute sont rodés depuis des années à ces exercices (par un parcours scolaire plus classique que le tien, qui leur a appris une certaine "attitude" à avoir face à un auditoire ; par le milieu familial aussi — j'avais été soufflée de voir, quand j'avais été invitée chez un ami normalien il y a quelques années, que chez lui on avait l'habitude de beaucoup échanger lors des repas). C'est un plus, certes, mais ne te focalise pas trop là-dessus...
Ne te décourage pas !
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Merci. Comme tu le sais, je suis super admiratif envers ton année de stage!
J'aurais presque voulu faire une 3ème sixième (comme la CPE m'en menaçait toutes les semaines à l'époque -_-) pour t'avoir comme prof.
Sinon moi ça va mieux, j'ai dormi une douzaine d'heure...
Aujourd'hui je vais voir à quoi ressemble le lycée.
Il y a trois tombeaux dans la cour.
J'aurais presque voulu faire une 3ème sixième (comme la CPE m'en menaçait toutes les semaines à l'époque -_-) pour t'avoir comme prof.
Sinon moi ça va mieux, j'ai dormi une douzaine d'heure...
Aujourd'hui je vais voir à quoi ressemble le lycée.
Il y a trois tombeaux dans la cour.
- DimkaVénérable
Des anciens candidats pas assez expressifs et qui ont ennuyé le jury ! :diable:Zarathoustra-Educateur a écrit:Il y a trois tombeaux dans la cour.
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- Spoiler:
- AspasieNiveau 10
:lol: :lol:Dimka a écrit:Des anciens candidats pas assez expressifs et qui ont ennuyé le jury ! :diable:Zarathoustra-Educateur a écrit:Il y a trois tombeaux dans la cour.
- DanskaProphète
Aspasie a écrit::lol: :lol:Dimka a écrit:Des anciens candidats pas assez expressifs et qui ont ennuyé le jury ! :diable:Zarathoustra-Educateur a écrit:Il y a trois tombeaux dans la cour.
Ou bien les trois membres du jury, morts d'ennui
- Tonio KrögerNiveau 8
Zarathoustra, j'étais entièrement dans la même situation que toi quand je préparais l'agrég. Tout s'est débloqué quand j'ai commencé à avoir confiance dans ce que j'étais en train de dire dans ma leçon. Auparavant j'avais le sentiment d'être long, ennuyant, peu crédible, etc., bref, le fruit de longues années d'absence de confiance en moi. Mais c'est allé beaucoup mieux (au point qu'au cours de mes oraux d'agrég. je prenais un plaisir intense à la rhétorique et à l'éloquence) quand j'ai commencé à faire corps avec mon propos et à parvenir à faire taire cette petite voix qui, secrètement, me rabaissait intérieurement dès que je parlais.
C'est peut-être ça qui te manque ?
C'est peut-être ça qui te manque ?
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Oui c'est tout à fait ça qui me manque et comme tu dis il y a une petite voix qui nous dit de nous taire à l'intérieur et ça se ressent à l'extérieur.
Ah oui c'est sûrement ça (pour les trois pierres)!
J'ai trouvé facilement le lycée qui se trouve près du jardin du Luxembourg (pour ceux qui chercheraient).
Ah oui c'est sûrement ça (pour les trois pierres)!
J'ai trouvé facilement le lycée qui se trouve près du jardin du Luxembourg (pour ceux qui chercheraient).
- nuagesGrand sage
Zarathoustra , je t'écrivais en MP il y a peu de temps que, d'après la présentation que tu avais rédigée à ton inscription sur le forum tu devais aimer Thomas Mann et ... voilà Tonio Kröger qui te répond en personne! Plonge-toi dans ce superbe récit mais avant tout bonne chance pour l'oral et sans angoisse
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