Re: Pourquoi je suis pour la suppression du baccalauréat

Olympias a écrit:

Pierre-Henri a écrit:

JPhMM a écrit:J'aurais adoré étudier une langue mésopotamienne, vraiment.

Vous utiliseriez des tablettes comme outils pédagogiques et seriez donc à la pointe des innovations aux yeux de l'ESPE et du rectorat.

Avec nos doigts comme outils scripteurs

Vous ne voulez pas un verre de whisky avant ? Rolling Eyes

C'est un serpent de mer que la multiplication d'articles pseudo-fracassants, en cette période de l'année, pour appeler à liquider le bac "qui coûte trop cher" (comme les vieux, qu'on devrait piquer) et qui est responsable de tous les maux (quand un avion s'écrae dans le monde, c'est la faute au bac).

Le bac est le premier grade universitaire: il garantit à ses lauréats l'accès aux études universitaires de leur choix. C'est pourquoi il faut le liquider.

Comme il faut liquider l'université, conçue depuis le Moyen-Age comme un conservatoire des savoirs humains alors que le savoir n'est pas rentable et que le plus important est d'enseigner à nos jeunes à le devenir.

Mort au bac, mort aux facs, et vive la mort.

JPhMM a écrit:Je suis pour la suppression du baccalauréat car cela crée un élitisme de ceux qui l'ont contre ceux qui ne l'ont pas, qui reproduit l'élitisme social de la société. Il n'est pas acceptable dans une société du progrès que les élites sociales se reproduisent par le concours de l'institution qui se veut égalitaire. Il faut supprimer le baccalauréat, les notes, le brevet, les examens à l'université, les concours ... et donner le diplôme à toute personne qui le demande, après validation des compétences du vivre-ensemble et du respect de la biodiversité, en groupe et sur tablette numérique connectée.

Non à l'élitisme, oui à la pluridisciplinarité chirurgie dentaire/pilote de ligne/doctorat en langue et civilisation sumérienne pour tous !

Je suis d'accord à 200 % ! Tout ce qui peut favoriser l'égalité doit être mis en place sans tarder. Nous avons besoin d'idées innovantes et citoyennes. Mais sans moyens, seuls garants de la réussite d'un projet si ambitieux, à la mesure des défis de la société du XXIème siècle, comment faire adhérer l'ensemble de la communauté éducative ? Des moyens pour l'égalité, voilà quel doit être notre mot d'ordre !