- alprechac2Expert
C'est la 1ère année que j'ai des 6e, et au moment d'aborder avec eux les types de phrase, je me demandais si vous leur appreniez en même temps la manière de poser une question, c'est-à-dire : quand a-t-on un sujet inversé, quand a-t-on une reprise du sujet par un pronom ... etc ? ou cela est-il sensé avoir déjà été fait en primaire et sont-ils sensés le maîtriser ?
De plus, je ne trouve pas de leçon claire et synthétique sur ce point et je ne voudrais pas compliquer pour rien.
J'ai donc besoin de votre expérience en la matière !
merci d'avance
De plus, je ne trouve pas de leçon claire et synthétique sur ce point et je ne voudrais pas compliquer pour rien.
J'ai donc besoin de votre expérience en la matière !
merci d'avance
- doublecasquetteEnchanteur
alprechac2 a écrit:C'est la 1ère année que j'ai des 6e, et au moment d'aborder avec eux les types de phrase, je me demandais si vous leur appreniez en même temps la manière de poser une question, c'est-à-dire : quand a-t-on un sujet inversé, quand a-t-on une reprise du sujet par un pronom ... etc ? ou cela est-il sensé avoir déjà été fait en primaire et sont-ils censés le maîtriser ?
De plus, je ne trouve pas de leçon claire et synthétique sur ce point et je ne voudrais pas compliquer pour rien.
J'ai donc besoin de votre expérience en la matière !
merci d'avance
Oui, ils l'ont fait en primaire au CE2, CM1 et CM2, sujet inversé, emploi de est-ce que et phrase "normale" (excusez-moi, jai oublié le nom) terminée par un point d'interrogation.
- cyranoNiveau 3
Je fais le sujet inversé à l'occasion de l'étude du sujet, justement. Avec les types de phrases, si tu as une bonne classe, tu peux faire un travail sur interrogation totale et partielle, mais je ne le fais pas chaque année.
Sinon, je vous rappelle qu'ils ont déjà TOUT fait à l'école primaire... faut voir ce qui en reste...
Sinon, je vous rappelle qu'ils ont déjà TOUT fait à l'école primaire... faut voir ce qui en reste...
- alprechac2Expert
merci double casquette ! ça a l'air d'être un point approfondi en primaire. Je ferai un petit essai histoire de me faire peur, pour voir s'il faut revoir.
- miss sophieExpert spécialisé
Ils l'ont fait, mais... ils ne le maîtrisent pas toujours tous. Je le revois en début d'année et il y a toujours des surprises.
- retraitéeDoyen
Je ne sais pas s'ils sont censés l'avoir vu en primaire, mais j'ai toujours vu en 6e les différentes façons d'interroger, selon le niveau de langue.
Pour ma part, je ne supporte plus les "c'est quoi", "on fait quoi" que nous entendons sans cesse aujourd'hui à la télé, la radio, dans la bouche des journalistes ou des politiques; Ce n'était pas le cas il y a peu encore, et même les professeurs de français sont aujourd'hui contaminés. Alors, autant s'y mettre le plus tôt possible.
Il suffit d'un tableau : marques écrites et orales de l'interrogation. 3 possibilités, langage familier, courant, soutenu.
Dans tous les cas, intonation montante à l'oral, point d'interrogation à l'"écrit.
Ensuite :
1)langage familier : ordre normal des mots. Seule l'intonation et la ponctuation différencient l'interrogative et la déclarative.
2) langage courant : Est-ce que + ordre normal des mots.
3) langage soutenu : deux cas
a) le sujet est un pronom personnel, le pronom indéfini on, ou le démonstratif ce : inversion du sujet
b) le sujet est un groupe nominal, tout autre pronom que les 3 mentionnés : emploi d'un pronom de rappel inversé.
Même des 6e peuvent comprendre ça!
Et on peut en profiter, avec l'interrogation partielle, pour distinguer les pronoms, adverbes et adjectifs interrogatifs.
J'ai toujours fait cela en 6e, cela n'a jamais posé de problème, et on a mis en place les jalons pour l'étude de l'interrogation indirecte : toutes les marques de l'interrogation disparaissent (est-ce que, inversion, ponctuation, intonation). Ne restent que les mots interrogatifs, à voir en détail.
Pour ma part, je ne supporte plus les "c'est quoi", "on fait quoi" que nous entendons sans cesse aujourd'hui à la télé, la radio, dans la bouche des journalistes ou des politiques; Ce n'était pas le cas il y a peu encore, et même les professeurs de français sont aujourd'hui contaminés. Alors, autant s'y mettre le plus tôt possible.
Il suffit d'un tableau : marques écrites et orales de l'interrogation. 3 possibilités, langage familier, courant, soutenu.
Dans tous les cas, intonation montante à l'oral, point d'interrogation à l'"écrit.
Ensuite :
1)langage familier : ordre normal des mots. Seule l'intonation et la ponctuation différencient l'interrogative et la déclarative.
2) langage courant : Est-ce que + ordre normal des mots.
3) langage soutenu : deux cas
a) le sujet est un pronom personnel, le pronom indéfini on, ou le démonstratif ce : inversion du sujet
b) le sujet est un groupe nominal, tout autre pronom que les 3 mentionnés : emploi d'un pronom de rappel inversé.
Même des 6e peuvent comprendre ça!
Et on peut en profiter, avec l'interrogation partielle, pour distinguer les pronoms, adverbes et adjectifs interrogatifs.
J'ai toujours fait cela en 6e, cela n'a jamais posé de problème, et on a mis en place les jalons pour l'étude de l'interrogation indirecte : toutes les marques de l'interrogation disparaissent (est-ce que, inversion, ponctuation, intonation). Ne restent que les mots interrogatifs, à voir en détail.
- InvitéInvité
Voici des exemples de ce qui est fait en primaire : Les types de phrases mais certains manuels (quand il y en a dans les classes) sont succincts sur les manipulations écrites (et a fortiori orales).
Et une présentation de la grammaire telle qu'elle peut être enseignée en primaire : La grammaire sans se prendre la tête.
Ce serait intéressant d'avoir des réactions.
Par exemple, l'opposition complément essentiel / complément circonstanciel fluctue soit au niveau du sens soit par la possibilité de retirer et déplacer le groupe ou le mot concernés, ce qui amène parfois "complément essentiel circonstanciel de lieu" pour "Il est à Paris." ou "Il va à Paris."...
Et une présentation de la grammaire telle qu'elle peut être enseignée en primaire : La grammaire sans se prendre la tête.
Ce serait intéressant d'avoir des réactions.
Par exemple, l'opposition complément essentiel / complément circonstanciel fluctue soit au niveau du sens soit par la possibilité de retirer et déplacer le groupe ou le mot concernés, ce qui amène parfois "complément essentiel circonstanciel de lieu" pour "Il est à Paris." ou "Il va à Paris."...
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