- Philippus magisterNiveau 7
Bonjour,
Je découvre cette année l'apport prodigieux du numérique dans le secondaire. Je filme des compléments au cours que les élèves visionnent chez eux pour s'approprier les savoirs. J'ai consulté le site de la classe inversée, je ne m'y suis pas encore mis à 100% mais je teste cette année. J'ai fait une espèce de méthode audiovisuelle pour la lecture du grec qui a très bien marché en 5e: les élèves déchiffrent en moins de 15jours...
J'ai fait à l'heure actuelle une vingtaine des vidéos. Problème: mon IPR s'en fiche complétement (peut-être par incompétence inavouée) l'Ipr en charge du numérique de notre académie ne m'a pas répondu, bref, faisons entrer le numérique à l'école, chers inspecteurs, recteurs, et autres ministres (dieu merci, ils changent souvent..) . Merci de soutenir les pratiques innovantes...
Me voilà donc bien seul. Les collègues de l'établissement sont très gentils, mais aucun (sauf une) n'est prêt à un travail d'équipe (numérique trop chronophage, c'est vrai) Certains n'ont jamais entendu parler des moocs.
Plusieurs questions, donc: Comment travailler avec d'autres collègues (réseau, associations, etc...) comment être un tant soit peu reconnu par l'institution? Qui contacter à un plus haut niveau pour montrer ce qui se fait et qui marche (pardon...) dans une classe?
Merci à tous si vous avez des témoignages et des conseils.
Philippe
(prof de lettres classiques en collège)
Je découvre cette année l'apport prodigieux du numérique dans le secondaire. Je filme des compléments au cours que les élèves visionnent chez eux pour s'approprier les savoirs. J'ai consulté le site de la classe inversée, je ne m'y suis pas encore mis à 100% mais je teste cette année. J'ai fait une espèce de méthode audiovisuelle pour la lecture du grec qui a très bien marché en 5e: les élèves déchiffrent en moins de 15jours...
J'ai fait à l'heure actuelle une vingtaine des vidéos. Problème: mon IPR s'en fiche complétement (peut-être par incompétence inavouée) l'Ipr en charge du numérique de notre académie ne m'a pas répondu, bref, faisons entrer le numérique à l'école, chers inspecteurs, recteurs, et autres ministres (dieu merci, ils changent souvent..) . Merci de soutenir les pratiques innovantes...
Me voilà donc bien seul. Les collègues de l'établissement sont très gentils, mais aucun (sauf une) n'est prêt à un travail d'équipe (numérique trop chronophage, c'est vrai) Certains n'ont jamais entendu parler des moocs.
Plusieurs questions, donc: Comment travailler avec d'autres collègues (réseau, associations, etc...) comment être un tant soit peu reconnu par l'institution? Qui contacter à un plus haut niveau pour montrer ce qui se fait et qui marche (pardon...) dans une classe?
Merci à tous si vous avez des témoignages et des conseils.
Philippe
(prof de lettres classiques en collège)
- ycombeMonarque
Tu devrais lire le livre de Tricot sur le numérique, pour redescendre un peu sur terre:Philippus magister a écrit:Bonjour,
Je découvre cette année l'apport prodigieux du numérique dans le secondaire.
https://www.neoprofs.org/t82943-8239apprendre-avec-le-numerique8239-entrevue-avec-andre-tricot-dans-le-cafe-pedagogique#2762597
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- Philippus magisterNiveau 7
OK, je m'y mets. Je descends sur terre et je remonte, fort de mes convictions. Donne-moi des conseils pour me mettre un peu du baume au coeur!
Bye bye
Philippe
Bye bye
Philippe
- CasparProphète
De quelle manière souhaites-tu être reconnu par l'institution? L'EN est une grosse machine et s'y faire "reconnaître" n'est pas facile (remarque, je n'ai jamais essayé ).
Tes collègues ont bien le droit de ne pas être intéressés par le travail en équipe (c'est mon cas aussi, je préfère travailler seul ou à la rigueur avec un collègue avec qui je m'entendrais très, très bien).
Le plus important c'est que tes élèves progressent et soient content de venir en cours, la reconnaissance ça viendra peut-être plus tard.
Tes collègues ont bien le droit de ne pas être intéressés par le travail en équipe (c'est mon cas aussi, je préfère travailler seul ou à la rigueur avec un collègue avec qui je m'entendrais très, très bien).
Le plus important c'est que tes élèves progressent et soient content de venir en cours, la reconnaissance ça viendra peut-être plus tard.
- totoroMonarque
Le principe de la classe inversée m'intrigue. Mais franchement, voir la page d'accueil du site:
http://www.classeinversee.com/ me fait hurler et me donne envie de fuir en courant.
Mais bon, je m'obstine, je vais lire un peu la démarche. Je ne vois pas comment je peux l'appliquer, je chercher un peu, je trouve des exemples de capsules... La première m'ennuie un peu, mais bon "les types de phrase", on ne peut pas faire de miracles, je n'aurais pas fait mieux, loin de là.
Et j'en ouvre une deuxième... et c'est le drame :
https://vimeo.com/83426775
Du coup, je ne sais toujours pas comment je peux exploiter ce truc...
http://www.classeinversee.com/ me fait hurler et me donne envie de fuir en courant.
Mais bon, je m'obstine, je vais lire un peu la démarche. Je ne vois pas comment je peux l'appliquer, je chercher un peu, je trouve des exemples de capsules... La première m'ennuie un peu, mais bon "les types de phrase", on ne peut pas faire de miracles, je n'aurais pas fait mieux, loin de là.
Et j'en ouvre une deuxième... et c'est le drame :
https://vimeo.com/83426775
Du coup, je ne sais toujours pas comment je peux exploiter ce truc...
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- ylmExpert spécialisé
La classe inversée ça me pose un gros problème moral: comment on fait pour les élèves qui ne peuvent pas travailler chez eux? (Sans parler de ceux qui ne veulent pas)
- totoroMonarque
J'ai poussé mon investigation en observant ce qui était proposé en pédagogie de projet (un collègue y croit beaucoup et je me dis que, comme il n'a pas l'air d'un illuminé, ça doit être intéressant) : mais entre construire un pont, un robot, ou faire une émission de radio, je ne vois pas quand ou comment je fais de la grammaire et de la littérature...
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- CasparProphète
Idem. J'ai lu un grand article dans TIME magazine sur les splendeurs de la classe inversée: les élèves se connecteraient le soir pour visionner les cours (ah bon? ils ne vont pas sur Facebook, Twitter etc...?) alors que nombre d'entre eux n'ouvrent déjà ni cahier ni livre après les cours...Après si ça peut marcher dans certains cas, tant mieux, je n'ai rien contre le numérique bien au contraire.
Pour ce qui concerne ma matière, je préfère que les élèves réécoutent les documents entendus en classe, regardent une série en VO, lisent une BD en anglais, apprennent du vocabulaire... mais c'est différent dans d'autres disciplines.
Pour ce qui concerne ma matière, je préfère que les élèves réécoutent les documents entendus en classe, regardent une série en VO, lisent une BD en anglais, apprennent du vocabulaire... mais c'est différent dans d'autres disciplines.
- Louise-LouNiveau 1
, a écrit:La classe inversée ça me pose un gros problème moral: comment on fait pour les élèves qui ne peuvent pas travailler chez eux? (Sans parler de ceux qui ne veulent pas)
le concept de 'classe inversée ' est vieux comme le monde, mais il est relooké avec le numérique.
On peut faire de l'inversion sans grand outillage juste avec un texte,un bouquin et sans connexion.
N'ajoutons pas aux inégalités de toute sorte ,la fracture numérique!!!
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