"La réforme du collège est le résultat d'une partie de Kamoulox qui a dégénéré rue de Grenelle"

Princesse Soso a écrit:On est tous d’accord pour dire que la réforme du collège fait couler beaucoup d’encre. Ça donne son avis de partout, ça dégouline de polémiques, d’intox, de règlements de compte, de rumeurs… Il y a un manque d’équilibre absolument indécent. Dans le moindre média, si l’on ose dire que cette réforme contient des éléments positifs, on est immédiatement accusé d’être un pédagogiste excessif à côté de la réalité des choses, un cire-pompe gouvernemental qui se fraye un chemin vers des sphères plus nobles (aka l’inspection académique). Et si l’on ose dire que cette réforme a des aspects nocifs, on est immédiatement taxé de gros réac se vautrant dans ses acquis, incapable d’évoluer et de se remettre en question.

Lorsque je lis sur Twitter que les profs sont rien que des feignasses conservatrices qui ne veulent jamais changer leurs petites habitudes :


Bien évidemment, il y a des abrutis des deux côtés. Mais il y a aussi des gens chouettes. Des gens qui réfléchissent, discutent, questionnent, écoutent. Des gens qui OUI veulent réformer l’école mais qui NON, n’ont pas envie de subir une réforme qui n’a pas été pensée principalement par des enseignants du secondaire.

Prenons par exemple le CSP (Conseil Supérieur des Programmes). Ce conseil est composé de trois députés, trois sénateurs, deux représentants du CESE (Conseil Économique Social et Environnemental) et de dix personnalités qualifiées. On pourrait penser que parmi ces personnalités qualifiées, on trouverait des enseignants du primaire et du secondaire en exercice. Eh bah NON. 

http://princesse.soso.free.fr/?p=391