- FredlondonNiveau 1
Bonjour,
je vais être affecté en qualité de stagiaire en septembre 2015.
J’aimerai savoir si la bonification pour rapprochement de conjoint fonctionne lorsque le conjoint est doctorant contractuel ?
Merci pour vos réponses
je vais être affecté en qualité de stagiaire en septembre 2015.
J’aimerai savoir si la bonification pour rapprochement de conjoint fonctionne lorsque le conjoint est doctorant contractuel ?
Merci pour vos réponses
- Plok43Niveau 1
Il me semble que c'est considéré comme un contrat de travail donc il ne doit pas y avoir de problème je pense.
- sansaraModérateur
Je crois que oui, tant que tu peux fournir un contrat de travail. En tout cas, on m'a accordé les points de RC et de séparation, avec un conjoint doctorant puis en post-doc.
- FredlondonNiveau 1
Merci pour vos réponses. J'avais également demandé au Snes si la bonification était possible avec un doctorant contractuel. Voici leur réponse : le rapprochement de conjoint avec un conjoint doctorant contractuel permet d'obtenir la bonification uniquement si le conjoint est par ailleurs certifié ou agrégé détaché en tant que doctorant contractuel. Si le conjoint est étudiant alors la bonification n'est pas accordée. Apparemment, la réponse vient directement du Ministère.
Est-ce que c'était le cas pour ton conjoint sansara?
Est-ce que c'était le cas pour ton conjoint sansara?
- sansaraModérateur
Non, mais mon conjoint est post-doctorant au CERN (en Suisse), et il n'est pas de nationalité française. J'ai demandé le rapprochement de conjoint sur la résidence privée (en France), et elle a été acceptée, ainsi que l'année de séparation.
- FredlondonNiveau 1
En fait, je ne comprends pas l'étendue de cette bonification. A-t-on 150 points de plus uniquement pour le rapprochement de l'académie professionnelle du conjoint ou également pour le rapprochement de la résidence privée du conjoint?
- moonieNiveau 9
bonjour,
Les points de rapprochement de conjoint valent-ils seulement pour l'année de stage? donne-t-il droit à une affectation durable ou non?
qu'en est-il du mouvement lorsqu'on émet des vœux en novembre pour l'année de titularisation ? peut-on rester ou rejoindre l'académie dans laquelle se trouve le conjoint de façon durable?
merci pour vos réponses!!
Les points de rapprochement de conjoint valent-ils seulement pour l'année de stage? donne-t-il droit à une affectation durable ou non?
qu'en est-il du mouvement lorsqu'on émet des vœux en novembre pour l'année de titularisation ? peut-on rester ou rejoindre l'académie dans laquelle se trouve le conjoint de façon durable?
merci pour vos réponses!!
- histoireeternelle59Niveau 8
Fredlondon a écrit:Merci pour vos réponses. J'avais également demandé au Snes si la bonification était possible avec un doctorant contractuel. Voici leur réponse : le rapprochement de conjoint avec un conjoint doctorant contractuel permet d'obtenir la bonification uniquement si le conjoint est par ailleurs certifié ou agrégé détaché en tant que doctorant contractuel. Si le conjoint est étudiant alors la bonification n'est pas accordée. Apparemment, la réponse vient directement du Ministère.
Est-ce que c'était le cas pour ton conjoint sansara?
Un doctorant n'est pas un étudiant, le doctorat est une première expérience professionnelle de recherche, dixit le même Ministère.
- sansaraModérateur
Fredlondon a écrit:En fait, je ne comprends pas l'étendue de cette bonification. A-t-on 150 points de plus uniquement pour le rapprochement de l'académie professionnelle du conjoint ou également pour le rapprochement de la résidence privée du conjoint?
Si je ne me trompe pas, c'est au choix, soit la résidence pro, soit la résidence privée (sous réserve qu'elle soit compatible avec la résidence pro). Pour moi, c'était obligatoirement résidence privée, puisque la résidence pro était à l'étranger. Donc, 150 points, qu'on choisisse l'une ou l'autre.
- DimkaVénérable
Bonsoir,
Par contre, un doctorant contractuel est à la fois un étudiant (doctorant) et un salarié (contractuel). Il a bien un contrat de travail, donc je ne vois pas pourquoi le rectorat cracherait dessus. Du coup, je pense qu’il y a confusion, ici :
Ben si. On a une carte d’étudiant, un certificat de scolarité, et d’ailleurs, on doit payer des frais d’inscription, et valider des crédits (ECTS). De nombreux doctorants ne sont d’ailleurs pas payés pour leur doctorat.histoireeternelle59 a écrit:Un doctorant n'est pas un étudiant
Par contre, un doctorant contractuel est à la fois un étudiant (doctorant) et un salarié (contractuel). Il a bien un contrat de travail, donc je ne vois pas pourquoi le rectorat cracherait dessus. Du coup, je pense qu’il y a confusion, ici :
Tout doctorant est étudiant, et un doctorant contractuel a un contrat de travail, indépendamment de son statut à l’éducation nationale (détaché ou n’ayant pas/plus de concours).Fredlondon a écrit:uniquement si le conjoint est par ailleurs certifié ou agrégé détaché en tant que doctorant contractuel. Si le conjoint est étudiant alors la bonification n'est pas accordée.
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- histoireeternelle59Niveau 8
Cette vision du doctorat est aujourd'hui dépassée, et la réforme du doctorat qui se prépare (qu'on y adhère ou non, je le précise) va dans le sens de la professionnalisation (cf. par exemple le site de la CJC http://cjc.jeunes-chercheurs.org/presentation/terminologie.php). L'image du doctorant éternel étudiant est un cliché bien français.
En revanche, je vous rejoins sur le fait que le contrat doctoral (ou toute autre allocation ou CIFRE) ne dépend aucunement du statut de l'EN.
En revanche, je vous rejoins sur le fait que le contrat doctoral (ou toute autre allocation ou CIFRE) ne dépend aucunement du statut de l'EN.
- DimkaVénérable
Ce n’est pas une « vision », c’est une situation administrative, quant au futur, pourquoi pas : là on parle, il me semble, du présent. Le fait d’avoir une carte d’étudiant, de payer des frais d’inscription, de devoir valider des ECTS, et accessoirement, d’avoir un diplôme à la fin, c’est précisément la définition d’un étudiant. Ce sont des aspects concrets, administratifs, qui me semblent bien plus relever de la réalité que de la lubie, à la différence du discours du CJC, qui lui, semble bien dans la manipulation du langage et dans l’idéologie pour imposer justement une « vision ».
Autant je suis complètement d’accord pour dire qu’un doctorant, ce n’est pas seulement un étudiant, autant je ne vois pas trop comment on peut le nier sérieusement. On peut taper du pied, inventer une super novlangue pleine d’injonctions terminologiques, arrêter de respirer et se rouler par terre, qu’est-ce que ça change à la situation ? On paye toujours des frais d’inscription, on valide toujours des ECTS, on a toujours un diplôme à la fin.
Surtout que si le principal argument à la professionnalisation, ce sont les contrats doctoraux, euh, comment dire ? En LSH, c’est une espèce en voie de disparition. Sans compter qu’il y a de nombreuses filières d’études professionnalisantes, où l’on est payé et/ou où l’on acquiert de l’expérience professionnelle, sans nier qu’on est en même temps étudiant.
Enfin, l’expression « éternel étudiant » me semble un poil péjorative pour les études « non-profesionnalisantes », comme si le fait d’être un pur étudiant qui ne se « professionnalise » pas serait péjoratif. Le monde de l’entreprise et de l’utilitarisme est bien en train de prendre ses aises dans l’université.
Autant je suis complètement d’accord pour dire qu’un doctorant, ce n’est pas seulement un étudiant, autant je ne vois pas trop comment on peut le nier sérieusement. On peut taper du pied, inventer une super novlangue pleine d’injonctions terminologiques, arrêter de respirer et se rouler par terre, qu’est-ce que ça change à la situation ? On paye toujours des frais d’inscription, on valide toujours des ECTS, on a toujours un diplôme à la fin.
Surtout que si le principal argument à la professionnalisation, ce sont les contrats doctoraux, euh, comment dire ? En LSH, c’est une espèce en voie de disparition. Sans compter qu’il y a de nombreuses filières d’études professionnalisantes, où l’on est payé et/ou où l’on acquiert de l’expérience professionnelle, sans nier qu’on est en même temps étudiant.
Enfin, l’expression « éternel étudiant » me semble un poil péjorative pour les études « non-profesionnalisantes », comme si le fait d’être un pur étudiant qui ne se « professionnalise » pas serait péjoratif. Le monde de l’entreprise et de l’utilitarisme est bien en train de prendre ses aises dans l’université.
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- Spoiler:
- User17706Bon génie
Factuellement exact, conceptuellement précis, pertinent sur les enjeux: Dimka tel qu'on l'aime
- histoireeternelle59Niveau 8
Vous pouvez effectivement l'entendre de cette façon. La question des droits d'inscription est en passe d'être résolue (car de plus en plus d'universités se plient au droit du travail, qui interdit de donner de l'argent à son employeur) : les activités de recherches menées dans le cadre d'un doctorat sont bien un emploi et ne relèvent pas des études : étudiant = quelqu'un qui étudie, qui observe, qui apprend. Le doctorant produit quelque chose, il ne reproduit pas quelque chose qu'on lui a enseigné, contrairement à l'étudiant. Les directives du Ministère tendent à faire reconnaître le fait qu'un doctorat est un emploi qui doit être rémunéré (la question des moyens est un autre débat), que ce soit par un contrat doctoral ou une CIFRE.
Visiblement c'est un état des choses qu'on ne vous a pas présenté dans votre ED et dans votre laboratoire, je trouve cela bien regrettable. Dans les miens, les doctorants sont encouragés à être acteurs et non spectateurs. Nous sommes certes des jeunes chercheurs, mais nous sommes bien considérés comme des chercheurs et non comme des étudiants, il s'agit d'ailleurs là de l'un des premiers propos que nous tient la direction de l'ED lors de la pré-rentrée.
Visiblement c'est un état des choses qu'on ne vous a pas présenté dans votre ED et dans votre laboratoire, je trouve cela bien regrettable. Dans les miens, les doctorants sont encouragés à être acteurs et non spectateurs. Nous sommes certes des jeunes chercheurs, mais nous sommes bien considérés comme des chercheurs et non comme des étudiants, il s'agit d'ailleurs là de l'un des premiers propos que nous tient la direction de l'ED lors de la pré-rentrée.
- User17706Bon génie
Pour être moi-même docteur et pour encadrer à l'occasion des recherches au niveau en-dessous du doctorat, je suis très surpris que vous cherchiez une différence profonde de conception dans ce qui n'est ici qu'une question de mots. Que l'on reconnaisse l'activité de recherche de certains doctorants comme un travail (avec tout ce que cela implique juridiquement) est une excellente chose. Que l'on tienne à affirmer à tout prix que les doctorants ne sont pas des étudiants n'a en revanche à peu près aucun sens: ce sont des étudiants, exactement comme leurs professeurs d'une part, et d'autre part au sens où ils entendent valider un diplôme par leurs recherches. On chercherait vainement l'intérêt de leur refuser cette qualification, à part peut-être psychologique (pep talk du directeur d'ED qui sait très bien que ça n'engage à rien et que ça n'est qu'une parole). ((Je rappelle que le statut d'étudiant n'est pas exclusif de celui de salarié.))
Et on n'attend pas le doctorat pour demander aux étudiants bien autre chose que de reproduire ce qu'on leur a enseigné, fort heureusement: un mémoire de M1 et à plus forte raison de M2 sont supposés satisfaire au moins en partie à cette description dans bien des disciplines. Et je me limite là à l'exemple le moins contestable.
Et on n'attend pas le doctorat pour demander aux étudiants bien autre chose que de reproduire ce qu'on leur a enseigné, fort heureusement: un mémoire de M1 et à plus forte raison de M2 sont supposés satisfaire au moins en partie à cette description dans bien des disciplines. Et je me limite là à l'exemple le moins contestable.
- DimkaVénérable
À l’origine, ce n’est pas une opinion idéologique, politique ou philosophique, c’était juste une question de statut administratif. -___-’histoireeternelle59 a écrit:Vous pouvez effectivement l'entendre de cette façon.
Philosophiquement/idéologiquement, éventuellement… Mais je ne trouve pas les arguments ultra-convaincants, surtout que ça se base sur une vision très péjorative et caricaturale de l’étudiant. En LSH, à partir du M1, on fait un vrai travail de recherche, inédit, dans le cadre du labo : alors le M1 est-il un étudiant ?
Mmmmmmoui, enfin, je suis grand et je suis capable de me faire une opinion sans que mon labo ne me tende un biberon idéologique, ou ne m’explique comment penser et avec quels mots. Cet état des choses m’aurait été présenté par eux, je pense que j’aurais eu exactement la même réaction. Et chez nous aussi, on est encouragé à être acteurs, jeunes chercheurs, (et blablabla), ceci sans aucune contradiction avec un statut étudiant.histoireeternelle59 a écrit:Visiblement c'est un état des choses qu'on ne vous a pas présenté dans votre ED et dans votre laboratoire, je trouve cela bien regrettable.
Puis franchement… l’existence même d’une « école » doctorale devrait être remise en cause, si les doctorants ne sont pas étudiants.
Voilà. Je ne pige pas l’opposition binaire entre étudiant et chercheur/salarié/expérience pro/etc.PauvreYorick a écrit:Que l'on reconnaisse l'activité de recherche de certains doctorants comme un travail (avec tout ce que cela implique juridiquement) est une excellente chose. Que l'on tienne à affirmer à tout prix que les doctorants ne sont pas des étudiants n'a en revanche à peu près aucun sens
_________________
- Spoiler:
- Est-ce que je bénéficie du rapprochement de conjoint si mon ami est doctorant en CDD ?
- Contractuel pendant une disponibilité pour rapprochement conjoint
- [Mouvement INTRA 2019] - Académie de Grenoble.
- Rapprochement de conjoint : date de prise de fonction du conjoint ?
- stratégie rapprochement conjoint et points séparation de conjoint
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