- Hervé HervéFidèle du forum
Itinéraire professionnel, cadre de travail, origine sociale des élèves... le profilet l’environnement de travail des enseignants de lycée professionnel (LP) diffèrent nettement de ceux de leurs collègues de lycée d’enseignement général et
technologique (LEGT). Dans quelle mesure ces différences se traduisent-elles en termes de disparité de bien-être, au travail et plus généralement ?
Dans une enquête à caractère représentatif réalisée en 2013 auprès de plusieurs milliers d’enseignants, à la question « aujourd’hui, si vous deviez faire le bilan de votre expérience professionnelle d’enseignant, vous diriez-vous... ? », 18 % des
professeurs de LP répondent : « très satisfait » et 60 % « assez satisfait ». Ils sont respectivement 25 % et 60 % en LEGT. L’écart brut de satisfaction s’atténue, mais reste statistiquement significatif si l’on tient compte des différences de conditions
d’exercice. Les enseignants de LP sont également un peu plus pessimistes quant à l’évolution du métier (67 % trouvent l’exercice du métier de plus en plus difficile contre 61 % en LEGT), mais ne présentent pas de symptomatologie d’épuisement professionnel nettement plus marquée. La qualité de vie et la santé ressentie des enseignants de LP et de LEGT sont de niveau comparable, sauf en ce qui concerne la satisfaction vis-à-vis de l’environnement, un peu moindre chez les professeurs de LP. Si l’absence de disparité flagrante de bien-être laisse à penser que les enseignants de LP « font face », nos résultats considérés dans leur globalité suggèrent cependant un état d’insatisfaction latent en LP, en particulier chez
les hommes, à approfondir dans des études futures.
Sources:
http://cache.media.education.gouv.fr/file/revue_93/38/6/EF-93-article-04_763386.pdf
http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2017/05/16052017Article636305160271401875.aspx
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« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
- alanneFidèle du forum
Avant la masterisation, les collègues de LP avaient tous fait une carrière dans le privé avant de devenir enseignant. Ce qui leur donnaient un point de comparaison avec leur métier initial. Contrairement à beaucoup de collègue de LGT qui sont devenus enseignant après leurs études. Je pense que ce point est crucial pour comprendre cette différence de chiffre (mais ce n'est pas le seul).
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- Thalia de GMédiateur
Hervé Hervé, peux-tu éditer ton titre et le récrire en supprimant les majuscules inutiles ? Merci d'avance.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- User20401Vénérable
Pour le CAPLP, 5 ans d'expérience professionnelle (de mémoire) remplacent le master. Donc beaucoup deviennent encore PLP sur la base de leur expérience pro.alanne a écrit:Avant la masterisation, les collègues de LP avaient tous fait une carrière dans le privé avant de devenir enseignant. Ce qui leur donnaient un point de comparaison avec leur métier initial. Contrairement à beaucoup de collègue de LGT qui sont devenus enseignant après leurs études. Je pense que ce point est crucial pour comprendre cette différence de chiffre (mais ce n'est pas le seul).
Pour le CAPET, c'est 5 ans en tant que cadre.
- Hervé HervéFidèle du forum
alanne a écrit:Avant la masterisation, les collègues de LP avaient tous fait une carrière dans le privé avant de devenir enseignant. Ce qui leur donnaient un point de comparaison avec leur métier initial. Contrairement à beaucoup de collègue de LGT qui sont devenus enseignant après leurs études. Je pense que ce point est crucial pour comprendre cette différence de chiffre (mais ce n'est pas le seul).
Ce n'était pas le cas pour les PLP de matières générales.
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« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
- zeprofGrand sage
Cicyle a écrit:Pour le CAPLP, 5 ans d'expérience professionnelle (de mémoire) remplacent le master. Donc beaucoup deviennent encore PLP sur la base de leur expérience pro.alanne a écrit:Avant la masterisation, les collègues de LP avaient tous fait une carrière dans le privé avant de devenir enseignant. Ce qui leur donnaient un point de comparaison avec leur métier initial. Contrairement à beaucoup de collègue de LGT qui sont devenus enseignant après leurs études. Je pense que ce point est crucial pour comprendre cette différence de chiffre (mais ce n'est pas le seul).
Pour le CAPET, c'est 5 ans en tant que cadre.
ça c'est valable pour les disciplines pro, pas en enseignement général où nous avons le même cursus que les collègues des Lycées généraux ou de Collège.
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"La peur est le chemin vers le côté obscur: la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance."
- User20401Vénérable
Oui, mais du coup, la masterisation ne change pas grand chose sur l'expérience pro.
- User21929Expert
On s'en fiche, demain c'est le Président de Région qui va s'occuper du recrutement des PLR.
- alanneFidèle du forum
Cicyle a écrit:Oui, mais du coup, la masterisation ne change pas grand chose sur l'expérience pro.
Malheureusement si : je suis en LP et une collègue stagiaire est issue dans ma discipline (STMS) d'un master. Elle a 24 ans , n'a jamais changer une personne non autonome (adulte handicapé, enfant personne agée) jamais fait un lit d'hopital, jamais pratiqué de toilette ni sur une personne non autonome ni sur un bébé (chose qui s'enseigne en ergo soins). Elle n'y connait rien en biologie (matière que l on doit enseigner) , rien en animation ..... Cette année , elle a eu de la chance d'enseigner dans un diplôme qui lui convenait, a eu une tutrice dans ses matières qui lui a fait un bon rapport , la formatrice espé est venue la voir en mars avril (une fois) et lui a dit qu'elle ne s'opposerait pas à sa titularisation car bonne gestion de classe. L’inspectrice ne viendra pas la voir car elle n'a pas été mise en alerte (bonne gestion de classe tant mieux pour elle) . L'an prochain elle risque va devoir enseigner les matieres citées préalablement.
Tu sais en matière professionnelle si auparavant il fallait obligatoirement une expérience de 5 ans c'etait pour l'enseigner aux élèves.
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- skindiverÉrudit
alanne a écrit:Cicyle a écrit:Oui, mais du coup, la masterisation ne change pas grand chose sur l'expérience pro.
Malheureusement si : je suis en LP et une collègue stagiaire est issue dans ma discipline (STMS) d'un master. Elle a 24 ans , n'a jamais changer une personne non autonome (adulte handicapé, enfant personne agée) jamais fait un lit d'hopital, jamais pratiqué de toilette ni sur une personne non autonome ni sur un bébé (chose qui s'enseigne en ergo soins). Elle n'y connait rien en biologie (matière que l on doit enseigner) , rien en animation ..... Cette année , elle a eu de la chance d'enseigner dans un diplôme qui lui convenait, a eu une tutrice dans ses matières qui lui a fait un bon rapport , la formatrice espé est venue la voir en mars avril (une fois) et lui a dit qu'elle ne s'opposerait pas à sa titularisation car bonne gestion de classe. L’inspectrice ne viendra pas la voir car elle n'a pas été mise en alerte (bonne gestion de classe tant mieux pour elle) . L'an prochain elle risque va devoir enseigner les matieres citées préalablement.
Tu sais en matière professionnelle si auparavant il fallait obligatoirement une expérience de 5 ans c'etait pour l'enseigner aux élèves.
Le PLP STMS peut enseigner la biologie, la microbiologie, l'animation, les sciences médico-sociales, de l'ergonomie, du soin. Les personnes qui passent les concours après 5 années ou plus d'expérience professionnelle sont très spécialisés.... Un infirmier, un conseiller en économie sociale et familiale etc... on chacun leur place en STMS, pourtant avec des parcours complètement différents.
Un conseiller en économie sociale et familiale est à première vue plus à même d'enseigner en SPVL qu'un infirmier et inversement...
- alanneFidèle du forum
Oui , enfin il y a tout de m^me une question de maturité, celle que j'ai connu étaient pretes à faire des stages, par ailleurs , il y a avait des stages en milieux hospitaliers avant la réforme pendant l'année de stage. Et c'était très bien!
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